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Hervé Mariton : “Va-t-on nous proposer de changer de civilisation avec un article balai?”

Après le 13 janvier, le combat continuera également à l'Assemblée Nationale où une bataille d'amendements est d'ores et déjà prévue :

HERVE-~1"(…) De très nombreux amendements seront déposés, promettent déjà les parlementaires de droite qui comptent bien discuter chaque suppression des mots père et mère du Code civil, un des changements les plus sensibles du projet de loi. La commission des lois planche cependant sur l'opportunité d'un «article balai», unique, qui permettrait d'éviter de remplacer les termes «père» et «mère» par «parents» à plusieurs endroits. Ce dernier réglerait la question en une fois en précisant que, lorsqu'il s'agit de couple de même sexe, les mots «père» et «mère» doivent être interprétés en conséquence. Il éviterait aussi toute confusion possible avec la définition élargie de «parents» à tous les membres de la famille. «Va-t-on nous proposer de changer de civilisation avec un article balai? ironise Hervé Mariton, orateur du groupe UMP pour le projet de loi. Cette solution peut sembler élégante sur la forme mais elle montre bien que ce texte prétend ne rien changer pour tout changer.»

Les parlementaires de l'opposition ne se priveront pas de creuser les questions qui fâchent, notamment celle de la liberté de conscience des maires sur la célébration des mariages homosexuels. Un sujet hautement polémique, y compris au sommet de l'État avec la sortie de François Hollande au congrès de l'association des maires de France. «Nous réfléchissons à un amendement sur la liberté de conscience des maires et des officiers d'état civil. Pour les communes où aucun élu ne voudrait célébrer l'union, l'organisation de la célébration pourrait revenir au préfet», confirme Hervé Mariton.

L'UMP devrait aussi s'emparer du sujet de l'adoption par les célibataires. Autorisée depuis 1966, cette forme d'adoption permet d'ores et déjà à une personne seule, hétérosexuelle ou homosexuelle, de recueillir un enfant. Une «brèche» pour les opposants au projet de loi puisque cette possibilité va à l'encontre de l'idée selon laquelle l'intérêt de l'enfant est d'avoir un père et une mère. «Nous pourrions proposer de sortir l'adoption par une personne célibataire du droit commun. Elle resterait dans des cas exceptionnels, dans le cadre d'une adoption par un membre de la famille par exemple», avance Hervé Mariton."

Une municipalité refuse de restaurer son église

Depuis la loi de 1905, les communes sont responsables de l’état des églises construites avant 1905 et des meubles qui leur appartiennent, de leurs
réparations et de leur entretien. Ce que conteste la mairie de Gesté (Maine et Loire), qui voulait faire détruire son église plutôt que de la restaurer.

Dans sa décision d’annuler le permis de démolir,  la Cour administrative d’Appel de Nantes avait refusé en février 2012 de reconnaître l’état de péril de l’église et avait reconnu son intérêt architectural. Mais la mairie refuse d'engager le moindre frais de restauration.

«Mariage pour tous» et l’«homoparentalité» : des oxymores

Le philosophe Jean-François Mattéi écrit dans le Figaro :

M"Camus disait que «mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde». Le «mariage pour tous» et l'«homoparentalité» contribuent à leur tour à ce malheur sémantique, ces deux expressions étant de pauvres oxymores. Elles entraînent une cascade de paradoxes que l'on masque prudemment sous les discours édifiants des bonnes consciences. […]

S'il est vrai qu'un parasite est une personne qui vit aux dépens d'autrui, les homosexuels mariés auront un double comportement parasitaire. Le premier à l'égard des hétérosexuels dont ils imiteront l'alliance juridique. Le second à l'égard de la famille hétérosexuelle dont ils parodieront la filiation biologique. Dans les deux cas, le mariage et la filiation seront virtuels, mais non actuels, puisque la dualité sexuelle et l'engendrement d'un enfant par un homme et une femme seront vécus comme des simulations.
[…]

Paradoxe de la parenté. Avec cette nouvelle norme maritale, imposée par des minorités, la famille homoparentale sera privée d'aspect procréatif. Les adultes homosexuels seront à tort nommés «parents», le terme latin parens étant issu du verbe pario, «accoucher, enfanter», alors qu'ils ne peuvent engendrer sans l'intervention sexuée, et non gendrée, d'un tiers homme ou femme, ce qui fait trois personnes, ou d'un autre couple dont la femme portera l'enfant, ce qui fait maintenant quatre personnes. La neutralisation des différences sexuelles entraînera la neutralisation de tous les statuts généalogiques et la privation de tous les repères de filiation: la parentalité l'emportera sur la parenté.

Paradoxe de l'enfant. Quant à l'intérêt supérieur de l'enfant, dont on se préoccupe peu tant le désir de l'adulte est devenu despotique, il ne concerne plus qu'un produit médicalement et socialement déterminé. L'identité d'une fille ou d'un garçon est une construction complexe qui implique, avec une double détermination généalogique, celle de son père et de sa mère, des apports familiaux d'ordre affectif, intellectuel et social. Mais cette construction culturelle ne saurait faire l'économie de cette section primitive qu'implique le mot latin sexus, à partir de laquelle, non seulement la masculinité et la féminité voient le jour, mais également la paternité et la maternité.
Avec la dissociation de la sexualité et de la procréation, nous entrons dans un monde de stérilité dans lequel l'enfant, devenu une denrée rare, sera pris dans le cycle économique de la marchandise
. Le malheur se déclinera demain sous des formes juridiques plus subtiles qu'auparavant. Mais il concernera toujours l'être humain conçu comme un moyen, et non comme une fin, c'est-à-dire, selon les cas, comme un objet bien ou mal nommé."

Après le 13 janvier, la mobilisation continue

François d'Orcival rappelle le précédent de 1984 :

V"Le 24 juin, l’enseignement
catholique avait appelé les parents d’élèves à une grande manifestation à
Paris pour défendre l’école libre menacée par un projet de loi
socialiste visant à créer un « service laïc et unifié de l’Éducation nationale ».
Ce fut un énorme succès. Au début, il n’y eut aucune réaction
gouvernementale
. François Mitterrand venait déjà de perdre les élections
européennes. Les sénateurs de droite proposèrent de soumettre la
question de l’école libre à référendum. Le 6 juillet, la majorité de
gauche à l’Assemblée rejeta la proposition des sénateurs. C’est
seulement le 12 juillet, trois semaines après la manifestation, que
Mitterrand provoqua un coup de théâtre
. Après avoir déclaré qu’il avait « l’impérieux devoir de préserver en toutes circonstances l’unité nationale »,
il annonça qu’il allait soumettre à référendum non pas le sujet
(l’école) mais la possibilité de recourir à un référendum sur le sujet… « Enfarinade ! »,
s’exclama la droite, et l’affaire n’alla pas plus loin. Entretemps, le
gouvernement avait été remplacé et le projet de loi enterré.

La
manifestation de ce dimanche peut-elle aboutir au même résultat ?
Personne n’aurait parié il y a trois mois qu’elle prendrait une telle
ampleur. Elle crée un rapport de force nouveau. François Hollande ne
pourra pas l’ignorer
."

Police politique de la pensée

Yves de Kerdrel dénonce dans Valeurs Actuelles la police politique mise en place par le gouvernement Hollande :

"Qu’on
en juge : au début du mois d’octobre dernier, à l’occasion de la
bataille interne pour la présidence de l’UMP, Jean-François Copé se
lance dans une allégorie pour rythmer l’un de ses meetings et évoque le
cas d’un jeune Français qui se serait fait « arracher son pain au chocolat par des voyous » au motif « qu’on ne mange pas pendant le ramadan
». Cette phrase fait de nombreuses vagues, y compris à droite. Il
n’empêche que dans l’esprit de chacun, il s’agit d’une anecdote, d’une
simple illustration, et en aucun cas d’une pseudo-“dénonciation”.

La
justice de madame Taubira a une autre opinion des propos tenus par
Jean-François Copé. Puisqu’en pleine trêve des confiseurs, une enquête
préliminaire a été ouverte par le parquet de Draguignan
après une
plainte du Conseil français du culte musulman. Et pour clouer davantage
au pilori Jean-François Copé – qui a dit tout haut ce que beaucoup
pensaient tout bas – , l’enquête a été confiée au service des atteintes
aux personnes de la préfecture de police de Paris
. Depuis, les
représentants de l’islam de France ont annoncé qu’ils allaient retirer
leur plainte contre le président de l’UMP.

Chaque jour, on
enregistre en France pas moins de 13 000 vols, quelque 2 000 agressions
et environ 200 viols. Plutôt que de s’interroger sur les plaies de ce
pays désormais livré aux sauvageons, voire à une nouvelle sorte de
barbares, la ministre de la Justice a délibérément fait travailler les
services de la préfecture de police de Paris sur une phrase de
Jean-François Copé pointant les dérives d’un racisme anti-Blanc que nul
ne peut – hélas ! – nier. Au-delà de la saisine judiciaire, cette
affaire montre que le pouvoir actuel, qui sent les faveurs de l’opinion
se dérober sous ses pieds, a décidé de renouer avec “la police de la
pensée”.

D[…] Et puisque ces comportements d’une autre
époque – celle du “père Combes” par exemple au début du siècle dernier –
semblent trouver une impunité complète, une nouvelle sorte de
“cathophobie” se déchaîne. […] Par exemple, comment une ministre de
la République, Michèle Delaunay, chargée des Personnes âgées, a-t-elle
pu tweeter le 28 décembre dernier la phrase suivante : « Aujourd’hui, les catholiques condamneraient la Sainte Famille : un mari qui n’était pas le père, une mère vierge… » ? À côté de tels propos blasphématoires et injurieux à l’égard des millions de catholiques français, l’affaire « du pain au chocolat » de
Jean-François Copé relève de la mièvrerie
. […]"

Jackpot pour le président de la Miviludes


BArrêté du 8 janvier 2013 modifiant le montant de l'indemnité susceptible d'être allouée au président de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires
:

"Article 1
A l'article 1er de l'arrêté du 30 avril 2003 susvisé, la somme : « 1 800 € » est remplacée par la somme : « 4 000 € »."

Plus de 100% d'augmentation… Cette indemnité est mensuelle, bien entendu.

L'actuel président de la Miviludes est Serge Blisko, ancien député PS.

“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire” (Pie IX)

Participez le 25 Janvier 2013, fête de la conversion de Saint Paul, à une journée de jeûne et de prière pour la France et la Famille, face au projet de loi « mariage pour tous ».

En vidéo, c'est ici.

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Terrorisme au PS : le maire PS de Cherbourg renonce à manifester

Jean-Michel Houllegatte, maire PS de Cherbourg, avait précisé qu'il s'agissait d'un acte personnel, et non d'une représentation en tant qu'élu. Mais face aux nombreuses réactions politiques qu'a suscité
cette annonce, il fait marche arrière. Ce matin il déclare :

"L'annonce de ma présence, à titre personnel, à Paris à la
manifestation contre le projet de loi gouvernemental fait l'objet d'une
instrumentalisation politique que je ne peux cautionner (…). En
conséquence, je ne me rendrai pas à cette manifestation".

Il faut préciser que Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires européennes, était le député-maire de Cherbourg avant de rejoindre le gouvernement.

Communisme : 14 catholiques vietnamiens condamnés

Leur crime : ils ont dénoncé sur Internet la corruption qui gangrène le gouvernement.

L’avortement n’est jamais nécessaire pour sauver la vie de la mère

Un groupe de médecins – gynécologues, obstétriciens, oncologues… – a témoigné devant le Parlement irlandais du fait que la sauvegarde de la vie de la mère n’exige jamais la
mise à mort directe et volontaire de son enfant à naître
. Tout au plus, ont-ils affirmé, pouvait exceptionnellement surgir la
nécessité de faire naître l’enfant avant qu’il ne soit viable, « sans
intention de le tuer ».

Elevé par 2 femmes, il témoigne contre la dénaturation du mariage

Dans Le Figaro, Jean-Dominique Bunel, âgé de 66 ans, explique combien sa vie a été perturbée par le fait d'avoir été élevé par deux femmes. Extraits :

«Dans un monde où leurs droits sont chaque
jour évoqués, en réalité, c'est toujours ceux des adultes qui prévalent
.
J'ai également souffert du manque d'un père, une présence quotidienne,
un caractère et un comportement proprement masculins, une altérité par
rapport à ma mère et à sa compagne. J'en ai eu conscience très tôt. J'ai
vécu cette absence de père comme une amputation

«Le divorce ne prive pas nécessairement l'enfant
de ses deux parents
, qui en ont ordinairement la garde partagée ou
alternée. Surtout il ne remplace pas le père par une deuxième femme,
accentuant ainsi le déséquilibre affectif, émotionnel et structurant de
l'enfant
. Tous les psychiatres devraient reconnaître que celui-ci ne se
repose pas sur une femme comme il le fait sur un homme, et que l'idéal
pour lui c'est que l'un et l'autre l'accompagnent d'une manière égale,
mais complémentaire.»

«Lorsque j'étais enfant puis
adolescent, je n'avais absolument pas conscience de cela et j'adorais
naturellement les deux femmes qui m'élevèrent seules et avec courage.
Mais je ne me posais pas de questions sur la nature de leur liaison, que
je ne qualifiais donc pas. Mon père, qui avait quitté ma mère lorsque
j'avais trois ans, justement en raison de la nature de la relation que
celle-ci entretenait, ne fut jamais présent, notamment quand j'avais
besoin de lui. Aussi me reportai-je le plus possible sur des hommes de
mon entourage, qui prirent une place surdimensionnée et parfois
malsaine.
»

«Toute ma vie
d'adulte a été bouleversée par cette expérience
».

« Je doute que
beaucoup de fils et de filles de couples homosexuels s'ouvrent
facilement et honnêtement à des journalistes sur un sujet aussi délicat.
C'est déchirant de raconter une souffrance qu'on voudrait taire.»

«Lorsque j'ai appris que le
gouvernement allait officialiser le mariage entre deux personnes du même
sexe, j'ai été bouleversé.
Non pas tant par le mariage lui-même, qui
constitue pour moi plus un sacrement qu'une union civile, mais par le
fait qu'on ouvrirait nécessairement cette mesure à l'adoption,
institutionnalisant ainsi un état qui m'avait tant perturbé. Il y a là
une injustice que je ne peux supporter

«Je
m'oppose à ce projet de loi parce qu'au nom d'un concept dévoyé de
lutte contre les inégalités et les discriminations, on refuserait à
l'enfant un de ses droits les plus sacrés,
qui se fonde sur une
tradition universelle et millénaire, celui d'être élevé par un père et
une mère. Lorsque deux droits s'opposent: celui-ci et le “droit à
l'enfant”, c'est ce dernier qui doit s'effacer. La Convention
internationale des droits de l'enfant précise en effet que l'“intérêt
supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale” (art. 3,
§ 1). En l'espèce, cet “intérêt supérieur” ne fait aucun doute.»

«Si les deux femmes qui m'ont élevé
avaient été mariées après l'adoption d'un tel projet de loi, je me
serais lancé dans ce combat et j'aurais porté plainte contre l'État
français devant la Cour européenne des droits de l'homme pour violation
de mon droit à avoir un papa et une maman.
»

600 personnes à Vannes pour écouter Jean-Frédéric Poisson défendre l’institution du mariage

Lu sur le site du député (PCD) des Yvelines, Jean-Frédéric Poisson :

Poisson"600 personnes hier soir à Vannes pour une très belle réunion publique, en présence du Maire de Vannes et de mon collègue député du Morbihan Philippe Leray. De nombreuses questions et une mobilisation qui s’annonce magnifique pour dimanche. … En route ce matin : réunion à l’Assemblée nationale pour préparer les amendements sur le projet de loi, puis nouvelle réunion publique ce soir dans l’Isère près de Grenoble."

Tous-unis-pour-le-mariage-de-projet-coordonne-par-christine-boutin-932666371_MLA l’occasion de la sortie de l’ouvrage « Tous unis pour le mariage »  (toutes les informations ici), Jean-Frédéric Poisson tiendra une conférence de presse le jeudi 10 janvier à 15h à l’Assemblée Nationale. Plusieurs députés de l’Entente parlementaire pour la Famille, dont monsieur Hervé Mariton, ainsi que des contributeurs de l’ouvrage (André Benayoun, le Professeur Guillaume Drago..) seront également présents.

Pilule : plainte de médecins contre l’Agence nationale de sécurité du médicament

Un syndicat de médecins généralistes et spécialistes libéraux, la Fédération des médecins de France, a
annoncé
son intention de porter plainte contre l'Agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM) afin d'obtenir le retrait du
marché des pilules contraceptives de troisième génération.

"La FMF engage cette procédure afin d'obliger l'ANSM à argumenter
clairement sa position au lieu de jouer à la politique du parapluie en
laissant en première ligne chaque professionnel de santé au moment où
des patients portent plainte."

L'étau se resserre. Bientôt une plainte contre un ministre ?

Raymond Occolier, maire PS, ne mariera jamais 2 personnes de même sexe

 

Pour éviter les intox sur le nombre de participants

En 2009, lors du concert de Johnny Hallyday sur le Champ de Mars, l'AFP annonçait 700 000 participants (source). En voici une photo aérienne :

Concert Johnny 2009
En 1997, lors des JMJ, le pape Jean-Paul II a été accueilli sur le Champ de Mars par 500 000 personnes selon la police (source vidéo). En voici une photo aérienne :

JMJ 1997
Photos à utiliser dimanche pour permettre une évaluation de l'affluence qui ne relève pas de l'intox.

Le sursaut d’une France qui rappelle que la démocratie ne peut être confisquée par des groupes de pression

De Ivan Rioufol :

"L’erreur serait d’interpréter la manifestation de dimanche contre le mariage homosexuel
comme la revanche de l’UMP contre le PS, de la droite contre la gauche
.
Les centaines de milliers de Français qui s’apprêtent à défiler dans
les rue de Paris, venus de toutes les provinces, ne répondront pas, pour
la plupart d’entre eux, à un mot d’ordre politique. Ils seront d’abord
l’expression spontanée d’une société tenue, jusqu’à présent, à l’écart
de son propre destin. Ce qui s’annonce est le sursaut vital d’une France oubliée qui
entend rappeler que la démocratie ne peut être confisquée par des
minorités, des chapelles, des groupes de pression, au profit d’une
politique clientéliste ayant perdu le sens de l’intérêt général
. S’il
est exact que le mariage gay était dans les propositions du président élu, ses répercussions sur la filiation humaine (avec
la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui)
bouleversent à l’évidence les fondements de la civilisation et de
l’existence humaine.

Quand François Hollande affirme, hier, son intention de ne pas "céder à la rue", il avalise un passage en force sur
une question essentielle dont la complexité mériterait plus d’un débat.
Or, le gouvernement n’en a organisé aucun, sinon pour recevoir entre
deux portes et avec agressivité les représentants des religions
.
Protesteront, dimanche, ceux qui refusent de suivre plus avant un progressisme impensé et
potentiellement déstructurant pour des enfants sans racines, ni
filiations naturelles, puisque nés de bricolages génétiques, voire de la
commercialisation du corps de femmes porteuses. Ce meilleur des mondes,
défendu par des "humanistes" ayant perdu le contact avec les gens, est
une régression contre laquelle il est légitime de résister
. C’est
ce mouvement réactif, conservateur dans son essence, qui émerge et sera
probablement appelé à prendre sa place sur la scène politique. Les
partis d’opposition, eux, prennent  le train en marche. Ils n’ont pas
l’initiative."

L’AGRIF donne rendez-vous à 13h00 place d’Italie devant la mairie du XIIIème

Dans un long communiqué, Bernard Antony, président de l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française (AGRIF), déclare :

Agrif"1) Il est débile et surtout mensonger d’oser affirmer que les Français ne défileraient ce dimanche ni pour des raisons politiques ni pour des raisons religieuses ou morales (…)

2) Les Français ne se rassembleront évidemment pas contre « l’homophobie », ni d’ailleurs contre « l’homophilie », concepts binaires creux qui leur sont étrangers, propulsés par des professionnels de l’utilisation subversive et terroriste de la psychiatrie. Ils se rassembleront pour la vie et l’avenir de leurs enfants et d’une civilisation du respect de la dignité humaine (…)

3) Nous défilerons sans haine ni mépris pour les personnes d’affectivité homosexuelle non ostentatoire et conquérante mais sans complaisance pour les exhibitionnistes des « gay-pride » en mal de laideurs obscènes sophistiquées (…)

4) Nous manifesterons pour des raisons politiques parce que l’enjeu est d’abord, immédiatement, politique

(…)

7) Les dirigeants de l’AGRIF manifesteront politiquement contre l’inique projet de loi pour toutes les raisons de notre christianisme, des commandements du Décalogue et de la morale naturelle, mais aussi avec ceux qui, non croyants, le refusent pour les simples raisons de la loi naturelle et du bien Commun.

Le choix préférentiel de son président, très médité, a été d’être au milieu de l’immense foule du pays réel, du pays libre français, dans laquelle beaucoup se rassembleront pour de claires raisons doctrinales mais pour le plus grand nombre par un sûr instinct de santé morale et sociale.

Bernard Antony ne désavoue nullement ses amis qui ont choisi de manifester avec Civitas et d’autres organisations, selon une affirmation plus minoritaire mais sans doute plus identitaire et communautaire. Bien au contraire, il a demandé à Maître Jérôme Triomphe, avocat de l’AGRIF, de le représenter auprès d’Alain Escada, dirigeant de Civitas, une représentation pas seulement « mentale » mais très concrète d’affirmation d’unité catholique…"

13 janvier : Famille et Liberté appelle à manifester

Christian Vanneste, président de l'association Famille et Liberté, communique :

Logofl" Famille et Liberté appelle tous ses membres et tous ceux qui sont attachés aux valeurs de LA FAMILLE à manifester à Paris le 13 Janvier !

Jamais notre association n’a mieux porté son nom. Un Président de la République qui a été élu dans ce temps de crise pour d’autres raisons et un Parlement qui a escamoté le débat veulent faire passer en force un projet qui révulse une grande partie des Français et des Françaises et porte atteinte aux fondements mêmes de l’Humanité.  Ce projet qui menace  l’intérêt des enfants en privant « de droit » certains d’entre eux de la possibilité d’avoir un Père et une Mère est considérable par ses conséquences alors qu’il n’est vraiment souhaité que par la minorité des personnes homosexuelles. Le minimum serait donc de demander aux Français de trancher par référendum à l’issue d’un débat long et ouvert.

(…) Le Ministre de l’Education Nationale qui avait désiré rouvrir le débat sur l’usage du cannabis veut interdire le débat sur le « mariage » dans les locaux des écoles catholiques, pourtant financés avant tout par les parents. Pendant ce temps, la Porte-Parole du Gouvernement fait la propagande du « mariage » homo dans un collège public ! Où est la liberté de pensée ? Où est la démocratie ?

La famille qui naît et se prolonge par l’union d’un homme et d’une femme est à la fois publique parce qu’elle constitue un espace de solidarité et de transmission et privée parce qu’elle associe des personnes qui auront la charge de la protection et de l’éducation des enfants. Elle ne doit intéresser l’Etat que parce quelle contribue au renouvellement des générations et constitue la cellule de base de la société. L’Etat n’a aucune légitimité pour contredire l’objectivité naturelle des sexes ou reconnaître les sentiments subjectifs entre les personnes.

Pour la Famille et Pour la Liberté, Tous à Paris le 13 !"

Il ne faut pas parler de l’agression sexuelle commise par un militant homosexualiste

Sur Nouvelles de France, Eric Martin constate en effet que Nicolas Robin, Président de la section UNEF de Sciences Po n’est pas un militant d’extrême-droite ou un
prêtre ; que le jeune étudiant agressé sexuellement n’est ni une Femen ni Caroline Fourest, que les médias ne voient pas d'un bon oeil ce scandale à 4 jours de la manifestation. C'est pourquoi, ils n'en parlent pas.

Malgré Borloo, l’UDI est majoritairement contre le projet Taubira

L’UDI (Union des démocrates indépendants) de Jean-Louis Borloo est divisée, mais majoritairement contre le projet de dénaturation du mariages. Une large majorité des 29 députés s’opposera au texte, mais au moins trois (Borloo, Lagarde et Jégo), dont le président et le porte-parole du groupe, voteront pour. D’autres pourraient s’abstenir.

Jean-Christophe Fromantin, qui sera dans le cortège dimanche, publie un communiqué avec François Sauvadet et François Rochebloine, pour demander que «le processus législatif soit suspendu» et «qu’un véritable débat national soit organisé». «De nombreux parlementaires UDI seront mobilisés le 13 janvier pour manifester», affirme ce texte qui a recueilli 33 signatures (18 députés et 15 sénateurs).

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