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Pilule : face au scandale le gouvernement avance le déremboursement

Les pilules contraceptives de 3e génération ne seront plus remboursées à partir du 31 mars 2013, a annoncé aujourd'hui le ministère des Affaires sociales et de la Santé, avançant le déremboursement qui devait intervenir le 30 septembre 2013.

Quelle cause serait plus actuelle que celle du 13 janvier ?

De Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :

"« Mais que fout donc Marine Le Pen ? » Telle est la question
lancinante que se posent un nombre croissant de ses électeurs, déroutés
par ses atermoiements quant à sa participation à la manif contre le
mariage pour tous
, qu’ils soient issus de la vieille droite
traditionnelle, pour lesquels on ne badine pas avec la famille, des
déçus de l’UMP qui ne pensaient pas encore une fois se trouver forcés
de suivre le panache blanc de Copé, ou des transfuges de la gauche qui
n’ont pas changé de camp pour gober mollement les délires du nouveau
gouvernement.

Les plus déçus sont ceux qui croyaient le plus en elle, ceux qui
répétaient à qui voulait l’entendre qu’avec son discours incisif et son
ironie dévastatrice, elle était capable de réduire un Manuel Valls à
l’état de danseur de Flamenco pour thé dansant. Ceux qui s’étaient
imaginé voir en elle un rempart du bon sens contre le non sens, de la
loi naturelle contre les constructions idéologiques, des idées simples
que l’on dit simplistes parce que leur évidence dérange. Que la mère
patrie, comme toutes les mères, ait le devoir de prendre soin d’abord de
ses enfants, de les loger, de les nourrir, de les protéger avant
d’ouvrir sa maison à tous vents et d’accueillir en masse les enfants des
autres (à la reconnaissance toute relative) est l’une d’entre elles.
Qu’un enfant ne puisse naître que de l’union d’un père et d’une mère en
est une autre. Pas moins essentielle. Et de celle-là, Marine Le Pen se
battrait les cuisses ?

Il se dit dans la presse qu’elle est « embarrassée ». Ses
électeurs en restent pantois. Depuis quand leur grande blonde
serait-elle du genre à se tortiller sur un pied en se rongeant les
ongles ?
L’objet de la manif n’est pourtant pas l’une de ces causes
perdues dans lesquelles elle leur a expliqué ne plus vouloir laisser son
parti se fourvoyer, au motif que ces vieilles lunes encombrantes
empêcheraient d’aller de l’avant, de se concentrer sur le combat
d’aujourd’hui. Quelle cause, s’interrogent-ils, serait plus actuelle que
celle du 13 janvier ? Mieux que le combat d’aujourd’hui, celui de
demain, de l’avenir des Français à naître.

Elle risquerait de jouer le supplétif de Copé ? Ils se marrent. Ils
savent bien que si ces deux-là se retrouvaient à battre le pavé de
concert, le plus embarrassé des deux ne serait pas la présidente du FN
.
De s’enfermer dans un « catholand » réputé peu porteur ? Mais
comment croire que son électorat le plus démuni, de Moselle ou du
Pas-de-Calais, qui ne croit ni à Dieu ni à diable, voit vraiment d’un
bon œil l’idée de rembourser des PMA pour des drôles de stérilités dont
on pourrait à coup sûr venir à bout avec une méthode ancestrale de
procréation à domicile, bien plus bio, efficace et économique, quand
lui-même n’a pas de quoi s’offrir un dentiste ? […]"

Le “mariage entre personnes de même sexe” : une fiction

Lu sur Americatho :

I"Dans une lettre ouverte rendue publique
hier, premier jour de l’an, et destinée à tous les catholiques de
l’archidiocèse de Chicago (Illinois), le cardinal Francis George,
archevêque, et ses six évêques auxiliaires invitent les catholiques de
l’Illinois à faire pression sur les législateurs de l’État pour empêcher
le vote d’une loi y légalisant le “mariage’ homosexuel
. « Des lois
civiles qui établissent un “mariage entre personnes de même sexe” créent
une fiction légale. L’État n’a pas le pouvoir de créer quelque chose
que la nature elle-même nous dit être impossible
»
, lit-on dans
cette lettre ouverte qui privilégie la défense de la loi naturelle à
l’exposé des passages scripturaires habituellement évoqués dans la
controverse. Le nouveau législateur de l’État, issu des élections de
novembre dernier, a l’intention de proposer au vote du Sénat et de la
Chambre de Représentants de l’État de l’Illinois, le passage d’une loi
légalisant le “mariage” homosexuel, une loi que le gouverneur Démocrate
et catholique de l’État, Pat Quinn, a déjà annoncé qu’il la
signerait si elle était votée par le législateur : ce gouverneur a déjà
agit en contradiction avec l’enseignement de l’Église, au grand mécontentement des évêques de l’Illinois. […]"

12 janvier : Veillée pour la vie et la famille à Saint-François Xavier avec Mgr Aillet

V
Benoît XVI a encouragé cette initiative.

En plus de Monseigneur Chauvet, curé de cette
paroisse, Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne, sera présent à la veillée à Saint François-Xavier.

Radio communautariste, la radio de la diversitude et du relativisme

Ce sont les voeux officiels de Radio France (avec nos impôts) :
R
Rf

Croissance des exils de Français au Québec

Le président de l'association Accueil français de Québec, Georges
Mosser, confie:

«Depuis un semestre, le nombre de demandes de
renseignements de Français par courriel a doublé, avec une augmentation
sensible des artisans ou des petits entrepreneurs, qui font un voyage
d'étude avant de faire le grand saut.»

Près de 4000 Français ont officiellement immigré au Québec pour les neuf
premiers mois de 2012. Ils étaient 2400 pour la même période en 2011.
Les raisons sont essentiellement économiques, liées à
l'emploi. Si
le Canada attire, c'est parce que le taux de chômage n'y est que de
7,2 %, un taux réel, sans traitement administratif. Les procédures
d'embauche sont simples.

Mgr Roland encourage à manifester

Message de Mgr Roland pour le nouvel an :


R"Je ne peux que me réjouir de la
mobilisation de nombreux catholiques du diocèse pour défendre l’institution du
mariage contre un projet de loi qui dénaturerait cette union structurante et
mettrait en péril son rôle social
. Ceux-ci ont contribué à faire largement
prendre conscience que, comme l’écrit Benoît XVI, « Ces principes ne
sont pas des vérités de foi ; ils ne sont pas non plus seulement une
conséquence du droit à la liberté religieuse. Ils sont inscrits dans la nature
humaine elle-même, identifiables par la raison, et donc communs à toute
l’humanité
 »
. Il convient de souligner à nouveau avec le pape que
« L’action de l’Église en faveur de leur promotion ne revêt donc pas un
caractère confessionnel mais s’adresse à toutes les personnes, quelle que soit
leur appartenance religieuse »
. Et l’enjeu profond nous impose de
poursuivre l’action entreprise : « Cette action est d’autant plus
nécessaire que ces principes sont niés ou mal compris, car cela constitue une
offense faite à la vérité de la personne humaine, une grave blessure infligée à
la justice et à la paix »
(extraits du message du 1er janvier pour la journée mondiale
de la paix
,
n° 4)

Je vous encourage donc vivement à
poursuivre cette action, chacun selon ses moyens (prière, jeûne, intervention
auprès des élus, sensibilisation des concitoyens, participation à la manifestation du
13 janvier
), mais toujours dans
le profond et sincère respect des personnes, et en collaboration avec toutes les
personnes de bonne volonté.

Nous sommes pleinement engagés dans le
processus de la nouvelle évangélisation et de vrais artisans de paix, lorsque
nous œuvrons ainsi au service du bien commun : promouvant la vie humaine de
sa conception à son terme naturel, défendant la structure naturelle du mariage,
demandant le soutien de la famille et le respect du rôle premier des parents
dans l’éducation des enfants
 ; sollicitant la promotion de la liberté
religieuse ; appelant un nouveau modèle de développement et d’économie qui
respecte le droit au travail ; réclamant la structuration éthique des
marchés monétaires, financiers et commerciaux, notamment pour assurer la
sécurité des approvisionnements alimentaires et la défense des plus
pauvres.

C’est notre relation confiante avec Dieu
dans la rencontre du Christ qui s’est fait homme, qui nous donne la pleine
appréhension de l’inaliénable dignité de tout être humain et la juste
compréhension de la vocation de la famille humaine. Les exigences de la vérité,
de la justice et de l’amour, qui impliquent le don de soi, nous commandent
d’agir au service de tout l’homme et de tous les hommes sans exception. Il y a
donc un appel à grandir dans la foi et une urgence à en témoigner pour
promouvoir le développement intégral des personnes et des peuples et garantir un
vivre-ensemble durable. Bonne et sainte année 2013 !"

Lu sur le site du diocèse de Belley-Ars :

"Mgr Roland nous a invité à plusieurs reprises
à prier, à jeûner, à faire connaître notre avis aux élus et à nous
manifester pour défendre la famille et le mariage entre un homme et une
femme.

Dans ce but, de nombreux cars sont organisés au départ de notre
département pour permettre aux habitants de l’Ain de participer à la
manifestation nationale du 13 janvier à Paris
. Vous trouverez ci-dessous
la liste des cars et des personnes à contacter au plus vite :

Plus d’informations sur le site de la Marche Solidaire"

Intox LGBT : Sacha n’a qu’une maman, et un papa inconnu

Eric Martin revient sur l'intox LGBT de ce début d'année, sur Nouvelles de France :

"France Télévisions, La Montagne, BFM TV, Le Parisien et d’autres confrères suivistes nous l’ont seriné toute la journée d’hier : Sacha, l’un des premiers bébés français de 2013, aurait deux « mamans », Maude et Delphine,
deux lesbiennes militantes pacsées depuis 2010. Évidemment, c’est
complètement inexact : cet enfant a été conçu par Maude avec l’aide d’un
donneur anonyme belge
, c’est-à-dire par insémination artificielle. Donc
par un homme (son père, dont on le prive définitivement) et par
une femme (sa mère). Une pratique parfaitement illégale en France dont
Maude et Delphine, qui se considèrent au-dessus de la loi de la
République, se vantent dans les médias.
Manifestement de mèche, il faut voir ces derniers pleurnicher à leurs côtés en nous racontant que légalement, Delphine n’existe pas pour Sacha. C’est parfaitement faux
: la tutelle testamentaire permet à Maude, par une déclaration devant
notaire ou sous forme de « testament olographe » (article 403, alinéa 2
du Code civil) de désigner celui ou celle qui sera le tuteur ou la
tutrice de l’enfant (Delphine par exemple).
Le choix de ce dernier ou de
cette dernière est totalement libre. Il doit juste être exprimé dans un
document écrit, daté et signé entièrement de la main du testateur. La
jurisprudence a admis que la désignation d’un tuteur soit insérée dans
une simple lettre (CA Paris, 5 mai 1994; Cass. 1ère civ., 10 janvier
1951). Si Maud est sincère, elle est donc priée de prendre son stylo, un
papier, de dater et de signer dans son coin une tutelle testamentaire
désignant Delphine comme tutrice de Sacha. Pas besoin de rameuter les
médias pour cela ! Qu’elle leur donne plutôt rendez-vous dans 25 ans
quand Sacha l’assignera devant un tribunal pour l’avoir volontairement
privé de son père…"

Pilule : faudra-t-il poursuivre le Planning familial ?

Alors que l'agence du médicament (ANSM) a conseillé de limiter les prescriptions des pilules de 3è et 4ème générations en raison d'alertes sur leurs risques thrombo-emboliques, Véronique Séhier, membre du bureau national du Planning familial, s'inquiète (pour la pilule, mais pas pour les femmes) :

"Ce qui nous inquiète, c'est que l'on jette l'opprobre sur toutes les pilules (…) il ne faut pas diaboliser la pilule". "Je ne vois pas l'intérêt de dire qu'elle sera réservée à des spécialistes".

"soit elles sont dangereuses, auquel cas on les retire du marché, soit elles ne sont pas dangereuses et auquel cas, pourquoi fait-on une hiérarchie entre les méthodes de contraception ?". "Et si elles n'ont pas de service médical rendu, pourquoi ont-elles une autorisation de mise sur le marché ?".

Oui : retiront les toutes du marché. De ce marché juteux.

La défense des principes non négociables n’est pas un combat annexe

Benoit-et-moi a traduit un éditorial de Riccardo Cascioli, sur la Bussola, qui concerne aussi la France :

"Les mots comptent, ils expriment des conceptions bien précises de
l'homme et de la société. Et parfois ils disent des choses opposées,
même s'ils semblent synonymes. C'est le cas de deux expressions
largement utilisées ces derniers temps sur l'engagement politique des
catholiques, «questions éthiquement sensibles» et «principes non négociables».
Ils sont en substance utilisés indifféremment pour indiquer les
questions comme l'avortement, l'euthanasie, l'insémination artificielle,
le mariage homosexuel et ainsi de suite.

C'est vrai, les arguments indiqués sont les mêmes, mais la façon de les voir est radicalement différente. Quand
il s'agit de «thèmes éthiquement sensibles», on se réfère
principalement au potentiel de division qu'ils ont au sein même des
partis. Tant à gauche qu'à droite et au centre, mais dans des
proportions variables, il y a des positions très différentes à cet
égard, ce sont des thèmes qui traversent et divisent tous les partis. En
raison de la sensibilité de ces sujets et du risque qu'ils fassent
sauter des majorités et des alliances, il devient plausible et
acceptable qu'ils soient exclus des programmes électoraux. Comme pour
dire: trouvons d'abord un consensus sur l'économie – en ce moment, ce
qui intéresse le plus les gens -, l'emploi, la politique étrangère, la
sécurité et peut-être même l'immigration;
pour les «questions
éthiquement sensibles», en revanche, n'épousons aucune conviction,
laissons la liberté de conscience, reconnaissant qu'il s'agit de
questions importantes pour de nombreuses personnes. Telle est la ligne
adoptée par Mario Monti, il l'a expliquée lui-même en présentant son
agenda. Position parfaitement respectable, et qui, comparée à celle
de la gauche, qui a déjà au programme, par exemple, la reconnaissance
des unions homosexuelles, est déjà un pas en avant important.

Cependant,
si nous utilisons le terme «principes non négociables», nous entendons
quelque chose de tout à fait différent. Cela revient à dire que la vie,
la famille, la liberté d'enseignement sont vraiment des «principes»
,
elles sont le fondement de l'engagement politique. Non pas un argument
parmi tant d'autres, même très important, mais la base, dont tirent des
conséquences tous les autres thèmes.

La famille, par exemple: de sa
stabilité dépendent aussi l'économie, la sécurité, les dépenses
sociales
. Une famille déchirée signifie moins d'enfants, et nous savons
en Italie, le prix amer que nous payons aujourd'hui pour cette hiver
démographique, à la fois en termes de sécurité (qui paie les retraites?)
et en termes de croissance économique (un effectif plus âgé est moins
compétitif, à titre d'exemple). Une famille déchirée signifie également
plus grande pauvreté et nécessité de services sociaux
, c'est-à-dire –
nous parlons toujours de tendance générale et non des situations
particulières – d'enfants qui ont de moins bons résultats scolaires,
avec une plus grande tendance à consommer de l'alcool et de la drogue, à
tomber dans la délinquence etc. Il y a désormais des dizaines d'études
sur cet aspect et sur les coûts sociaux de la crise de la famille.

Donc,
parler d'assainir l'économie sans aborder la question de la famille –
compte tenu également de la forte pression idéologique pour la
reconnaissance des unions homosexuelles – est une grave erreur de
perspective
. Ce n'est pas un problème de liberté de conscience, mais de prise de conscience de ce qui est en jeu dans la société. Le même discours peut être répété pour la vie, et la liberté d'enseignement.

Si
ces principes sont donc "non négociables", c'est-à-dire des principes
fondateurs, ils ne peuvent être mis de côté en prévision de jours
meilleurs pour en discuter.
Sur ce point, la doctrine sociale de
l'Église est très claire et, d'ailleurs, il y a des montagnes de preuves
à cet égard. […]"

Pilule : la vérité perce

Dans Présent de demain, Jeanne Smits réagit au scandale sanitaire qui entoure la piluel contraceptive, et conclut :

"Attendons-nous, d’ici à quelques années, à voir la prescription de la
pilule – voire sa fourniture sans prescription et sans examen médical, y
compris à des mineures – dénoncée comme l’un des plus grands scandales
sanitaires de notre temps
."

“On n’est pas forcément content d’être reconnu par des gens qu’on n’estime pas”

L'auteur de bandes dessinées Jacques Tardi a déclaré aujourd'hui :

"J'ai appris avec stupéfaction par les médias, au soir du 1er janvier, que l'on venait de m'attribuer d'autorité et sans m'en avoir informé au préalable, la Légion d'Honneur!".

"Etant farouchement attaché à ma liberté de pensée et de création, je ne veux rien recevoir, ni du pouvoir actuel, ni d'aucun autre pouvoir politique quel qu'il soit. C'est donc avec la plus grande fermeté que je refuse cette médaille".

"Je ne suis pas intéressé, je ne demande rien et je n'ai jamais rien demandé. On n'est pas forcément content d'être reconnu par des gens qu'on n'estime pas".

Belle leçon de courage et d’altruisme

Lu ici :

"Le 3 décembre dernier, alors qu’il était au mess du régiment [à Calvi], le
caporal-chef Malachtchouk remarque une forte odeur de brûlé. Et pour
cause, un incendie s’était déclaré en face de la caserne Sampiero.
S’étant rendu sur place, le légionnaire trouve deux employés municipaux,
qui venaient de faire évacuer le bâtiment concerné, lui apprennent
qu’une bonbonne de gaz se trouve à l’intérieur de l’appartement d’où se
dégage une épaisse fumée noire.

De retour au mess, le caporal-chef Malachtchouk ordonne aux
légionnaires placés sous ses ordres (les 1eres classe Ivlev, Barbetti,
Zolotov et Pretorius) de récupérer tous les extincteurs disponibles et
de le suivre vers l’appartement en feu.

Au total, les légionnaires vont vider 12 extincteurs pour tenter de
contenir les flammes
. S’étant saisi d’une lampe, le caporal-chef n’a pas
hésité à pénétrer dans la pièce enfumée où se trouvait la bonbonne de
gaz pour s’en saisir et la mettre en lieu sûr.
L’arrivée des
sapeurs-pompiers permettra ensuite d’éteindre définitivement l’incendie. De leurs côtés, et après leur intervention, les 5 légionnaires sont
rentrés dans leur caserne et ont repris leur service “comme si de rien
n’était”, précise le magazine du 2e REP."

Florian Philippot ne manifestera pas le 13 janvier

Florian Philippot, vice-président du Front national, a indiqué sur Europe 1, à propos de la manifestation contre la dénaturation du mariage, le 13 janvier :

"Nous prendrons cette décision dans les jours qui viennent (…) Moi, personnellement, non, je pense que je n'y serai pas, je l'ai dit".
"Notre position est très bien connue, nous sommes contre le mariage homosexuel. Contrairement à l'UMP, ce n'est pas chez nous qu'il y a des divisions sur le sujet".

"Il y aura de toute façon une grande liberté pour nos adhérents. C'est ça un parti normal, adulte, c'est un parti politique qui fait vivre le débat".
"La défense de la famille ne se limite pas à cette seule question du mariage homosexuel (…) Le rôle d'une vraie opposition, c'est de taper là où ça fait mal, pas toujours aller dans le petit schéma pré-dessiné par le gouvernement et par la majorité", "le Parti socialiste et le gouvernement souhaiteraient qu'on ne parle que de cela". "On a bien compris la petite manoeuvre (…) Le mariage homosexuel pour faire oublier Florange, pour faire oublier les 50.000 chômeurs de plus…".

Pitié pour les enfants !

Michel Nouaille-Degorce, maire honoraire de Rochefort-sur-Loire, écrit :

"Le gouvernement se propose d’étendre aux couples homosexuels la législation du mariage.
Citoyens d’une France patrie des Droits de l’Homme, défendons les Droits de l’Enfant : la législation du mariage n’est pas seulement un lien entre des adultes. Elle organise le cadre de vie de l’ enfant.
Privant l’ enfant de son droit naturel à un papa et une maman, la loi en projet :

  • ne tient pas compte de son droit à un environnement équilibré : il est garanti par la Charte annexée en 2005 à la Constitution,
  • le coupe de ses racines d’où inévitablement des problèmes comme ceux souvent rencontrés par les enfants adoptés, nés sous X ou encore vivants au sein de familles recomposées,
  • pervertit la législation en en faisant un facteur de déstabilisations sociales…comme si du seul fait des personnes ces déstabilisations n’étaient pas suffisamment nombreuses,
  • oublie enfin que lorsque l’enfant est en cause, la France est tenue, par une convention internationale ratifiée en 1990, de légiférer en tenant compte de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Ne restons pas inertes. Soutenons les pétitions, participons aux manifestations, écrivons […]"

Une femme de gauche fait le lien entre la dérégulation économique et la dénaturation du mariage

Christine Meyer, membre du Mouvement républicain et citoyen (MRC)
de Jean-Pierre Chevènement, est opposée à la dénaturation du mariage. Elle explique au Figaro :

"Je suis sceptique. Je n'ai aucun engagement religieux, mais je
m'interroge sur le sens de cette revendication en faveur du mariage
homosexuel.
[…] Il
faut d'abord être au clair sur ce qu'est le mariage. Il s'agit d'une
institution destinée à assurer la filiation
, à partir d'une procréation
entre deux sexes. On peut bien entendu critiquer cette institution. Ce
qui est d'ailleurs le cas depuis des siècles. Mais on ne peut pas
demander à ­cette institution d'être ce qu'elle n'est pas, à savoir un
contrat entre deux individus,
contrat fondé sur l'amour ou l'inclination
sexuelle. Même si ces affirmations peuvent paraître un peu dures, elles
permettent d'éclairer le débat. On voudrait que le mariage devienne la
reconnaissance par l'État d'un lien affectif entre deux individus, quel
que soit leur sexe. À ce titre, pourquoi s'en tenir à une relation entre
deux individus?
Après tout, un individu peut sincèrement et
authentiquement aimer deux ou trois personnes de sexe identique ou
différent. Pourquoi alors ne pas les marier aussi? Selon moi, l'État n'a
pas à valider ou non une relation privée
. Cela reviendrait à considérer
les désirs comme des droits individuels que les institutions doivent
satisfaire. Or, en tant que femme de gauche, je fais un lien entre le
libéralisme économique qui vise à supprimer toute norme ou règle faisant
obstacle à la circulation généralisée des marchandises et la libération
infinie des désirs qui elle aussi refuse toute norme ou obstacle.

La «libération infinie des désirs», est-ce aussi permettre à des couples de même sexe d'avoir des enfants par la PMA?

C'est
une des conséquences possibles. Nous voyons d'ores et déjà apparaître
cette revendication. J'y suis catégoriquement opposée. Avec la procréation médicalement assistée,
on entre dans une conception totalement prométhéenne de l'homme
- «maître et possesseur de la nature» -, qui produit des enfants selon
ses désirs, à partir des pouvoirs de la technique
. De ce point de vue,
je m'étonne que les courants écologistes, si respectueux de la nature,
soient le fer de lance d'une revendication qui renvoie à une figure de
l'homme qu'ils ne cessent de dénoncer. […]

Que les choses soient claires: si je m'exprime sur ce sujet, c'est à titre personnel. Pour le moment, le MRC
n'a pas pris de position. Il le fera en janvier. Les avis sont partagés
au sein du mouvement. Mais je m'honore que mon parti ait engagé la
réflexion, un débat sans tabou, et qu'il laisse s'exprimer les
différents points de vue."

Immigration : fin du “délit de solidarité”, en attendant la fin du délit de viol d’une ambassade ?

ASelon RFI, Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique à Paris, a relayé la demande de du collectif d'immigrés clandestins ayant envahi la nonciature d'obtenir un rendez-vous auprès du gouvernement. Ce dernier, qui n'a pas condamné l'occupation de l'ambassade du Saint-Siège, a refusé de les recevoir (via twitter). Le gouivernement laisse ainsi l'Eglise se débrouiller seule avec les immigrés (et Cécile Duflot pourra ensuite venir demander des comptes…).

Par ailleurs, la loi créant une retenue pouvant aller jusqu'à 16 heures pour
remplacer la garde à vue des immigrés clandestins, devenue illégale, et qui
supprime aussi le délit d'aide aux immigrés clandestins
a été publiée mardi au Journal
officiel
, entrant ainsi en vigueur. Le texte prévoit aussi le droit à l'assistance d'un avocat et abroge
le délit de séjour irrégulier en France
, ne retenant que celui d'entrée
irrégulière.
La fin du délit d'aide aux immigrés clandestins (renommé délit de solidarité pour le rendre acceptable),  provoque un appel d'air et une prime à la délinquance. Maintenant qu'il est permis d'aider des immigrés à violer la loi, les associations immigrationnistes tentent d'aller plus loin en violant le territoire d'une ambassade. En commençant par celle du Vatican, ils savaient qu'ils ne seraient pas refoulés violemment (alors que s'ils avaient tenté l'ambassade de Russie ou des Etats-Unis…), créant ainsi une jurisprudence.

Les médias LGBT n’intéressent personne

Autre extrait de l'enquête de Minute :

"C’est finalement à
l’automne 2005 que Pink TV devient l’étendard de la communauté
homo sur le petit écran. Pas longtemps:
la chaîne n’offre que deux
heures d’émissions originales par
jour, en dehors des films pornos
. Le
reste de la grille est consacré à des
rediffusions. Le principal problème
de Pink TV est de proposer des programmes
« culturels » représentatifs
de l’univers gay. En dehors de la
sexualité et des clichés sur la frénésie
consumériste comme art de
vivre, le défi est difficile à relever
.
Aujourd’hui, le plantage est à peu
près complet. De moins en moins
d’opérateurs diffusent Pink TV en
clair deux heures par jour
. […] Les gays tentent de se rattraper
avec la presse écrite. Là encore, le
nombre supposé d’homosexuels en
France ne se ressent pas sur les ventes…
Ainsi, le 8 mars, sept ans
après son lancement, le bimestriel
« Pref », a été placé en liquidation
judiciaire
par le tribunal de commer
ce de Nanterre. […] le
mensuel « Têtu », fer de lance de la
presse gay, […] ne doit lui-même son
salut, depuis sa création en 1995,
qu’au soutien financier du milliardaire
socialiste Pierre Bergé (actionnaire
unique de la société éditrice
de « Têtu » et principal actionnaire
du « Monde »). L’instauration, en
2000, d’un « cover boy » (sic) en une,
avait permis d’accroître la diffusion
du titre, avant un essoufflement
certain. Il a fallu attendre l’arrivée,
en 2008, de Gilles Wullus comme
directeur de la rédaction pour que
le titre se redynamise. De nouvelles
thématiques (déco, auto) ont été introduites à l’occasion d’une refonte
en septembre 2011. Le cover boy a
été remodelé pour gommer son côté excessivement « sexuel ».
Mais « Têtu » ne peut toujours
pas compter sur ses lecteurs (seulement
7633 abonnés en 2012). La direction a donc décidé de tout miser
sur les annonceurs, spécialement
dans le domaine du luxe – particulièrement
« gay friendly ».
Pierre Bergé souhaite atteindre
les 80 % de recettes provenant de la
publicité, afin de continuer à faire
exister un titre qui ne se vend pas,
mais impose ses couvertures comme autant de tracts idéologiques
dans les maisons de la presse."

Les gros sous publics du lobby LGBT

Enquête de Minute sur le lobby LGBT :

"Ainsi, en 2012, le Centre LGBT
d’Ile-de-France a-t-il reçu 112000
euros de subventions
; Act Up a bénéficié de 35000 euros et d’une convention avec la mairie de Paris; Paris foot gay (si, si, ça existe!) a touché
40000 euros
pour taper dans la
baballe dans un joyeux entre soi;
SOS homophobie a reçu 10000 euros; et 8000 euros pour l’association
Cineffable, qui organise un festival
du cinéma lesbien entièrement interdit aux hommes (sans provoquer
de sanctions pour une discrimination
sexuelle, pourtant criante).
Le gouvernement n’est pas en
reste: en 2012, entre autres multiples exemples, le gouvernement de
François Fillon et Nicolas Sarkozy
a ainsi arrosé, à hauteur de 37100
euros, les « Parents et amis (sic) de
gais et de lesbiennes »
, notamment
pour « sensibiliser les collégiens et
lycéens aux effets néfastes des discriminations,
en particulier homophobes
»!
Le RAVAD (Réseau d’assistance
aux victimes d’agressions et de discriminations),
en a reçu autant pour
assurer « la promotion, le maintien et
le soutien des droits LGBT » – en clair,
pour faire du lobbyisme. En 2011,
toujours par la grâce de Sarkozy et
de son premier ministre, Act-Up a
en grangé 125000 euros de subventions
gouvernementales
; et le
SNEG (syndicat national des « entreprises gaies » – ça aussi, ça existe),
a perçu… 640000 euros
tout droit
pompés de vos impôts!
Sentant apparemment le bon filon, l’an dernier, la FIDL (Fédération
indépendante et démocratique ly céenne) a organisé « une campagne de
lutte contre l’homophobie auprès des
lycéens et des jeunes de France ». Banco:
le montant de la subvention gouvernementale s’est élevé à 30000 euros!"

La paix intérieure que le monde ne peut pas nous prendre

Lors de la messe du 1er de l'an, en la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a dit durant l'homélie :

B"[…] En chaque personne, le désir de paix est une
aspiration essentielle qui coïncide, d’une certaine façon, avec le désir d’une
vie humaine pleine, heureuse et accomplie
… L’homme est fait pour la paix qui est
don de Dieu. Tout ce qui précède m’a conduit à m’inspirer, pour ce Message, des
paroles de Jésus-Christ : « Heureux les artisans de paix, parce qu’ils seront
appelés fils de Dieu
» (Mt 5,9) (Message, n. 1). Cette
béatitude « dit que la paix est à la fois don messianique et œuvre humaine
C’est la paix avec Dieu, en vivant selon sa volonté. C’est la paix intérieure
avec soi-même et la paix extérieure avec le prochain et avec toute la création
»
(id. nn. 2 et 3). Oui, la paix est le bien par excellence à invoquer
comme don de Dieu et, en même temps, à construire avec effort.

Nous pouvons nous demander : quel est le fondement, l’origine, la racine de
cette paix ? Comment pouvons-nous sentir en nous la paix, malgré les problèmes,
les obscurités, les angoisses ? La réponse nous est donnée par les lectures de
la liturgie d’aujourd’hui. Les textes bibliques, surtout celui tiré de
l’Évangile de Luc, qui vient d’être proclamé, nous proposent de contempler la
paix intérieure de Marie
, la Mère de Jésus. Pour elle s’accomplissent durant les
jours où « elle mit au monde son fils premier-né » (Lc 2,7), tant
d’événements imprévus : non seulement la naissance de son Fils, mais auparavant
le voyage fatigant de Nazareth à Bethléem, le fait de ne pas trouver de place à
l’auberge, la recherche d’un refuge de fortune dans la nuit ; et puis le chant
des anges, la visite inattendue des bergers. En tout cela, cependant, Marie ne
se trouble pas, elle ne s’agite pas, elle n’est pas bouleversée par des faits
qui la dépassent ; elle considère simplement, en silence, ce qui arrive, le
garde dans sa mémoire et dans son cœur, y réfléchissant avec calme et sérénité.
C’est cela la paix intérieure que nous voudrions avoir au milieu des événements
parfois tumultueux et confus de l’histoire
, événements dont souvent nous ne
saisissons pas le sens et qui nous déconcertent.

[…] Voici, chers frères et sœurs, le fondement de notre paix : la certitude de
contempler en Jésus Christ la splendeur du visage de Dieu Père
, d’être fils dans
le Fils, et d’avoir ainsi, sur le chemin de la vie, la même sécurité que
l’enfant éprouve dans les bras d’un Père bon et tout puissant. […] Rien ne peut ôter aux croyants
cette paix, pas même les difficultés et les souffrances de la vie
. En effet, les
souffrances, les épreuves et les obscurités n’érodent pas mais accroissent notre
espérance, une espérance qui ne déçoit pas parce que « l’amour de Dieu a été
répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,
5). […]"

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