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Mgr Aillet : Civitas n’a pas la crédibilité ecclésiale et sociale pour pouvoir mener, seul, un combat comme celui-là

Extrait de l’entretien donné par Mgr Aillet dans Présent, paru samedi :

“N’y a-t-il pas une petite confusion qui se fait actuellement
chez certains catholiques, qui disent : « Alors, finissons-en avec le
mariage civil, et faisons des mariages religieux sans mariage civil.
 »
Sans penser à la nécessité de régler les aspects civils du mariage.
Qu’en pensez-vous ?


AMoi, je n’en suis pas là. Et je crois qu’il faut pas trop jouer
avec cela, car nous sommes déjà dans une société sécularisée
, dominée
par cette loi de séparation des Eglises et de l’Etat, où on a tendance,
et plus que tendance, à confiner les religions, et en particulier
l’Eglise, dans la sphère du privé. Alors si aujourd’hui on renonce à
cette loi, eh bien dans le contexte civil dans lequel nous sommes
aujourd’hui, cela reviendrait une fois de plus à se retirer de l’espace
public
, et à donner des bâtons pour nous faire battre.

Et donc je n’en suis pas encore là. Et c’est pour cette raison que
je pense qu’il est utile de conserver droit de cité au mariage. Pourquoi
en est-on aujourd’hui à l’idée folle d’un mariage entre personnes de
même sexe ? Tout simplement parce que dans la société, et parfois même
chez beaucoup de chrétiens hélas, le mariage n’a plus vraiment de
valeur
. Et c’est d’ailleurs ce que nous diront nos adversaires, ou en
tout cas ceux qui défendent ce projet de loi, en particulier des
parlementaires ou des députés et des sénateurs socialistes. Ils diront :
« Mais de toute façon, le mariage n’a plus de valeur ! Donc,
qu’importe ? 
» Si le mariage n’a plus de valeur au civil, il aurait
encore de la valeur pour les derniers des Mohicans que nous sommes. Mais
cela reste encore le moyen d’évangéliser le mariage et la famille que
de maintenir ce socle anthropologique de la société.

Vous évoquez le point de départ de la mobilisation dans les
propos du cardinal Vingt-Trois et dans ceux du cardinal Barbarin. Il y a
eu avant cela – je ne dis pas qu’il y ait un rapport – la décision de
l’institut Civitas de lancer une manifestation, décision antérieure au
mois d’août. Il y a d’ailleurs eu des tentatives de conciliation avec la
Manif pour tous qui ne se sont pas concrétisées. Cela veut-il dire que
le cardinal Vingt-Trois a vécu cela un peu comme un aiguillon ? Peut-on
dépasser cette « distinction » entre catholiques ?

Je ne peux pas répondre à la place du cardinal Vingt-Trois. Je ne
sais pas dans quelle mesure, quand il lançait cette prière du 15 août,
il y a eu un lien, ou non, avec l’initiative de Civitas. Je pense que
Civitas – que je n’ai pas, moi, accusé de quoi que ce soit – qui s’est
mobilisé en effet, n’a pas la surface, disons la crédibilité ecclésiale
et sociale pour pouvoir mener, seul, un combat comme celui-là
. Je pense
donc qu’il y a un moment où il faut dire qui est le plus crédible, ou
qui sont les plus crédibles pour lancer un mouvement qui nous dépasse
nous-mêmes
. On n’est pas là pour se défendre soi-même, ni pour se mettre
en scène. Voilà. C’est tout. Mais je ne porte pas de jugement. Je pense
qu’il faut que le consensus soit le plus large possible, et que tout le
monde a le droit de marcher avec tout le monde.”

Dimanche 13, Mgr Aillet célèbrera la messe à 10h30, à la chapelle de ND des Champs, 20 bis rue Notre Dame des Champs.

François Hollande : “Il suffirait d’un mot, un seul, que le pouvoir hésite à prononcer : l’abrogation”

En 2006, lorsqu'il était député de Tulle et premier secrétaire
du Parti socialiste, en plein conflit sur le CPE, François Hollande estimait que Dominique de Villepin devait "entendre
le message de la raison en retirant le CPE
".


H"Quand il y
a des milliers et des milliers de citoyens, jeunes ou moins jeunes,
quand toutes les organisations syndicales, représentées sans exception,
quand de nombreuses associations d’étudiants et de parents d’élèves,
sont aussi mobilisés, à quoi sert d’attendre la prochaine manifestation
?
".

"Il
suffirait d'un mot, un seul, que le pouvoir hésite à prononcer:
l'abrogation
. C'est un gros mot pour la droite. Mais quand on a fait une
erreur, il faut savoir l'effacer
". "Il ne s'agit plus de confusion,
mais de ridicule, une vraie palinodie sémantique. Assez d'orgueil,
d'amour-propre et d'honneur mal placé!
".

François Hollande écoutera-t-il François Hollande ?

Déclaration des évêques bretons avant la manifestation

Les évêques des quatre diocèses de Bretagne Mgr Pierre d’Ornellas,
Archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo,
Mgr Raymond Centène,
Évêque de Vannes,
Mgr Jean-Marie Le Vert,
Évêque de Quimper et Léon,
Mgr Denis Moutel,
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, publient une tribune précisant leur position sur la manifestation du 13 janvier à
Paris :

  1. Les catholiques, animés par l’Évangile, rejettent toute discrimination à l’égard des personnes homosexuelles !
    L’Évangile de Dieu est une force de paix, de douceur et de liberté dans
    la vérité et l’amour, pour reconnaître l’égale dignité de chaque
    personne.
  2. Mais le projet de loi sur le « mariage pour tous »
    suscite la réprobation d’un très grand nombre car, en voulant rendre
    égal ce qui de soi est différent, il nie une donnée fondamentale que la
    loi civile n’a pas inventée mais reconnue : la différence homme-femme est au cœur du mariage et de la filiation.
    La loi civile, qui ne doit pas se mêler de gérer les sentiments, a la
    mission de protéger cette donnée anthropologique reconnue par la sagesse
    de tant de cultures à travers les siècles.
  3. Beaucoup de responsables religieux, d’intellectuels,
    de professionnels de la famille et d’associations familiales se sont
    exprimés dans ce sens. Avec eux, nous continuons de souhaiter un débat organisé et serein,
    car lui seul permet à la paix sociale de grandir, sans risque de
    divisions et de violences. Quel français serait contre un tel débat pour
    chercher les lois qui soient justes ? La loi doit garantir le pacte
    social et non diviser.
  4. Les catholiques de Bretagne qui, avec d’autres
    bretons, iront manifester le dimanche 13 janvier sont paisibles et non
    rétrogrades. Ils ont l’impression de ne pas avoir été entendus.
    Ils posent des questions essentielles pour la vérité et pour l’avenir
    de notre société, dans le respect de tous. Ils expriment leurs
    convictions, qui ne sont ni de droite ni de gauche, sur la spécificité
    du mariage et sur le respect primordial dû aux enfants et à leur
    filiation : tout enfant a le droit d’avoir un père et une mère.
  5. Comme chaque dimanche, les catholiques se réuniront pour prier Dieu,
    Lui qui s’est manifesté à Noël dans la petitesse d’un Enfant. Notre
    prière demande que les adultes soient éclairés et fortifiés dans leurs
    responsabilités, en raison de la confiance que mettent en eux les
    enfants.
  6. Ce 13 janvier est pour l’Église la Journée mondiale de prière pour les Migrants.
    Sur toutes les questions de société, nous invitons les communautés
    catholiques à l’ouverture du cœur et à la responsabilité, dans le
    respect de chaque personne, créée à l’image de Dieu."

C’est le PaCS qui a ouvert la porte à la dénaturation du mariage

Christine Boutin est interrogée sur Nouvelles de France. Extraits :

"Je suis toujours contre le PaCS. C’est le PaCS qui a ouvert la porte
au mariage homosexuel.
Aujourd’hui, bien sûr, nous sommes confrontés à
la question du mariage qui est la priorité mais le PaCS est la première
fissure dans la digue. Or une fissure, il faut toujours songer à la
colmater… […] Je suis choquée par l’absence de François Fillon à La Manif Pour
Tous. Et il n’y a pas que lui, hélas
. On ne peut pas se cacher derrière
son statut de parlementaire
pour ne pas venir manifester. D’ailleurs, les députés seront bien
contents que les Français soient allés manifester lorsqu’ils devront
contester ce texte à l’Assemblée nationale. C’est une manière de leur
préparer le terrain. […]"

Manifestation contre l’agression idéologique du gouvernement

Jean-Noël Dumont, ancien professeur de philosophie a manifesté en 1984 pour l'école libre et menifestera dimanche. Il déclare à l'Express :

"Trouvez-vous que le parallèle entre la mobilisation
de dimanche contre le mariage pour tous et les grandes manifestations de
1984 pour l'école libre soit valable?


DOui, il l'est. Dans les
deux cas, l'on se trouve dans une situation d'agression idéologique du
gouvernement
, agression d'une telle force qu'elle nous a laissés muets,
pantois dans un premier temps. Nous ne savons pas que répondre à l'idée
d'un mariage entre personnes du même sexe. C'est une manipulation des
mots, et par là une manipulation des consciences, qui provoquent une
réaction de la société civile, de cette partie de la population qui n'a
pas l'habitude de descendre dans la rue
.

[…] Là nous sommes dans un combat
qui ne touche pas aux intérêts, ou aux aspirations politiques, un combat
idéologique. 

Qu'attendez-vous de cette manifestation?

J'attends
que le gouvernement recule, retire son projet de loi"

Frigide Barjot va porter plainte contre le lobby extrêmiste Act Up

Interrogée par Nouvelles de France, Frigide Barjot déclare :

"« Homophobe », c’est devenu une petite insulte, maintenant ils disent carrément que la manifestation de dimanche est « la manif du SIDA ». J’ai même entendu dire que la contestation du projet de loi Taubira serait
responsable de la hausse du taux de suicide chez les homosexuels.
Franchement, ces qualificatifs n’ont aucun sens. Il faut rester sérieux.

[…] Le lobby le plus extrémiste qui soit c’est
Act Up
. A l’occasion de la conférence de presse de La Manif Pour Tous,
ils n’ont pas hésité à empêcher Georgina Dufoix de s’exprimer en scandant « Barjot, Dufoix complices du Sida ! ».
Que les choses soient claires, je vais déposer plainte contre Act Up.
Je n’en ai pas encore eu le temps car j’ai une manifestation à organiser
mais je ne vais pas m’en priver. Lundi, il n’y aura pas encore
prescription. Je ne peux accepter que l’on dise que je puisse être
responsable du SIDA. […]

Je pense que ce projet de loi est totalitaire et anti-démocratique
car il créé un ordre injuste et prive l’enfant d’une filiation
naturelle. […]"

Le Préfecture de Paris sur les dents

La préfecture de Paris a fait savoir hier soir aux responsables des bus qui doivent arriver à Paris dimanche, qu'il leur fallait se trouver au péage de St Arnoult avant midi afin d'y être pris en charge sous peine d'être arrêtés à la sortie de l'autoroute et ne n'avoir pas le droit de faire route vers Paris et donc de rejoindre la manifestation.

Par conséquent, les départs en car ont été avancés. Ne ratez pas le bus.

Des messes supplémentaires sont organisées, tôt (comme ici à Nantes) ou tard (comme à Versailles) pour que les manifestants puissent s'organiser.

Des orthodoxes empêchés d’assister aux offices de Noël au Kosovo

Le diocèse orthodoxe de Ras et Prizren a publié le communiqué suivant :

« La célébration de la Nativité du Christ au Kosovo et en Métochie
a été assombrie cette année par la conduite extrêmement inappropriée et
provocatrice de la police kosovare, qui a procédé au monastère de
Gračanica à une véritable « descente de police » parmi les visiteurs et a
arrêté plusieurs fidèles qui étaient venus pour la fête
. L’évêque
diocésain, Mgr Théodose,  a déclaré que la police kosovare, par une
telle conduite, décourage les fidèles de visiter leurs lieux saints et a
fait preuve de brutalité d’une façon extrêmement primitive. Ayant en
vue les incidents que la police kosovare a provoqués le jour de la fête
du « Vidovdan » [fête nationale serbe, ndt] l’an passé, on peut dire que
l’on est devenu coutumier du fait que chaque fête religieuse de
l’Église orthodoxe ait lieu dans la peur de la terreur et des
arrestations policières
. Mgr Théodose a également exprimé son grand
mécontentement au sujet de l’attitude incorrecte des institutions du
Kosovo envers les personnalités officielles serbes, auxquelles l’accès
aux lieux saints de l’Église orthodoxe serbe a été interdit
. Ou encore,
lesdites personnalités sont obligées, comme dans le cas de M. Vulin
[directeur du bureau pour le Kosovo et la Métochie du gouvernement
serbe, ndt], de quitter précipitamment le monastère de Gračanica avant
la fin de la cérémonie. Un incident semblable s’est produit il y a
quelques mois, lorsque M. Marko Đurić, conseiller du président de la
République de Serbie, a été brutalement expulsé du territoire du Kosovo.
L’évêque Théodose a fait savoir aux officiels internationaux présents
qu’une telle conduite des institutions kosovares est inacceptable et que
par voie de conséquence, la célébration dans des conditions normales
des fêtes chrétiennes est devenue impossible."

Les complices des LGBT

Le site de promotion des droits LGBT L'autre cercle.org, qui ne représente personne, et milite
notamment pour la dénaturation du mariage, a fait
signer une charte par plusieurs ministres et de grandes entreprises
qui
engage ces derniers à mieux traiter les personnes ayant un comportement objectivement désordonné.

La
cérémonie a eu lieu le 7 janvier
, en présence de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des
Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Michel Sapin,
Ministre du  Travail, de l’emploi et de la formation professionnelle et
Dominique Baudis, Défenseur des Droits.

Les entreprises étaient ainsi représentées : Accenture France, Alcatel Lucent France, ARS Ile de France, groupe Casino, Eau de Paris, IBM France, Orange, Randstad France et Véolia Eau.

Libération s’énerve

La mobilisation de demain inquiète le quotidien qui militait pour la légalisation de la pédophilie il y a quelques dizaines d'années :

"Un sacré gachis. Et quelle bêtise d’en
arriver là alors que, si l’on avait su anticiper
, il n’y aurait plus
matière à discuter et, a fortiori, à défiler. Le courage en politique,
comme en toutes choses, est toujours récompensé. Si en 1999 les
initiateurs du Pacs avaient osé l'élargir à un contrat civil équivalent
au mariage républicain, on se serait épargné une nouvelle bataille
pitoyable. […] La formule «mariage pour tous» soudain apparue comme un
cache-sexe pour éviter l’expression de mariage gay n’est-elle pas le
meilleur révélateur de ce malaise sensible jusque dans les rangs
socialistes ?
[…]"

La Chine verrouille sa planification des naissances

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Loin d'assouplir sa politique de l'enfant unique comme on l'annonce ici ou là, la Chine prend
plutôt des mesures pour la verrouiller
. Le comité permanent de la
municipalité de Shenzhen a adopté un réglement, entré en vigueur au
début de ce mois, qui vise à traquer les contrevenants qui tentent de
contourner la loi  en faisant naître leurs enfants « surnuméraires »
en
dehors de la Chine continentale.

Le règlement – premier de son type au niveau local – institue une amende
pour les couples qui organiseraient l'accouchement d'un enfant
n'entrant pas dans le cadre de la politique de l'enfant unique
. Le
couple sera alors solidairement redevable d'un montant équivalent à six
fois le revenu disponible par tête
dans la ville de Shenzhen au cours de
l'année précédant la naissance. […]"

Paul-Marie Coûteaux appelle à se mobiliser demain et toute l’année

Paul-Marie Coûteaux, président du SIEL, communique :

C"Attentifs aux débats qui ont animé les composantes du Rassemblement Bleu Marine à propos de la manifestation contre le prétendu "mariage" homosexuel du 13 janvier, le bureau du SIEL réaffirme unanimement son engagement en faveur d'un large mouvement populaire préservant l'institution familiale et à travers elle un élément central de la civilisation française.
Plus que jamais, il appelle ses membres, amis et sympathisants à se mobiliser non seulement le 13 janvier mais aussi au long de l'année contre les bouleversements anthropologiques
auxquels ouvrirait ce prétendu "mariage", qu'il s'agisse des développements de la théorie du genre, de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, de la procréation médicalement assistée, de la gestation pour autrui et de toute forme de transformation du corps humain en marchandise. Il s'alarme aussi des modifications législatives en cours sur l'utilisation de l'embryon humain ou le recours à la pratique de l'euthanasie.

Le SIEL rappelle à cette occasion les paroles prononcées par Benoît XVI le 7 janvier, appelant les Chrétiens à refuser "la révolution anthropologique" sous-jacente au débat sur le prétendu mariage et son exhortation à ne pas craindre de "contredire l'état d'esprit dominant" -un état d'esprit auquel le SIEL s'inquiète que les états majors des droites françaises persistent depuis des années à donner tant de gages, semblant méconnaître la gravité des enjeux de civilisation aux fins de normalisation médiatique et de complaisance envers la bien-pensance libérale-libertaire. Face à un monde où l'ordre symbolique se défait, il n'y a pas d'hésitation possible."

François Fillon tente de récupérer et dénaturer la manifestation

François Fillon, qui n'ira pas manifester, entend récupérer la manifestation, dans une lettre ouverte au président de la République. Extraits :

"Le 13 janvier, de nombreux Français iront manifester contre votre
projet de loi qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples de même
sexe. Avec gravité et sincérité, ils seront les interprètes d'une France
qui reste attachée au cadre traditionnel du mariage. Cette France-là ne
doit pas être oubliée ou stigmatisée. Son inquiétude est réelle, sa
cause est profonde et argumentée. […]

Je ne veux pas me placer dans un déni de réalité. Le
rôle du législateur est d'encadrer et de protéger juridiquement les
situations nouvelles qui se créent au fur et à mesure des évolutions de
notre société. Je comprends l'attente des couples homosexuels qui, avec
le pacs, ne bénéficient pas des mêmes droits patrimoniaux
que les
couples hétérosexuels lorsque leur conjoint décède. Je mesure l'attente
de ces mêmes couples qui élèvent un enfant et qui souhaitent que la
relation qui se noue entre l'enfant et le «second parent» soit
juridiquement protégée. Nous sommes là dans le droit de l'enfant. […]

Il existe une voie pragmatique pour avancer. Nous pouvons
travailler ensemble sur une version d'un pacs renouvelé, renforcé de
droits nouveaux, qui répondrait aux attentes des couples sur la base
d'une nouvelle forme d'Union civile
. Au regard de l'intérêt de l'enfant,
pour préserver ses droits, je serais également ouvert à ce que l'on
réfléchisse au statut de coparent, ou second parent. Ce nouvel arsenal
juridique permettrait de répondre aux attentes légitimes des couples et
parents homosexuels sans bouleverser l'héritage de notre modèle de
société. […]"

On les voit venir : dimanche soir, après le succès de la manifestation, ces incompétents qui ont gouverné durant 10 ans, incapables de renforcer la famille, d'abroger le Pacs et qui ont introduit la théorie du gender à l'école ; ils se pavaneront arrogants sur les plateaux de télévision, tout en trahissant le message des manifestants. Nous ne réclamons pas un Pacs amélioré, ni une alliance civile. Nous demandons le retrait du projet de loi Taubira !

Mgr de Germay : dimanche, je serai visible

Interrogé par Radio Notre Dame hier, Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio, a expliqué les raisons de sa participation à la "manifpourtous" :

"J’ai décidé d’y aller dès que j’ai entendu
parler de cette manifestation
. Cela me paraissait important de ne pas
apparaitre comme un organisateur mais je n’ai pas l’habitude de me
cacher, de mettre mon identité dans ma poche. Donc, bien sûr je serai
visible. Je serai dans la foule.

C’est important que les évêques soutiennent les
fidèles. Autant on attend que les fidèles de l’Eglise catholique fassent
preuve de confiance vis à vis du magistère, qu’ils posent des actes de
foi, autant je pense que dans le sens inverse, nous les évêques, on doit
prendre au sérieux les initiatives que les baptisés prennent au titre
de leur baptême. Ma présence, c’est pour les soutenir.

Je constate que les évêques se sont tous
mobilisés, chacun à leur façon. Je suis un jeune évêque ; comme prêtre,
il m’est arrivé de regretter que des évêques soient trop discrets sur
certains sujets. Là, ils se sont tous exprimés.

En Corse, j’ai souhaité éveiller les consciences.
J’ai organisé trois conférences-débat publiques. J’ai écrit des
articles et ai été interrogé par les média locaux. Ici la question ne se
pose en fait même pas.

Ce projet de loi est tellement éloigné de la
mentalité corse !
Les Corses restent attachés à la famille
traditionnelle. Ils sont naturellement opposés à ce projet de loi. Mais
revers de la médaille, ils ne sentent pas forcément concernés même s’ils
sont très majoritairement opposés. Les Corses de l’île seront
probablement pas très nombreux à Paris, mais les Corses du continent se
mobilisent et je les retrouverai le 13 janvier Porte Maillot."

Dimanche, 6 stations de métro seront fermées

En raison de l'exceptionnelle affluence des manifestants dans Paris, 6 stations du métro parisien seront fermées une partie de la journée dimanche :

  • Porte Dauphine, Place d'Italie et Gobelins : ces trois stations situées au départ des cortèges seront fermées entre 11h00 et 17h00.
  • 3 autres proches de l'arrivée prévue au Champ-de-Mars (Ecole militaire, Bir-Hakeim et Dupleix) resteront closes entre 14h00 et 20h00.

Pour les automobilistes, la préfecture de police conseille de contourner très largement les zones concernées, en particulier la rive gauche et l'ouest parisien.
Les organisateurs annoncent la présence d'un nombre important de cars transportant les manifestants laissant prévoir une gêne supplémentaire au niveau des axes autoroutiers et sur le boulevard périphérique, tant à l'arrivée qu'au départ des manifestants.

Dimanche, nous occuperons Paris.

Le parcours des cortèges

M

Source : Le Monde

Dangers de la pilule : derrière l’agitation, on ne change rien

TCe matin, Marisol Touraine,
Ministre des affaires sociales et de la santé, a tenu une conférence de presse sur la dangerosité de la pilule. En voici quelques perles :

"Je veux rappeler une évidence : les pilules sont des médicaments."

Faux : Le Dictionnaire de l’Académie française donne cette définition du mot "médicament" :

« Substance destinée à être
administrée à l'homme ou à l'animal pour prévenir ou guérir les
maladies, pour soulager les souffrances.
 »

La pilule ne prévient ni ne guérit aucune maladie. Elle ne soulage aucune souffrance.

"Les bénéfices, tout le monde les connait :
la pilule représente un moyen contraceptif efficace
et je veux rappeler qu’il n’y a pas de
différence d’efficacité entre les différentes générations de pilule."

Quant aux effets indésirables, outre ceux qui sortent actuellement dans la presse, il y a la réduction de la femme au rang d'objet ("simple instrument de jouissance égoïste" HV), la pilue tue l'amour, facilite l'infidélité et l'abaissement général de la moralité, devient un instrument de planification étatique de la fécondité…

Mme Touraine retire-t-elle ces pilules de la vente ? Non, elle décide de lancer d'autres actions qui ne tuent pas tout de suite la poule aux oeufs d'or des industries pharmaceutique :

"je demande à l’ANSM
de saisir les instances européennes pour
que les indications des autorisations de mise sur le marché (AMM) soient
révisées dans un sens restrictif [la souveraineté de la France semble faire défaut dans ce domaine là aussi, NDMJ ).

[…] mettre en place un
dispositif qui permettra en France de limiter la prescription de ces pilules,
aux seules situations dans lesquelles elles sont médicalement requises, en
associant tous les professionnels de santé.
Je le répète, chaque femme doit
pouvoir bénéficier de la contraception qui lui est adaptée. L’usage des pilules
de 3ème et 4ème génération doit être l’exception, et non
pas la règle. [donc on ne change rien, NDMJ]

Enfin, nous devons tout
mettre en œuvre pour améliorer la pharmacovigilance.
En premier lieu,
je souhaite qu’une étude rétrospective pharmaco-épidémiologique soit réalisée
pour évaluer le nombre de complications vasculaires chez les femmes sous
contraceptif oral. […]"

Ah, une étude ! Madame le ministre aura-t-elle la bonté de créer aussi une commission ou un haut conseil ? Quant à interdire les pilules de 3e et 4e génération, c'est hors de question :

"les pilules de 3ème et 4ème
génération sont autorisées dans tous les pays.
Les récentes études internationales n’ont pas
changé les indications et aucune demande de retrait n’a été formulée. Je
constate que, comme en France, les agences publiques de certains pays ont
choisi de renforcer l’information sur les sur-risques liés à la prise de ces
contraceptifs oraux et c’est donc la même démarche que celle qui est engagée
ici. Par
ailleurs, il faut redire que certaines
femmes ne supportent pas physiquement les pilules de 1ère et 2ème
génération.
Pour elles, il est donc nécessaire d’utiliser d’autres moyens
contraceptifs, parmi lesquels peuvent figurer des pilules de 3ème et
4ème génération."

Bref, on ne change rien car ce n'est pas le réel qui gouverne, mais l'idéologie :

"la pilule est avant
tout ce qui permet à des millions de femmes d’exercer librement leur droit à la
contraception.
C’est un facteur d’autonomie, de liberté et d’émancipation. Ce droit a
été acquis de haute lutte, contre tous les conservatismes, il y a 45 ans (loi
Neuwirth du 28 décembre 1967) et j’y suis, comme toutes les femmes,
particulièrement attachée. Il représente une avancée essentielle pour
l’émancipation des femmes, mais aussi pour la société tout entière. […] Nous avons donc instauré la gratuité des moyens contraceptifs
prévus au remboursement pour les jeunes filles de 15 à 18 ans. Tout sera mis en œuvre pour éviter que les
inquiétudes actuelles ne se traduisent pas une diminution de la contraception
et par une augmentation du nombre de grossesses non désirées.
Je serai très vigilante sur ce point et suivrai
l’évolution de ces pratiques."

L’alliance civile pour les homosexuels, c’est également non

De Jeanne Smits dans Présent (article sur son blog):

"Place Pinel ou place d’Italie, à la Porte Maillot ou à
Denfert-Rochereau, une chose est claire : les milliers de personnes, et
probablement les centaines de milliers de personnes qui seront dans les
rues de Paris dimanche y viennent exprimer une seule chose, leur refus
de la légalisation du « mariage » des couples de même sexe
. […]

Jeudi matin, les organisateurs de la « Manif pour tous » ont tenu
une conférence de presse dans le cadre prestigieux du Grand Palais à
Paris, à l’invitation de l’Association de la presse étrangère. On a pu y
entendre d’intéressants exposés sur le droit et le bien des enfants,
notamment de la part du pédopsychiatre Vincent Rouyer, et l’exposé de
Tugdual Derville qui a précisé en cours de route que si la manifestation
s’affirme contre « l’homophobie », c’est « en ce qu’elle est
discrimination injuste ou stigmatisation à l’égard des personnes 
». On
sait que tel n’est pas le sens de la loi réprimant l’homophobie qui vise
toute discrimination, quelle qu’elle soit. Le terme est dangereux à
manier…

Frigide Barjot, personnalité-vedette de cette « conférence de
presse
 » aux allures de meeting (la moitié des journalistes sont partis
avant la fin, excédés, cela arrive même quand on pense savoir « parler
aux médias
 »), a cité deux sondages. 63 % de Français sont pour le
« mariage » homosexuel, 54 % contre l’adoption par les couples
homosexuels, a-t-elle dit. Comme le droit du mariage entraîne de
lui-même possibilité d’adoption plénière, elle propose de laisser tomber
le terme « mariage », dont les Français ne veulent pas en réalité à
54 %. « Comme les Français sont pour le mariage, que le président
(Hollande) nous propose un nouveau texte sur l’union des couples de même
sexe puisque les Français le veulent.
 »

Laurence Tcheng, qui se présente comme une militante socialiste, a
précisé : « Nous espérons que la loi ne passera pas, ou en tout cas en
l’état, car nous sommes pour l’alliance civile. 
» Frigide Barjot
l’interrompt pour ajouter : « Même si des gens dans la manif ne sont pas encore convaincus de cela. »

De fait, je doute que 5 %, ou même 3 % des personnes qui rejoindront
les manifs de dimanche soient convaincus de cela
. Leur écrasante
majorité est même contre cette idée d’un pseudo « mariage », même sans
le mot « mariage » et sans l’adoption ou la filiation impossible. Ce projet d’alliance civile a fait l’objet d’un dépôt d’amendement, mardi, par Nathalie Kosciusko-Morizet et Axel Poniatowski : « Il suffit de voter cela à la place de la loi sur le mariage pour tous », a conclu Frigide Barjot.

Ne laissons pas ainsi détourner le sens de la « Manif pour tous » !
Soutenue par les évêques, ses rangs gonflés par les catholiques, elle
n’est pas cela. Elle ne doit pas être cela. Frigide Barjot a beau parler
aux médias, sur ce point elle ne représente qu’elle-même, c’est une
évidence
."

La dérive théocratique de l’État républicain

Anne Coffinier analyse dans les Echos la lettre de Vincent Peillon. Extraits :

"Dans sa lettre du 4 janvier adressée aux recteurs,
Vincent Peillon affirme sa volonté de révolutionner la société en se
servant de l’école : "le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la
jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une
éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles
",
affirme-t-il en début de lettre. On remarque les termes : "s’appuyer sur
la jeunesse
" pour "changer les mentalités". Qui ? Le gouvernement.

En réalité, c’est donc lui qui choisit les orientations politiques et
morales qui doivent prévaloir dans la société. Ce n’est plus la famille,
l’école et la société adulte qui éduquent la jeunesse.
Contrairement à
la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, c’est donc
désormais l’État en France qui se pose en seul détenteur de la vérité.
On assiste à une dérive théocratique de l’État républicain actuel. Et
cette jeunesse, qui, par définition, ne possède pas encore les repères
lui permettant de poser des choix par elle-même, il la mobilise dans le
sens qu’il juge bon, selon le schéma de la révolution culturelle.

La position de Vincent Peillon est vraiment choquante. Lorsqu’il
s’appuie sur la jeunesse comme moteur révolutionnaire, renouant avec
l’esprit de 1968, le gouvernement sort à l’évidence de son rôle : il
instrumentalise la jeunesse à des fins politiques
, pour changer les
représentations sexuelles et morales dominantes. Ce faisant, il change
les règles du jeu au sein de l’École publique en abandonnant
ostensiblement l’exigence de neutralité.

L’État sort également de son devoir de neutralité et de respect des
droits éducatifs familiaux et de l’intimité des enfants
lorsque le
ministre demande aux recteurs de renforcer les campagnes d’information
sur la ligne azur. Ainsi, contrairement à ce qui est affiché, il ne
s’agit plus de lutter contre des stigmatisations homophobes en tant que
telles, il s’agit bien plutôt d’inciter activement les jeunes en
recherche d’identité (comme le sont par construction tous les
adolescents) à explorer pour eux-mêmes la voie de l’homosexualité ou de
la transsexualité.

De même, lorsque le ministre encourage les recteurs à faire intervenir
davantage les associations de lutte contre l’homophobie, il encourage en
pratique l’ingérence dans l’enceinte de l’école d’associations
partisanes engagées dans la banalisation et la promotion des
orientations sexuelles minoritaires
, si l’on se réfère à la liste des
associations agréées par l’Éducation nationale pour intervenir sur ces
thématiques dans les établissements. Il favorise donc des prises de
paroles unilatérales auprès des jeunes, sur un sujet qui n’a pas encore
été tranché par le législateur.

Tout cela relève-t-il vraiment du rôle de l’État ? Est-ce davantage le
rôle de l’école ? Est-ce judicieux si l’on veut que les familles aient
une relation confiante et paisible envers l’institution scolaire ?
[…]

L’école, publique comme privée, doit se recentrer sur sa mission propre
et se garder de vouloir traiter à chaud les sujets polémiques
. […] Durant la période soviétique, comme durant d’autres périodes
totalitaires, il était habituel de se servir des enfants pour démasquer
et sanctionner les opinions dissidentes des parents. C’était l’époque de
la délation par ses propres enfants. Revenir à de telles pratiques
inhumaines et profondément immorales serait une grave régression de
l’État de droit.

Non content enfin de mettre au pas les écoles publiques, le
gouvernement entend aussi museler les écoles privées en bafouant
clairement leur caractère propre. Il est évident que les écoles dont le
projet éducatif et l’identité sont fondés sur la foi seront opposées à
la légalisation du mariage homosexuel. Leur demander d’être neutres sur
ce sujet n’a aucun sens, si ce n’est celui de leur faire renier purement
et simplement leur vocation spécifique.
[…]"

400 000 euros de subventions pour promouvoir la drogue

Délirant : l'association Autosupport des usgers de
drogues (Asud) a testé avec votre argent "50 produits" (héroïne, cocaïne, etc.) dont elle fait la promotion !

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