Blogs

“Le thème de cet article est sensible”

L'Express avertit ainsi ses lecteurs, suite à un article sur l'inauguration de la nouvelle grande mosquée de Strasbourg.

Celle-ci a été financée à 26% par l'Etat, mais aussi par l'Arabie saoudite et le Koweit. Et le ministre a déclaré :

"Mon horizon est clair: je veux des aumôniers français, des imams français formés et à terme des financements français".

Appel pour protéger les enfants contre la privation d’un père ou d’une mère

UAlliance Vita lance un appel à ceux qui sont susceptibles de :

  • se mobiliser pour une action locale (dans le département) sur ce thème
  • se mobiliser pour une action nationale (à Paris) sur ce thème
  • mobiliser d’autres personnes sur ce sujet, avec Alliance VITA.

A renseigner ici.

2 Français sur 3 veulent un référendum sur la dénaturation du mariage

Communiqué d'Alliance Vita :

"Face à la volonté affichée par le
gouvernement de légaliser sans délai le mariage entre personnes de même
sexe, assorti du droit d’adopter des enfants, de nombreuses voix se sont
élevées pour réclamer un  vrai débat, des Etats Généraux ou un
référendum. Sur ce dernier point, Alliance VITA a voulu connaitre la
position des Français.

Selon le sondage commandité à l’Ifop,
2 Français sur 3 (soit 66%) estiment que : « Sur un tel sujet, les
Français doivent être appelés à décider par référendum
». Le détail des
réponses selon la sensibilité politique montre que même les
sympathisants de l’actuelle majorité se disent favorables au référendum
sur « ce projet [qui] va modifier en profondeur le code civil et le
droit de la famille
. » […]"

M

Christine Boutin soutient Jean-François Copé

L'ancienne ministre du Logement de François Fillon, débarquée en juin 2009, l'a annoncé ce matin :

"Nous sommes actuellement dans l'opposition, et notre objectif c'est de
gagner, de reprendre le pouvoir, donc nous avons besoin d'un guerrier.
Et c'est la raison pour laquelle je choisis et nous choisissons Jean-François Copé".

Elle
a également affirmé avoir "consulté les deux candidats" et avoir obtenu

"un certain nombre de garanties par rapport au Parti chrétien-démocrate
de son alliance avec l'UMP que je n'ai pas obtenues de la part de
François Fillon
".

La politique du faire semblant

Le député Jacques Bompard signe une tribune dans Valeurs actuelles sur les fameux emplois aidés  :

V"Qu’est-ce que des emplois financés à 75 % par l’État et, pour la plupart, à 25 % par les collectivités ? Rien
d’autre qu’un traitement social du chômage, c’est-à-dire l’utilisation
de la fiscalité et de l’emprunt en tant que soins palliatifs à la
mondialisation et à l’échec de l’Éducation nationale. Il est d’ailleurs
surprenant que le gouvernement cultive encore quelques étranges pudeurs
libérales et n’aille pas au bout de sa logique socialiste. En effet, le
financement de l’ensemble des 500 000 jeunes sans diplôme n’aurait coûté
“que” quelques petits pour-cent du budget annuel de l’Éducation
nationale. Une occasion unique d’afficher un taux d’emploi de 100 %,
bêtement ratée par manque d’audace ! Comme c’est dommage…

Le propos peut sembler manquer de sérieux, pourtant, il ne vise qu’à
souligner une dimension essentielle de l’action publique dans ce pays :
le “faire semblant”. Faire semblant de lutter contre le chômage en
“créant” des emplois dont certains auraient laissé rêveurs les planistes
de feu l’URSS
(que penser, par exemple, du financement public du métier
d’“assistant informatique et Internet à domicile”, mentionné page 7 du
dossier de presse des “emplois d’avenir” ? ), faire semblant de lutter –
sans trêve ! – contre la délinquance en diminuant le nombre de
policiers, faire semblant de baisser le nombre des immigrés en les
naturalisant, faire semblant d’écouter le peuple et le faire revoter
jusqu’à ce qu’il vote “bien”, faire semblant sur presque tout et agir
sur presque rien. Le “faire semblant” est à la Ve République finissante
ce que le “vivre ensemble” est à la nation française : la forêt de la
fiction masquant l’arbre déliquescent du réel.

Est-ce à dire que nos gouvernants ne veulent pas agir ? Je ne le
crois pas. Mais, syndics d’un système financier transcendant, leur champ
d’action est limité. Le cadastre de leur volonté est strictement borné
par les exigences de la mondialisation, la loi de la pensée unique et
les intérêts de leur parti. Mieux au fait que les citoyens de la
situation réelle du pays, ils alternent piqûres de morphine sociale et
hypnose de masse
. L’insécurité est une impression. Le travail se
partage. Le Français de souche n’a jamais existé
. Le plus important est
d’éviter les soubresauts, qu’ils viennent de droite ou de gauche. La
dissolution d’un peuple, d’un continent, d’une civilisation prend un
certain temps. Prière de ne pas faire de bruit pendant l’évaporation… […]

Une fois ces faits constatés, qu’ajouter ? Prédire le pire est une posture politique, jamais
une conduite d’État. Comment la France et l’Europe peuvent-elles
retrouver leur liberté d’être et de vivre, leur souveraineté alimentaire
et militaire, replacer le politique au-dessus de l’économique et
arracher le destin des peuples aux desseins des financiers ? Les réponses ne peuvent être, ici, qu’esquissées. Pour ma part, au
préalable de toute action, je vois deux ruptures indispensables dans
l’ordre des mentalités : d’abord le retour au réel, puis le retour au
risque. Le retour au réel passe par un discours public de vérité. […] Tout ceci, naturellement, comme déjà en 1978 Alexandre Soljenitsyne
le remarquait dans son célèbre discours d’Harvard, exige du courage,
qualité que nos gouvernants sont habiles à dissimuler. […]"

40 Days for Life : c’est parti !

Premières images sur Americatho.

Jean-François Copé donne des gages à la presse

Interrogé sur Europe 1, il a déclaré :

"J'assume une droite décomplexée. Mais il n'y aura pas d'alliance avec le FN".

Et s'il laissait les candidats locaux décider par eux-mêmes ce qui est meilleur pour l'élection locale ?

Epad : népotisme et incompétence

Lu sur Contrepoints :

K"Selon le site internet du journal Le Point,
le gouvernement de Jean-Marc Ayrault serait sur le point de nommer à la
direction de l'établissement Amin Khiari, 35 ans et fils de la
vice-présidente PS du Sénat Bariza Khiari
. Une nomination qui fleure bon
le népotisme, à peine trois ans après la polémique sur le parachutage
avorté de Jean Sarkozy à la présidence du même établissement, renommé
Epadesa depuis. Mais on est en droit de se demander si les accusations de népotisme ne ratent pas l'essentiel. Car, si Le Point note le népotisme évident, la presse française oublie le plus grave, dont Contrepoints.org peut vous informer en exclusivité.

Philippe Chaix, actuel directeur général de l'Établissement public de la Défense, est mis en cause pour sa gestion par un rapport de la Cour des comptes.
Pourtant, Amin Khiari, celui qui est pressenti pour le remplacer, a lui
aussi été visé par les mêmes accusations et a été licencié en octobre
2010 de son poste de directeur général du Pôle Universitaire Léonard de
Vinci pour "carences dans sa gestion" à la suite d'un rapport de la Cour
régionale des comptes.
[…] La lecture du rapport (Rapport de la Cour des comptes) sonne comme une liste à la Prévert de toutes les façons de gaspiller l'argent du contribuable
et donne une idée du bilan du candidat envisagé par le gouvernement…
En voici quelques extraits, couvrant la période de l'audit de la Cour :

  • accumulation de déficits ;
  • conditions extrêmement favorables que la direction s'accorde à
    elle-même : "poids financier de mesures particulièrement
    avantageuses prises en faveur des salariés occupant des fonctions de
    responsabilité" ;
  • gaspillage d'argent public : "Les études diverses commandées à des
    prestataires extérieurs ont été nombreuses, alors que l’association
    disposait de collaborateurs dont les compétences auraient pu être
    mobilisées dans certains cas" ;
  • abus de bien public : "Les frais de réception pourraient être
    assurément réduits, si les dépenses ponctuelles de prestige étaient
    supprimées ou si l’association cessait de prendre à sa charge les frais
    de repas exposés à l’occasion d'événements d’ordre privé." (nous passons
    sur les exemples choquants cités par la Cour et qui sont dans le
    rapport) ;
  • un établissement d'enseignement qui ne vit que par et pour sa
    bureaucratie : "le personnel administratif est numériquement plus de
    deux fois plus important que le personnel enseignant, qui, de plus, est
    souvent employé à temps partiel." (149 versus 64). Doivent être ajoutés
    aux administratifs des prestataires pour un équivalent "temps plein de
    101,6 personnes." […]"

Le député PS Dominique Potier veut un débat sur le mariage

PL'unanimité s'effrite à gauche sur la question de la dénaturation du mariage. Député de Meurthe et Moselle, Dominique Potier, souhaite un vrai débat. Ce catholique est adhérent de l’
association des chrétiens de gauche nommée
« Les poissons roses » qui tente d'influencer le PS de l'intérieur. Selon La Croix :

"Instaurer le « mariage pour tous » promet de se révéler plus complexe
que prévu
. Une situation qui fait réagir l’un des rares intellectuels de
gauche très critiques sur la manière dont les socialistes gèrent les
questions de société, le politologue Laurent Bouvet : « Les
socialistes continuent de fonctionner par slogans. Ils n’ont pas
réfléchi en profondeur sur le sujet. Ils raisonnent par évidence, là où
tout est subtilité
. Ils imaginent que l’on peut aborder la question du
mariage homosexuel sans penser la question de la filiation, qui est
autrement plus complexe. Le gouvernement a ouvert une boîte de Pandore.
L’élite socialiste n’imagine pas combien, sur ces questions, la société,
les élus de province, ne sont pas en phase avec elle
. »

 Auteur d’un essai qui épingle la coupure des socialistes avec leurs assises populaires, Laurent Bouvet dénonce une « paresse intellectuelle »
, estimant que sur bien des questions de société, les responsables
socialistes minimisent le fossé qui les sépare de la « société
invisible » française
."

Dans un entretien à l'Est Républicain paru le 22 août, Dominique Potier déclarait :

"Vous ne cachez pas vos convictions catholiques. Comment
avez-vous perçu le discours des évêques consacré à la famille, le
15 août ?

Je revendique mes convictions de catholique
social mais sans les porter en étendard. Je n’ai pas été choqué par
l’expression plutôt mesurée des évêques qui relève de la liberté
d’expression plurielle dans un état laïque
. Leur intervention aurait
sans doute paru plus équilibrée s’ils avaient usé de la même franchise
de ton à propos des questions de justice sociale sous le gouvernement
précédent.

Le mariage gay est un engagement de François Hollande…

Je
n’ai pas de certitude sur le fond. J’attends de voir la proposition de
loi. Ce n’est pas trahir la gauche que de demander un débat de fond avec
une écoute plurielle.

Quelle est votre position sur l’euthanasie ?

Quand
il y aura débat sur la fin de vie, je souhaiterais la liberté de vote,
au nom de la clause de conscience
. Ce ne sont pas des débats clivants
gauche-droite. Quand une question touche à l’essence même de l’homme, il
faut créer les conditions d’un débat ouvert."

Les anarchistes de Femen sont des militantes payées

Lu ici :

"Pour comprendre le fonctionnement
de l’association FEMEN, une jeune journaliste de la télévision
ukrainienne a intégré l’organisation et a participé à ses actions
«
seins nus » en filmant ce qui se produisait avec une caméra cachée. Elle
a suivi pendant plusieurs semaines une initiation professionnelle à
l’art de la scène et aux relations publiques, apprenant à se comporter
agressivement pour attirer l’attention des journalistes et se présenter
comme une victime innocente. Le plus important – c’est d'être à l’aise
en montrant ses seins au public lors des manifestations.

La
nouvelle recrue de FEMEN a fait ses débuts lors de l’action à Paris, où
l’association a ouvert récemment un bureau. Les filles de FEMEN sont
venues à Paris pour manifester devant le Centre culturel islamique de la
capitale française. […]

Le
voyage à Paris était offert
 à la journaliste par l’organisation FEMEN.
Le billet d'avion, la chambre d'hôtel, les voyages en taxi et la
nourriture coûtaient un millier d’euros par jour pour chacune des
participantes, sans compter les frais de costumes, les services des
maquilleurs et des stylistes.
La journaliste a
également découvert que les activistes de FEMEN sont payées pas moins de
1000 dollars par mois, le triple du salaire moyen en Ukraine
. En outre,
le loyer
que l’association verse pour son bureau de Kiev s’élève à 2500
dollars par mois, alors que le loyer mensuel du bureau parisien se
monte à plusieurs milliers d’euros. 

Malheureusement
la nouvelle activiste n’a pas pu découvrir qui sponsorise le mouvement,
ni découvrir la personne appelle les militantes à mener telle ou telle
action de protestation. La journaliste suppose qu’il s’agit certainement
de personnes qui apparaissent souvent aux côtés des militantes du
mouvement. Il s'agirait notamment du milliardaire allemand Helmut Geier,
de la femme d’affaires allemande Beat Schober, et de l’homme d'affaires
américain Jed Sunden

Le but de l’école n’a jamais été d’instruire, mais de forger des hommes fidèles au régime

Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire, écrivain, enseignant d’histoire et de géographie dans un collège privé sous contrat
et dans un lycée hors contrat, déclare au blog de la liberté scolaire :


N"
La première solution est
d’abandonner l’idéologie, qui est le moteur constant de l’éducation
publique en France depuis Jules Ferry. Les politiques éducatives ne
cherchent pas à établir le meilleur système scolaire possible, elles ne
cherchent pas à instruire, à transmettre, à former des hommes, elles
cherchent à suivre une ligne idéologique
. Sous la IIIe République,
c’était la défense de la République laïque. Aujourd’hui, c’est la
défense de la citoyenneté, de ce qui est appelé le « vivre ensemble » et
le relativisme culturel. C’est pourquoi je ne crois pas que l’école
républicaine ait échoué où qu’elle connaisse une crise, car le but de
l’école, tel qu’il a été défini par Ferry et ses successeurs, n’a jamais
été d’instruire et d’éduquer, mais de créer des républicains et de
forger des hommes fidèles au régime
. En cela, elle a très bien réussi.
Le mécontentement sur l’école vient de ce malentendu : les parents
pensent que l’école publique a été créée pour instruire leurs enfants,
alors que ce n’est pas le cas. Quand Jules Ferry devient ministre,
l’illettrisme est pratiquement vaincu, il y a des écoles dans tous les
villages, et plus de la moitié des enfants vont à l’école gratuitement.
C’est le succès des politiques éducatives menées depuis le début du XIXe siècle. […]

Il faut refonder le système sur le triple principe de la liberté financière, scolaire et pédagogique.

Liberté financière : par
l’intermédiaire du chèque scolaire ou d’un nouveau type de contrat entre
l’État et l’école, donner la pleine gestion de leur budget aux
établissements. À eux de rémunérer les professeurs et le personnel
éducatif, de gérer leurs locaux et leurs activités annexes.

Liberté scolaire : que
l’établissement puisse recruter et licencier librement les personnels
intervenants chez lui, dans le respect des lois du Code du travail, en
fonction de l’adhésion de ces personnes au projet pédagogique de
l’établissement. N’est-ce pas ce qui se fait pour n’importe quelle
entreprise ?  N’est-ce pas ce qui se fait dans la plupart des autres
pays ?

Liberté pédagogique :
Liberté donnée aux professeurs de choisir leur programme et leurs
méthodes pédagogiques. Une commission nationale pourrait donner des
indications sur un programme minimal à suivre par année, et qui pourrait
concerner la moitié du temps scolaire, afin qu’il y ait une
harmonisation nationale. Ensuite, les professeurs pourraient passer plus
de temps sur ce programme, ou faire des choses en plus, selon le niveau
et les attentes des élèves.

On peut imaginer que le
chèque scolaire serait retiré à l’établissement en cas de mauvais
résultats au bac ou au brevet. De toute façon, les parents choisiront
les établissements qui conviennent le mieux à leurs enfants, et les
mauvais disparaîtront d’eux-mêmes, comme dans n’importe quel système
concurrentiel."

Demande officielle de referendum national

Tous les referendums sur la dénaturation du mariage ayant vu la victoire des pro-famille, une demande officielle de referendum est lancée :

"Monsieur le Président de la République,

Nous vous demandons, en vertu des pouvoirs qui vous sont conférés par
l’article 11 de la Constitution du 4 octobre 1958, de soumettre au
référendum le projet de loi visant à "ouvrir" le mariage et l’adoption
aux couples de même sexe."

Signer ici

L’avortement remboursé à 100% c’est maintenant

L’avortement sera bientôt pris en charge à 100 % par
l’assurance-maladie, contre 80% aujourd’hui (sauf pour les bénéficiaires de la CMU pour lesquels c’est déjà 100%). Le ministre de la Santé, Marisol Touraine, devrait
annoncer dans quelques jours la concrétisation de cette promesse de
campagne de François Hollande. La mesure devrait figurer dans le projet
de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013
.

Cette dépense sera payée avec nos impôts. Aux Etats-Unis, le milieu pro-vie s’élève contre cette obligation de financement de la culture de mort par prélèvement obligatoire. Et en France ?

Ne dites ni Madame le ministre, ni père ou mère

Petite escarmouche cet après-midi à l'Assemblée nationale entre Cécile Duflot, ministre chargée du logement et Bernard Accoyer, député (UMP).

«Je voudrais interroger Madame le ministre sur cette idée qui
consisterait à vouloir faire de la France un pays où les citoyens
seraient tous des locataires de logements sociaux […]

Mme Duflot a lancé
au député de Haute-Savoie:

«C'est ça, je ne connais absolument pas le problème du logement.
En revanche, ce que je sais M. Accoyer, c'est que je suis une femme. Je
vous prierai donc de m'appeler Madame la ministre
».

L'abbé Grosjean a réalisé ce petit croquis bien senti :

L

Combien de députés socialistes pensent comme Elisabeth Guigou ?

Le 3  novembre 1998, Elisabeth Guigou, alors Garde des Sceaux, défendait le Pacs, contre le 'mariage' homosexuel au sein de l'Assemblée nationale :

G"La non-discrimination n’est pas l’indifférenciation. Le domaine dans lequel la différence entre hommes et femmes est fondatrice, et d’ailleurs constitutive de l’humanité, c’est bien celui de la filiation. […] Mais le choix a été fait de dissocier pacte et famille car lorsqu’on légifère sur la famille, on légifère aussi forcément sur l’enfant. […] Un enfant a droit à un père et une mère, quel que soit le statut juridique du couple de ses parents. […]

Or c’est une chose de maintenir un lien de parenté déjà constitué entre parents et enfants, c’en est une toute autre de permettre, en vertu de la loi, l’établissement d’un lien ex nihilo entre un enfant et deux adultes homosexuels.
Dans le premier cas, il s’agit d’une solution conforme à l’intérêt de
l’enfant qui a le droit de conserver son père et sa mère lorsque ses
parents se séparent. Dans le second, il s’agirait de créer de toutes
pièces, par le droit, une mauvaise solution.

Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer, ni abolir, la différence entre les sexes. Cette différence est constitutive de l’identité de l’enfant.
Je soutiens comme de nombreux psychanalystes et psychiatres qu’un
enfant a besoin d’avoir face à lui, pendant sa croissance, un modèle de
l’altérité sexuelle. Un enfant adopté, déjà privé de sa famille
d’origine, a d’autant plus besoin de stabilité sans que l’on crée pour
lui, en vertu de la loi, une difficulté supplémentaire liée à son milieu
d’adoption.

Mon refus de l’adoption pour des couples
homosexuels
est fondé sur l’intérêt de l’enfant et sur ses droits à
avoir un milieu familial où il puisse épanouir sa personnalité (Applaudissements sur certains bancs du groupe socialiste). C’est
ce point de vue que je prends en considération, et non le point de vue
des couples, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels."

Elisabeth Guigou est aujourd'hui député de la Seine-Saint-Denis. Votera-t-elle cette loi Taubira ou restera-t-elle sur sa position ? Et combien de députés socialistes pensent, comme elle, que l’adoption par deux homosexuels est une mauvaise solution ?

Laisserons-nous la loi le priver de maman ?

T
Source

Tout le monde pourra-t-il adopter un enfant en France ?

Aujourd'hui, il faut être marié, ou célibataire, pour
adopter. Mais les couples non mariés pourraient bientôt être autorisés à
le faire
, selon l’entourage de la ministre de la Famille, Dominique
Bertinotti :

« C’est à l’étude […], c’est une question qui a été soulevée au cours des auditions » « cela ne veut pas dire que cela sera dans le projet de loi ».

Cette
demande a été formulée par
l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), qui
réclame aussi « une transcription de la présomption de paternité (l’époux est le père de l’enfant) en présomption de parenté ».

Quant
à l’idée d’ouvrir l’assistance médicale à la procréation pour les homosexuels, elle n’est pas enterrée, selon Dominique Bertinotti :

« Le
projet n’est ni clos, ni définitivement rédigé. Sinon ce ne serait pas
la peine de procéder à des auditions, où la question de l’AMP revient
constamment. »

La France compte près de 10 000 demandes d’adoption chaque année. Et elle ne compte chaque année qu'un peu plus de 2000 enfants ayant le statut de pupille de l’Etat.
Les pupilles de l’Etat sont des enfants, adoptables, ayant été remis au service de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) à la charge de l’Etat.
Cependant seul le tiers des pupilles sont en voie d’adoption : ce sont souvent des nourrissons de moins d’un an. Pour les deux tiers restants aucun projet d’adoption n’est entrepris (liens familiaux existants, fratrie, handicap, âge élevé, refus de l’enfant). L'adption internationale ne pallie pas au manque : en 2009, le nombre des adoptions internationales réalisées en France s’est élevé à 3 017. Avec la dénaturation du mariage, ce chiffre devrait baisser, car de nombreux pays souhaitent  confier leurs enfants à un père et une mère.

Christianophobie : le député Poisson interpelle Manuel Valls

Lu sur le blog du député Jean-Frédéric Poisson :

P"M. Jean-Frédéric Poisson appelle l’attention de M. le
ministre de l’intérieur sur les attaques nombreuses perpétrées contre
les manifestations de la foi en France. Ces attaques, dont le nombre est
à peu près stable, sont tout aussi virulentes contre les chrétiens que
contre les autres religions.

En témoigne, il y a quelques jours seulement la vandalisation de la
statue de Saint Martial à Limoges. Descellée, la statue a été retrouvée
au sol, brisée et décapitée. Cet acte qui a fortement ému les
Limougeauds, porte gravement atteinte à la dignité des catholiques. Il
est malheureusement d’une assez grande banalité
. Or, le culte est un des
aspects de la vie qui tient un rôle très important dans la
structuration des sociétés ; il convient donc de le protéger face à une
dégradation du respect qui vire au vandalisme envers des monuments tels
que des églises et toutes sortes d’édifices religieux, ou bien même
envers nos morts par le biais des profanations de cimetières, de toutes
confessions. Chaque Français doit pouvoir vivre sa religion en toute
liberté et en toute sécurité. La paix sociale est à ce prix. Il demande
au ministre ce qu’il compte faire pour faire justice de ces actes de
vandalisme. Il le prie de bien vouloir lui indiquer quelles mesures
concrètes il entend mettre en œuvre pour la préservation des lieux de
culte et de toutes les manifestations de la foi
."

Najat Vallaud-Belkacem reconnait l’existence du racisme anti-blanc

NDans son dernier ouvrage intitulé Raison de plus!, publié pendant la campagne présidentielle, Najat Vallaud-Belkacem écrivait :

«Il n'y a plus guère d'ailleurs qu'Éric Zemmour, ‘rigolard populiste', pour parler encore de race, comme s'il y avait besoin de cela pour dénoncer le racisme anti-Blanc dont chacun peut convenir sans mal ni complaisance qu'il existe et qu'il est aussi condamnable et stupide que tout autre».

Les gens de gauche qui ont critiqué Jean-François Copé pour ses déclarations en sont pour leurs frais.

Jean Taittinger, RIP

TL'ancien ministre Jean Taittinger, qui fut garde des sceaux sous Georges Pompidou (1973-1974) et maire de Reims (1959-1977), est décédé dimanche 23 septembre à l'âge de 89 ans.

Il fut en 1973 l'un des promoteurs du premier projet loi légalisant l'avortement, avec le projet de loi appelé Messmer-Taittinger-Poniatowski. Pierre Messmer était Premier ministre, Jean Taittinger, Garde des Sceaux et Michel Poniatowski, Ministre de la Santé.

Ce projet proposait d'autoriser l'avortement dans 3 cas :

  • risque pour la santé physique, mentale ou psychique de la femme
  • risque élevé de malformation congénitale de l'enfant
  • grossesse consécutive à un acte de violence ou à un acte criminel.

Le 14 décembre 1973, le parlement renvoie
ce projet  gouvernemental en commission par 225 voix contre 212.
Finalement, une éventuelle loi sur l'avortement est reportée à la
prochaine session parlementaire, qui débute en avril 1974. La suite est connue.

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services