Jean-Marie Le Pen : ” Je ne vais pas manifester dimanche mais je serai là mentalement”
"Ca me paraît être un appel (…) mais je n'ai pas l'esprit assez subtil pour entrer dans ces nuances" a déclaré Jean-Marie Le Pen à propos de la motion du FN sur la manifestation du 13 janvier. Il était par ailleurs invité d'Europe 1 ce matin :
"Je crois que majoritairement les électeurs du Front national sont contre le mariage homosexuel (…) C'est catastrophique [la politique de François Hollande,ndpc]. Il est l'héritier du parti socialiste qui conduit le pays au désastre. Je crains que la France ne s'enfonce. Je pense que le président va devoir dissoudre l'assemblée et peut-être même mettre un terme avant l'heure à son mandat"
De son côté Marine Le Pen a déclaré lors de ses voeux à la presse :
"La position est très claire (…) le Front national n'appelle pas à manifester. En revanche, des élus, des militants et des symptahisants du FN ont exprimé leur désir de manifester et qu'il y ait (…) un lieu de rendez-vous, ce qui a été donné hier"
Le FN a au moins réussi à faire beaucoup parler de lui.
Mgr Marc Aillet dénonce l’hystérie anticléricale de l’Etat
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, écrit une tribune dans le Figaro :
"Le discours fondateur de François Hollande au Bourget, au début de sa campagne électorale, avait donné le ton: constitutionnalisation de la loi de 1905 en introduction ; conclusion sur «la démocratie plus forte que les religions et la finance» érigées symétriquement en adversaires par excellence du futur président. À l'agressivité se mêlait l'approximation: il avait fallu revenir en arrière dès la présentation du «projet présidentiel», le jeudi suivant, pour limiter la constitutionnalisation de loi de 1905 à son titre I et mentionner l'exception des départements concordataires.
Les premiers contacts entre l'Église et la nouvelle majorité ont été courtois et «professionnels». L'Église est spontanément et même délibérément légitimiste avec les pouvoirs publics, tout en faisant entendre sa différence, en toute transparence, sur les sujets éthiques qui lui tiennent à cœur. On devrait pouvoir en démocratie, échanger des opinions divergentes tout en se respectant.Puis commença la phase opérationnelle du débat sur «le mariage pour tous». Beaucoup d'évêques et d'associations, confessionnelles ou non, ont fait entendre leur opposition à ce projet déstructurant pour la société, tout en rappelant leur respect à l'égard des personnes. Qu'ont dit ces opposants? En substance «une famille ce n'est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C'est l'articulation et l'institutionnalisation de la différence des sexes. C'est la construction des rapports entre les générations qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre», pour citer Mme Élisabeth Guigou, garde des Sceaux socialiste en 1998…
Et voici que le rapporteur de la commission des lois à l'Assemblée nationale, dans un enthousiasme brutal qui rappelle le congrès du PS à Valence en 1981 («il ne suffit pas de dire comme Robespierre que des têtes vont tomber…»), mène des auditions délibérément partiales. Quand les «responsables de cultes» sont invités à s'exprimer devant la commission le 29 novembre dernier, c'est pour que des Fouquier-Tinville aux petits pieds leur fassent longuement et violemment la leçon en ne leur laissant pratiquement aucun droit de réponse. Alors que la Fédération protestante de France est habituellement partagée sur les sujets éthiques, c'est son président, le pasteur Claude Baty, qui a protesté le plus fermement contre ce fonctionnement irrespectueux et finalement antidémocratique.
Mme Cécile Duflot, ministre du Logement, fait alors un pas de plus dans l'anticléricalisme d'État. Alertée sans doute par un journal satirique – ô rigueur du travail ministériel – sur les propriétés des congrégations religieuses, elle s'en prend à l'Église catholique, sommée d'ouvrir sans délai ses immenses «locaux vides» aux personnes sans logement sous peine de réquisition par la force publique. Et la ministre d'ordonner à ses services de lui fournir un «inventaire» des immeubles disponibles. Mme Duflot ignorait manifestement que l'Église catholique est un des acteurs majeurs de l'aide au logement, dans l'urgence bien sûr mais aussi dans la durée grâce par exemple au travail persévérant d'«habitat et humanisme». La ministre connaît si bien l'immobilier catholique parisien que ses services auraient téléphoné à l'archevêché après l'interview de mise en demeure pour en connaître l'adresse.À présent, le ministre de l'Éducation nationale, disciple de Ferdinand Buisson, le chantre de la «religion laïque», somme les recteurs de mettre les établissements catholiques sous surveillance rapprochée. Il les suspecte explicitement de ne pas respecter la liberté de conscience et les accuse pratiquement de favoriser le suicide des adolescents. Vincent Peillon va jusqu'à asséner une sorte de dogme chiffré sur le rôle de l'homosexualité dans le suicide des jeunes. Qui peut prétendre savoir pourquoi quelqu'un renonce à la vie? Comment oser instrumentaliser de tels drames et la souffrance des familles? Le ministre qui appelait de ses vÅ“ux la libre consommation du cannabis devrait peut-être s'interroger sur la fragilisation des jeunes liée à l'usage de drogues, sans parler du vide spirituel auquel il semble vouloir contribuer.
On apprend par ailleurs qu'après les manifestations de novembre contre «le mariage pour tous», des fonctionnaires, ayant manifesté, sans uniforme et en dehors de leurs heures de service bien sûr, ont été convoqués par leur hiérarchie. Des directives seraient adressées aux préfectures pour qu'elles surveillent de près les participants au défilé du 13 janvier: après les «inventaires» de Cécile Duflot, les «fiches» de Manuel Valls?
Cette hystérie anticléricale n'honore pas notre démocratie. Elle en constitue une sorte de régression adolescente. On peut et on doit s'exprimer avec force tout en se respectant. Bien des observateurs étrangers sont choqués par l'agressivité antireligieuse qui se manifeste en France aujourd'hui. Que l'on n'oublie pas que «le petit père Combes» dut démissionner avant la promulgation de «sa» loi de 1905 à cause de l'excès d'anticléricalisme de «l'affaire des fiches»."
Les associations LGBT sont des coquilles vides
- seulement 1% des personnes homosexuelles militent dans les associations
LGBT - plus de 90% des militants du Parti Socialistes n'ont pas
répondu à l'appel du parti pour les manifestations de décembre
(voire 97 % dans certaines régions) - L’Association des parents gays et lesbiens (APGL) revendique 1500 membres, Homosexualité et socialisme : 600 membres, Contact : 600 membres, Arc-en-ciel : 200 membres.
- Les organisateurs LGBT ont l’habitude de multiplier par 5 à 10 leur nombre de manifestants.
Le secrétaire d’État de l’Enseignement supérieur pour une discrimination en faveur des garçons blancs
Lu ici :
"David Willets, secrétaire d’État britannique de l’Enseignement supérieur, a déclaré en ce début d’année qu’il aimerait voir les jeunes blancs
issus des classes populaires être considérés comme un groupe prioritaire
pour le recrutement dans les universités anglaises, aux côtés des
autres catégories défavorisées. […] Le bureau pour un accès équitable (OFFA), chargé de s’assurer que les
universités anglaises favorisent les inscriptions de personnes
défavorisées, «prend en compte de nombreux critères, comme la classe
sociale ou l’origine ethnique, lorsqu’ils mettent en place des critères
d’accès. Je ne vois donc pas pourquoi ils ne pourraient pas cibler les
garçons blancs issus des classes populaires», a expliqué David Willets Ã
The Independent."
Les 3 fautes de Vincent Peillon
Dans Le Figaro, Jean-Marie Guénois estime que le ministre de l'Éducation a commis trois fautes dans sa réponse à Éric de Labarre, secrétaire général de
l'enseignement catholique :
"Dans
sa réaction, le ministre a toutefois commis une étonnante première
«faute». Avoir lié, dans le même paragraphe de sa déclaration au
journal, sa mise en garde des «tentatives de suicide» qui seraient «cinq
fois plus fréquentes chez les jeunes qui se découvrent homosexuels que
chez les autres». Ce qui sous-entend, implicitement, que le milieu
catholique serait générateur d'homophobie et donc de drames personnels!
Il faut vraiment n'avoir jamais mis les pieds dans une école catholique
qui place le souci de la personne de l'élève en fronton du projet
éducatif, pour tomber dans une telle absurdité.Deuxième «faute»,
écrire que le «caractère propre», donc catholique, de ces établissements
«ne saurait permettre de déroger au strict respect des individus». LÃ
encore, les personnels éducatifs et enseignants de ces écoles peuvent
être «ulcérés». C'est mettre directement en cause la pièce maîtresse de
l'école catholique, clé de son succès objectif: le respect
individualisé, voire sacralisé de l'élève.Dernière «faute»,
laisser penser que les «conditions» du débat ne sont pas réunies dans
l'enseignement catholique. On frise ici l'insulte intellectuelle pour
des professeurs - titrés et rémunérés par l'État - qui ne
travailleraient que dans un sens! Ce réquisitoire de commissaire
politique est indigne d'un ministre. Connaît-il donc si mal les
professeurs et les éducateurs? Comment ceux-ci accepteraient-ils un tel
faux procès?"
Bernard Antony : “L’effondrement de la France sur les plans politiques et économiques a aussi pour causes son effondrement démographique, son effondrement moral, son effondrement familial”
Suite au communiqué du FN concernant la manifestation du 13 janvier et des nombreuses réactions internes contradictoires (ici et ici),voici un extrait du communiqué de Bernard Antony :
"(…) Ce qui est grave, ce sont les arguments que j’ai entendus répéter ce jour sur France Culture par le premier vice-président du Front National Philippot pour motiver la non-participation.
Je ne crois pas faire erreur en ayant compris que le projet de pseudo « mariage homo » n’a pas pour eux une importance méritant un sursaut de rue massif . Comme s’il ne s’agissait pas d’une véritable attaque de désintégration nucléaire du tissu social ! Pourtant, point n’est besoin d’être chrétien, ni juif, mais simplement et rationnellement humain, positiviste comme le grand Auguste Comte, pour en saisir l’immense enjeu.
Non, n’en déplaise à la direction du FN, cela ne doit pas être relégué après les questions, certes importantes, du chômage. Car justement, comment ne pas voir que l’effondrement de la France sur les plans politiques et économiques a aussi pour causes son effondrement démographique, son effondrement moral, son effondrement familial ?
Cela dit, devrait désormais tout de même se poser à bien de nos amis la question de la compatibilité de leurs convictions essentielles avec celles de leurs dirigeants.
En effet, après une telle affirmation de non-participation qui est indubitablement une prise de position très réfléchie, qui peut encore prétendre que le FN ne serait pas un parti comme l’UMP où, sur tous les sujets, il y en a pour tous les goûts ?
Le pire, c’est que pour une fois la position officielle de l’UMP aura été meilleure que celle du FN ! On va avoir encore à réfléchir sur ce fait."
C’est la liberté qui incommode et irrite Vincent Peillon
Analyse de Jeanne Smits dans Présent :
"(…) Quelle que soit la complicité de la droite avec l’idéologie antichrétienne qui est propre à l’esprit de l’école publique depuis ses origines, il faut noter que Vincent Peillon lui fait accomplir ici un saut qualitatif brusque en activant de manière lourde le droit de regard de l’Etat sur les écoles confessionnelles. Loin de vouloir faire respecter la « neutralité », comme il l’affirme, c’est bien une doctrine officielle qu’il impose, tyranniquement, selon le plus pur modèle révolutionnaire et conformément à la laïcité chère à cet admirateur de Ferry et plus encore de Jean Jaurès, comme il l’a montré dans son ouvrage Jean Jaurès et la religion du socialisme
Neutralité, l’idéologie du genre imposée aux écoles ? Neutralité, l’obligation de mettre sur le même plan cultures, civilisations et religions ? Neutralité, la relégation de la religion hors de la sphère du public, à telle enseigne qu’en théorie les cours de religion catholique ne doivent pas être donnés pendant les heures normales de cours ? Neutralité, la vision faussée de l’histoire ? Absence de débats de société à l’école là où on organise obligatoirement, les programmes l’exigent, des débats sur les sujets de société dans le secondaire ?
Non, ce n’est pas le « débat » qui inquiète Peillon pourvu qu’il s’agisse d’asséner la doctrine officielle. C’est la liberté qui l’incommode, l’irrite, qui lui est insupportable : la liberté de réfléchir en vue d’atteindre une vérité qui ne serait pas celle de la laïcité républicaine.
On a emprisonné et coupé des têtes pour moins que ça"
L’ONU préfère l’avortement à l’adoption
Lu ici :
" L'ONU s'inquiète de plus en plus de la progression du nombre de «baby boxes» (boîtes à bébé), où les parents peuvent anonymement abandonner leur enfant, estimant que cette pratique «va à l'encontre du droit de l'enfant à ce que son ou ses parents le connaissent et s'occupent de lui», rapporte le Guardian.
Le Comité des Droits de l'Enfant s'alarme du nombre de ces trappes, généralement situées à proximité d'hôpitaux, où l'on peut déposer des enfants et tirer une sonette pour prévenir son arrivée avant de quitter les lieux.
(…) 200 boîtes à bébés ont été installées sur le continent européen dans les dix dernières années, affirme le comité, dans des pays aussi différents que l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, la Pologne, la République Tchèque ou la Lettonie, et plus de 400 enfants ont été abandonnés. Des groupes religieux et des politiciens de droite soutiennent le retour des boîtes à bébés, selon des arguments qui ressemblent à ceux des militants anti-avortement, affirmant qu'elles «protègent le droit d'un enfant à la vie» et sauvent «des centaines de nourrissons».
Mais les membres du comité de l'ONU ne sont pas d'accord, comme l'explique l'une d'entre elles, Maria Herczog, psychologue pour enfants hongroise:
«On se retrouve dans plusieurs pays comme au Moyen-Age, avec des gens affirmant que les boîtes à bébé empêchent l'infanticide… Il n'y a pas de preuve qui soutienne cette affirmation.»
L'article 7 de la Convention relative aux Droits de l'Enfant dit notamment que celui-ci a, dès sa naissance «dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux», et son article 9 que les Etats doivent respecter le droit de l'enfant d'«entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents».
Pour Herczog, les boîtes à bébé devraient être remplacées par de meilleurs plannings familiaux, des conseillers présents pour les femmes et un soutien financier pour les grossesses imprévues. Elle compare la situation actuelle en Europe à celle des Etats-Unis, et note que «maintenant, on a des membres du parlement européen qui veulent des boîtes à bébé et qui rejettent purement et simplement la convention» (…)
Mais les hommes politiques de l'ancien bloc communiste ne sont pas d'accord avec cette analyse. Un membre du parlement slovaque estime par exemple que si un article de la convention «qui garantit le droit des enfants à connaître leur propre identité veut dire qu'un seul bébé non voulu mourra, c'est un très mauvais article et une très mauvaise convention»."
Texte du Guardian ici.
Les douteuses finances du Parti Socialiste
Dans son entretien à Nouvelles de France, Mgr Cattenoz se pose aussi la question du financement du Parti Socialiste.
Ce matin, Le Figaro fait justement état de l'avancement de l'enquête sur l'argent de la fédération du Nord :
"Les dernières investigations policières ne corroborent en effet pas
les conclusions de l'ancien ministre socialiste Alain Richard, missionné
au printemps dernier par son parti pour analyser le fonctionnement de
la fédération à la réputation ternie à la fois par Gérard Dalongeville
et par les déclarations d'Arnaud Montebourg. Alors que le sénateur avait
simplement signalé l'existence de 120.000 euros parvenus sous forme de
liquidité dans les caisses de la fédération - fruit des cotisations
selon l'élu, qui avait exclu l'hypothèse de la corruption -, les
enquêteurs eux ont compté pas moins de 278.000 euros au total au 31
décembre 2011.Au cours des perquisitions menées dans les locaux
de la section PS de Liévin, ils ont également saisi des documents
montrant que le parti avait lui-même mis la main à la poche pour la
défense de Jean-Pierre Kucheida lors de sa mise en cause pour
l'utilisation, a des fins personnelles, de la carte bancaire de la
Soginorpa, un organisme gérant 62.000 logements sociaux dont il a
longtemps assuré la présidence. Le député sortant et maire de Liévin
devra répondre dès le mois d'avril, à Douai, en correctionnelle, des
quelque 47.000 euros dépensés par lui sur cette carte en Corse, ou dans
de grands restaurants, notamment. […]"
Un ancien combattant de la guerre d’Algérie privé de sa Légion d’Honneur
Lu sur le site d'Europe 1 :
" Un ex-membre de l'Organisation de l'armée secrète (OAS) a été privé de sa décoration de chevalier de la Légion d'honneur, obtenue en 2011 à titre militaire comme mutilé de guerre en Algérie, par un décret paru vendredi sur la version papier du Journal officiel. Selon l'article R96 du code de la Légion d'honneur cité dans le décret, les peines disciplinaires (censure, suspension totale ou partielle, exclusion) "peuvent être prises contre tout légionnaire qui aura commis un acte contraire à l'honneur". Cette mesure d'exclusion pour "acte contraire à l'honneur" est extrêmement rare, les exclusions étant généralement prononcées contre des légionnaires condamnés à des peines de prison.
Jean-François Collin, 73 ans, avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur avec traitement, dans la promotion du 5 mai 2011 réservée aux militaires et anciens militaires au titre de mutilé de la guerre d'Algérie, durant laquelle il avait servi comme sous-lieutenant. Il préside l'Association de défense des intérêts moraux des anciens détenus (Adimad) ayant appartenu à l'OAS (…)"
Cette décision idéologique du gouvernement pourrait être contestée en justice en raison des lois d'amnisties successives qui ont été votées en 1964, 1966 et 1968 sous De Gaulle, en 1974 sous Giscard et… en 1982 sous Mitterrand.
Monseigneur Cattenoz répond à Vincent Peillon
Monseigneur Cattenoz, archevêque d’Avignon, répond à Nouvelles de France :
"Monsieur Peillon outrepasse ses droits. L’enseignement libre a
parfaitement le droit d’organiser des débats. Et plus précisément, je
tiens à faire remarquer que l’enseignement catholique a un « caractère
propre » qui lui permet de dispenser une heure d’enseignement
supplémentaire dans laquelle l’enseignement de l’Eglise peut être
entendu.Vincent Peillon, à l’instar du Président dont il dépend, attaque tous
azimut. […] Par ailleurs, j’ai entendu dire que François Hollande
désirerait un vote bloqué sur le projet de loi. Si la liberté des
députés était bridée à ce point, cela poserait de vraies questions sur
notre démocratie.[…] Nous avons aujourd’hui un gouvernement de gauche et franc-maçon. Je
ne vois donc pas comment il pourrait être très favorable à l’Église. La
récente sortie de Vincent Peillon en est une bonne illustration. Les
chrétiens seront probablement persécutés un jour ou l’autre mais tout
cela aide également l’Église à grandir. [Lire la suite]
Samedi 12 janvier : la Manif pour Tous en Guyane
Un collectif de citoyens de Guyane se mobilise pour la défense du mariage entre homme et femme, pour la défense des familles, pour la défense des droits des enfants à être élevés ou adoptés par des parents de 2 sexes.
Vous êtes invités à rejoindre « La Manif pour Tous », qui aura lieu le samedi 12 janvier 2013, à 16h. Le départ se fera au carrefour du Boulevard Jubelin et de l’Avenue Charles De Gaulle au centre de Cayenne.
Eugénisme des filles : en Europe aussi
De Jeanne Smits :
"C’est une étude des Nations unies qui l’affirme : le nombre des
avortements sélectifs des filles va croissant en Europe, une tendance
qui se lit dans les statistiques de naissance où les garçons sont de
plus en plus sur-représentés. L’Inde, la Chine et autres pays «
émergents » n’ont plus l’apanage de ces tristes statistiques rendues
possibles par l’existence de ce qu’il est convenu d’appeler «
l’interruption volontaire de grossesse » : dès lors qu’elle est légale Ã
la demande, en effet, pourquoi se priver ? […]"
Le Planning familial s’enrichit avec l’avortement
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Jamais « Planned Parenthood » n’avait affiché des chiffres aussi
satisfaisants… de son point de vue. La branche américaine de
l’association, principal pourvoyeur d’avortements aux Etats-Unis, a
publié ses comptes pour l’exercice 2011-2012, annonçant des bénéfices
sans précédent liés à cette activité. Sur la période, PPFA a éliminé
333.964 enfants, ce qui a engendré près de 1,2 milliards de chiffre
d’affaires et un bénéfice de 150 millions de dollars.Cette activité lucrative est fortement soutenue par le gouvernement
qui a contribué sur l’exercice 542,4 millions de dollars de fonds
publics, soit 45,2 % du budget annuel total du Planning. On croyait que
c’était la crise… mais cette subvention est en forte augmentation. Elle
n’avait représenté « que » 487,4 millions de dollars en 2009-2010. […]"
L’apprentissage du langage commence dès la grossesse
Une étude américano-suédoise, parue dans la revue médicale Acta
Pædiatrica (pdf 17 pages), montre que les bébés sont capables de faire la
différence entre la langue de leur mère et une langue étrangère quelques
heures seulement après leur naissance. Cette observation suggère que l'enfant s'imprègne de sa langue maternelle in utero.
L'audition est chronologiquement le premier sens à se
développer. Dès le septième mois de grossesse, l'oreille du petit
d'homme est parfaitement fonctionnelle, ce qui lui permet d'entendre et
de reconnaître la voix de sa mère et, dans une moindre mesure, celle de
ses proches (père, frères, sœurs) ou encore d'être sensible à la
musique.
Le Huffington Post tente de relancer un débat déjà enterré
Il s'agit de l'affaire du papyrus, de la taille d’une carte de crédit, sur lequel sont écrits en copte les mots suivant: "Jésus leur a dit, ma femme".
Andrew Bernhard, spécialiste des Evangiles anciens formés à Oxford, a déjà expliqué comment ce faux aurait été
fabriqué. Mais cela, le Huffington Post n'en parle pas.
Media Participations pourrait racheter Belin
Lu dans la lettre de l'Expansion, cette information concernant le groupe Media Participations, groupe qui détient notamment Famille chrétienne (cliquer sur l'image pour l'agrandir) :
L'orientation des manuels d'histoire édités par Belin est connue. Changement en vue ?
“Il serait temps que les paralysés de la pensée unique se lèvent et marchent”
Du député Gilbert Collard :
"Les disciples du pédalo déclenchent une tempête dans le bénitier.
Les bénis oui-oui de la gauche ne
tolèrent aucune opposition de conscience au mariage dit pour tous, qui
n’est que pour quelques-uns. En fait, la volonté d’une minorité s’impose
à tous et la soustraction devient addition égalitaire par manipulation
des mots. Vincent Peillon, ministre cacanisbisé de l’éducation
nationale, voit dans toute réflexion sur le mariage homosexuel une
atteinte « au strict respect de tous les individus »,
sauf quand madame Najat Vallaud Belkacem s’exprime dans un collège du
Loiret en faveur du mariage mixte… Sous prétexte que le secrétaire de
l’enseignement catholique, Éric de Labarre, a affiché son opposition au
mariage amphibie, le ministre accuse l’éducation catholique d’encourager
l’homophobie, de manquer à l’obligation de neutralité, de déroger au
strict respect de tous les individus.Cette missive ministérielle est un
réquisitoire écrit par un commissaire politique. Elle insulte les
catholiques, pose en principe présomptif que toute réflexion de
conscience sur un sujet qui divise les Français, pour lequel ils sont
plus de 60 % à exiger un référendum, constitue, de fait, le délit
d’homophobie ! Ainsi, le seul fait libre de n’être pas d’accord avec
cette loi, de vouloir en discuter, d’oser s’opposer, même en respectant
la liberté sexuelle de chacun, incarcère les catholiques dans le camp
des salauds, des homophobes haineux, des délinquants. Peu importe que
les autres religions partagent la même réprobation pour ce mariage. Les
seuls salauds ce sont les cathos ! Si ce n’est pas de la stigmatisation,
je me fais curé. Si ce n’est pas une atteinte à la liberté
d’expression, je me fais muet.Robespierre Peillon est de retour avec sa
loi des suspects, son certificat de civisme qu’il est seul habilité Ã
délivrer avec son profil de guillotine sèche. C’est du terrorisme anti
chrétien, anti catholique. C’est une forme de persécution de toute
pensée qui ose n’être pas socialiste. C’est simple, si on ne pense pas
comme eux, les archétypes de la morale universelle, les belles âmes, les
certifiés civiques, on est mécaniquement des ordures, des exclus du
bien public, des présumés coupables d’homophobie, des toxiques bons pour
la quarantaine idéologique ! On n’a que le droit de se taire, de se
terrer, de se faire insulter, de se faire allumer sur le brasier d’une
certaine presse qui brûle les rebelles de la bien-pensance, de subir le
tweet outrageant et discriminant de Michèle Delaunay : « Aujourd’hui les
catholiques condamneraient la Sainte Famille : un mari qui n’était pas
le père, une mère vierge ». La maculée connerie de ce ministre souille
ma foi ! N’avons-nous pas droit à un peu de respect, comme les autres,
dans nos croyances ? Duflot, Delaunay, Peillon, du bois dont on fait les
bûchers. Des coups de mitres pour ces pitres ! Lève-toi et marche…Il serait temps que les paralysés de la pensée unique se lèvent et
marchent. J’irai marcher le 13 janvier avec les autres manifestants dans
le respect de tous mes frères humains et de mes idées. Venez ! Marchez ! Écraser du pied gauche Peillon cela porte bonheur."
Harlem désir : “Il y aura cette année le droit à la PMA”
Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, était interrogé ce matin par BFMTV-RMC sur l'éventuel retrait d'un amendement PMA au projet de réforme instaurant le mariage homosexuel :
"La position du PS, c'est l'adoption du droit à la PMA pour tous les couples (…) Le texte sur le mariage homosexuel, c'est une réforme du code civil. Ce texte (PMA) c'est une réforme du code de la santé (…)
L'important c'est, que cette année, soit adoptée cette extension de ce droit. A titre personnel, ce qui m'importe c'est que ce progrès entre dans la réalité de la législation en France (…) Il y aura cette année le droit à la PMA, que ce soit adopté par un amendement dans le texte sur le droit au mariage ou le droit à la famille (…)"
Encore une raison de plus pour venir le 13 janvier à Paris !
Vincent Peillon veut faire de l’école une nouvelle église pour inculquer une nouvelle religion
Vivien Hoch vient de réaliser un travail d’exégèse pour analyser et décrypter la doctrine qui inspire le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon. Extrait :
"Au, plan strictement philosophique, la théorie
politique de Vincent Peillon implique une vision très
spécifique de l’Homme, de la société de la morale, de la
spiritualité ; tout cela constituant une nouvelle religion
qu’il dit «progressiste», «républicaine», et «laïque».[…] L’école
républicaine doit alors se constituer comme une nouvelle
église : «c’est bien une nouvelle naissance, une
transsusbtantiation qui opère dans l’école et par l’école,
cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi».