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Le CCNE a recommandé 6 fois un régime d’autorisation encadrée des recherches destructrices de l’embryon humain

Jean Claude Ameisen est le nouveau président du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE). Il déclare au Monde :

A"J'attache une grande importance à sa mission d'animation d'une réflexion éthique dans la société. Les avancées scientifiques et les questions éthiques qu'elles soulèvent sont souvent traitées par les médias dans un contexte d'urgence. Le rôle du CCNE est de prendre du recul, de dégager les enjeux, d'explorer et de présenter les différentes options qui permettront aux citoyens de s'approprier la réflexion et de s'exprimer à partir d'un "choix libre et informé". Un processus au coeur de la démarche éthique biomédicale, et essentiel à la vie démocratique.


La démarche éthique peut-elle se fonder exclusivement sur l'expertise biologique et médicale ?

Non. Le CCNE est indépendant et transdisciplinaire : quand le respect de la personne est en jeu, l'expertise biologique et médicale est indispensable mais n'est pas suffisante. Le CCNE est composé de 40 membres : des médecins et des biologistes, mais aussi des philosophes, des anthropologues, des sociologues, des juristes, des personnes venant de différents horizons, y compris quatre membres choisis pour leur appartenance aux grandes familles spirituelles et religieuses. […]

A six reprises entre 1984 et 2001, le CCNE a recommand̩ un r̩gime d'autorisation encadr̩e des recherches sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires Рsans avoir ̩t̩ suivi par le l̩gislateur. N'est-ce pas perturbant ?

Lors des états généraux de 2009, le panel de citoyens avait fait la même recommandation. Le CCNE est une autorité indépendante consultative. Il ne peut, ni ne doit, se substituer aux choix du législateur et de la société. Le rôle principal du CCNE me semble être de faire ressortir la complexité des problèmes, leurs enjeux, les contradictions éventuelles, et de clarifier au mieux les possibilités de choix. C'est la démarche que nous avons suivie en 2010 dans notre réflexion sur les recherches sur l'embryon (avis n° 112). […]"

Force est de constater que le CCNE s'est trompé sur ce sujet. Le Pr Shinya Yamanaka, père de la reprogrammation cellulaire (iPS), qui lui a valu l’obtention du prix Nobel de Médecine 2012, surmonte les impasses éthiques et techniques propres à la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

Menace sur les enfants irlandais

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Il ne faut pas s'y tromper et il faut en prendre toute la mesure : si
l'Irlande d'aujourd'hui, qui a toujours et systématiquement, par la voix
de son peuple, rejeté l'avortement légal, paraît sur le point de
déclencher le processus législatif qui aboutira à autoriser la mise à
mort des tout-petits dans le sein de leur mère, c'est « l'Europe » qui
l'y aura poussée. L'Europe au sens large : l'Union européenne pousse
certes à la roue, mais en l'occurrence il s'agit du Conseil de l'Europe
et de son « bras » judiciaire, la Cour européenne des droits de l'homme.

C'est dans la foulée de l'affaire « A, B, C contre Irlande » (compte-rendu ici) que l'Irlande se voit sommée de modifier sa législation protectrice de la mère comme de l'enfant. L'arrêt
rendu en décembre 2010 n'avait pas affirmé que l'Irlande se devait de
rendre l'avortement accessible […]. Au
contraire : la Cour avait déclaré que « les restrictions litigieuses
poursuivaient le but légitime de protéger la morale, dont la défense du
droit à la vie de l'enfant à naître constitue un aspect en Irlande ». […] La Cour avait ajouté
qu'il appartenait à l'Irlande de « clarifier » les cas où l'avortement
pourrait être considéré comme légal. Cette condamnation par la bande a abouti à la demande par le
gouvernement irlandais d'un rapport d'experts chargé de dire si
l'avortement doit être légalisé
, au moins dans certains cas, en Irlande. […]

Le rapport vient d'être remis et, sans surprise – aux termes de fuites
dans la presse – il préconise la légalisation limitée de l'avortement
dans des établissements irlandais spécifiques en cas de « risque pour la
mère »
et demande qu'une procédure d'appel soit mise en place pour
celles qui se verraient refuser l'opération. […]"

Réforme du mariage : absurdité constitutionnelle

Lu ici :

"le profane en droit constitutionnel peut s'étonner qu'il faille une
réforme de la Constitution pour le vote des étrangers aux municipales,
mais qu'un simple passage devant le Parlement suffise quand il s'agit
des structures familiales
."

PLFSS et délivrance en secret de contraceptifs pour mineures : incitation à la débauche [Add]

TL'Assemblée nationale a décidé hier, sur proposition du gouvernement, que "la délivrance et la prise en charge de contraceptifs sont protégées par le secret pour les personnes mineures", aux termes d'un amendement en ce sens au projet de budget de la Sécurité sociale.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a en effet proposé de compléter la gratuité de la contraception pour les mineures, adoptée en première lecture, par cette "garantie de confidentialité". Le ministre souhaite ainsi contourner l'autorité parentale :

"Cet amendement est nécessaire afin que les jeunes filles puissent avoir recours à la contraception si elles le souhaitent sans que l'information qui serait faite à leurs parents sur ce point, notamment par les informations issues du remboursement par l'assurance maladie, ne pèse dans leur décision et vienne entraver leur volonté".

C'est ainsi l'Etat qui vient se substituer aux parents et incite les mineures à faire n'importe quoi de leur corps.

Addendum 22h10 : Lors de la discussion, seul le député UMP Dominique Tian s'y est opposé. Outre la gauche, il a du faire face à sa collègue de l'UMP Bérengère Poletti et à Yves Jégo, membre de l'UDI. La première a déclaré :

"je suis satisfaite de la proposition que vous faites ce soir. J’ai le
sentiment d’avoir été entendue par votre majorité et je regrette de ne
pas l’avoir été par l’ancienne majorité. Je suis très satisfaite de
cette avancée, comme de celle concernant l’IVG dont nous parlions il y a
un instant."

Quant à Yves Jégo :

"Je ne sais pas si l’avortement est toujours un drame.

M. Dominique Tian. En principe, oui.

M. Yves Jégo.
Sans doute. Mais je sais une chose, c’est que c’est toujours un droit.
Et il faut que l’on se batte pour les droits. Se battre en particulier
pour les droits des femmes et permettre le progrès est tout à l’honneur
de l’assemblée. Il était important que ce soit un homme qui le dise, en
tout cas au nom du groupe UDI."

Claude Levi-Strauss était-il homophobe ?

LCitation de l'anthropologue Claude Levi-Strauss, qui a
étudié les structures originaires de la vie en société par
l'observation des civilisations primitives :

"Les règles de la parenté et du mariage ne sont pas rendues
nécessaires par l'état de société. Elles sont l'état de société
lui-même, remaniant les relations biologiques et les sentiments
naturels
" (C. L̩vi-Strauss, Les structures ̩l̩mentaires de la parent̩ Р1949)

L’Entente Parlementaire demande à être reçue par François Hollande

Lu ici :

"L’Entente Parlementaire pour la Famille composée de plus de 200 parlementaires a envoyé aujourd’hui une Lettre ouverte au Président de la République
lui demandant de surseoir à l’examen du projet de loi ouvrant le
mariage aux couples de personnes de même sexe et d’engager un véritable
débat public avec les Français sur un sujet qui va même au-delà du
mariage homosexuel et de l’adoption puisque ce sont  les repères
fondamentaux de la nature humaine qui sont en jeu.

Elle lui demande, pour la deuxième fois,
de lui accorder un entretien, s’étonnant que des élus de la Nation ne
puissent être reçus par le Président de la République alors que des
associations minoritaires ont pu l’être dans la journée même suivant
leur demande
."

Par ailleurs, environ 250 juristes demandent à ce que le rapporteur du texte, le député Erwann Binet, reçoive également des juristes opposés à la dénaturation du mariage.

Vous êtes riches et vous ne le saviez pas

La France alloue 1,2 million d'euros à la coalition de l'opposition syrienne.

Des "pickpockets de la générosité", comme disait Gilbert Collard.

Concours de légendes !

Finalement, il n'y a que cela de vrai pour commenter cette actualité (avec une vieille photo) :

L
Laissez vos légendes en commentaire de ce post.

Débat sur le mariage le 29 novembre au Chesnay

C

28 novembre : conférence sur le mariage à Strasbourg

S

Sortir de l’homosexualité

Philippe Arino témoigne dans Famille chrétienne :

"Que faut-il faire pour sortir d’une homosexualité pratiquée ? Dix ans de psychanalyse, des sessions de guérison ?

Ça,
c’est l’artillerie lourde. Ce sont des pistes qui ne sont pas
mauvaises.
Ça fait partie de cette mise à distance du désir homosexuel ;
après ça dépend comment on l’a fait, avec quelle liberté. Je ne suis
pas sûr que celui qui pense qu’il va se débarrasser miraculeusement de
son homosexualité soit libre. Je doute qu’il y ait une vraie
démarche de réconciliation dans cette quête fiévreuse de la guérison. La
guérison part vraiment de la personne homosexuelle, de ce qui l’habite,
et puis de sa liberté. D’une certaine manière, je suis « guéri »
et Dieu me guérit tous les jours. Et Il n’a pas fini de le faire
. C’est
sur le comment que je n’ai pas de réponses toutes faites.

Dans le désir homosexuel, il pourrait y avoir une liberté mise à mal ? Un amour désincarné ?

Le désir homosexuel
apparaît dans des contextes humains où la liberté a été réduite. Ou
qu’il y a eu une absence d’incarnation, de personnalité. Dans des cas où
il n’y a pas eu de solidité au niveau de la personnalité, c’est-à-dire
des phases de l’adolescence où on est en panne d’identité. Mais
il y a un désir de se fuir soi-même, une panne d’identité, et puis
souvent un manque de liberté
et un manque de reconnaissance des
différences fondamentales de l’humanité, et notamment de la différence
des sexes. Les contextes humains de l’homosexualité marquent une
déshumanisation, qui n’est pas forcément violente parce qu’elle passe
par la magie des médias.

On entend la société et les médias dire « l’amour n’a pas de sexe », donc on vire la différence des sexes ; « l’amour n’a pas d’âge », on vire la différence des générations ; « l’amour n’a pas de frontières », on vire la différence des espaces. « L’amour n’a pas d’autre maître que la conscience individuelle, les émotions, la subjectivité et la sincérité », donc on vire la différence entre Créateur et créature… Et donc sous couvert de bonnes intentions, on quitte l’amour incarné.

C’est faux de dire que l’Église est homophobe ?

L’Église a tout compris de l’homosexualité. Vraiment ! Sans le savoir, ce sont les personnes homosexuelles qui lui donnent raison. Parce qu’elles associent comme dans la Bible l’homosexualité à une idolâtrie, à la violence. L’Église
catholique, en me reconnaissant en tant que personne avant tout, et en
ne me demandant pas de nier l’existence de mon désir homosexuel, mais au
contraire de le valoriser en le donnant pleinement à Dieu, m’a aimé dès
le départ tel que je suis, avec mes forces et mes failles. […]"

Vers deux groupes parlementaires à l’UMP ?

La commission des recours de l'UMP vient de proclamer la victoire de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP avec 952 voix d'avance sur François Fillon (lequel dénonce un coup de force).

Une partie des députés partisans de François Fillon exclut de rester dans le groupe UMP à l'Assemblée et de soutenir financièrement le parti.
Demain, à 09H30, l'ancien premier ministre réunit ses soutiens au Parlement, qui doivent décider s'ils restent dans les groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat.
Hasard du calendrier, chacun doit déclarer vendredi au plus tard quel est son parti politique de rattachement, de façon à ce que l'Etat puisse calculer son aide financière aux partis l'an prochain.

Mariage : le résultat dépend de la mobilisation du 13 janvier

Le sénateur des Bouches-du-Rhône, Bruno Gilles, répond à son tour aux courriers reçus :

G"Comme vous, je suis totalement opposé à une telle mascarade. Le mariage est réservé aux couples, constitués d’un homme et d’une femme, avec pour perspective une descendance. Il s’agit d’une institution et non pas d’un contrat. Il a pour corollaire la venue d’enfants. Avec l’institution du mariage, la société entend à la fois protéger l’altérité homme-femme et l’enfant qui peut en être issu.
Il ne peut y avoir d’égalité entre les couples hétérosexuels et les unions homosexuelles puisque ces dernières sont fondées sur la négation de l’altérité et par voie de conséquence sur l’impossible conception d’enfants
.

De plus l’enfant n’est pas un objet : il n’existe donc pas de « droit à l’enfant ». Il est en un sujet à part entière dont les droits, sont, eux, protégés par nos textes nationaux et des conventions internationales.
Depuis sa création, je fais partie de l’Entente parlementaire. Celle-ci aujourd’hui se mobilise autour du projet de loi afin de faire échouer les objectifs poursuivis : le mariage des homosexuels et l’adoption d’enfants… En liaison avec des associations militantes qui s’opposent au projet de loi, elle contribue à la sensibilisation de nos compatriotes et à leur mobilisation dans des manifestations. C’est ainsi que le 17 novembre dernier, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. J’ai participé avec d’autres élus au défilé organisé à Marseille et je me tiens prêt pour la manifestation nationale prévue en janvier (la date retenue devrait être le dimanche 13 janvier prochain). Cette mobilisation est très importante pour faire échouer le projet gouvernemental. Notre meilleur argument pour nous opposer au texte sera l’hostilité manifestée par les Français à ce projet. Nous ne sommes plus majoritaires ni à l’Assemblée nationale, ni au Sénat.
Vous pouvez compter sur mon opposition lors des débats parlementaires. Mais le résultat dépend également de la mobilisation d’un maximum de Français dans la manifestation prévue en janvier. J'en profite donc pour mettre chacun devant ses responsabilités et j'invite tous les opposants au projet de loi à bien noter cette mobilisation de janvier et à tout faire pour y participer."

Réserver le Pacs aux personnes homosexuelles

Paul Salen, député UMP de la Loire, répond à un courrier sur le mariage :

U"Il est évident que le mariage entre personnes de même sexe, voire la possibilité d’adopter, heurtent la conception de la famille d’une grande partie de nos concitoyens. Je précise que cela dépasse très largement les frontières politiques et religieuses. La famille demeure, pour tous, le socle de notre République, l’espace privilégié au sein duquel sont transmises les valeurs essentielles qui structurent la vie de tout homme ou femme.
Loin de moi toute pensée condamnant qui que ce soit en fonction de sa sexualité, à partir du moment où le respect des lois de la République est assuré.

Force est de constater qu’une famille est composée d’un homme et d’une femme se prolongeant par leurs enfants. La complémentarité entre les sexes donne la vie ; Il en est ainsi depuis toujours, c’est une loi naturelle qui n’est en rien discriminatoire.
Alors, les couples homosexuels ont des droits et il n’est pas illogique qu’ils puissent bénéficier d’un traitement comparable à celui des autres couples sur le plan administratif et fiscal. Le PACS a été institué pour cela, ses imperfections sont largement dues au manque de courage du Premier Ministre de l’époque, Lionel Jospin, incapable d’assumer l’idée que ce contrat devait être strictement réservé aux homosexuels.

Pour autant, je suis opposé à ce que les couples homosexuels puissent se marier comme les autres couples, cela est contraire à l’esprit même de notre droit et de notre tradition républicaine. La question de l’adoption soulève de douloureuses interrogations impossibles à trancher en quelques lignes, mais il est clair aussi qu’un enfant a besoin de la complémentarité de ses parents pour se structurer et ce au-delà même de l’amour qu’il pourrait recevoir.
Enfin, je le dis comme je le pense, il y a quelque chose de choquant dans ces revendications. Elles s’inscrivent dans une sorte de logique consumériste de notre société où les droits doivent être distribués dès lors qu’ils sont demandés. Les choses sont bien plus complexes que cela et méritent, en tout cas, un examen approfondi après un véritable débat national."

Réserver le Pacs aux personnes homosexuelles permettrait d'améliorer la situation actuelle puisque ce contrat, qui n'a fait que légaliser la répudiation (par lettre recommandée) est surtout utilisé par des personnes non-homosexuelles, ce qui a pour conséquence d'affaiblir la famille.

Marche pour la vie en Bolivie

BVendredi s'est déroulée une marche pour la vie à Santa-Cruz, en Bolivie. Le porte-parole de l’Eglise
Edwin Bazan a déclaré :

« Nous voulons dire aux hommes
politiques que nous, personnes qui avons voté pour eux, nous sommes un
peuple qui veut la vie et non pas des projets de mort
. Nous croyons que
la vie est un don de Dieu et qu’il doit être respecté. Il est temps
d’accompagner nos prières par des actes. La Marche constitue un message
clair à la classe politique
».

Le député PS Yves Blein ne doit pas connaître Erwann Binet

Le député PS du Rhône Yves Blein répond à un courrier sur le mariage :

B"Le Président de la République, et les parlementaires de notre majorité, avaient pris l’engagement – le 31ème
du programme présidentiel – d’ouvrir le mariage civil aux couples de
même sexe et, conséquemment, l’adoption par ces mêmes couples. Ce projet
de loi, présenté le 7 novembre dernier en conseil des ministres, a pour
objectif la mise en œuvre de cet engagement, au nom de l’égalité des
droits. C’est désormais le temps du débat, dans la société et au
Parlement, en tant qu’instance délibérative de nos institutions
. […]

De larges
auditions
vont être menées à l’Assemblée nationale sur ce sujet. Elles
vont permettre à tous de faire valoir leurs analyses. Ce débat sera
public, retransmis et largement diffusé
."

C'est erroné : le rapporteur du texte, le député Erwann Binet, a sélectionné uniquement des juristes favorables au projet pour ses auditions. Erwann Binet refuse aussi de recevoir de nombreuses associations, sous le prétexte fallacieux qu'elles sont opposées à ce projet de loi. Pire, les députés PS n'ont pas la liberté de vote de leur parti sur ce projet. Il n'y a donc pas de débat en France sur ce sujet.

Quand la droite subit les mêmes travers que la gauche

Un lecteur me fait suivre ce texte écrit par un anonyme :

"Après
presque deux
décennies de gouvernance, la droite se retrouve dans une situation bien
embarrassante, qui n'est pas sans rappeler celle de la gauche de ces
dernières années.

Tiraillée entre le centrisme et l'extrême,
elle ne sait plus où se positionner sur l'échiquier politique
. Certes
complexe, ce problème pourrait donner lieu à un renouveau de la droite.
Mais cela risque de ne jamais arriver. Le cordon sanitaire est trop
épais, pétris de la bienpensante Mitterandienne qui décrète que la
droite de la droite est, et restera, nauséabonde, infréquentable,
haineuse et donc haïssable. Toute compromission avec l'ennemi fasciste
entraînera une exclusion sans appel de l'UMP (dixit Copé…). Composer
avec les différentes mouvances de leur formation, telle est la stratégie
des éléphants du parti. De la droite populaire aux ex-UdF, tout le
monde s'y retrouve et personne n'y comprend rien.

Cela n'est
pas sans rappeler l'absurde et
attendrissante attitude de feu l'opposition gauchiste qui, tiraillée
entre de nombreuses et contradictoires tendances, de la gauche folle à
la gauche molle comme le décrit si justement Mme Joly (RIP), se perdait
dans les méandres d'un labyrinthe de propositions aberrantes (idéalistes
du moins). Il aura donc fallu à cette gauche une primaire
réussie et un leader qui promet tout à tous pour sortir le parti
libertaire du marasme de l'échec. Maintenant au pouvoir, celui-ci va se faire un plaisir de conquérir les mairies et d'écraser son adversaire.

Comment la droite peut-elle sortir de cette impasse? Certains,
telle Mme Kosciusko-Morizet et Mr Fillon, proposent une gauchisation
 du parti (ce qui revient peu ou prou à devenir suppléant de Mr
Mélenchon), d'autres un retour aux sources, c'est à dire au RPR. La
grande majorité des électeurs de l'UMP et du FN réclament un
rapprochement des deux entités. Mais il n'y a rien à faire. De Fillon à
Copé, les chantres de la nouvelle opposition n'en veulent pas.
La
stratégie Buisson a pourtant porté ses fruits, évitant une défaite
écrasante. Tout le monde s'accorde à dire qu'avec un peu plus de temps
de  campagne et un peu moins de réticence de ses alliés (Juppé annonçant
Bayrou comme possible premier ministre ou  Kosciusko-Morizet préférant
le PS au FN…) Nicolas Sarkozy aurait probablement gagné cette
élection. La campagne fut donc efficace, nul ne peut le nier. Reste
maintenant à savoir quelles conclusions en tireront ceux qui sont
appelés à perdre les municipales et comment ils mèneront la lutte contre
la politique Hollandiste.

Il est grand temps
de
comprendre que la victoire passera par la droitisation et non par le
centrisme
, que l'UMP vient majoritairement du RPR et non de l'UDF, que
les Français, si ils votent à 18% pour Marine le Pen, le font par
conviction et non par peur ou par haine.

Le
cordon sanitaire doit mourir
, la droite s'unir et la gauche, dans 5 ans,
partir. Pour que cela arrive, l'union des droites est nécessaire,
espérer vaincre le socialisme en l'imitant est illusoire, croire que
l'on peut gagner sans l'UMP est utopiste
. Chacun devra faire des
compromis, sans compromission, et tant pis si Alliot crée son propre
mouvement, tant pis si Fillon rejoint l'UDI, tant pis si Morizet va voir
Poutou, la droite doit rester ce qu'elle a toujours été. Elle doit
reprendre le combat pour la famille, pour le patriotisme, pour le
travail
, et lutter contre l'idéologie libertaire qui consiste à hurler
que tout se vaut, tout est tolérable, le bien et le mal
n'existent pas et que seule la liberté de l'individu prévaut (au
détriment de la nation).

La droite doit entrer en résistance, espérons qu'elle n'échoue pas."

Le député Philippe Cochet contre la dénaturation du mariage

Le député UMP du Rhône Philippe Cochet s'engage contre la dénaturation du mariage :

C"[…] je m'opposerai avec la plus
grande fermeté à un tel projet, tout comme l'ensemble de mes collègues,
parlementaires UMP.
Au
delà de ma mission de législateur dont je suis dépositaire et comptable
à l'égard de mes concitoyens, c'est aussi en tant que citoyen,
républicain et père de famille que je ne peux accepter un tel projet et
userai de tous mes moyens pour le combattre. J'estime
en effet, qu'au delà de l'aspect moral et sociologique des conséquences
d'un tel choix, celui-ci traduit une sérieuse remise en question des
fondements de la famille et de la société.

Devant
la gravité et l'importance des enjeux liés à ce projet législatif, il
me parait de la plus haute importance d'ouvrir le débat au delà de
l'enceinte parlementaire et de recueillir le sentiment de nos
concitoyens. C'est
pourquoi j'ai organisé le mardi 13 novembre dernier à l'Espace Jean
Villard à Neuville sur Saône, un débat sur cette question, ouvert à tout
public: plus de 500 personnes y ont participé. Par
ailleurs, j'ai pris part, revêtu de mon écharpe de maire et aux coté de
nombreux élus UMP, à la Marche Solidaire organisée à Lyon le samedi 17
/11
."

N'oublions pas de remercier les députés qui ont eu le courage de manifester et de prendre une position claire.

Baisse du taux d’avortements aux Etats-Unis

Lu sur Nouvelles de France :

"Selon un rapport des Centers for Disease Control and Prevention publié
mercredi dernier, 2009 a vu le taux d’avortement aux États-Unis chuter
de 5%
(à 15,1 avortements pour 1 000 femmes en âge de procréer,
c’est-à-dire ayant entre 15 et 44 ans), soit la plus importante baisse
en 10 ans.
[Lire la suite]"

Mgr Cattenoz encourage à manifester le 13 janvier pour le retrait du projet de loi

La pastorale familiale du diocèse d'Avignon appelle à aller manifester le 13 janvier :

F"Le 7 novembre dernier, le Premier Ministre a annoncé à son gouvernement qu'en janvier le projet de loi dit "Le mariage pour tous", serait en discussion puis voté à l'Assemblée Nationale. Le calendrier prévoit le début des discussions dès le 14 janvier.
Au matin du monde, Dieu créa l'homme et la femme à son image, à sa ressemblance… L'homme quittera son père et formera une seule chair.

Le projet de la loi Taubira prévoit un bouleversement radical et sans précédant : le changement de la grammaire commune à tous les hommes, le changement total du code génétique de la famille humaine : papa homme — maman femme — enfant(s)
C'est pour cette raison que nous sommes appelés, y compris par nos Évêques (cf la déclaration du Cad Vingt-Trois à Lourdes le 7 novembre 2012), à employer tous les moyens licites et respectueux des personnes, pour faire entendre notre voix et demander le retrait du projet de loi visant à la destruction de la famille, ciment de la cohésion sociale.

Après les importantes manifestations du 17 novembre (plus de 300 000 personnes dans plusieurs villes de France), une manifestation nationale se prépare. Elle aura lieu le 13 janvier 2013, à Paris. Notre archevêque Monseigneur Cattenoz nous encourage à y participer, massivement. Nous sommes appelés à poser un acte de foi. L'issue de cette décision ne nous appartient pas. Mais il est certain que nous avons chacun une responsabilité devant Dieu, devant les générations présentes et à venir, à assumer. Nous pensons tout spécialement aux enfants, au cœur de notre engagement.
Ainsi, la Pastorale Familiale du diocèse d'Avignon se met en route vers le 13 janvier… Avec vous. Avec chacun de vous !"

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