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Silence de Hollande et nouvelle manifestation en vue

Si François Hollande ne reçoit pas le collectif, Frigide Barjot se dit déterminée à «tenir la rue». «Dimanche, tout le monde m'a dit qu'il était prêt à recommencer».
Tugdual Derville confirme :

«C'était notre première manifestation nationale. C'est un début».

Frigide Barjot ajoute :

«Le mouvement s'est transformé en lame de fond. J'ai vu des gens qui pleuraient en nous disant merci. On est en train de réussir quelque chose d'incroyable, d'historique, et on se demande comment poursuivre».

Pour Tugdual Derville :

«Manifester, ça ancre les convictions dans les tripes. Dimanche, le mouvement a pris corps. Un sentiment d'unité est né, et nous avons remporté le pari de la diversité. La foule était bon enfant, joyeuse. Impossible de nous dire que c'était une procession religieuse.» «Je ne vois pas comment François Hollande pourrait refuser de nous
recevoir après toutes ses déclarations sur sa volonté de rassembler les
Français»

Le chef de l'État a qualifié la manifestation de «consistante». Réplique de Frigide :

«Une réponse culinaire. Nous espérons une autre réponse du président d'ici dimanche prochain. S'il nous reçoit, il ne refermera pas complètement la porte. Nous espérons qu'il enlèvera l'ouverture de l'adoption du projet de loi.» [en fait : tout le projet de loi, le mariage entrainant l'adoption de façon automatique. NDMJ]

Le collectif semble partant pour une nouvelle manifestation. La confirmation devrait tomber en début de semaine prochaine. Frigide Barjot estime :

«Les troupes existent, les équipes sont en place, les réseaux se sont constitués».

«Aujourd'hui, la parole est décomplexée. Nous espérons de nouveaux ralliements, des prises de position de personnalités publiques, dans le monde du sport ou de la communication».

La vidéo de La Manif pour Tous.

Il y avait plus de monde à Marseille qu’à Paris. Sic.

Ces policiers, ils exagèrent. D'un côté ils ne savent pas compter, et de l'autre, ils exagèrent.

"
350.000 personnes étaient massées samedi soir dans le centre de
Marseille
pour assister à la fête d'ouverture de la capitale européenne
de la culture, titre décerné pour cette année à la cité phocéenne et aux
90 communes environnantes, a indiqué le responsable de l'organisation. […] "Nous avons fait le point avec
les autorités, il y avait environ 350.000 personnes à 20h
" dans le
centre, entièrement piétonnisé pour l'occasion, a-t-il dit. Selon la
police, il y aurait même 380.000 à 400.000 personnes
."

Voilà la foule impressionnante… :

M

Le poids du chiffre, le choc des photos

Le Salon Beige a fait son petit effet avec ces photos. Selon ce site :

"Le message le plus échangé sur les réseaux et par e-mail est en effet
tout simplement une comparaison, en images, de trois manifestations qui
se sont toutes trois tenues au Champ de Mars ces dernières années.
"

Il n'y a pas à dire, le poids des images pour aider les personnes à se forger une opinion est déterminante. C'est pourquoi je vous invite aussi à diffuser cette autre comparaison, ainsi que cette vidéo.

Disparation du JT de 20h de France 2 du dimanche 13 janvier

Après le samedi 12, il y a le lundi 14. Le JT d'hier est inaccessible (celui de 13h est bien là). Que se passe-t-il à France 2 ?

L’inceste pour tous, c’est maintenant

Avec l'inénarrable Charlie Hebdo.

Face à ce mépris, il faut que les français prennent leurs responsabilités

Lu sur Le Rouge & Le Noir :

A"Nul ne saura jamais combien nous fûmes, mais les images parlent
d’elles-mêmes : Nous étions des centaines de milliers, affluant de toute
la France, pour défendre l’institution première de l’humanité, qui
préexiste aux États, aux idéologies et aux lois
. Cette famille, fondée
sur l’altérité, sur la complémentarité de l’homme et de la femme, en vue
de l’avenir de la société, était représentée hier par tous ces gens
soucieux d’affirmer leur attachement au droit naturel
. Il ne s’agissait
de rien d’autre.

De l’autre côté, nous avons entendu les déclarations de membres du
gouvernement, parlant avec leur condescendance habituelle d’un échec,
pour reprendre Marisol Touraine. Nous avons également appris que
l’Élysée allait même jusqu’à refuser de recevoir les représentants du
collectif
, qui, avec le million de manifestants d’hier, dépassaient de
loin les 800.000 électeurs des écologistes en mai dernier, qui pourtant
sont représentés au gouvernement. Comment expliquer le refus de recevoir
les représentants d’un million de français lorsque l’on reçoit avec
courtoisie ceux des associations LGBT, revendiquant quelques centaines
d’adhérents ? […]

Ce dialogue de sourds révèle une crise sans précédent dans la
démocratie française
. Il ne s’agit pas là uniquement de parler des
dérives partisanes des médias, laquais du pouvoir, qui eux aussi ont
leur part dans la désinformation massive qui fait peser sur les esprits
la chape de plomb de l’indifférence. Il s’agit de condamner avec la plus
ferme détermination la faille qui s’est creusée en France, entraînant
la séparation des français en deux sociétés distinctes et qui ne peuvent
se comprendre.

[…] Face à ce mépris et à ce déni de démocratie, il faut que les français
prennent leurs responsabilités. Il faut secouer le joug de ce
gouvernement tyrannique qui veut voter un texte aussi radical pour
l’avenir du pays
. […] Aussi vrai que l’on ne peut pas vivre continuellement en exil dans
son propre pays, pour l’intérêt général de la nation, il faut envisager
de nouvelles formes de mobilisations.
Le gouvernement refuse un
référendum qui a déjà eu lieu hier. De fait, il existe encore d’autres
moyens pour s’opposer au parti socialiste tout-puissant.

Comment peut-on continuer à financer une société qui nous méprise ?
La situation actuelle est la suivante : L’État nous demande de payer, et
accepte notre argent, mais il refuse d’écouter l’expression de notre
mécontentement. Les insurgés américains en 1776 refusaient de payer sans
représentation, et ils ont gagné. Aujourd’hui aussi, il importe de
s’interroger sur l’opportunité de s’insurger contre un État qui, non
content de nous imposer avec des taux abusifs, refuse de nous entendre
et nous refuse le débat.
Refusons de financer une société qui refuse l’expression de plus de la moitié de ses citoyens.
Refusons de financer un audiovisuel qui organise des débats
caricaturaux et déséquilibrés. Refusons de financer des programmes
scolaires idéologiques destinés à « rééduquer » la société. Refusons de
financer la PMA pour les couples homosexuels. Refusons de financer la
suppression des enfants dans le sein de leur mère. Refusons de financer
les expérimentations sur les embryons humains. Stéphane Hessel nous
invitait à nous indigner. Indignons-nous, effectivement. Il faut dès à
présent que la France qui a défilé dimanche prenne le chemin d’une
insurrection civique, jusqu’à ce que le gouvernement nous écoute
.
Envisageons la création d’un collectif afin de recenser toutes les
personnes prêtes à refuser de payer l’impôt à l’État socialiste, et à le
transmettre à Bercy. Ce chiffre-là, ils ne seront pas en mesure ni de
le contester, ni de le minimiser. Il sera un appel au respect de cette
France qui ne veut plus vivre en exil chez elle. Il sera un appel
citoyen pour que l’école soit un lieu d’enseignement et pas de
rééducation. Il sera un cri de ceux qui, au nom de l’intérêt général,
refusent le communautarisme violent pour défendre la famille."

“Les familles homoparentales, ça n’existe pas”

Dixit Eric Zemmour :

"les familles homoparentales, ça n’existe pas. C’est un mythe
idéologique (…) Les homosexuels ont fait des enfants avec une femme (…)
et les femmes homosexuelles ont fait des enfants avec un homme
. […] dans
la loi française, pour avoir une PMA, il faut une stérilité ou une
maladie. Donc, soit on dit qu’il ne faut plus avoir de maladie, et dans
ce cas-là, tout le monde peut avoir une PMA. Soit on dit que le
lesbianisme est une maladie, et là, on va s’amuser !"

"Il y a des logiques, après, quand les lesbiennes auront eu leur PMA, les homosexuels mâles diront :
‘Il nous faut nous aussi pour des raisons d’égalité, toujours le même
argument bidon égalitaire, il nous faut aussi les mères porteuses
’. Et là, vous aurez ce qu’a annoncé Pierre Bergé.
(…) Avec l’argent, on payera des femmes, des ventres de femmes, puisque
c’est la même chose que les bras des ouvriers. C’est inéluctable !"

Zemmour avertit sur la légalisation de la polygamie, de l’inceste « à partir du moment où l’amour est le seul critère du mariage ». À un
présentateur qui lui demande s’il connaît beaucoup de pères et de
filles qui veulent se marier, Zemmour répond du tac au tac :

« Il y a encore dix ans, aucun homosexuel ne réclamait le droit de se marier. »

Bataille parlementaire autour du projet de loi

L'UMP devrait présenter avant l'examen du texte une "motion référendaire" qui
doit, pour être recevable, être signée par un dixième au moins des
membres de l'Assemblée, soit 58 député. Mais
cette motion sera certainement rejetée. L'opposition
compte ensuite déposer un amendement proposant une "alliance civile" ouverte aux homosexuels ne comprenant aucun droit à l'adoption ou à la filiation. Une sorte de Pacs+ qui ne satisfait personne. Enfin, l'UMP déposera
des amendements pour supprimer chacun des 23 articles du texte de loi.

Le député PS Le Roux, qui refuse de donner la liberté de vote aux députés de son groupe parlementaire, rappelle que le gouvernement n'a
engagé ni la procédure accélérée ni le "temps programmé"
(limitant a priori la durée des débats). L'UMP a déposé plus de 800 amendements. En comptant les différentes
lectures et navettes entre l'Assemblée et le Sénat, le débat devrait
ainsi se terminer autour de la mi-mai
. Avant que François Hollande ne l'achève avant, en raison de l'exceptionnelle mobilisation des Français.

Le lobby LGBT aimerait traduire l’Eglise en justice

Dans Le Monde, le sociologue Eric Fassin (lauréat du prix Lyssenko), militant du gender menace l'Eglise en s'appuyant sur le catéchisme :

"Il suffit de relire son catéchisme. "s'appuyant
sur la Sainte Ecriture, qui les présente comme des dépravations graves,
la Tradition a toujours déclaré que "les actes d'homosexualité sont
intrinsèquement désordonnés". Ils sont contraires à la loi naturelle."
 Bref, "ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas". C'est pourquoi "les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté". […] Or les actes – également défendus aux prêtres hétérosexuels – ne sont pas seuls visés, mais aussi les "tendances" : "L'Eglise, tout en respectant profondément les personnes
concernées, ne peut pas admettre au séminaire et aux ordres sacrés ceux
qui pratiquent l'homosexualité"
, ni bien sûr ceux qui "soutiennent ce qu'on appelle la culture gay", mais surtout ceux qui "présentent des tendances homosexuelles profondément enracinées". Et de protester à nouveau contre toute "discrimination injuste",
au moment d'exclure des personnes pour ce qu'elles sont, et non pour ce
qu'elles font. On n'imaginerait pas de refuser l'ordination à un juif
converti ; en revanche, pour les homosexuels, respecter l'injonction de
chasteté ne change rien.

Ainsi, l'Eglise catholique est
aujourd'hui, en tout cas en France, le seul employeur qui affiche
fièrement une discrimination homophobe à l'embauche – au mépris du
droit
. Pire : l'Etat ne se contente pas de fermer les yeux ; il s'en
fait le complice en terre concordataire, puisque les prêtres sont
rétribués par l'argent public en Alsace-Moselle. Dira-t-on que la
liberté religieuse échappe à la loi commune ? Mais qu'est-ce qui
empêcherait alors une religion blanche de bannir les Noirs ou les Arabes
? Surtout, en quoi cette Eglise décomplexée est-elle en surplomb de la
société, et donc en dehors du droit, dès lors qu'elle s'engage, à la
messe et dans la rue, dans le combat politique ? N'est-elle pas
aujourd'hui un lobby comme les autres ? L'Eglise catholique
est-elle homophobe ? Ce sera aux tribunaux d'en juger, dès qu'un
séminariste alsacien ou mosellan, écarté de la carrière ecclésiastique,
aura porté plainte contre une telle discrimination dans l'emploi
. Ce
pourrait être l'occasion de contester une autre exclusion, tellement
familière que la justice oublie de s'en soucier : les femmes sont
interdites de sacerdoce. Peut-être le Vatican aura-t-il intérêt à moins
se mêler de politique, s'il ne veut pas qu'en retour l'Etat se mêle
davantage de ses affaires. Il faut rendre à César…"

Il faudra préciser au sociologue que le sacerdoce n'est pas un emploi, sinon cela fait longtemps que des prêtres syndiqués auraient demandé un salaire digne… On attend l'article d'Eric Fassin réécrivant la Bible.

Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre

Thibaud Collin, agrégé de philosophie, auteur de Les lendemains du mariage gay, publie ce jour une tribune dans Le Monde daté de demain :

H"Les centaines de
milliers de manifestants de dimanche seront-ils entendus par l’exécutif ?
On peut espérer que cet événement politique sera pris en compte dans sa
signification la plus profonde
. Tout dépend du schème de lecture choisi. Cette
manifestation peut, en premier lieu, être comprise comme la réactivation de
l’affrontement des « deux France »
 : la « France
conservatrice » avec pour axe l’Église catholique  qui n'aurait jamais digéré la Révolution et
la perte de son emprise politique ; et la « France
progressiste », ouverte aux évolutions historiques et étendant
progressivement les grands principes des Lumières à de nouvelles réalités. Dans
cette ligne de compréhension, la manifestation de dimanche est dans l’ordre des
choses ; son succès peut même confirmer que la méthode utilisée pour
résister aux critiques du projet de loi est la bonne. Pensons aux propos de
certains députés socialistes lors de l'audition des responsables des Cultes à
la Commission des Lois ou à ceux de Vincent Peillon sur le danger que ferait
courir aux jeunes homosexuels une École catholique aux velléités prosélytes. La
manifestation en soulignant un tel clivage donnerait alors du grain à moudre à
tous ceux qui considèrent que le débat de fond n’est pas légitime puisque le
peuple souverain s’est déjà exprimé en mai dernier, voire même parce que
« de l’égalité, on ne débat pas ». 
Manière de ne pas entendre ce que ces centaines de milliers de citoyens
ont cherché à exprimer dimanche. Et c’est là qu'une deuxième interprétation du
phénomène est envisageable.

Certains ont
esquissé des comparaisons avec la manifestation de juin 1984 sur l’école libre
.
Il s’agissait alors pour les manifestants de défendre un droit que le gouvernement
leur confisquait. Il y avait donc un intérêt immédiat, notamment financier, à
descendre dans la rue. Aujourd’hui, rien de tel. La loi sur le mariage ne force
personne à se marier avec quelqu’un de son sexe. Mais alors quelle cause pousse
tant de gens à contester un projet ne touchant en rien leur vie quotidienne et
leurs droits acquis ? Le sentiment d'injustice face à une loi bouleversant
le régime de la filiation et privant certains enfants soit de leur père, soit
de leur mère
. Pour entendre une telle indignation, il faut sortir du schème des
« deux France » et admettre que certains sujets arrivant dans le
débat politique ont des racines dans l’intimité non seulement de l'individu
mais aussi du peuple ; la mort, la transmission de la vie, la nature des liens
humains etc. sont des éléments de la condition humaine qui invitent à un
colloque de la conscience avec elle-même. La mission du politique est alors de
trouver les moyens de se hisser à la hauteur de tels enjeux et d’offrir le
cadre public d’une authentique réflexivité sociale. Madame Taubira en
reconnaissant que ce projet de loi était « une réforme de
civilisation » a parcouru une partie de ce chemin. Pourquoi ne pas le
suivre jusqu’à son terme en en tirant les conséquences et en se donnant les
moyens institutionnels d’une réelle discussion démocratique ?
Le président
de la République se situe après tout dans le lignage d'une conception ouverte
de la démocratie, pratiquée par Jacques Delors et théorisée par Jürgen
Habermas.

Quand bien même la
majorité des manifestants serait constituée de croyants, n’y aurait-il pas une
faute intellectuelle, et peut-être politique, à réduire leur discours à une
conviction religieuse pour mieux le neutraliser?
A cette approche étriquée de
la laïcité, Habermas oppose que l’État libéral a au contraire « intérêt à
donner libre cours aux voix religieuses dans la sphère publique
politique
 » et qu’il « ne peut pas décourager les croyants et les
communautés religieuses de s’exprimer aussi politiquement
en tant que tels,
parce qu’il ne peut pas savoir si en procédant de la sorte il ne coupe pas la
société séculière de ressources importantes pour la fondation du sens
 ».[Entre naturalisme et religion, Gallimard, 2008, p.190]
Certes la condition d'une telle prise en compte est que les croyants jouent le
jeu de la raison publique séculière et fassent l’effort de
« traduire » leur position en des raisons susceptibles d'être
entendues par tous leurs concitoyens ; ce à quoi les opposants au projet
loi se sont largement astreints ces derniers mois.

Le Président de la
République ferait donc preuve de sagesse en étant soucieux que cette résistance
profonde ne soit pas traitée avec mépris
. Il a suffisamment reproché à son
prédécesseur de cliver et de brutaliser le pays pour être capable le moment
venu de prendre toute la mesure de cette indignation et de la canaliser.
Référendum ? États-généraux de la famille et de la filiation ? Les
cartes à jouer sont diverses. Refuser d'entrer dans le dialogue risquerait
d'être perçu par de nombreux Français comme un signe d'obstination idéologique
et contribuerait à rendre inflammable le corps social."

Tugdual Derville vs Pascale Clark

Nouvelles de France a retranscrit l'entretien donné par Tugdual Derville sur France Inter. Extrait :

D"[L]es grandes difficultés des familles que nous accompagnons, au fond,
je les synthétise un tout petit peu en deux mots : c’est d’abord
l’errance des pères, l’absence des pères, qui est une souffrance sociale
très importante dans notre pays. Et c’est deuxièmement la solitude des
mères
. Et, justement, les enfants à qui il manque cette complémentarité…

Que faites-vous des femmes qui élèvent
leurs enfants seuls ? Que faites-vous des couples qui ne veulent pas
d’enfant ou qui ne peuvent pas en avoir ?

Eh bien, vous ne m’avez peut-être pas laissé terminer, mais nous
constatons, je pense, et je ne suis pas le seul à le dire, que cette
complémentarité père-mère en éducation est une des réalités qui manquent
le plus aujourd’hui
et la société, la politique sociale de la famille
est là, justement, pour compenser ces difficultés. Il ne s’agit pas,
vous le savez bien, de stigmatiser les enfants ou les familles qui
vivent des situations difficiles – il y a des deuils, des séparations,
des fractures – mais de ne pas provoquer délibérément ces situations.
C’est toute la différence. Pour nous, ne pas stigmatiser les familles
existantes ou les enfants qui existent est une chose, mais,
délibérément, casser les repères de la filiation, ça en est une autre.

En quoi l’extension d’un droit pour d’autres que vous, vous retire-t-elle quelque chose ?

Je crois qu’il ne vous aura pas échappé que notre mobilisation est
une mobilisation qui ne défend aucun intérêt personnel
, justement. Et
c’est la grande surprise, c’est pour ça que le Gouvernement et peut-être
vous même et certains observateurs sont surpris qu’autant de Français,
parce qu’essayez d’en mobiliser, sur un autre sujet, autant dans la rue
Parce qu’il y a quand même un million de personne qui sont descendues
dans la rue hier et beaucoup d’autres qui sont du même avis."

Pilule : le scandale continue

Selon une étude confidentielle que s'est procurée Le Figaro, 47 cas d'effets indésirables graves (embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde ou encore accident vasculaire cérébral) ont été trouvés chez des femmes exposées à la pilule dans une région. Parmi ces 47 cas, on compte 2 morts.

Si l'on extrapole ces données à l'ensemble de la population française, cela représente environ 3900 cas d'effets indésirables graves dont 165 décès jeunes femmes de 15 à 25 ans. Au moins la moitié de ces cas seraient directement attribuable à la pilule.

Cette étude a été réalisée par un hôpital universitaire français.

Encore une comparaison pour nos amis du Ministère de l’Intérieur

M
Cliquer sur l'image pour l'agrandir. Vous remarquerez la distance entre le photographe et l'Ecole militaire… De toute évidence, il manque un "1" devant le chiffre de la Préfecture de police.

Ambiance tendue au sein des cabinets ministériels

Lu dans la Lettre de l'Expansion :

C

Les AFC appellent solennellement le président de la République à retirer le projet de loi

Communiqué des AFC :

"A la veille du début de la discussion parlementaire sur le
projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe,
les Français sont venus en nombre de toute la France dire leur
opposition à ce texte.
Cette manifestation a été un très grand succès à mettre au
crédit du million de personnes qui ont fait le déplacement à Paris et
qui ont manifesté outre-mer pour demander le retrait de ce mauvais
projet de loi, à l'invitation des associations co-organisatrices de La Manif pour tous.

Une réponse de l'Elysée n'a pas attendu que les derniers manifestants soient comptés, évoquant la "consistance" de la manifestation et le respect dont la sensibilité ainsi exprimée doit bénéficier, mais assurant qu' "elle
ne modifie pas pour autant la volonté du gouvernement d'avoir un débat
au Parlement pour permettre le vote du projet de loi l'autorisant
".

Pour les Associations Familiales Catholiques (AFC), cette réponse
n'est ni acceptable, ni à la hauteur de l'enjeu et de la mobilisation
.
Elle l'est d'autant moins que l'opposition des Français à ce texte se
renforce chaque jour, et d'abord sur une de ses principales conséquences
: la possibilité pour les couples de personnes de même sexe d'adopter
des enfants.

Les AFC appellent solennellement le président de la République à
retirer le projet de loi " Taubira ". Alors, il pourra se présenter
comme le président du rassemblement, du courage et de l'unité.
Le président commettrait une faute en ne comprenant pas que c'est le
président de la République, garant des institutions, qui est lui et lui
seul interpellé sur un projet qui ébranle le mariage, institution
républicaine. De leur côté, les AFC vont poursuivre et amplifier leurs actions de
terrain pour faire connaître plus largement les conséquences concrètes
du projet de loi."

Il semble par ailleurs que Simone Veil a participé à la manifestation hier.

Mariage : la France aux ordres d’une minuscule coterie

Jean Sévillia a interrogé Chantal Delsol dans Le Figaro Magazine. Extraits :

"[Le mariage] n'est pas fait pour tous, mais pour ceux qui
souhaitent fonder une famille
. L'expression « mariage pour tous » est
une divagation. Au départ elle signifie que les couples hétérosexuels ne
sont pas les seuls à pouvoir se marier. Elle détourne le mariage de son
but : on ne se marie plus pour protéger les futurs enfants du couple,
mais parce que l'on s'aime. Tous ceux qui s'aiment pourraient donc se
marier.
Dans ce cas, on pourrait assister à toutes sortes de mariages
étranges, dont ne voudraient pas même les partisans du texte : entre un
père et sa fille, entre deux enfants, voire entre un humain et son
animal de compagnie. Ce n'est pas sérieux.

Que vaut le concept d'« égalité » brandi par les partisans du mariage homosexuel ?

Nous voyons bien là que la passion de l'égalité
engendre des âneries
. Tout ne peut pas être donné à tous. Il y a des
destinations aux choses, aux institutions, des projets spécifiques
auxquels tous ne peuvent pas prétendre, simplement parce que nous sommes
différents les uns des autres. Aujourd'hui la différence est devenue
une discrimination, ce qui signifie que toute différence serait injuste :
il suffit de voir le crétinisme profond qui s'exprime dans la Halde
(Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité).
Or l'homme est un être de relation, et il n'y a pas de relation du même
au même : on n'entretient de complicité qu'avec la différence. Vouloir
effacer toutes les aspérités, les bigarrures, les contrastes, c'est
vouloir nous réduire à l'état d'éponges. […]

Mais il y a aussi des non-croyants, des
citoyens votant à gauche et des homosexuels qui sont hostiles au projet
gouvernemental…

Naturellement ! Enormément de gens ! Et beaucoup
d'homosexuels ! Pourquoi ? Mais parce que le nihilisme n'est pas un
projet de société : il ne convient qu'à quelques bobos qui amusent la
galerie cinq minutes
, mais dont il est criminel de réaliser les projets
(Diogène était le premier bobo de notre histoire, et les Athéniens
disaient déjà, en regardant ses vêtements de SDF branché, qu'on « lui voyait la vanité par les trous »,
mais la société dans laquelle il vivait n'a jamais essayé de mettre en
place ses élucubrations, elle n'était pas folle). En réalité, nous nous
trouvons en face d'une minuscule coterie qui mène en bateau tout un pays

: une gauche qui a peur de son ombre dès qu'on lui parle d'une
inégalité, une droite qui a encore trop souvent peur de la gauche, et un
Président falot. Cette minuscule coterie parvient à se faire entendre
en se faisant plaindre (« nous sommes les seuls à n'avoir pas droit au mariage »),
et dans une société où le héros, c'est la victime. Alors ça marche.
Cependant, la plupart d'entre nous ne sont pas dupes de cette arnaque,
et je suis sûre que beaucoup d'homosexuels ont honte : ils sont assez
lucides pour comprendre que la très grande majorité de leurs collègues
archiminoritaires n'ont aucune envie de se marier
, que s'ils le font, ce
sera par provocation, et que leur essentielle motivation est de
subvertir des institutions qu'ils maudissent
(si le mariage est partout,
il n'est nulle part). Ce qui est bien clair dans l'un des slogans
utilisé par des militants du « mariage pour tous » dans une
manifestation : « Un(e) hétéro, une balle ; une famille, une rafale. »
Non désavoué par les organisateurs, ce slogan traduit bien le nihilisme
dont nous parlons
. Le débat, ici, n'est pas entre croyants et
non-croyants, entre gauche et droite, entre hétéros et homos, mais entre
humanistes et nihilistes.

[…] Ce n'est pas une réforme de société, puisqu'elle
vise à défaire cette société (par le bouleversement de la filiation) et
non pas à la réformer. Ce n'est pas une réforme de civilisation, puisque
aucune civilisation nouvelle ne peut sortir de là
– cela n'a jamais
existé nulle part. Je n'utiliserais pas le mot révolution, parce qu'une
révolution vise au retour à un état précédent, soit historique (la
révolution américaine), soit mythique (la révolution russe). Ici, aucune
idéologie ne soutient ce projet. C'est juste une pantalonnade
d'anarchistes pédants et tapageurs, et d'autant plus pédants et
tapageurs qu'on a pris l'habitude de les prendre au sérieux.
[…]"

Vidéo prise depuis la Tour Eiffel hier à 17h

 

Une église profanée dans le Finistère

Une ou plusieurs personnes se sont introduites dans l’église de Loctudy (Finistère), dimanche 13 janvier, dans l’après-midi.
Le tabernacle a été fracturé
.

La Manif pour tous à Rome

Plusieurs centaines de Romains se sont réunis hier place Farnèse devant l’ambassade de
France en Italie pour manifester contre le projet de loi “Taubira”.


R

L’abbaye de Fongtgombault reprend l’abbaye Saint-Paul de Wisques

Communiqué de l'abbaye Saint-Paul de Wisques :

"L’abbaye saint Paul, depuis sa fondation par l’abbaye saint Pierre de
Solesmes, en 1889, s’est peu à peu développée jusqu’à compter une
soixantaine de moines, dans les années 60 : elle a même essaimé aux
Pays-bas, (1901-1920) fondant l’abbaye Saint Paul d’Oosterhout, qui
elle-même eut trois abbayes – filles en Hollande : à Egmond, Slangenburg
et Vaals.

Mais comme tout vivant mortel, l’abbaye a vu, depuis
quelques années, ses forces diminuer et ses effectifs se réduire tout
doucement ; au point qu’il était sérieusement envisagé de la fermer,
comme il a été fait pour l’abbaye de Belval, l’an dernier, et de voir
ses moines dispersés dans d’autres abbayes de la Congrégation.

Heureusement
l’une d’elles, Notre Dame de Fontgombault (également fondée par
Solesmes, en 1948) se propose de relever le défi de la survie de sa sœur
ainée, en projetant d’y envoyer un groupe relativement important de
jeunes moines
. Le projet pourrait voir le jour à l’automne prochain,
permettant à notre Abbaye de continuer sa mission d’être un foyer de
prière et d’accueil monastique, selon la Règle de Saint Benoit, en notre
diocèse, pauvre en communautés contemplatives, depuis la disparition
des Cisterciennes de Belval et des Visitandines de Boulogne.

Dès
le 7 Janvier quatre frères vont venir, pour trois semaines, nous aider
et s’initier aux futures tâches qui seront les leurs, tant dans la vie
courante de la communauté, (comme la cuisine), que pour l’entretien des
bâtiments (le réseau électrique pour commencer), et la gestion de
l’Atelier de céramique.

Rendons grâce à la divine Providence qui «
dispose toutes choses avec force et douceur », comme nous l’avons
chanté dans une antienne célèbre de la Liturgie de l’Avent ; et
continuons de prier pour que ce projet se réalise vraiment, « pour la
plus grande gloire de Dieu et l’honneur de son Saint Nom »."

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