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La construction européenne devait apporter la prospérité

Pas de bol, ce sera la récession.

Bonjour Ancenis

Voici les photos d'une opération banderoles à Oudon, commune du 44 de 3000 habitants ayant le seul pont sur la nationale 23 entre Ancenis et Nantes. C'était hier vendredi de 18h30 à 19h00 et ce matin de 10h30 à 12h00. L'accueil des automobolistes fut très positif.

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François Hollande tient à l’exigence de traçabilité

Mais uniquement pour la viande animale. Pas pour les petits d'hommes qui seront privés de leur père ou de leur mère.

Comme le disait un lecteur : la traçabilité, ce n'est pas que pour les vaches.

Ceux qui usent de “l’opium du peuple” se droguent moins

Des chercheurs britanniques se sont intéressés aux effets de la
pratique religieuse sur la santé mentale
, en se basant sur 7 403
personnes impliquées dans une grande étude sur la morbidité
psychiatrique en Grande-Bretagne. Parmi
les 7403 Britanniques interrogés, 35 % déclaraient être croyants pratiquants, 19 % se
qualifiaient de croyants mais non pratiquants et 46 % étaient athées.

Les
résultats montrent que ceux qui sont à la fois croyants et
pratiquants sont de manière significative moins susceptibles d'avoir
consommé de la drogue, régulièrement ou occasionnellement. Et même de
l'alcool.
En revanche, les croyants non pratiquants apparaissent plus vulnérables, y compris par rapport aux athées, pour ce qui est
des addictions: ils ont plus souvent consommé des drogues, en sont plus
souvent dépendants, ont plus souvent des troubles du comportement
alimentaire ou encore des crises d'anxiété ou des phobies. Et ils sont
plus souvent traités que ceux des autres groupes par des médicaments
psychotropes.

Henri-Paul Hude vs Luc Ferry

Sur son blog, le philosophe répond ç Luc Ferry, qui a publié une tribune le 14 février dans Le Figaro, sous le titre ‘‘Mariage gay : réponse à mes amis chrétiens’. Extraits :

"La
très médiatique star, avant de nous expliquer pourquoi la religion, une
fois de plus, est complètement à côté de la plaque, proteste de son
« respect pour les religions Â». Elle
en donne pour preuve, ou du moins pour indice, ses relations
privilégiées et ses collaborations littéraires avec deux membres du
collège cardinalice. Bien joué. Ses
relations ne s’arrêtent pas là. Saint Jean l'évangéliste serait son
compagnon de solitude préféré. Gageons qu’il l’introduira directement à
Dieu le Père, ou plutôt à Dieu parent 1 ou 2.  […]

Si
Ferry avait consulté sur ce point ses éminentes relations, elles lui
auraient appris que saint Paul, collègue de saint Jean, sans doute moins
charitable, a écrit dans sa Lettre aux Romains des lignes particulièrement énergiques sur le sujet (chap. 1er, versets 18-28 et surtout 26-27).

Comme
on est dans un pays libre, je ne citerai pas saint Paul, qui serait
sans doute aujourd’hui traduit en correctionnelle. Il faudra sans doute
un jour, en France, pour assurer un meilleur respect des droits
fondamentaux, censurer les éditions de la Bible.

Sur
la morale, en particulier sur la morale du corps, et du sexe, et sur
les rapports subtils et profonds entre la loi et la nature, la nature et
la raison, la nature et la conscience, etc., il existe un texte récent
et puissant, traitant de manière actualisée de ce qu’on appelle la « loi
morale naturelle Â». Il s’agit bien sûr de l’encyclique Veritatis Splendor
(surtout ch.2, sections I et II). Ce texte n’est pas signé par Innocent
III ou par Boniface VIII, mais par Jean-Paul II. J’ai participé à sa
présentation dans un ouvrage en italien préfacé par le cardinal Ratzinger.
Si l’on veut savoir ce que l’Eglise pense de la nature, dans son
rapport à la loi morale, il faut lire attentivement ce texte. Après
quoi, il est contraire à la plus élémentaire honnêteté d’écrire que
l’Eglise penserait sur ces sujets « comme si la nature était notre code,
comme si elle pouvait fixer la norme Â». Ferry se ridiculise en parlant
d’un sujet qu’à l’évidence il ne connaît pas, et, plus grave, de choses
qu’il ne voit même pas
."

Victoire du “PSG” face à Rome

CUne fois n'est pas coutume, parlons sport dans le salon : l'équipe de football du PSG (Pontificium Seminarium Gallicum ou
séminaire pontifical français
) vient de battre l'Université Pontificale
Grégorienne par 2 à 1 en ce premier jour de la Clericus Cup.

Conclave : les cardinaux sont libres

La
Salle de Presse a diffusé ce midi le communiqué suivant de la
Secrétairerie d'Etat:

"Le Saint-Siège a toujours étroitement défendu la
liberté du Collège cardinalice, à qui revient de droit l'élection du
Souverain Pontife
. Elle constitue la garantie d'un choix strictement
fondé sur le bien de l'Eglise. Au cours des siècles, les Cardinaux ont
été soumis à toute sorte de pressions, personnelles ou collectives,
destinées à conditionner leur décision en les pliant à des logiques
politiques. Jadis ce sont les puissances qui cherchaient à conditionner
l'élection papale. On tente aujourd'hui d'utiliser le poids de l'opinion
publique, généralement sur la base d'évaluations ignorant la nature
spirituelle du moment que vit l'Eglise
. On déplore donc qu'avant le
conclave, où les Cardinaux exprimeront leur choix librement et devant
Dieu, on diffuse des informations non vérifiées ou invérifiables, quand
elles ne sont pas totalement fausses, au dam des personnes et de
l'institution
. Plus que jamais les catholiques se concentrent sur
l'essentiel qui est de prier pour le Saint-Père et pour que l'Esprit
Saint éclaire les Cardinaux, de prier pour le futur Pape. Ils sont
conscients de ce que l'avenir de l'Eglise réside dans les mains de
Dieu".

9 mars à Toulon : Etats Généraux de la famille

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Recherche de cheftaine de louvettes à Paris

7La croissance constante des effectifs du groupe Saint Michel, VIIème
Paris (paroisse St François-Xavier, aumônier : abbé Le Coq -FSSP-, successeur de l'abbé Montarien, mouvement des Eclaireurs Neutres de France), oblige à rechercher des âmes de bonne volonté pour encadrer
des louvettes (filles de 8 à 12 ans) l'année prochaine.

Toute jeune
fille souhaitant consacrer du temps libre à l'encadrement des enfants,
disponible à Paris à compter de la rentrée de septembre 2013 peut adresser un courriel à
[email protected] pour prendre contact avec la maîtrise de groupe.

Combien de temps estu prêt à servir ? S'il plait à Dieu… toujours !

“La figure de la tradition est importante dans la représentation de l’Église”

Dans l'Action Française 2000, Gérard Leclerc déclare :

L"Benoît XVI a voulu régler la
question du lefebvrisme pour deux
raisons essentielles. Tout d'abord,
comme pape, il lui était insupportable
de voir se creuser un
schisme au sein de l'Église. Ensuite,
il pensait que le dialogue
avec les traditionnalistes pourrait
servir au bien de l'Église tout entière.
Je pense à Urs von Balthasar,
pour qui l'Église reposait sur
un carré apostolique : Pierre incarne
l'institution, Paul est le
grand missionnaire, Jean le grand
mystique et Jacques, l'évêque de
Jérusalem, représente la tradition
.
La figure de la tradition est
importante dans la représentation
de l'Église et Benoît XVI voulait
rééquilibrer l'institution, notamment
dans le domaine liturgique.
Le cardinal Ratzinger avait
beaucoup écrit sur la question et,
visiblement, il était en désaccord
avec la façon dont la constitution
conciliaire sur la liturgie avait été
appliquée. Il pensait qu'un retour
du rite tridentin ne pourrait qu'enrichir
le rite hérité de Paul VI. Il
attendait donc un bénéfice pour
l'Église entière d'un rapprochement
avec les traditionalistes
.
Malheureusement, dans l'immédiat,
c'est incontestablement un
échec. La Fraternité Saint-Pie X
a peut-être laissé passer une occasion
extraordinaire car rien ne
dit que le prochain pape leur prêtera
la même attention. […]"

Un pontificat de confrontation

Christophe Dickès est interrogé dans l'Action Française 2000 suite à la renonciation de Benoît XVI. Extraits :

"Il faut souligner
que ce pape a été la victime
de crises médiatiques intenses.
On peut notamment en
distinguer trois : le scandale de
la pédophilie, le fameux discours
de Ratisbonne sur l'islam et l'affaire
Williamson. Dans chacun des
cas, le pape s'est très clairement
confronté aux problèmes avec un
grand courage
: mettre fin au
fossé avec les traditionnalistes de
Mgr Lefebvre, responsabiliser l'islam
en lui demandant d'appliquer
un principe de réciprocité et, enfin,
mettre fin aux agissements
de prêtres indignes de leurs engagements. […]

MEn
revanche, si le pontificat de Jean-
Paul II était un pontificat de représentation
– souvenons-nous des
JMJ à Manille avec leurs cinq millions
de fidèles -, celui de Benoît
XVI a bien été un pontificat
de confrontation
, lié à une volonté
de recentrer l'identité de
l'Église. L'un et l'autre des pontificats
s'inscrivent par ailleurs dans
un contexte différent. Au premier
revint la lourde tâche de régner
à la fin de la Guerre Froide, au
second rejaillirent les questions
plus intellectuelles et plus spirituelles
afin de faire face au relativisme,
à l'hédonisme et à
l'agnosticisme.

[…] Je
garde cette image d'intellectuel
très ouvert, de pape qui avait un
réel succès à l'occasion des audiences
du mercredi, bien plus
que Jean-Paul II dont la pensée
slave manquait parfois de limpidité
et de clarté. Benoît XVI était
un intellectuel mais aussi un grand
pédagogue
. On regardait ou on
venait voir Jean-Paul II. On écoutait
Benoît XVI. Mais paradoxalement,
un des moments les plus
marquants du pontificat restera
un moment de silence : c'était à
Madrid, aux JMJ lors de la veillée
de l'Adoration du Saint-Sacrement
en 2011. Près d'un million et demi
de jeunes étaient derrière leurs
prêtres, à genoux, qui eux-mêmes
s'étaient placés derrière leurs
évêques, puis leurs cardinaux et
enfin le pape Benoît XVI en prière
silencieuse. Dans ce monde de
bruit et d'individualisme, le pape
a réussi à faire prier à genoux une
foule immense dans un silence de
cathédrale dont la voûte était le
ciel. Le mot souverain pontife prenait
tout son sens puis qu'il vient
du latin "pontifex" qui désigne le
"pont" entre la terre et le ciel. Ce
soir-là, à Madrid, Benoît XVI était
vraiment un pont entre le réel et
le surnaturel. Je me suis dis que
la vraie force de cet intellectuel
était aussi dans son silence, son
exemple et sa prière
. Comment
ne pas voir dans le choix de son
prénom de pontife la référence à
saint Benoît, au silence comme
règle ? Benoît XVI aura été la combinaison
sublime de la raison et
de la foi."

L’Italie vers l’instabilité ?

Lu dans l'Action Française 2000 :

A"Après quinze mois de régime
Monti, des élections générales
anticipées auront lieu dimanche
et lundi prochains en
Italie
. Sauf énorme surprise, le
Parti démocrate (PD, centre
gauche), dirigé par l'ex-communiste
Pier Luigi Bersani, devrait
s'imposer comme la principale
force politique du pays. Mais la
majorité pourrait lui échapper
au Sénat, celui-ci ayant les
mêmes pouvoirs que la
chambre des députés. Car, selon
un ultime sondage, le PD
serait suivi de près par le bloc
des droites (PDL berlusconien
et Ligue du Nord). Bête noire
des juges rouges, Silvio Berlusconi
a pu, en effet, durant la
campagne, électorale faire étalage
de ses talents de communicateur,
non sans démagogie,
bien sûr. Et Mario Monti dans
tout cela ? Les listes centristes
et celles à l'enseigne de
« Monti pour l'Italie » ne sont
créditées que du quatrième
rang (un peu moins de 13 % des
suffrages), derrière le Movimento
5 Stelle du comique "populiste"
Beppe Grillo. Dans ces
conditions, on peut craindre
qu'au lendemain du scrutin
l'Italie ne renoue avec l'instabilité
politique."

Mettre les allocations familiales sous condition de ressources ne serait pas juste

L'Ifrap estime que la mise sous condition de ressource des allocations familiales serait injuste :

"A l’époque actuelle où l’on recherche à la fois la réduction des
dépenses publiques et la justice sociale, on est évidemment interpellé
par le paiement mensuel d’allocations familiales à des familles qui
peuvent être réputées ne pas en avoir besoin. Il n’empêche que mettre
ces allocations sous condition de ressources ne serait pas juste.
D’abord parce que ces prestations ne correspondent pas au souci de
redistribution verticale
(des plus aisés vers les plus pauvres) mais
traditionnellement à celui d’une redistribution horizontale
(de ceux qui
n’ont pas charge de famille vers les familles). De plus, les
cotisations permettant de faire face aux prestations sont payées par
tous
(au niveau de 5,4% du revenu brut pour les salariés, sans
plafonnement). Priver dans ces conditions les hauts revenus, qui payent
le plus de cotisations, de toute participation aux prestations, ne
serait pas ni juste ni conforme à l’objet de la politique familiale qui
n’a aucune raison de ne bénéficier qu’aux plus pauvres
. Enfin, des
problèmes d’effet de seuil se poseraient (à quelle hauteur faudrait-il
d’ailleurs fixer le seuil ?)."

07 mars : Conférence sur le mariage à Aurillac

Avec Philippe Arino et Elisabeth Montfort, sur les vrais enjeux du "mariage pour tous".

Jeudi 7 mars à 20h, grande salle de conférence de la CCI,
7 avenue Aristide-Briand. 15000 Aurillac

Libre participation aux frais.

L’homosexualisme ne rend pas heureux

HDany a douze ans lorsqu'elle apprend que son papa les a quittées,
elle et sa maman, pour vivre avec Léo. Dans "Mon père est parti vivre avec un homme", elle revient sur
les années qui ont suivi et le traumatisme qu'elle a vécu. Elle n'a réussi à témoigner qu'après le décès de son père.

"Il m'a littéralement tuée. Ma mère a eu beau tout donner de son amour, une fissure en moi devient de jour en jour plus béante, faisant de moi une adolescente vulnérable, puis, plus tard, une femme émotive, enfin une femme mûre irrémédiablement blessée."

"Je n'imagine pas un seul instant que mon père ait pu être heureux. Je crois qu'une part de lui est restée avec nous. Je l'ai toujours senti comme un animal blessé, dont le coeur souffre d'une langueur sans pareil. Je ne conçois pas pour lui de bonheur."

21 mars : colloque sur la démographie à La Roche-sur-Yon

R
Parmi les intervenants :

  • Monseigneur Tony ANATRELLA 
  • Gérard-François DUMONT
  • Marc LEVATOIS 
  • Jean-Yves NAUDET 
  • Michèle TRIBALAT

9 mars : portes ouvertes de l’école St Louis au Barroux

L

Jusqu’à la fin, ils raconteront n’importe quoi

Jean-Marie Guénois démonte la dernière intox, suite à la démission du pape :

"Les Italiens appellent cela une «pana montata», une crème montée. L'article de La Repubblica du 21 février, quotidien italien de gauche, signée par Concita de Gregorio, ancienne directrice de L'Unita (le quotidien communiste), laissant entendre que Benoît XVI aurait démissionné parce qu'il aurait découvert l'influence d'un «lobby gay» au Vatican est
effectivement une construction, séduisante – elle fait sensation
aujourd'hui en France – mais elle est aussi absurde que fausse.

Pour
deux raisons: la première est que l'existence de personnes de
sensibilité homosexuelle dans l'Église, et par conséquent au Vatican,
n'est pas un secret
. C'est même une réalité comme partout, ni plus ni
moins. L'Église demande aux prêtres le célibat sacerdotal et la chasteté
mais elle respecte la personnalité de ceux qui désirent vouer leur vie
au Christ, au service de l'Église.

Ce qui n'empêche pas les rumeurs sur le poids d'un «lobby gay» au Vatican.
Depuis une trentaine d'années, deux cas de ce genre sur deux mille
personnes travaillant au Vatican ont défrayé la chronique. Ils ont
toujours été traités dans la catégorie faits divers de la presse
italienne, car ces faits s'étaient déroulés dans le cadre de la vie
civile.

Avant de devenir pape, Benoît XVI fut
préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi pendant vingt-cinq
ans. Il a donc toujours été parfaitement informé de ce genre de
problèmes, car ils étaient de son ressort. Il serait donc vraiment le
dernier a en être surpris aujourd'hui.
Affirmer ainsi que cette
soi-disant «découverte» l'aurait conduit à démissionner est vraiment
absurde. Une telle affirmation signe plutôt une méconnaissance profonde
de la réalité du Vatican.

La
seconde raison touche au fameux rapport interne rédigé par trois
cardinaux et cité dans l'article. Il contient les résultats d'une
enquête qui fut commandée le 25 avril 2012 par Benoît XVI lui-même à
trois cardinaux de confiance à la suite des fuites de documents secrets
du Vatican dans la presse. Personne à l'époque ne soupçonnait le majordome qui fut arrêté le 25 mai.
Il fut mis en procès mais l'enquête des cardinaux continua parce que le
Pape voulait comprendre comment ces fuites avaient pu se produire et de
quel malaise elles étaient révélatrices. Les trois cardinaux remirent
leur rapport au Pape le 17 décembre 2012.

Contrairement à ce que La Repubblica laisse
supposer, personne n'a lu ce rapport qui contiendrait la fameuse
révélation sur le lobby gay. La journaliste a repris une information
publiée dans la revue Panorama qui a pu, effectivement,
interroger non pas l'un des trois cardinaux enquêteurs, mais l'un des
multiples employés du Vatican qui ont été questionnés par les cardinaux.
Lequel, anonyme, aurait affirmé avoir parlé de ce lobby gay. D'où la
déduction de la journaliste – non vérifiée, personne n'a accès à ce
texte: ce rapport parlerait d'un lobby gay.

Et même si ce rapport
évoque ce sujet – qui est l'un des multiples problèmes de fonctionnement
du Vatican – il ne peut être l'élément déclencheur d'une décision de
démission du Pape parce qu'il a été remis huit mois après que Benoît XVI
ait pris la décision de se retirer.
C'est au retour de son voyage au Mexique
et à Cuba (23-29 mars 2012) que Benoît XVI, littéralement épuisé, a
pris cette décision de donner sa démission. Donc en avril 2012. Tenue
longtemps secrète, moins de cinq personnes étaient au courant, il a
attendu pour la rendre publique d'honorer tous ses engagements
: voyage
au Liban en septembre, fin de l'affaire Vatileaks (avec le procès, puis la grâce accordée à Paolo Gabriele le 22 décembre 2012),
lancement de l'Année de la foi et synode sur la nouvelle évangélisation
en octobre, publication du dernier tome de son livre sur Jésus, le 21
novembre, cérémonies de Noël et audiences protocolaires de début d'année
en janvier 2013."

Le sénateur Jean-Pierre Michel justifie les dictatures

De Cyril Brun :

"Pour Jean-Pierre Michel, rapporteur du
projet de loi Taubira, "le fondement du juste est le rapport de forces".
C’est en tout cas ce qu’il a résumé, à court d’argument
, lors d’une des
auditions au Sénat, après avoir précisé « ce qui est juste, c’est ce
que dit la loi, c’est tout ! Et la loi, elle ne se réfère pas à un ordre
naturel, elle se réfère à un rapport de force à un moment donné
. Â»
Curieuse conception de la loi pour un ancien magistrat. Et le sénateur
de la République Française de pilonner : « c’est le point de vue
marxiste de la loi. Un point c’est tout
. Â» Fermez le ban, le premier
secrétaire du parti au pouvoir a parlé. Sauf que, le rapport de force en
France, me semble-t-il n’est tout de même pas allé jusqu’à instaurer
une république soviétique socialiste et le marxisme n’est pas encore le
fondement constitutionnel en France. Et il se trouve que la constitution
Française (crible ultime de nos lois républicaines) introduit quelques
nuances qu’il semble bon de rappeler à un élu, peut-être marxiste, mais
néanmoins tenu par un rapport de force démocratique clair, du moins pour
l’heure.

En stricte rigueur de terme, la loi
définit ce qui est légal, c’est-à-dire ce qui, dans une société donnée
est permis ou interdit. Mais une loi reste lettre morte si personne ne
peut la faire appliquer. Il faut une autorité légale ayant ce que l’on
appelle une violence légale pour donner vie à un texte normatif. En ce
sens, la loi se réfère bien à un rapport de force à un moment donné,
puisque c’est celui qui est au pouvoir qui fait la loi et décide de son
application (ou du laxisme de cette application).

En revanche, l’amalgame entre justice et
loi est relativement courant. De nos jours, la loi étant sanctionnée
par la justice et le ministère de la justice étant celui qui veille à
l’application des lois, nous assistons à une interchangeabilité abusive
des deux termes. La justice ne définit en effet pas ce qui est légal,
mais ce qui est juste et donc ce qui est juste ne relève pas de la loi
mais de la justice. Si la loi est définie en fonction de rapports de
forces instables par définition, alors ce qui est légal n’est pas ce qui
est juste, mais ce que l’on a gagné ou perdu au regard du rapport de
force.  Il est clair qu’une telle conception du droit suppose des
perdants et des gagnants et donc fondamentalement une inégalité fondée
sur le rapport de force. […]

Tenir de tels propos c’est justifier les
dictatures, l’oppression des plus faibles, mais aussi les pires abus,
les solutions extrêmes pour ne pas dires ultimes du siècle dernier et
toutes les exactions commises par des patrons sur leurs employés
.
Comment un sénateur socialiste, censé défendre les plus faibles a-t-il
pu en arriver à une position aussi contraire à l’image affichée de la
gauche, sinon parce que précisément la déconnexion du juste et du vrai
arrive aujourd’hui au paroxysme de l’absurde. Preuve s’il en est,
Monsieur Michel ponctue cet argument d’autorité par un « point final Â»
appuyé d’un « c’est le point de vue marxiste Â».

Quand on sait les drames humains qu’ont
engendré les solutions marxistes, l’attitude sans cesse plus vindicative
de toute un pan de l’actuelle majorité place au-dessus de la démocratie
en danger une épée de Damoclès qu’il est urgent de dénoncer
."

Un Livre Blanc sur la dénaturation du mariage

Les textes qui ont été prononcés lors des Etats généraux de l'enfant à Lyon, à la fin du mois de janvier ont été regroupés dans un livre blanc par l'association Cosette et Gavroche, et envoyé à tous les parlementaires.

Le livre est accessible ici.

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