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Mariage : les 7 actions d’Alliance Vita

Le projet de loi sur le mariage et l’adoption pour des couples de même sexe
sera présenté le 31 octobre en Conseil des Ministres.
Vraisemblablement, le Parlement examinera ce texte à partir de janvier
2013. Alliance VITA propose sept actions concrètes à tous les Français
qui souhaitent se faire entendre, à réaliser dans les semaines et mois à
venir. Elles sont respectueuses des personnes et fermes sur les
convictions éthiques à défendre. Elles sont à la portée de chaque
citoyen, seul ou en groupe
. A chacun de décider quelles actions correspondent le mieux à ses convictions, à ses possibilités matérielles, à sa sensibilité :

  1. Signer et faire signer notre pétition « Urgence pour l’enfance
    », lancée au printemps 2012 et qui a déjà reçu près de 33 000
    signatures. Elle nous permet en particulier de vous informer des
    mobilisations auxquelles VITA s’associe. 
  2. Argumenter autour de soi. Pour diffuser les raisons qui expliquent l’opposition massive au projet de loi, faire largement circuler l’argumentaire 12 résistances au “mariage gay”.
  3. Intervenir dans les médias, sur la base des arguments proposés
    et de l’évolution de l’actualité : message pour une émission de radio
    ou de télévision, « courrier des lecteurs » dans un journal local ou
    national, commentaires sur des sites internet ou des blogs, etc.
  4. Écrire à des élus de son département (maire, député…) ou au Gouvernement, pour exprimer son désaccord sur ce projet de loi : si nécessaire, les 10 conseils d’Alliance Vita pour rédiger des courriers de ce type.
  5. Participer à l’une des 60 manifestations locales, pacifiques et “scénographiées”, organisées d’ici fin octobre 2012
    dans 60 villes de France. Le détail des dates et des villes concernées
    sera disponible sur le site à partir du vendredi 12 octobre.
  6. S’informer en temps réel sur l’avancement du projet de loi.
    Dès que le texte officiel sera connu, des numéros spéciaux du «
    Décodeur VITA » seront diffusés sur notre site pendant toute la
    procédure parlementaire.
  7. Se préparer à une manifestation nationale.

23 octobre : conférence sur l’homoparentalité et la théorie du genre

Conférence-débat
« L’homoparentalité et la théorie du genre en question : regards croisés »
organisée le 23 octobre 2012 à 20h30
Salle Paul Valéry à la
Mairie de Cholet
(entrée par la conciergerie).

Entrée libre- participation aux frais

Intervenants :

  • Béatrice Bourges, mère de famille,
    présidente du Collectif pour l’enfant,
    auteur du livre « L’homoparentalité en question : et l’enfant dans tout cela ? »
  • Elizabeth Montfort, mère de famille,
    juriste et philosophe, présidente de l’association pour un nouveau féminisme européen,
    auteur du livre « Le genre démasqué. Homme ou femme ? le choix impossible »

14 octobre à La Celle St Cloud, conférence sur le mariage

F

17 octobre : conférence de Jean Sévillia à Toulouse

S

France 2 détourne des images de KTO

Communiqué de KTO :


K"En
dépit du refus réitéré de KTO, par oral et par écrit, France 2 a
diffusé hier soir 4 octobre 2012 des images extraites d’une émission de
notre chaîne au sein d’un reportage de l’émission
« Complément d’Enquête ».

Pour
quelles raisons la chaîne du Service Public est-elle ainsi passée outre
aux règles fondamentales de l’éthique, appliquées dans tous les
secteurs de la vie économique et morale ?
 Certes, la puissance économique et l’audience de France 2 sont très
respectables, et dépassent de très loin celles de la chaine de
télévision catholique ; mais la loi du plus fort doit-elle primer sur
l’éthique ?

Il
se trouve que les images, refusées par KTO et diffusées par France 2
contre notre gré, ont été utilisées hors contexte. Il est arrivé à un
grand nombre de personnalités publiques
de pousser, ici ou là, la chansonnette ; diffuser l’image de M.
Seillière se prêtant de bonne grâce à l’exercice sur notre plateau, pour
illustrer sa « désinvolture » selon les mots du commentaire, est un
procédé que la déontologie journalistique réprouve.

Nous
invitons toutes les personnes de bonne foi à bien vouloir visionner
l’émission de KTO dont France 2 a détourné l’extrait, à l’adresse
suivante :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/v.i.p./v.i.p.-ernest-antoine-seilliere/00067602.

 KTO se réserve le droit de donner toute suite appropriée à ces actes qui nuisent gravement à la chaine."

Mariage et adoption : le Conseil supérieur de l’adoption demande à mettre l’enfant au coeur du débat

Dans Libération, Hélène Charbonnier, présidente de Racines coréennes, et Jean-Vital de Monléon, pédiatre, anthropologue, tous deux membres du Conseil supérieur de l’adoption, évoquent le problème de l'adoption dans le débat sur la dénaturation du mariage. Extraits :

"Dans le débat actuel sur l’adoption par les
couples de même sexe, l’enfant devrait être replacé au centre des
débats
. En théorie, et dans les paroles de chacun, il est proclamé que
l’adoption a pour but de trouver une famille à un enfant et non le
contraire. Nous nous demandons quelle est la place donnée à l’enfant
adopté dans les débats actuels.
[…]

Représentant les adoptés adultes, ou suivant chaque jour en
consultation des enfants et adolescents adoptés, nous savons qu’il n’est
pas toujours facile en France, dans une école ou dans la rue, d’être le
seul à avoir «cette» couleur de peau, d’être le seul à avoir «cette»
histoire précédant l’arrivée en France, faite de séparations et de
chamboulements. La loi peut-elle rajouter une nouvelle différence sans
concertation aucune des experts de l’adoption, sans évoquer l’avenir des
adoptés en recueillant leurs ressentis ?
A ce jour, trop peu d’études
fiables renseignent sur le devenir des enfants adoptés en France et sur
le devenir des enfants élevés dans des familles homosexuelles. Nous
savons déjà que les adoptions internationales réalisées par des
célibataires, des couples âgés, des couples plus fragiles ou plus
exaltés sont autant de facteurs de risque
. Nous pensons que l’adoption
par des couples de même sexe doit faire l’objet d’une réflexion
collective. Nous aimerions pouvoir en parler, sans polémique, en toute
objectivité, et nourrir l’échange d’un diagnostic à jour sur l’adoption
nationale et internationale.

Nous comprenons les besoin légitimes de parentalité, mais le fort
désir d’enfant, s’il est essentiel pour dépasser les obstacles de
l’adoption et donner amour et protection à son enfant, ne suffit pas
toujours. Nous avons aussi été surpris de voir combien l’adoption et ses
problèmes sont actuellement occultés.
[…]

Au Conseil supérieur de l’adoption, il y a des adoptés, des familles
adoptives, des psychologues et travailleurs sociaux des départements,
ainsi que des soignants. Tous connaissent l’adoption, et plus encore,
les enfants qui ont été adoptés et qui sont aujourd’hui vos concitoyens.
Il serait dommage de l’oublier encore dans les débats actuels. Il
serait dommage également de mettre le CSA au travail trop tardivement ou
pour le principe."

Le journal Têtu est à vendre

Le lobby homosexuel, que l'on entend beaucoup, ne semble pas regrouper autant de monde qu'il le prétend. Son journal phare, Têtu, est en perte de vitesse, ainsi que le révèle Nouvelles de France :

"Selon les derniers comptes publiés, la société éditrice de Têtu a perdu 4,7 millions d’euros entre 2008 et 2010."

Le gouvernement divisé sur la dénaturation du mariage

C'est Le Monde qui le confirme :

"La tension monte autour du projet de loi sur l'ouverture du mariage
et de l'adoption aux homosexuels, alors que les arbitrages sur le
contenu du texte
, qui doit être présenté en conseil des ministres le 31
octobre
, sont imminents. Deux visions s'affrontent : celle de la garde
des sceaux Christiane Taubira, qui souhaite s'en tenir au strict respect
de la promesse de campagne de François Hollande, et celle de la
ministre de la famille, Dominique Bertinotti, favorable à une réforme
plus large des conditions d'exercice de la parentalité.

La ligne de Mme Taubira, jugée " a minima " par
les associations de défense des homosexuels, semble en passe de
l'emporter. Dans une lettre adressée au premier ministre, jeudi 4
octobre, l'Inter-LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans), principal
interlocuteur du gouvernement [sic], met en garde contre une loi qui "délaisserait la grande majorité des familles homoparentales, actuelles ou en devenir ".

[…] Mme Bertinotti a cessé de s'exprimer publiquement depuis plusieurs jours. […]

Le gouvernement est pris
entre deux feux. Car face à ces demandes, les opposants dénoncent un
débat tranché d'avance en faveur du mariage gay
. […]

Sans compter qu'un certain nombre de personnalités politiques de gauche y sont hostiles, mais n'osent pas (encore) l'avouer, en raison du terrorisme intellectuel qui règne au sein de ce parti.

Mariage : 10 évêques demandent un débat serein et intelligent, et appellent à la prière

Dans un communiqué commun, les 10 évêques de l'Ouest (Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo, Mgr Alain Castet, évêque de Luçon, Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, Mgr Emmanuel Delmas, évêque d’Angers, Mgr Jean-Paul James, évêque de Nantes, Mgr Yves Le Saux, évêque de Le Mans, Mgr Jean-Marie Le Vert, évêque de Quimper et Léon, Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval, Mgr Nicolas Souchu, évêque auxiliaire de Rennes), de retour de Rome, s'expriment :

"La légalisation de l’ouverture du « mariage » aux personnes de même sexe et de l’adoption qui s’ensuit, est un projet qui suscite de multiples prises de position, relayées par les médias. Cette éventuelle légalisation changerait radicalement la signification du « mariage ».

ODevant les vives inquiétudes et les interrogations que nous entendons de la part de nombreuses personnes rencontrées en Bretagne et dans les Pays de la Loire, nous estimons urgent qu’un vrai débat soit suscité et organisé. Un débat digne de l’intelligence humaine, où le dialogue permet qu’ensemble nous cherchions la voix de la raison pour le bien des personnes. Un débat respectueux de chaque personne, des adultes bien sûr mais aussi des enfants. Un débat qui prenne donc en compte de façon « primordiale » le respect des droits des enfants. Un débat serein qui ne soit pas enfermé dans la dialectique fallacieuse rétrograde/progressiste. Un débat réfléchi qui permette à chacun de mieux comprendre la civilisation qui nous porte, et notre responsabilité dans l’édification de la civilisation que nous choisissons délibérément de laisser à la jeune génération.

Le Conseil Famille et Société, de la Conférence des Évêques de France, vient de publier un document « Élargir le mariage aux personnes de même sexe ? Ouvrons le débat ! »

Nous invitons les catholiques de nos diocèses et les personnes qui veulent réfléchir sereinement sur cette question, à se saisir de ce document et à le travailler. Il ne prétend pas aborder tous les aspects du problème sociétal – grave – que soulèverait une éventuelle légalisation du « mariage » entre personnes de même sexe, et de l’adoption d’enfants qui s’ensuivrait. Il situe simplement différents enjeux dans le souci du bien commun.

Nous demeurons attentifs pour aider et encourager les familles, cellules fondamentales de la société, et leur mission éducative si importante. La raison humaine sait reconnaître la signification profonde et spécifique de la condition sexuée de l’être humain : rien n’est équivalent à l’union de la femme et de l’homme, dont l’institution a pour nom « mariage » ; celle-ci fonde la famille. La foi en Dieu confirme cette signification.

À la réflexion sereine, nous proposons aux catholiques de nos diocèses de joindre la prière pour toutes les familles, en particulier ce dimanche 7 octobre. Les textes bibliques de ce dimanche nous y invitent tout spécialement. Que les catholiques, selon l’habitude ordinaire de l’Église, prient aussi pour celles et ceux qui ont la mission de servir le bien commun de notre pays afin qu’ils soient éclairés pour trouver les moyens de soutenir les familles dans leurs tâches essentielles – que rien ne remplacera vraiment – et dans leurs difficultés, au sein de notre société.

Les problèmes économiques actuels sont aigus. Il est plus urgent de les traiter en rassemblant les français dans un effort de solidarité, plutôt que de s’engager, de façon précipitée et sans débat, sur ce projet gouvernemental qui divise profondément en inquiétant les consciences sur une dimension majeure de l’existence humaine et sociale."

Nos évêques s'engagent, nous devons agir.

Toul : des habitants tentent de sauver une chapelle du XIIe siècle

Lu dans Le Républicain Lorrain :

TQuelques photos de la chapelle.

La position économique du FN reste à éclaircir

Jean-Marie Le Pen est interrogé dans le JDD, à l'occasion des 40 ans de fondation du parti. Extraits :

"Si nous avions le même mode de scrutin que 25 des 27
pays européens, le FN aurait 120 députés aujourd'hui
. Mais la France est
le seul pays a utilisé le scrutin majoritaire à deux tours. C'est un
système castrateur, dont la conséquence navrante est que les citoyens se
sentant peu ou mal représentés se désintéressent des élections. Ainsi,
le lien entre le peuple et la politique se distend. Et au moment où on
aura besoin de lui, on l'appellera au secours mais il ne viendra pas. […]


Dans le programme économique du FN en 1973, le FN est clairement
libéral et on vous appelait même, dans les années 1980, le "Reagan
français". Pourtant, votre parti est aujourd'hui étatiste et
interventionniste

Je suis toujours pour moins d'Etat mais mieux
d'Etat
. Mais attention, en régime socialiste, sous François Mitterrand,
le Front national était plus libéral. A l'inverse, en régime libéral ou
ultra-libéral, il est plus étatiste. Nous nous équilibrons par rapport à
des positions que nous jugeons excessives. Mais ce n'est pas
incohérent. […]"

Tous les libéraux pensent pourtant que nous ne sommes pas en régime libéral ou "ultra-libéral".

Ainsi soient-ils : une série inexacte, laborieuse, ennuyante

Les prêtres du Padreblob ont visionné les huit épisodes de la nouvelle série d'Arte "Ainsi soient-ils", sur la vie fictive de séminaristes. Extrait de leur analyse :

"Les affiches sont partout ou presque : orchestrée par une agence de publicité parisienne, la promotion d’Ainsi soient-ils a
fait le choix de la provocation
. Les visuels sont sans ambiguïté : une
aube, un calice, mais aussi des mains tatouées, une liasse de billets de
banque, une main de femme enserrant la taille. C’est le cocktail
classique violence/pouvoir/sexe.

Les slogans sont accrocheurs : « Dieu
reconnaîtra les siens » ; « vous pouvez faire une croix sur vos jeudis
soirs ». Bref, après Golgota Picnic et Piss Christ, on imagine une énième tentative pour salir et choquer.

Si la réalisation est soignée et les
acteurs crédibles (Michel Duchaussoy en cardinal autoritaire et imbu de
sa personne est même assez fascinant), on n’y retrouve rien ou pas grand
chose de la vraie vie du séminaire
. Quel curieux lieu que ce
« séminaire des capucins » où les candidats au sacerdoce n’ont ni cours,
ni exposés, ni examens, ni mémoires à rendre, ni recherches en
bibliothèque !

D’autres inexactitudes apparaissent,
certaines frisant la caricature comme cette description d’un pape reclu
dans ses appartements et dont le seul souci est d’absorber sans trop de
complications sa traditionnelle infusion à la camomille ! On pourrait même rire de certaines
scènes si on ne percevait pas qu’au final, un vague mais bien réel
sentiment de pesanteur et de grisaille ne nous quitte vraiment jamais.

Les séminaristes d’Ainsi soient-ils ont
peu de grandeur, pas de paix ni de joie intérieures
. On ne perçoit
jamais en eux la radicalité positive, la générosité du don absolu qu’ils
s’apprêtent à faire, l’enthousiasme de l’évangile. Le Christ n’est pas
leur passion ! Ils s’engagent pour des raisons obscures qu’ils ne
perçoivent pas eux-mêmes. […] En fait, on pourrait dire d’Ainsi soient-ils la même chose qu’Habemus Papam de
Nanni Moretti : une œuvre cinématographique qui montre ce que pourrait
être l’Eglise si l’Esprit-Saint n’existait pas
. […]

Enfin, autant le dire, Ainsi soient-ils fait
surtout partie de ces séries qu’on regarde en faisant beaucoup
d’efforts. L’action est lente et laborieuse. L’ennui est omniprésent. C’est peut-être la plus grande critique
qu’on puisse lui faire. Car, contrairement à ce que laissait penser sa
promotion, cette série n’est ni sacrilège ni blasphématoire. Elle est
caricaturale et pesante. En fait, Ainsi soient-ils manque tout simplement de souffle. C’est lent. C’est ennuyeux. C’est ça Arte ? […]"

Si vous désirez connaître et faire connaître la vie (réelle) dans un séminaire, je ne peux que vous recommander ce beau reportage intitulé Des Hommes à part, sur la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre. Ce n'est pas ennuyant mais édifiant.

Manipulations électorales

François Hollande va demander au gouvernement le report d'un an, à 2015, des élections cantonales et régionales, sous prétexte que d'autres scrutins sont déjà prévus en 2014 (municipales, européennes, sénatoriales).

Cela permet à la gauche de conserver la main un an de plus dans ces zones et surtout de permettre les élections sénatoriales sans trop toucher aux grands électeurs. La majorité PS au Sénat est en effet fragile et elle pourrait facilement basculer.

Sondage auprès d’une population sous-informée : à quand l’information ?

De Béatrice Stella, Cofondatrice et initiatrice de l’association Paroles de Catholiques :

"Le dernier sondage
d’opinion sur l’euthanasie que vient de présenter l’IFOP et le magazine
Pèlerin a été l’occasion de voir titrer la presse : « Euthanasie, 86 %
des Français favorables à une légalisation ». Mais
une aussi petite phrase ne suffit pas à donner suffisamment de
renseignements au lecteur pour l’informer avec rigueur de toutes les
données d’une question qui est tout, sauf simplifiable avec des
raccourcis. […] Nous savons en effet que la
connaissance de ce que permet ou non la Loi Leonetti en France est
totalement insuffisante dans la population française.
Autant dire que les réponses aux questions posées n’ont pas la pertinence qu’on veut bien leur donner.

Les
réponses apportées à certaines questions confirment d’ailleurs cette
sous-information de la population française, à tel point qu’il faut se
demander s’il est tellement intéressant de continuer à jaser sur les
résultats de sondages dont les résultats sont faussés et s’il ne serait
pas utile d’enfin faire en sorte d’interroger des gens qui sont au
courant des données du problème ! Sauf à vouloir absolument
forcer les Français à approuver quelque-chose qu’ils ne veulent pas au
fond… C’est un peu comme faire signer une personne qui ne sait pas lire
ni écrire d’une croix en bas de la page d’un contrat en lui racontant ce
qu’on veut sur son contenu.
L'important, c’est qu’il signe. L’important, c’est que le Français signe pour l’euthanasie. […]

D’autre part, une question est à nouveau révélatrice
de l’ignorance des Français : à la question « Estimez-vous qu’en France,
la loi actuelle sur la fin de vie permet d’éviter toute forme
d’acharnement thérapeutique ? » 75 % répondent : non ou ne sait pas ! Alors que l’acharnement thérapeutique est illégal en France !

[…] Ceux qui ont déjà souffert dans
leur vie ont appris que la souffrance parfois vous prive même de la
capacité de penser. Heureusement, la souffrance vécue apprend
aussi que la peur de la souffrance est pire encore que la souffrance
elle-même. : elle se transforme en peur de la vie.
Or supprimer ou diminuer très fortement la souffrance est toujours possible. La mort n’est pas la solution. Les services de soins palliatifs sont là pour ça, il faut juste la volonté politique pour en multiplier le nombre. […]"

Emission sur la dénaturation du mariage sur Radio courtoisie

Aujourd'hui en direct à 12h, avec pour invités :

Bataille rangée entre musulmans d’origine sahraouie et musulmans d’origine marocaine

En Gironde :

"Mercredi soir, vers 21 heures, dans le quartier de la gare à Pauillac [33], les riverains ont pu être témoins d'une véritable bataille rangée qui aura duré une bonne heure et opposé une soixantaine de personnes.
Pavés et cailloux ont volé dans tous les sens… Et sans l'arrivée en
nombre des gendarmes, plus de quarante militaires, l'affaire aurait sans
doute pu très mal se terminer. Les forces de l'ordre n'ont « relevé »
que trois blessés légers. Le « trouble » aurait pour origine un
différent survenu dans l'enceinte de la salle de prière où se
rassemblent les musulmans de la ville.

[…] la bagarre a
opposé des travailleurs espagnols d'origine sahraouie (du Sahara occidental) aux adhérents de l'Association locale des musulmans qui gère le lieu de prière. Il s'agit d'une petite maison faisant office de mosquée et située juste en face de la gare. Selon le maire, « la provocation viendrait des Sahraouis dans ou aux
abords du lieu de culte
». Il explique aussi l'affrontement par « une
main-d'œuvre clandestine
». Ces mêmes travailleurs espagnols, « très
précaires
», et que des sociétés de prestation de travaux viticoles «
font travailler à des tarifs très bas dans les châteaux
». Pour l'édile, cette concurrence déloyale n'aurait pas contribué à
apaiser un climat qui se tend depuis plusieurs mois à Pauillac. […]

Au sein de l'association des musulmans de Pauillac, qui compte un grand
nombre de Français d'origine marocaine
, un adhérent, contacté hier par «
Sud Ouest », parle d'un « manque de respect » qui a tout déclenché. […]

« Les Sahraouis venus d'Espagne sont arrivés au mois de janvier. Comme
nous, ce sont des musulmans.
Il était donc normal de leur ouvrir les
portes de la salle de prière. Et puis un jour, l'un d'entre -eux est
rentré avec un drapeau du Sahraoui. Par la suite, ils ont continué à
provoquer nos parents et les personnes âgées qui fréquentent la salle.
Des coups ont été échangés. Lorsqu'on a voulu aller les voir dans leur
squat et pour leur demander d'arrêter, nous avons été caillassés ! »,
raconte t-il.

[…] Du côté des travailleurs sahraouis, le son de cloche n'est évidemment
pas le même. Ely Abderrahmane Ould Chouaib, leur représentant, affiche
un passeport mauritanien et un titre de séjour espagnol
. Et s'il admet
être entré une fois dans la salle de prière avec un tee-shirt flanqué de
« Sahara Occidental libre », il assure que « ce n'était pas pour provoquer ».
Pour lui, « il était simplement question de venir prier dans la maison
d'Allah et pas de faire de la politique
». […] le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant
les indépendantistes sahraouis au Maroc qui revendique sa souveraineté
sur l'ensemble du territoire."

Egypte : le parquet ordonne de libérer les deux enfants accusés de blasphème

Le parquet général égyptien a ordonné la libération des deux
enfants chrétiens accusés
d’atteinte à l’islam
.

Le procureur, Abdel Meguid Mahmoud, a pris cette décision en raison de
l’âge des accusés.

82 bébés sauvés de l’avortement !

La campagne des 40 Days for Life se poursuit.

Euthanasie : comment orienter le sondé

Lu dans Ouest France :

"Quand on demande aux Français s'ils préfèrent mourir dans des
souffrances insupportables ou être euthanasiés, l'écrasante majorité des
sondés choisit la deuxième option. Comment répondre autrement ?
On en
déduit benoîtement qu'il faudrait légaliser l'aide active à mourir.
C'est là un raisonnement un peu court.

Je voudrais témoigner d'une expérience personnelle, régulièrement
répétée, auprès de publics très divers : lycéens, étudiants, adultes.
Chaque fois que j'ai pris le temps – il faut plusieurs heures –
d'expliquer clairement la loi actuelle
, d'examiner objectivement les
affaires médiatiques de la fin de vie (Malèvre, Humbert, Sébire, etc.),
de recueillir le récit des personnes présentes ayant vécu des
accompagnements difficiles, mes auditoires sont parvenus d'eux-mêmes à
la conclusion suivante et cela à une écrasante majorité : « bien »
mourir n'exige en aucune façon que le législateur donne aux soignants le
droit de faire mourir délibérément les patients.

Comment expliquer cet étrange retournement ? Par un constat évident :
le temps de la réflexion rationnelle, celui qui fait cruellement défaut
à notre époque soumise au rythme imposé par la télévision et
l'Internet, n'est pas celui de l'immédiateté du réflexe émotionnel.

Que dit la loi française ? Toute souffrance pour un malade incurable
et en phase terminale doit être soulagée, même si sa vie devait s'en
trouver abrégée. Or, aujourd'hui, toutes les souffrances peuvent être
apaisées, ne serait-ce que par le recours à l'endormissement, le plus
souvent réversible
. L'acharnement thérapeutique, appelé obstination
déraisonnable, qui prolonge une existence et ne respecte pas la
personne, est interdit par le législateur et donc condamnable par les
tribunaux. Enfin, chacun est libre de refuser un traitement,
investigations comprises, au nom du principe de la protection contre
toute intrusion non consentie dans son propre corps. […]

L'euthanasie ne « complète » pas les soins palliatifs, elle les
interrompt. Elle ne couronne pas l'accompagnement, elle le stoppe. Elle
ne soulage pas le patient, elle l'élimine."

Mgr Pontier : Beaucoup de Français souhaitent que leurs enfants puissent avoir un homme et une femme et les appeler père ou mère et non parent 1 ou parent 2

Interrogé sur le sujet du mariage, Mgr Pontier, archevêque de Marseille, espère que ce débat n'est pas clos :

P"Il ne s'agit pas d'un débat surd'abord  l'homosexualité, mais d'un débat sur le mariage, sur cette institution qui a constitué, qui a fabriqué nos sociétés depuis qu'elles existent […] Cette cellule de la société qu'est la famille est essentielle. […] Cette diversité de l'homme et de la femme est une complémentarité qui porte vie […] Cette procréation n'est pas quelque chose de second et que c'est constitutif de l'être humain et il y a quelque chose qu'on ne peut pas gâcher comme cela, que ce soient pour les adultes, pour les enfants et pour les enfants à venir […]

Ceux qui sondent les opinions ne les sondent pas de façon égalitaire […] Beaucoup de Français souhaitent que leurs enfants puissent avoir un homme et une femme et les appeler père ou mère et non parent 1 ou parent 2 […] Nous sommes nombreux à penser cela dans ce pays et nous n'avons pas conscience que c'est cela que nous sommes en train de toucher […] Il y a une orientation de l'information […]"

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