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20 octobre : pèlerinage à Lisieux pour les vocations

L

Un responsable FN agressé à Béziers

Secrétaire départemental du Front National, Guillaume Vouzellaud,
candidat aux dernières élections législatives sur la circonscription de
Béziers, a été agressé par 2 individus qui l’attendaient à la sortie
de sa permanence, hier soir. Frappé à la tête, peut-être à
l'aide d'un objet contondant, il souffre également d’une fracture de
l'humérus et de multiples contusions.

Après son admission aux urgences de Montpellier, il a réintégré son
domicile. Sa compagne témoigne :

"Actuellement, il se
repose. Il est sonné par ce qui lui est arrivé. On m'a conseillée de le
laisser se remettre. Je pense que demain nous irons déposer plainte.
Pour l'instant mon souci, c'est son état de santé, il est vraiment très
mal
."

Mgr Ulrich : Changer la nature du mariage c’est changer le statut des personnes mariées

Mgr Ulrich, archevêque de Lille, vice-président de la Conférence des évêques de France, s'est exprimé sur la dénaturation du mariage. Extraits :


U[C]’est un sujet qui touche la nation entière, et qu’aucun
groupe de la nation, ni aucun membre de cette nation ne peut être
empêché de parler sur un tel sujet de société
. Je parle évidemment du
mariage civil, hors même de toute question d’engagement religieux qui
n’est pas le sujet actuel. […] Ce sujet a des conséquences éthiques qui concernent tout homme, et donc
tout chrétien comme un autre citoyen. Nul ne peut dénier à un chrétien
d’être d’abord un citoyen : ce n’est pas comme chrétien, mais comme
citoyen qu’il s’exprime. Les responsables des Eglises et des différentes
religions (les différents cultes, pour parler comme la loi
républicaine) sont eux aussi des citoyens dotés du droit d’intervenir
dans un débat national. Comme responsables de communautés religieuses,
ils ont également droit à la parole, même s’ils ne sont pas le
législateur : ils peuvent bien mettre en garde sur ce qui leur paraît
lourd de conséquence pour la société tout entière, et pour la vie
humaine. […]

La démocratie représentative se double, en tout cas aujourd’hui, d’une
démocratie d’opinion. Le débat est de plus en plus présent dans de
nombreux cercles ; les réseaux du Net développent cet esprit de
réflexion partagée, de débats. Il est loin le temps où l’on pouvait
confisquer le débat dans des sphères spécialisées
. L’Eglise ne prétend
pas se l’approprier, mais le faire vivre au bénéfice de tous ; en cela,
elle peut bien être une référence. On peut donc prendre le temps d’un
débat national ; nous sommes, en réalité, pressés par bien d’autres
réalités et sujets d’inquiétude qui sont plus urgents, les
préoccupations économiques et sociales demandent davantage de travail
immédiat. La ministre déléguée à la Famille a bien fait de dire qu’il
faudrait prendre le temps de l’écoute et de la discussion. Il existe des
confusions à dénouer, des impasses à déjouer, des lumières à faire pour
que le débat apporte quelque chose à la démocratie. Oui, vraiment on
peut souhaiter un vrai et large débat qui prenne son temps.

On parle de l’extension du droit au mariage à tous : c’est une liberté qui s’ajoute, pourquoi s’y opposer ?

Voici justement une confusion à lever ! L’expression : le mariage pour
tous, est une expression maladroite et inexacte en réalité
. Il demeurera
des situations qui empêcheront le mariage : un oncle et sa nièce, ou un
frère et une sœur continueront de voir le mariage leur être interdit !
Parce que le mariage est une institution sociale déterminante pour la
construction de la société, elle n’est concevable que dans certaines
conditions, et donc à l’exclusion d’autres conditions
. Préserver le
mariage comme l’union d’un homme et d’une femme en vue de la protection
de la filiation, c’est une condition fondamentale pour la société. Ce
n’est pas le maintien d’un privilège en faveur des personnes
hétérosexuelles.

Justement,
n’est-ce pas priver les personnes homosexuelles d’un droit ? Puisqu’ils
s’aiment, pourquoi n’ont-ils pas le droit de se marier ?

Parce que le droit de se marier n’est pas le corrélatif immédiat à
l’amour de deux personnes entre elles
. S’aimer est certes une condition
pour se marier ; mais ce ne fut pas toujours le cas ! C’est évidemment
un progrès de la conscience que de mettre l’amour comme une condition du
mariage. Mais il semble de nos jours que ce soit comme la condition
unique, de sorte que la fin de l’attachement amoureux signe souvent la
fin du mariage ! Le sentiment amoureux à lui seul ne justifie pas le
mariage, c’est le projet familial qui appelle le mariage. […]

La question n’est pas celle de l’homosexualité. Les personnes
homosexuelles ne sont pas réductibles à leur sexualité, elles ne sont
pas définies tout entière par celle-ci
. Et en raison de leur sexualité,
elles n’ont pas à être discriminées, méprisées, déconsidérées, mises à
l’écart. Elles méritent au contraire respect et considération ; sans
oublier notamment qu’elles ont été davantage jugées dans le passé encore
tout proche. L’Eglise, certes, et les religions d’une façon générale,
ont leur part dans ce jugement. Mais aujourd’hui nous disons : le
respect leur est dû comme à toute personne. Et d’ailleurs, même s’ils
peuvent désirer une vie de couple stable, le mariage comme institution
sociale n’est pas forcément ce qu’ils cherchent.

Et
quelles objections formuler contre ce nouveau type de contrat entre
deux personnes que serait le mariage pour les personnes homosexuelles ?

Justement qu’il n’est pas un pur et simple contrat entre deux
personnes. Le mariage est une réelle institution sociale faite pour
rendre solide la filiation
. Certains de ses membres qui répondent aux
conditions de cette institution y adhèrent librement par un contrat, un
engagement qui dépasse les deux personnes concernées. […] Changer la nature de l’institution du mariage en l’ouvrant aux
personnes homosexuelles avec droit à l’adoption, ce serait aussi changer
le statut des personnes mariées sous le régime actuel.
A-t-on vraiment
pris conscience que le statut de père et de mère disparaît dans cette
figure nouvelle ? Il y aurait un parent 1, et un parent 2, et forcément
un parent 3 grâce auquel l’enfant devrait d’être né : quel serait son
statut dans la famille ? Sera-t-il porté sur le livret de famille ? De
quels droits jouira-t-il dans la famille ? […]"

40 Days for Life : 26 bébés sauvés

Au quatrième jour de cette campagne d’automne.

Le Monde aurait pu titrer : un nouveau test pour empêcher cette petite fille de vivre

Le Monde affiche une photo d'une petite fille atteinte de trisomie pour présenter un nouveau test prénatal :

T

Succès de la mobilisation des catholiques en Inde

J'avais évoqué cette affaire hier. Et bien les scènes offensantes concernant des personnes et des symboles de
la foi chrétienne, contenues dans le film de Bollywood ’Kamaal Dhamaal
Malamaal',  seront éliminées avant la sortie du film dans les salles.
C’est ce qu’a affirmé le ’Censor Board’, organisme de contrôle des films
en Inde
.

Les Juifs contre la dénaturation du mariage

Le Grand Rabbin de France a été reçu jeudi 27 septembre par le ministre de la Justice, Christiane Taubira. Cette entretien avait pour objet d’exposer les réserves argumentées du Grand Rabbin de France et de ses conseillers, face à cette évolution jugée dangereuse pour la société. Un document plus exhaustif sur ce sujet sera adressé dans les tous prochains jours à l’ensemble des parlementaires, pour les mettre en garde contre le projet de loi visant à étendre le mariage aux homosexuels. Sur ce site juif, on peut lire :

“On peut se demander quelle urgence a fait que le
gouvernement ait, au cœur d’une profonde crise économique, lancé le
projet d’une loi qui inscrit le mariage homosexuel dans la normalité de
l’état civil. Serait-ce que le besoin de « réformer » se rabatte sur les
mœurs et la condition humaine à défaut de maîtriser la vie économique ?

Car il ne s’agit rien de moins
que cela. C’est un grave tournant qui risque d’être pris qui ne peut
qu’ajouter à l’égarement du monde contemporain.
L’enjeu n’a rien à voir avec « l’égalité des droits » comme il est
avancé. Le PACS suffisait déjà comme disposition juridique destinée à
apporter une solution pratique aux couples homosexuels. Avec cette loi,
on passe un cran au dessus.

L’inscription dans la Loi, dans l’univers des symboles, de la
normalité d’une famille reposant sur le couple homosexuel représente, au
contraire, un enjeu qui engage la façon de comprendre l’humain. C’est
une manipulation anthropologique.

La doctrine des genres, qui est son fondement idéologique, n’est en
rien une science mais une utopie fumeuse de la toute-puissance
. Notre
compréhension héritée du Livre de la Genèse fonde l’être humain sur un
principe d’altérité qui fait que Haadam est un homme et une femme.
Contrairement à ce que certains prétendent cela n’a aucune référence
naturaliste et biologique – censée être de très bas niveau – mais une
référence symbolique. C’est ce principe qui est au fondement de la
diversité, de la différence et de la multiplicité humaine.

La famille est fondée sur un couple composé des deux sexes, de sorte
que l’un est père, l’autre, mère. Tout le psychisme humain et pas
seulement la société est fondé sur cette double dimension.

Avec cette loi, tous les dérapages deviennent possibles. Il existe
déjà aux États Unis ce que l’on appelle la multi-parentalité, des
couples composés de plusieurs adultes, hommes et femmes, vivant dans la
promiscuité sexuelle et élevant ensemble leurs enfants qui ont ainsi
plusieurs pères et mères. Et combien d’autres dévoiements sont
possibles…

Une telle éventualité ne peut pas, ne doit pas être inscrite dans la
Loi. C’est le principe même de la liberté humaine en société qui est en
jeu.
Je m’attendrais à ce que le rabbinat français se prononce clairement sur
cette question qui, de toutes façons, ne devrait pas échapper à un
référendum.”

Avec cette loi, tous les dérapages deviennent possibles” : nos médias traiteront-ils les juifs comme ils ont traité le cardinal Barbarin ?

2 octobre : Conférence sur la drogue à St Maur

D

L’Année de la Foi pour les enfants


AAu large !
est un jeu de société qui s'adresse aux familles, aux jeunes, aux catéchistes,
aux animateurs… Au large ! a reçu l'imprimatur
de Mgr Dominique
Rey
, évêque de Toulon-Fréjus :

"L'essentiel de la foi
est fidèlement exposé. A l'école des saints, chaque jeune
peut suivre le Christ, d'étape en étape." "Je recommande volontiers Au large ! aux
familles… Ce jeu veut participer à la
Nouvelle Evangélisation, en utilisant tous les ressorts pédagogiques
que sont la curiosité, l'imagination, la stimulation mutuelle, afin
d'éveiller
chez l'enfant le goût de connaître."

La Secrétairerie d'Etat a également salué cette initiative.

Le but du jeu est de parvenir le premier à Rome avec son carnet de route
complet. Il se compose des cartes auxquelles le joueur a bien répondu.

Pour l'année de la foi promulgué par le Saint Père, le jeu
catéchétique Au Large! est réédité enrichi de références au Catéchisme
de l'Eglise catholique
. Une façon ludique d'enrichir sa foi.

Pourquoi le mariage homosexuel est une erreur

On me fait suivre cet article écrit par un juriste :

"L’actualité législative est
aujourd’hui focalisée vers le projet de loi qui vise à instituer le « mariage
homosexuel ». Au-delà de la promesse de campagne du Président de la
République, tout le monde pourra s’étonner de la manière dont ce projet est
relayé dans la presse.

Nombreux sont les articles
mettant en exergue le fait que oser s’opposer au mariage homosexuel serait
faire preuve de « non dialogue », de « sectarisme », voire « d’intégrisme
religieux ». Les radios relaient de manière insidieuse le fait que
« la population française est majoritairement favorable au mariage
homosexuel » alors qu’au-delà des mots, les sondages montrant la forte
hostilité de la population française à ce projet se multiplient.

Or, chaque projet de loi doit
être l’occasion de s’interroger sur ce qu’il apporte sur le plan sociétal,
fiscal, juridique et sur ce qu’il véhicule sur le plan de l’amélioration des
droits de nos concitoyens et de la cohésion sociale.

Sur ce terrain, il faut admettre
que le mariage homosexuel n’apporte rien :

L’égalité
fiscale et sociale
. Depuis longtemps déjà, le droit pour deux personnes
homosexuelles de vivre ensemble est reconnu.

C’était déjà l’objet de la loi de
1999 créant le PACS qui permettait de donner un cadre contractuel à une union
sans y attacher les valeurs attachées au mariage. Depuis 2001, un couple
homosexuel vivant dans une relation conjugale depuis plus de 12 mois bénéficie en
outre des mêmes avantages fiscaux qu’un couple « marié ».

Le respect de la
personne.
La loi n° 85-772 du 25 juillet 1985 portant
diverses dispositions d'ordre social a complété le code pénal en introduisant
des dispositions protégeant les personnes contre les discriminations liées à
leurs mœurs et a déjà profondément institutionnalisé l’égalité entre hétéro et
homosexuels et plusieurs décisions de justice ont conduit les tribunaux à
montre l’efficacité de cette loi.

C’est la raison pour laquelle accepter le mariage homosexuel semble
moins nécessaire pour accorder plus de droits aux homosexuels que pour remettre
en cause les droits des populations qui cherchent à donner à sens au
mot « mariage ».

Ce projet de loi est donc une
erreur à plusieurs titres :

[Lire plus]

Croix de cimetière sciée à Brou : réactions

Avoir signalé cette affaire a semble-t-il provoqué des remous à la mairie de Brou. Le maire déclare :

"Les blogs chrétiens se sont également emparés de cette soi-disant affaire".

Suur Itinerarium, Vivien Hoch écrit :

"Comment Philippe Masson, maire de Brou, aurait-il pu
imaginer de telles retombées en enlevant une croix métallique placée sur
le portail du cimetière local ?
"

"Dépassé par les justes et nombreuses réactions à cette affaire, le maire
accable une “minorité de catholiques” qui, relayés par des blogs,
feraient pression sur la mairie pour obtenir des explications à cet acte
complètement dénué de sens, reposant sur une conception de laïcité
extrémiste et mal comprise. Il en vient même à dénoncer une
“islamophobie” (sic.) et une “xénophobie” (re-sic.). Comme quoi
ces termes sont réellement des caches-misères. M. le maire, ayez au
moins le courage de vos actes, et l’audace de les justifier."

Limogeage du Recteur de l’Académie de Lyon : procès politique ?

Dans un message aux personnels de l'Académie de Lyon Roland Debbasch écrit :

"Lors du conseil des ministres de ce vendredi 28 septembre 2012, le gouvernement a décidé de mettre fin à mes fonctions de Recteur de l’Académie de Lyon.


DAussi étrange que cela puisse paraître, c’est la première fois depuis l’épuration consécutive à la Libération de la France, en 1944, qu’un recteur de l’académie de Lyon est relevé de ses fonctions à la suite d’un changement de gouvernement
. Si je ne m’estime, en aucune manière, propriétaire d’un emploi qui reste à la disposition du gouvernement, je déplore l’extrême brutalité de cette décision. Et cela d’autant plus qu’elle intervient après une rentrée scolaire 2012 réussie, dans un contexte où, en serviteur de l’Etat loyal et disponible, j’ai mené de front, depuis plusieurs semaines, les concertations souhaitées par les plus hautes autorités de l’Etat pour l’avenir de l’enseignement scolaire et pour la préparation des Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Directeur Général de l’Enseignement Scolaire durant près de deux ans, Recteur de trois grandes Académies depuis 10 ans, j’ai exercé ces fonctions avec passion, volontarisme et
impartialité.

Le contexte de mon limogeage est baroque : le Directeur de cabinet du ministre est devenu le champion hors norme des recrutements de fonctionnaires, alors qu’en sa précédente qualité de Secrétaire Général de notre ministère, il n’a eu de cesse, entre 2007 et 2011, d’exiger des Recteurs qu’ils soient plus inventifs sur ce qu’il appelait « les leviers de suppressions d’emplois ». En récompense, il a, d’ailleurs, été nommé au tour extérieur Conseiller Maître à la Cour des Comptes par le Président Nicolas Sarkozy. J’ajoute qu’il a longtemps fait partie de ces grands administrateurs généralement issus de l’E.N.A qui ambitionnaient d’être nommés Recteurs, mais ne remplissaient pas les conditions jusqu’à la récente modification du décret statutaire dont il est le promoteur. De mon côté, j’étais, depuis 2002, le seul et le premier dans l’histoire des Recteurs à être issu de l’E.N.A, ayant été nommé Recteur d’Académie au titre de ma qualité de Professeur des universités.

Je ne sais ce qu’en pensent la conseillère du Président de la République et le conseiller du Premier ministre qui occupaient, eux aussi, au Ministère de l’Education nationale, des emplois à la discrétion du gouvernement jusqu’en 2012 (Directrice d’administration centrale et Recteur d’académie). Ils ont, semble-t-il, estimé inapproprié de me faire la moindre proposition pour une autre fonction. Je pensais, pour ma part, que dans la crise sans précédent que traverse la France, toutes les femmes et les hommes de bonne volonté devaient se rassembler autour de causes communes, la première d’entre elles étant le défi de la formation et de l’insertion professionnelle pour tous.

On change les Recteurs sur un procès d’intention politique, mais ce sont les mêmes stratèges qui régentent tout d’en haut, après comme avant. Prenons-y garde, il ne serait pas sain qu’une oligarchie administrative accapare et instrumentalise le pouvoir. Si les arrangements entre amis devaient prévaloir sur l’intérêt général, je les dénoncerais au nom d’une autre conception du service de l’Etat et de la République, d’une autre vision de l’Education nationale de demain.

J’ai, certes, conscience de payer aujourd’hui le fait d’avoir été le témoin direct, à Paris et à Lyon, de trop de contorsions liées à des préoccupations de carrières individuelles. Faut-il
rappeler, en outre, que j’étais assisté à Lyon jusqu’au mois de mai dernier par un Secrétaire Général d’Académie qui est devenu l’un des plus proches collaborateurs du Ministre de l’Education nationale ? Après son départ soudain, j’ai dirigé l’académie sans Secrétaire Général durant trois mois, mais avec l’appui constant des Directeurs académiques des trois départements de l’Ain, de la Loire et du Rhône.

Quoi qu’il en soit la décision qui me frappe ne fera que développer encore davantage mon
engagement au service de l’Ecole et de la Jeunesse, même si cet engagement se manifestera dorénavant sous d’autres formes. […]"

Campagne pro-vie en Lettonie

L
Cette photo vient de cet article en russe, concernant la campagne pour la vie qui se déroule au mois
de septembre en Lettonie. Sur les photos, des sculptures des enfants avortés (27 au
total). A côté l'auteur a mis des plaques sur lesquelles sont inscrites
les causes des avortements. 27 c'est le nombre d'enfants avortés chaque
jour en Lettonie
.

Mariage : le député Gorges écrit au Premier ministre

Suite à la lettre aux élus initiée par Catholiques en campagne, M. Jean-Pierre Gorges, député UMP d'Eure et Loir
et maire de Chartres, demande au Premier ministre d'accepter d'ouvrir le débat et un référendum :

G

Dénaturation du mariage : appel à une journée de jeûne le 31 octobre

Extraits de la déclaration de la Famille missionnaire l’Evangile de la Vie :

"A l’invitation de l’abbé Hubert Lelièvre, fondateur de la Famille
Missionnaire l’Evangile de la Vie, se sont réunies à Bollène les 22 et
23 septembre 2012 plusieurs personnalités engagées dans les champs
universitaire, associatif, médiatique ou ecclésial, appelées à réfléchir
sur la gravité des enjeux sociétaux actuels et les réponses que
pourraient y apporter les chrétiens et tous les hommes qui cherchent la
vérité.

Le mal
qui ronge nos démocraties postmodernes est un « relativisme culturel qui
se révèle dans sa nature comme un système favorable à la décadence et à
la dissolution de la raison et des principes de la loi morale
naturelle
  ». Le contexte actuel est celui de « la fin d’une époque » et
d’une « incertitude pour les temps nouveaux qui pointent à l’horizon ».
Aussi devons nous avoir conscience que les problématiques
contemporaines « sont sans commune mesure avec les thématiques des
siècles passés
  ».

Système dominant et monopolistique, le
relativisme éthique postule que toutes les conceptions du bien, tous les
choix moraux concernant la vie de l’homme, se valent et sont soumis à
des orientations variables et transitoires. L’éthique est absolument
autonome, émancipée de toute catégorie morale fondamentale et de tout
invariant anthropologique. Nous sommes dans une crise du fondement, une
crise de l’universalité aussi, puisqu’aucune valeur commune ne peut
rassembler les hommes ultimement.

Nous nous retrouvons ainsi dans
une situation de positivisme juridique qui détache la loi de tout
fondement éthique et rationnel ou dans le meilleur des cas réduit la
raison à un rôle purement instrumental ou procédural pour déterminer les
normes éthiques, juridiques et législatives.

[…] Un des symptômes les plus
alarmants de cette mentalité relativiste et positiviste est la
désintégration que sont en train de subir des concepts aussi
fondamentaux pour la civilisation que ceux de personne, de famille et de
dignité
avec des effets redoutables sur le respect de la vie humaine,
la protection de l’institution du mariage ou la liberté d’éducation des
parents. […]

Laïcs et pasteurs, nous sommes convoqués à prendre la parole dans
l’espace public pour promouvoir la justice et le bien commun
, en
particulier quand des pratiques ou des lois risquent d’attenter à la vie
des plus vulnérables. Cette parole doit être respectueuse mais sans
compromis
. Ajoutons qu’elle doit être compétente. […]

Au-delà de cet éclairage de la conscience, nous pensons qu’il nous faut
bâtir des « lieux » rayonnants dans notre monde
. Nous nous sentons
fortement interpellés par Benoît XVI qui nous demande d’être des «
minorités créatives
  » et d’« avoir le courage de créer des îlots, des
oasis, puis de grands terrains de culture catholique, dans lesquels
vivre le dessein du Créateur
  ». […]

Enfin, nous pensons avec Benoît XVI que la question du retour de Dieu
dans la cité des hommes est aujourd’hui « la question des questions  ».
[…] 

La tentative de modeler la cité en faisant
abstraction de Dieu nous conduit aujourd’hui au bord de l’abîme
. « La
fermeture idéologique à l’égard de Dieu et l’athéisme de l’indifférence
qui oublient le Créateur et risquent d’oublier aussi les valeurs
humaines se présente aujourd’hui comme l’un des plus grands obstacles au
développement. L’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain 
». Il n’y aura pas d’édification de la civilisation de l’amour et de la
vie en France et en Europe sans nouvelle évangélisation.
[…]

Pour entrer dans l’Espérance, nous
implorons le Ciel, pour le sort de notre Humanité et de notre
Civilisation, pour l’avenir de nos enfants,  pour le salut des âmes. La
Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie invite à une journée de jeûne,
le 31 octobre prochain, à la prière du Rosaire, le lendemain 1er
novembre, en la fête de la Toussaint.
Prier, agir comme nous le pourrons, c’est permettre à la Lumière de Pâques de resplendir !"

“Elle a voté pour criminaliser l’avortement”

Au Canada, le ministre de la Condition féminine, Rona Ambrose, fait l'objet d'une violente campagne de dénigrement de la part du lobby pro-avortement, car elle a voté (comme d'autres ministres) une motion qui proposait "la création d’un comité parlementaire devant déterminer si un fœtus pouvait être considéré comme un être humain".

Cette motion a été rejetée, mais la surprise a été grande pour le lobby pro-avortement qui ne pensait pas qu'elle recueillerait autant d'adhésion (91 voix contre 203). Du coup, le lobby de l'avortement s'inquiète, d'où cette campagne réclamant la démission du ministre.

Cette affaire illustre que, contrairement aux apparences et au matraquage, il y a plus d'élus pro-vie qu'on ne le croit.

Des maires corses ne célébreront pas les parodies de mariages

La plupart des élus corses ne sont pas enthousiastes à l’idée de
légaliser le mariage homosexuel. Rebelles, certains sont prêts à affronter la
désobéissance civile
.

Dépenses de l’Etat : la fuite en avant

François Hollande vient de renoncer à l'une de ses promesses : le projet de budget se sera pas à l'équilibre en 2017.

En revanche les hausses d'impôts sont bien présentes et dès 2013. Contre les familles, le bénéfice du quotient
familial sera limité à 2 000 euros par enfant au lieu de 2 336 euros
actuellement.

Le budget prévoit la création nette de plus de 6000 emplois d'agents de l'État, avec une forte hausse dans l'enseignement.

Les intérêts de la dette s'élèveront à 46,9 milliards d'euros l'an prochain,
après 46,7 milliards en 2012. Soit plus que le budget de l'enseignement
scolaire
. La France empruntera 170 milliards d'euros en 2013.

Qui sera le premier enfant privé de père, ou de mère ?

Communiqué du collectif pour l'enfant :

"Selon Vincent Autin, président de l'association LGP
(Lesbian and Gay Pride), la ministre des Droits des femmes, Najat
Vallaud-Belkacem, a affirmé jeudi 27 septembre à Montpellier
(Hérault) que le premier mariage entre homosexuels, après la promulgation de la loi sur le mariage des personnes de même sexe, aurait
lieu dans cette ville.

Le Collectif pour l'enfant déplore ces propos attribués à
la ministre, qu'elle n'a pas démentis et, au contraire, qu'elle a publiés sur
son site personnel. 
Comment ne pas s'indigner de ce que, avant même que le
moindre débat n’ait eu lieu, et alors de des milliers de personnes, des
parlementaires, des maires, de simples citoyens, demandent au gouvernement un
débat national et un référendum, la ministre se comporte comme si la loi était
déjà votée !
Les parlementaires apprécieront sans doute le rôle de
caisse enregistreuse que le gouvernement entend leur faire jouer !
Au-delà de ce déni de démocratie et de la surdité aux
appels du peuple français, les enfants méritent mieux qu’un vote à la va-vite
d’un texte idéologique, sans concertation ni débat. Car, bien que le projet
circule comme celui du mariage pour tous, le gouvernement oublie semble-t-il
que les premiers intéressés, et grand absents, de ce texte, sont les enfants
qui seront adoptés par deux hommes, et ainsi privés de mère, ou deux femmes, et
ainsi privé de père. Les intentions les meilleures ne changent rien à ce qui
est : il est injuste de priver un enfant de père ou de mère.
Le Collectif pour l’enfant demande à madame
Vallaud-Belkacem si elle se soucie aussi du premier enfant qui sera la première
victime de cette loi, privé de père, ou de mère, parce qu’adopté par deux
personnes de même sexe."

Mariage : face aux médias et aux politiques, l’Eglise est la seule à éviter le totalitarisme de la pensée unique

Extrait du billet de Mgr Dubost, évêque d'Evry, sur la dénaturation du mariage :

D"Je crois qu’il faut se parler !
Dans bien des domaines, le Président de la République prône la concertation,
des tables rondes, des conférences, le dialogue. Chiche ! Arrêtons de nous traiter de noms d’oiseaux et réfléchissons ensemble. Après tout, l’appel à la réflexion est un devoir de l’Église.
De tout temps, le pouvoir a besoin d’acteurs indépendants en face de lui, alors que les politiques se marient avec les journalistes,
l’Église peut jouer le rôle, par sa seule présence, d’éviter le totalitarisme d’une pensée unique.

Convoquons à la discussion des psychiatres et des psychologues,
des philosophes, des universitaires.
Évitons simplement les pseudo-scientifiques
et les études faites par les tenants d’une thèse…
La semaine dernière, j’ai été interrogé par une télévision,
qui, bien sûr, se prétendait objective,
et qui a commencé l’entretien en projetant deux reportages sur des enfants heureux de couples homosexuels…
Le but était de me faire dire que tous les enfants de ces couples étaient heureux :
est-ce une manière de faire honnête…

Ce jour-là, j’ai développé des arguments sur les difficultés de certains enfants adoptifs. On m’a dit –et je l’entends- qu’il eût fallu parler « d’anthropologie », c’est-à-dire de la nature humaine… De fait, l’Évangile nous invite à être nous-mêmes des corps sexués spirituels… Mais oui, il est grand temps de se parler."

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