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Laïcisme fou : la Commission européenne contre les auréoles des saints

P

L’Épiscopat slovaque est outré par la position de la Commission
Européenne, qui a demandé à ce que la pièce de deux euros slovaque qui
présente le 1150 ème anniversaire des Saints Cyrille et Méthode, soit amputée de la croix chrétienne
qui se trouve sur leurs chasubles ainsi que des auréoles
.

C'est une possibilité reconnue par un
règlement européen, notamment dans les cas où un État estime que le «
projet de dessin est susceptible d’engendrer des réactions défavorables
parmi ses citoyens
». Le P. Jozef Kovaczik,
porte-parole de l’épiscopat slovaque, a déclaré :

«Il s’agit là d’un manque de respect de la
tradition chrétienne européenne». «Vivons-nous réellement dans un État de droit ou dans un système
totalitaire où l’on nous dicte quels attributs sont autorisés ?
», «dès 1988, avant la Révolution, les
fidèles slovaques ont risqué leur vie par l’annonce des œuvres et de
l’enseignement des deux saints».

Alain Escada se réjouit du succès de la Manif pour tous

Alain Escada, président de l'Institut Civitas, est interrogé par Nouvelles de France sur la mobilisation de dimanche. Extraits :

E"Nous sommes très satisfaits par le franc succès qu’a rencontré notre
marche parisienne. Près de 20 000 personnes ont répondu à notre appel,
en particulier bon nombre d’élus que nous remercions vivement pour leur
précieux soutien. Nous avons grandement élargi notre audience. Jamais
notre institut n’avait jusque là réuni autant de monde ! La lame de fond
est lancée. Je suis persuadé que dans les quelques semaines et mois qui
viennent, nous allons pouvoir porter un coup définitif à ce projet de
loi. Le besoin frénétique qu’a la presse de gauche de masquer la réalité
des manifestations par une véritable esbroufe médiatique laisse bien
penser que les milieux favorables au mariage homosexuel sont de moins en
moins sûrs d’eux
… C’est le moment de passer à une véritable offensive
constructive et argumentée. Nous ne nous laisserons certainement pas
impressionner par ceux qui veulent nous caricaturer et nous calomnier. […]

Après avoir dénoncé la manipulation de Caroline Fourest et de quelques députés, Alain Escada se réjouit du succès de la manifestation du 17 :

"Nous sommes très heureux qu’un grand nombre de Français se soient
réunis dans les rues de France le 17 contre le projet de mariage
homosexuel car nous pensons qu’ils se sont retrouvés dans l’unique but
d’abolir le projet de loi.
Nous ne pensons absolument pas qu’ils
partagent les idées de Madame Barjot qui dit vouloir améliorer le PaCS
ou qui fait l’éloge de la vie de couple homosexuel, dans le but de
présenter une image acceptable au microcosme médiatique. A cet égard,
cette dernière représentait très mal les marcheurs qui la suivaient,
lesquels pour beaucoup, ont participé à la manifestation contre le PaCS
du 31 janvier 1999. Bien peu ont d’ailleurs répondu aux exigences
vestimentaires qu’elle voulait imposer pour qu’ils ne soient pas ce
qu’ils sont. L’essentiel est qu’il y ait du monde pour barrer la route
au projet du gouvernement, lequel va devoir instamment réfléchir.
Avec
200 000 manifestants en un premier week-end, il y a une forte chance que
nous retrouvions dans les mois prochains le précédent de l’école libre.
Si chaque personne amène avec elle cinq nouveaux participants, le
million de 1984 sera un coup de tonnerre dans le ciel politique. Mais
même 500 000 personnes sonneraient inévitablement le glas de ce projet
qui commence sérieusement à ennuyer le président de la République. […]

Israël/Gaza : la question de fond demeure, derrière les bombes

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

G"Le patriarche latin émérite de Jérusalem, SB Michel Sabbah, rappelle
que la bande de Gaza vit depuis de nombreuses années « sous un embargo
absurde, qui rend inhumaine la vie quotidienne d’un million et demi de
personnes, en fomentant des sentiments d’hostilité permanente envers
Israël
. La communauté internationale demeure indifférente et se réveille
de sa torpeur seulement face à des escalades comme celle de ces
jours-ci ».

« Derrière les missiles lancés depuis
Gaza et les représailles déclenchées de temps en temps par Israël,
émerge toujours la question de fond : la question israélo-palestinienne,
dit-il à l’agence Fides. C’est le problème qu’il faut affronter et
résoudre si l’on veut que Gaza soit en paix et qu’Israël vive dans la
paix et la sécurité. »

Il rappelle que plus de cent
responsables chrétiens de Terre sainte ont demandé à la communauté
internationale, et en particulier à l’Europe, de soutenir la
reconnaissance de « la Palestine à l’ONU » avec le statut d’observateur
permanent : « Je ne parviens pas à comprendre de quelle manière cette
requête peut être présentée comme une initiative contre la paix
. Â»

Enfin l’ancien patriarche met en
garde : « Si une autorité est constamment humiliée, avec le temps, le
peuple prend acte du fait que cette autorité ne vaut plus rien
. Abou
Mazen est un chef palestinien qui veut la paix. Vu la manière dont il
est traité, qui sait qui pourra venir après lui ».

Une affiche antireligieuse retirée en Russie

Lu dans Le Monde :

"Une affiche représentant une icône où les visages de la Vierge Marie et
du Christ ont été remplacés par ceux des dirigeants russes Vladimir
Poutine et Dmitri Medvedev a été retirée d'une exposition d'art à
Saint-Pétersbourg, car jugée "antireligieuse". "Nous avons
supprimé cette affiche parce que nous l'avons jugée incorrecte et
insultante à l'encontre des sentiments des croyants
",
 a déclaré à
l'AFP Valentina Vassilieva, porte-parole de l'espace d'exposition
Loft-proekt Etaji, réfutant toute pression de la part des autorités
locales."

Pour gagner, l’UMP doit montrer une opposition sans concession au PS

Lu dans Les 4 Vérités :

"Pour le moment, en tout cas,
François Fillon est le grand perdant
.
Parti en outsider avant
l’été, il caracolait tellement en
tête des sondages que, même s’il
l’emportait finalement, ce score
serré constituerait un échec. En
outre, il a montré trop nettement
son opposition à la prétendue
« droitisation » pour satisfaire
les militants
. Sa légitimité
risque d’en pâtir s’il gagne.
Notons aussi que l’UMP peine à
tourner la page Sarkozy. Or, quel
que soit le talent politique de
l’ancien chef de l’État, on voit
mal comment il pourrait revenir
dans le paysage politique français,
sans repasser par la case
« parti ». Il aurait pu être désigné
d’office président du parti
s’il l’avait voulu, mais désormais
comment pourrait-il reprendre la
tête de l’UMP ? Il reste que c’est
clairement lui le grand vainqueur
du scrutin
.
L’UMP en 2012 est dans la situation
de chaos du PS en 2008,
après le congrès de Reims qui
avait vu l’affrontement serré
entre Martine Aubry et Ségolène
Royal. 4 ans plus tard, le PS
emportait la présidentielle.
Mais si l’UMP veut rééditer l’exploit
à son profit, elle doit rapidement
abandonner cette cuisine
électorale peu ragoûtante pour
se concentrer sur ce que veulent
ses sympathisants (et nous avec):
une opposition sans concession
au pouvoir socialiste
."

Désinformation médiatique sur les manifestations du 17 et du 18

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

"Plus de 200 000 personnes ont
défilé, à Paris et en province, les 17 et
18 novembre, contre le mariage gay.
Le traitement médiatique de ces
manifestations bon enfant a quelque
chose d’ahurissant.
D’abord, sur le nombre : le 17, les
radios parlaient de la manifestation
« monstre » qui avait réuni contre
l’aéroport Notre-Dame des Landes
entre 13 000 et 38 000 personnes
, et,
juste après, d’une autre manifestation
qui avait réuni « quelques
milliers de personnes
». Alors que la
préfecture de police de Paris parlait,
pour cette dernière, de 70 000 et que
nous étions, au minimum, 120 000
manifestants…

Ensuite, sur la forme. La manifestation
organisée par l’institut Civitas, le
18, était, je peux en témoigner, tout
ce qu’il y a de plus calme
: beaucoup
de personnes âgées et de jeunes
enfants, et fort peu d’excités. Eh bien,
tout ce que le public aura retenu de
cette manifestation, c’est que des
militantes féministes et des journalistes
y ont été molestés. En réalité, ces
militantes sont arrivées dépoitraillées
en brandissant ce qui ressemblait à
des bombes lacrymogènes. Et, à ma
connaissance, le seul journaliste
« molesté » est Caroline Fourest,
journaliste d’extrême gauche bien
connue, qui, de toute évidence,
accompagnait ces militantes dans
une manifestation non déclarée en
préfecture, et donc illégale.
Si l’on songe au hourvari médiatique
contre une autre manifestation non
déclarée en préfecture, celle des jeunes
identitaires sur le chantier de la
mosquée de Poitiers, où, contrairement
à ici, il n’y avait eu aucune
agression, on ne peut s’empêcher de
penser que la caste médiatique pratique
allègrement le « deux poids,
deux mesures »
…"

Mgr de Germay : si cette loi était votée, ce serait un mensonge public

Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio répond à Corse Matin. Extraits :

G"On peut dire qu'avec le slogan : « Le mariage pour tous »,
le gouvernement ne redéfinit pas le mariage, mais qu'il renonce à le
définir.
Or le mariage fondé sur l'union d'un homme et d'une femme est
une des institutions de base de la société. La famille est la cellule de
base, le fondement de notre société. Il est dangereux de toucher à ce
socle, sans un véritable débat public. C'est la raison pour laquelle
j'ai tenu, hier soir à l'Empire à Ajaccio, une conférence sur le thème.
Je me rendrai également à Porto-Vecchio et Bastia.

Les bases de la société telles que nous les connaissons, sont donc fragilisées par le mariage gay ?

Oui
sans aucun doute, dans la mesure où il va brouiller les repères. Cette
nouvelle loi nous fait croire qu'il s'agit d'un mariage, alors que, par
définition, il ne peut permettre de fonder une famille, en tout cas pas
une famille qui respecte le droit de l'enfant à avoir un père et une
mère.

Pourquoi cette levée de boucliers alors qu'il ne s'agit que d'un mariage civil ?

L'Église
s'intéresse à tout ce qui touche à l'humain et à la société, or le
mariage civil est au fondement du lien social
. Il intéresse donc
l'Église, mais pas seulement. Le débat n'est pas d'ordre religieux. Nous
ne remettons pas en cause ce mariage au titre de notre foi, mais pour
des questions anthropologiques. Toutes les grandes religions sont
d'ailleurs opposées à ce mariage, comme de nombreux athées ou encore des
personnes homosexuelles.

Est-ce le terme qui vous semble mal approprié ?

C'est
à la fois le terme et la réalité du projet de loi qui sont
inappropriés. Le mariage, par définition, c'est l'union d'un homme et
d'une femme. Cette loi, si elle était votée, serait en quelque sorte un
mensonge public.

Deux hommes ou deux femmes n'ont pas le droit de s'aimer et de s'unir ?

L'amour
entre deux êtres, c'est du domaine du privé. Lors d'un mariage civil,
l'État ne demande pas aux futurs époux s'ils s'aiment, par contre, il
faut qu'ils aient le désir de fonder une famille. C'est pourquoi le
mariage blanc est interdit.

Seront-ils toujours acceptés au sein de l'Église ?

L'Église
est ouverte à tous parce qu'elle n'est pas un cercle de gens parfaits.
Elle est une communauté de personnes qui s'efforcent de conformer leur
vie à l'Évangile. Les personnes homosexuelles et catholiques ont donc
leur place dans l'Église, mais, comme tous les autres, elles ont à
suivre un chemin de conversion.

Si demain, les
homosexuels obtiennent le droit d'adopter des enfants et qu'ils
demandent le baptême comment se positionnera l'Église ?

Par
principe, le baptême d'un petit enfant n'est pas refusé, sauf si les
parents refusent de donner une éducation chrétienne à l'enfant. Il est
sûr que dans le cas d'un « couple » homosexuel, cela posera des
questions pastorales sur lesquelles nous devons encore réfléchir, je
pense en particulier à ce qui sera inscrit sur le registre de baptême : «
Qui est la mère ? » « Qui est le père ? »

[…] Quant à l'avortement, c'est une question
dramatique et délicate
. Derrière les statistiques il y a des femmes en
souffrance. Il est donc toujours délicat de parler de ce sujet. Mais
doit-il pour autant être tabou ? Qui ose parler aujourd'hui des
souffrances post-avortement, voire des dépressions qui peuvent survenir
après un tel acte ?
Je crois qu'il faut un vrai débat sur cette
question.[…]"

Présent du 20 novembre en accès gratuit

Le numéro de ce jour, relatant les manifestations de ce WE est en accès libre.

Présent, le seul quotidien qui prenne systématiquement le parti du respect de la vie et de la défense de la famille, fait une promotion : abonnement
postal à moitié prix pour le recevoir cinq fois par semaine
pendant six mois, à 84 euros au lieu de 168 (réservé aux
nouveaux abonnements). Pour s’abonner : envoyez votre chèque à « Présent », 5 rue d’Amboise,
75002 Paris, ou par téléphone au 01 42 97 51 30.

Des élus dans la rue à Marseille

Samedi dernier, pour défendre l'institution du mariage. 3 parlementaires: Guy
Teissier – celui qui n'a pas d'écharpe, Bruno Gilles à sa droite et
Dominique Tian, le 4e en partant de la droite :

M

Un député propose de créer une “alliance civile” pour les homosexuels

Le député UMP Daniel Fasquelle a déposé une proposition de loi pour l’institution de « l’Alliance civile Â»
en complément du mariage et du PACS :

F"La présente proposition de loi a pour but
d’avancer une solution équilibrée, attentive à la fois aux attentes des
couples homosexuels et à ceux qui sont attachés au mariage en ce qu’il
unit un homme et une femme dans le but d’avoir des enfants. Pour ce faire, il est suggéré de créer
une nouvelle institution qui ne soit pas le mariage mais qui soit
davantage que le pacte civil de solidarité (PACS) : « l’Alliance
civile Â».

Le pacte civil de solidarité (PACS),
contrat privé de nature patrimoniale, n’a pas répondu, en effet, à la
demande de tous les couples de même sexe. Il y manque notamment une
certaine solennité au moment de l’union ainsi que des obligations
extrapatrimoniales plus fortes découlant de l’inscription du lien dans
la durée. Une plus grande sécurité juridique au stade de la dissolution
du lien est aussi demandée. Le PACS n’en apporte pas moins une réponse à
un certain nombre de couples et doit être maintenu.

S’il faut être attentif à la demande de
reconnaissance sociale et de sécurité juridique de la part des couples
homosexuels, la réponse ne peut cependant passer, pour de nombreux
Français, par le mariage et ses conséquences en matière de filiation :
adoption, procréation médicalement assistée et mère porteuse
. […]

L’alliance civile introduit dans notre
droit une réponse adaptée à la cohabitation de personnes de même sexe
qui souhaitent offrir un cadre juridique à leur relation privée pour une
sécurité accrue et une reconnaissance sociale
. Cette convention
institue un lien juridique entre deux « alliés Â». Comme le mariage,
l’alliance civile fera l’objet d’une célébration solennelle d’union
devant le maire qui, par elle-même, entraînera des conséquences proches
du mariage excepté la filiation.

L’alliance civile déclenche ainsi
l’application d’un statut protecteur d’ordre extrapatrimonial comportant
notamment une obligation de fidélité, de secours et d’assistance entre
alliés. L’alliance civile entraîne aussi des conséquences patrimoniales
qui peuvent être complétées ou précisées par acte notarié si les alliés
le souhaitent. Enfin, l’alliance civile apporte une sécurité juridique
aux alliés lors de la dissolution de l’union plus forte que pour le
PACS.

[…] À ce sujet, l’alliance civile ne saurait
fonder un droit à l’adoption, à la procréation médicalement assistée,
aux conventions de mères porteuses
. […]"

On comprend la stratégie, mais est-il vraiment utile de faire encore un pas en avant ?

Le danger de cléricaliser les baptisés

Du père Michel Marie Zannoti Sorkine, dans Homme et prêtre :

H"Avant
d'aider le prêtre dans son église, de prendre part au conseil pastoral,
de faire
partie d'une équipe liturgique, ou de gérer les finances de la
paroisse, ils doivent être présents à leur famille, à leurs collègues de
travail, à leurs amis, et marcher à la recherche des hommes
privés de la grâce baptismale
. Comme le levain dans la pâte, ils
sont appelés à faire lever les âmes à moitié mortes, gisant dans le
paganisme, faute d'oxygène céleste. Aujourd'hui face à la
raréfaction des prêtres, le danger de cléricaliser les baptisés et
de les faire vivre dans le temple est grand au nom du partage des
responsabilités et du soutien dont les prêtres ont
effectivement besoin. Ne tombons pas dans ce piège
. Que chacun reste
bien à sa place, si l'on veut que la foi atteigne le cœur humain, car
le prêtre ne peut pas entrer dans tous les milieux, il
n'est pas accepté partout, il ne peut pas être présent sur tous les
fronts. En ce moment, en matière d'évangélisation, il n'y a pas de temps
à perdre! Le passe-partout de la foi, c'est l'homme
baptisé qui, l'air de rien, en aimant comme il respire, provoque le
regard, suscite un questionnement, emporte vers plus haut celui qui
vivait en bas. Â»

Encore faut-il que le baptisé soit bien préparé à cette mission…

En effet. Cependant, précisons que cette préparation ne se confond
pas avec un savoir à
acquérir. La vraie préparation à la transmission de la foi suppose –
pardonnez-moi ce pl̩onasme Рde croire fermement dans le Credo,
c'est-à-dire, d'y adhérer avec ses viscères, en un mot,
d'avoir la foi !
Foi dans la présence actuelle de Jésus et de Marie
dans la gloire Рet en nous, et pr̬s de nous. Et si quelques aspects du
mystère chrétien demeuraient flous, il suffirait
d'aller voir un prêtre pour qu'il éclaire l'intelligence, ou
d'ouvrir le Catéchisme de l'Eglise catholique, mais point n'est besoin
d'un doctorat en théologie pour saisir l'essentiel du
christianisme ! La foi, la foi, la foi ! Enracinée dans la prière
quotidienne
, fortifiée par la réception la plus fréquente possible de la
sainte Eucharistie. Et sous la houlette de la
sainte Vierge priée tous les jours, vous allez voir si le chrétien
ne devient pas un apôtre et si sa parole ne chamboule pas ceux qui le
voient vivre et l'entendent !"

La « stratégie Buisson » s’implante durablement au sein de l’UMP

Guillaume Bernard, Maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures), analyse pour Direct Matin la victoire de Jean-François Copé à l'UMP :

"Ils étaient invités à désigner « un ticket Â»
(président, vice-président, secrétaire général) pour un mandat de trois
ans. Parallèlement, ils devaient se prononcer sur différentes « motions Â» qui, si elles obtenaient au moins 10 % des suffrages, pouvaient devenir des « mouvements Â» internes au parti […]. Au final, sur les 300
000 adhérents revendiqués, un peu plus de 176 000 se sont déplacés pour aller voter. […] La victoire de Jean-François Copé est courte, mais la défaite de François Fillon, elle, est nettement plus profonde,
non pas en terme de résultat mais de symbole. Il était, en effet,
donné, dans toutes les enquêtes d’opinion, comme l’inéluctable vainqueur
avec plus de 65 % des voix. Il s’agit donc plus d’un échec de l’ancien Premier ministre que d’une authentique victoire de l’ex-secrétaire général. La campagne plus tranchée de Jean-François Copé lui a sans doute permis de rattraper le retard sur son concurrent. Mais, ce résultat manifeste aussi une nette division du parti, du moins quant au style préconisé en matière de discours. […]

La position du vainqueur est friable.
Des compromis (avec les « non-alignés Â» voire des partisans de l’autre
camp) devront sûrement être trouvés pour essayer de fédérer au mieux le
parti et éviter la paralysie. Sinon, il pourrait y avoir un retournement
de situation lors des prochaines élections internes, en 2015,
et à l’occasion des primaires qui devraient être organisées pour
désigner le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle de 2017. Etant donné les rapports de force internes, la solidité de la
position de la nouvelle direction de l’UMP dépendra de sa capacité à
gagner les prochaines élections : les municipales et les européennes
. […]

Les résultats de motions ont étaient éclipsés par l’imbroglio autour
du décompte des voix pour l’élection du président de l’UMP. Or, ce sont,
là, les résultats les plus significatifs même si, pour l’instant, ils
ne sont que partiels. […] En effet, en additionnant la « Droite forte Â» et la « Droite populaire Â», les positions droitistes recueillent plus de 35 % des votes
des adhérents. Il semble donc que, d’un côté, les adhérents souhaitent
un renouvellement des cadres de leur parti et que, de l’autre, la « stratégie Buisson Â» (pour simplifier) s’implante durablement au sein de l’UMP. […] La vie politique française est désormais marquée par ce que j’appelle un mouvement « dextrogyre Â»
(qui n’est pas une « simple Â» droitisation) et auquel l’UMP paraît ne
pas échapper. Pendant deux siècles, jusqu’à la chute du mur de Berlin,
la vie politique a connu un mouvement « sinistrogyre Â», selon
l’expression d’Albert Thibaudet, c’est-à-dire que les nouvelles forces
apparaissaient par la gauche de l’échiquier politique. Désormais, le mouvement s’est inversé : l’offensive intellectuelle vient par la droite.
Les organisations populistes en Europe ou le « Tea party Â» aux
Etats-Unis en sont des manifestations explicites. Il ne s’agit pas d’une
simple radicalisation des idées de droite ou d’une crispation du
personnel politique classé à droite, mais d’un renouvellement des argumentaires et de l’articulation des concepts.
A côté de valeurs « classiques Â» comme celle de la sociabilité
naturelle (les corps sociaux, comme la famille, sont un donné auquel les
personnes adhèrent et non une construction dépendant uniquement de la
volonté individuelle, d’où l’opposition au « mariage Â» homosexuel), des idées modernes connaissent des mutations.
C’est ainsi que, par exemple, la laïcité, qui avait été conçue comme
une arme de combat contre le catholicisme, se révèle un moyen de lutte
contre le multiculturalisme. […]"

13 janvier : manifestation pour défendre les droits universels de la personne

Communiqué d'Alliance Vita :

M"Alliance VITA salue le succès des « Manif pour tous » régionales du
17 novembre 2012, notamment à Paris, Lyon, Toulouse, Rennes, Nantes,
Marseille…

VITA avait déjà pu constater le succès de ses mobilisations locales
le 23 octobre, qui avaient réuni plus de 17 500 personnes dans 75 villes
de France. Les étape locales et régionales
sont en effet indispensables pour aboutir à la réussite d’une
manifestation nationale
. De plus, ces différentes mobilisations ont
montré que ce débat dépasse l‘affrontement droite-gauche ou le clivage
croyants-incroyants. Samedi à Paris, l’on a assisté à une « unité dans
la diversité », qui fait le succès des grandes batailles législatives.

Le prochain RV est fixé au dimanche 13 janvier 2013 à Paris, veille
du début des débats en commission à l’Assemblée nationale
. C’est alors
que les Français devront montrer à nouveau leur mobilisation au
gouvernement et aux parlementaires, et en plus grand nombre encore que
le 17 novembre. Le débat en séance publique, dans l’hémicycle de
l’Assemblée nationale, est programmé pour le 29 janvier 2013.

Les promoteurs du projet de loi ont inventé le slogan égalitariste «
mariage pour tous », mais aujourd’hui, les Français attendent des
réponses aux questions-clés qui ont été posées lors des premières étapes
de leur mobilisation : celle de l’intérêt supérieur de l’enfant, celle
de la parité homme-femme dans le couple des parents, et celle de la
filiation
. Ce sont les droits universels de la personne humaine qui sont
en jeu."

Le Monde soutient l’UMP

Le dernier éditorial s'inquiète du spectacle donné :

"Au bout du compte, c'est bien le risque que la crise de l'UMP fait courir au pays : creuser un peu plus ses fractures politiques et sociales, aiguiser les tensions provoquées par la situation économique, nourrir le populisme et servir l'extrême droite.
Chacun, à gauche comme à droite, doit en prendre la mesure. La démocratie française a besoin d'une opposition solide et sérieuse. Pas d'un champ de ruines à droite."

Civitas va porter plainte contre les militantes féministes [Add]

C'est ce que déclare Alain Escada sur France Info. Une photo les montre notamment en train d'asperger de fumée blanche une poussette.

Ce blog termine :

"Eloïse Bouton, l’une des leaders du
mouvement Femen en France, déclare à Libération : « En tant que
féministes, nous considérons que nous devons avoir un avis sur tout, pas
seulement sur les sujets qui ne concernent que les femmes. Sur la
mondialisation, sur le réchauffement climatique, sur tout. 
»

Juste après avoir dit ça : « Bien sûr, nous voulons attaquer les
catholiques intégristes. Le mariage gay est une affaire laïque et on ne
comprend pas pourquoi ils s’en mêlent
 Â».

Maintenant, reprenez la première phrase et remplacez « féministes Â»
et « femmes Â» par « catholiques Â». Expliquez-moi pourquoi ça n’est pas
valable.

Envoyez vos réponses à : Femen France, Le Lavoir Moderne, 35 rue Léon à Paris."

Voir aussi cet article sur les Femen.

Addendum 11h Рextrait d'un communiqu̩ de Civitas :

"Aucune
violence ni provocation n’est acceptable et c’est pourquoi CIVITAS
annonce que son avocat est en train de porter plainte auprès du
procureur de la république contre les membres parfaitement identifiables
des FEMEN, qui se sont rendus coupables d’exhibitions sexuelles
notamment à la vue d’enfants
(article 222-32 du code pénal), diffusion
de message à caractère violent ou de nature à porter gravement atteinte à
la dignité humaine et susceptibles d’être vus par des mineurs
(article
227-24 du code pénal), violences en réunion et avec armes (article
222-13 du code pénal) y compris contre des enfants, entrave concertée à
la liberté de manifestation par menaces, violences et voies de fait

(article 431-1 du code pénal) ainsi que pour injures envers CIVITAS et
les manifestants en raison de leur appartenance à la religion catholique
ainsi que les messages écrits sur leur poitrine et les aérosols
utilisés le démontrent aisément (article 33 alinéa 3 de la loi du 29
juillet 1881)."

Moody’s dégrade la note de la France

M10 mois après Standard and Poor's, Moody's estime que les mesures pour relancer la compétitivité sont insuffisantes.
L'agence de notation a abaissé de Aaa (la meilleure note possible) à Aa1 la note de la France. La nouvelle ne pouvait pas tomber plus mal pour le gouvernement, moins de quinze jours après l'annonce du pacte de compétitivité. Moody's estime que les perspectives budgétaires de la France sont «très incertaines à cause de la détérioration des perspectives économiques». L'agence ne pense pas que la France tiendra ses objectifs de croissance et que ses déficits, par conséquent, resteront plus élevés que prévu.

Jean-Yves Naudet explique :

"la France est la seule à refuser ces vraies réformes. […] Certes, on annonce une réduction du
déficit budgétaire : 3% en 2013. Mais comment ? Par des hausses
d’impôts, ce qui va accentuer la récession et plomber à nouveaux notre
budget 
: personne ne croit que nous serons à 3% l’an prochain, bâti de
plus sur une hypothèse de croissance démentie par l’OCDE. La dette va
mécaniquement augmenter, alors qu’elle atteint déjà plus de 90% du PIB
.
Or, nous sommes ceux dont la dette est la plus dépendante de l’étranger
(à 67%, contre 5% au Japon !). La confiance dans notre capacité à
rembourser est donc fondamentale, et elle peut disparaitre faute de
réformes.

Le marché du travail est le plus rigide d’Europe. Le SMIC est à un
niveau qui exclut du marché du travail les moins productifs. Les 35
heures, dont M. Gallois n’a pas eu le droit de parler, créent une
rigidité artificielle de l’offre, tout en pesant sur les budgets
publics. Les faux prix sont de retour, comme le montre l’exemple des
honoraires des médecins. La concurrence n’existe pas pour les
professions fermées, tandis que les services publics monopolistiques
reviennent à la mode, on l’a vu récemment quand la SNCF a repris la main
sur Réseau Ferré de France, pour couper court à toute concurrence.

Les dépenses publiques sont les plus élevées d’Europe : nous avons
dix points de PIB (200 milliards) de plus de dépenses publiques que
l’Allemagne; on dit que c’est pour permettre à notre système social
« que le monde entier nous envie Â» de fonctionner ; mais sommes-nous
tant satisfaits d’un système où l’on cotise de plus en plus et où l’on
reçoit de moins en moins ? Allemands ou Scandinaves sont-ils socialement
beaucoup plus mal lotis que nous ?

Les impôts, démotivants et désormais confiscatoires avec la super
taxation à 75%, vont faire fuir ou au moins décourager les plus
entreprenants ou les plus travailleurs
. Qu’en pensent beaucoup de gens
modestes, ceux qui jusque-là avaient des heures complémentaires
défiscalisées ? Et les entreprises, elles, ont les taux de marge les
plus faibles, le taux d’autofinancement le plus réduit et les charges et
impôts les plus lourds.

[…] Par contraste, une vraie
réforme consisterait à réduire charges et impôts et à compenser cette
réduction non par d’autres impôts, mais par une baisse radicale des
dépenses publiques
, donc par des privatisations et une réforme de notre
Etat-Providence. Pourtant, le sujet reste aujourd’hui tabou. De la
sorte, nous serons de plus en plus le maillon faible de l’Europe."

Intox du lobby LGBT sur l’insécurité juridique des situations de fait

Lu sur le blog de Koz, à propos de la situation des enfants élevés par des personnes homosexuels, dont il est raconté qu'ils sont en situation d'insécurité :

"Parmi les arguments des partisans du mariage et de l’adoption homosexuels, revient en boucle ceux-ci : « il faut donner un cadre à une situation qui existe« , « les familles homoparentales existent, on ne peut pas les ignorer« , « le quotidien, pour les compagnes / compagnons est ingérable« , « si le père / la mère de l’enfant meurt, que deviendra l’enfant ? Â» […] Il faut noter, de façon préliminaire, que cette situation n’est
susceptible de se présenter que dans deux types de cas : (1) l’autre
parent est décédé, (2) l’autre parent est inconnu parce que l’enfant a
été adopté entant que célibataire, ou que le couple a eu recours à des
procédés (IAD/PMA, GPA, achat d’enfant) illégaux en France, ou encore
aux inséminations dites « artisanales Â» – le « donneur Â» étant inconnu
ou s’étant effacé.

Ces situations ont été prises en compte, via l’instauration de la
tutelle testamentaire
. En résumé, par ce moyen, le père ou la mère de
l’enfant désigne celui ou celle qui sera le tuteur ou la tutrice de
l’enfant. La nomination du tuteur se fait de facon extrèmement simple, soit par
une déclaration devant notaire soit sous forme de « testament
olographe Â» (article 403, alinéa 2 du Code civil). La seule exigence est
donc que le choix du tuteur figure dans un document écrit, daté et
signé entièrement de la main du testateur. La jurisprudence a admis que
la désignation d’un tuteur soit insérée dans une simple lettre (CA
Paris, 5 mai 1994; Cass. 1ère civ., 10 janvier 1951). Le choix du tuteur est entièrement libre. Il ne s’agit pas
nécessairement d’une personne de la famille et il peut donc évidemment
se porter sur le compagnon ou la compagne du père ou de la mère. […]

Passons sur l’idée qu’il ne serait pas possible d’aller chercher
l’enfant à l’école : elle est évidemment fausse comme le savent tous
ceux qui ont recours à des nounous ou baby-sitters. Il faut plutôt se
pencher sur les décisions qui engagent l’autorité parentale. Or, à cet égard, le législateur a explicitement pris en compte la situation des couples homosexuels en instituant, par la loi du 4 mars 2002, ce que l’on appelle désormais la délégation partage de l’autorité parentale. […]

En cas décès, mon compagnon / ma compagne n’a droit à rien : c’est faux.
Là encore, il s’agit de faire preuve d’une simple prévoyance. Lors de la conclusion d’un PACS (ou même sans PACS), les compagnons ou compagnes peuvent tout simplement prévoir un testament. […]"

UMP : 98 voix d’écart pour Jean-François Copé

Résultats surréalistes après 24h de recomptage par la commission, de cette élection serrée, entachée de nombreuses irrégularités : sur 176608 votants, Jean-François Copé obtient 87.388 suffrages, soit
50,03% des voix. Il emporte l'élection face à François Fillon, qui
obtient 87290 voix, soit 49,97% des suffrages.

L'UMP est coupé en deux :

"Sur le fond, la crise est grave et profonde, et c'est à mon avis le
plus important dans l'affaire. […] Ce n'est pas avec ça qu'on est légitime […]. Cela montre aussi que
l'UMP est très profondément divisée idéologiquement, car le duel
Copé-Fillon était un duel entre une ligne de droite dure, qui n'hésite
pas à aller braconner sur les terres du Front national (à la Sarkozy) et
une ligne de centre-droit, qui au contraire, réprouve les dérapages à
droite
. Contrairement à ce que l'on peut penser, c'est le score de
Fillon qui est surprenant, car n'oublions pas que l'UMP a été façonné
par Sarkozy depuis 2004, et que Copé est l'héritier de la ligne
politique suivie par Sarkozy. On retrouve dans la carte des résultats le
clivage entre la France de l'Ouest et celle du Sud-Est, qui est un
classique de sociologie politique. […]

Ce qui va sans doute se passer, c'est une paralysie de l'UMP, avec
deux camps se regardant en chiens de faïence au sein de l'appareil. La
paralysie sera aussi politique, car ce vote à 50/50 est un "non-choix"
des militants sur la ligne politique. Faut-il aller bien à droite ou au
contraire se recentrer ?
La question, pourtant majeure, n'a pas été
tranchée. L'UMP va donc continuer comme avant, à donner un coup de barre
à droite, puis un peu de baume aux centristes, en mécontentant
finalement tout le monde
. On a donc une élection pour rien, qui n'a pas
tranché, ni sur le choix du chef, ni sur la ligne politique. En même
temps, les socialistes ont fait la même chose en 2008, et ont gagné en
2012. Rien n'est perdu pour l'UMP, et à la limite, c'est presque une
bonne chose pour la reconstruction idéologique de la droite, que rien
n'ait été tranché maintenant. Une synthèse différente peut émerger."

Il reste à connaître le score des motions.

Mgr Fonlupt : la loi ne peut pas organiser l’impossibilité pour un enfant d’être élevé par un père et une mère

Mgr Fonlupt, évêque de Rodez, a publié un texte sur le mariage. En voici des extraits :

F"Nous ne pouvons tendre à une légitime égalité si celle-ci s’appuie sur une indifférenciation. […] Enfin, dans cette réflexion, n’oublions pas la place de l’enfant et de ses droits. L’enfant est une personne humaine. Ses droits ont autant à être respectés que ceux des personnes adultes. Il a le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux. Il ne faudrait pas que le projet de loi en organise l’impossibilité.
Cette question du « mariage pour tous » appelle à réfléchir et prendre conscience de ce qui construit une vie en société. Il nous faut pour cela prendre en compte ce qui touche à l’institution et pas simplement au contrat. Le contrat organise la relation entre des personnes. Une institution touche plus largement et de manière bien plus conséquente au vivre ensemble et aux fondements de la société. Or le mariage n’est pas d’abord du côté du contrat, mais de celui de l’institution. On ne peut le regarder seulement du côté de la sincérité ou du sentiment amoureux. Il encadre la relation entre les personnes et la transmission de la vie en précisant les droits et devoirs des époux entre eux, et par rapport aux enfants à venir. Que serions-nous en train de fabriquer si les enfants devaient se trouver dans l’impossibilité de connaitre leurs parents. Nous risquerions alors de nous retrouver dans une société qui aura de plus en plus de mal à gérer le vivre ensemble entre des individus liés seulement par des contrats dont la stabilité pourra constamment être remise en cause."

La violence LGBT

Avec (encore) une photo :

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