Les professionnels de l’enfance appellent à manifester le 13 janvier
Jérôme Brunet, membre de l'association des professionnels de l'enfance et porte-parole de la Manif pour Tous, est interrogé par TV Tours :
13 janvier : la Préfecture fait décaler le match de Ligue 1
A la demande de la Préfecture de Police de Paris, le match entre le PSG et Ajaccio
a été avancé en raison des nombreuses manifestations prévues le
dimanche 13 janvier dans la capitale. La rencontre se disputera le
vendredi 11 janvier à 21h.
A 10 jours de la manifestation, la météo s'annonce clémente pour un mois de janvier (7° et pas de pluie).
Des hors-la-loi tentent d’occuper le siège du PS
Lors du Congrès de Toulouse, Harlem Désir avait lancé :
"Socialistes ouvrez grandes les portes du parti, occupez Solférino, et invitez-y les Français."
Une cinquantaine de manifestants a répondu aujourd'hui en tentant de s'introduire dans le siège du parti dans le 7e arrondissement à Paris, pour défendre la cause des immigrés clandestins. Aucun manifestant n'aurait réussi à pénétrer dans les locaux. Soit le PS est moins accueillant que la nonciature apostolique, soit il est mieux gardé.
Le PS veut légaliser les mères porteuses
Erwann Binet, rapporteur du projet de loi sur la dénaturation du mariage, a déclaré :
«Mariage, adoption et PMA sont les trois piliers de cette loi».
Avec la location d'utérus, qui ne manquera pas d'arriver, cela fait bien 4 pieds. Erwann Binet peut bien s'en défendre : le PS ne jouit d'aucune crédibilité sur ce sujet. En 1999, Elisabeth Guigou, qui défendait le Pacs, jurait que jamais mariage et adoption pour les personnes homosexuelles ne seraient légalisés. Elle s'est ensuite vantée d'avoir menti.
Il ne fait aucun doute qu'il en va de même pour la légalisation des mères porteuses aujourd'hui.
Le pilule n’est pas un médicament
Le ministre de la santé a déclaré :
"Il faut éviter de donner le sentiment que la pilule serait un danger. C'est un médicament. Et à ce titre elle ne peut pas être banalisée […].
Il faut être très attentif, considérer que les pilules de troisième ou
quatrième génération n'apportent pas forcément quelque chose de positif
par rapport aux pilules de première ou deuxième génération."
Marisol Tourain a également réaffirmé son intention de réduire les
prescriptions de pilules de troisième génération, en raison des risques
accrus de thrombose veineuse :
"Il faut faire
en sorte, et c'est ce que je demande à l'Agence nationale de sécurité
du médicament, que cette pilule de troisième génération ne soit plus
systématiquement prescrite en première intention mais retrouve sa place,
c'est-à-dire qu'elle ne soit prescrite que quand la pilule de deuxième
génération ne convient pas".
Les groupes pharmaceutiques Merck, Bayer, Pfizer, Servier, Novartis, et Sanofi ont du sonner le rappel pour éviter de casser leur poule aux oeufs d'or.
8 janvier : conférence sur le mariage et la filiation à Vannes
Cette conférence est organisée par un collectif d'associations familiales. Elle est ouverte à tous et se tiendra au Palais des Arts le mardi 8 janvier à 20h30 à Vannes.
Deux parlementaires membres de l'Entente Parlementaire pour la Famille prendront la parole : Jean-Frédéric Poisson (député PCD des Yvelines) et Philippe Le Ray (député UMP d'Auray) :
"Le mariage, la filiation, ce qu'on a oublié de vous dire…"
7 Français sur 10 réclament l’organisation d’un référendum sur le mariage
Selon une étude Ifop-“Valeurs actuelles”, 69% des Français (dont 55% des sympathisants de gauche) se
disent favorables à l’organisation d’un référendum sur la dénaturation du mariage :
"quelles que soient leurs opinions sur le sujet, les Français jugent
celui-ci trop important pour ne pas faire l’objet d’une vaste
consultation populaire. […] Le plébiscite que
constitue le résultat de notre sondage le démontre cependant : la
question du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels ne
saurait, selon les Français, être tranchée uniquement par les
parlementaires. […]Le
président de la République et sa majorité se refusent, pour l’heure, à
toute consultation populaire, au nom de deux arguments principaux. Le
premier : le fait que la proposition de mariage pour les couples
homosexuels figurait dans le programme de François Hollande et que les
Français, l’ayant élu, ont déjà tranché. Le second : les doutes avancés
par certains sur la légalité d’un tel référendum concernant, non pas une
modification de la Constitution, mais une question sociétale.Sur ce dernier point, Philippe Blachèr, professeur de droit constitutionnel et auteur du Parlement en France (éditions
LGDJ) est catégorique : une consultation des Français est tout à fait
possible… à condition que le chef de l’État le décide. « Au regard des textes, le président de la République a le droit d’organiser un tel référendum, explique-t-il. L’article11
de la Constitution le précise : c’est lui, et lui seul, qui décide de
son opportunité. Et le Conseil constitutionnel est incompétent pour
juger d’une loi adoptée par référendum. Ce qui clôt, par avance, tout
débat sur l’inconstitutionnalité du texte. » Membre du Conseil
constitutionnel et ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin à
Matignon, Pierre Steinmetz va plus loin encore : selon lui, le mariage
homosexuel, voté par le seul Parlement, pourrait être jugé « contraire au préambule de la Constitution » et donc ne pouvoir être adopté que par le vote du Congrès ou… par référendum. […]Futur orateur du groupe UMP lors des débats à l’Assemblée, Hervé Mariton le révèle : «
Nous demanderons solennellement, en séance, l’organisation d’un
référendum. Votre sondage confirme ce que nous ressentons sur le terrain
: les Français ont bien compris que la présentation du débat avait été
tronquée par le gouvernement. Le mariage pour les homosexuels ne
concerne pas que les homosexuels, il concerne l’ensemble de la
population, puisque c’est une remise en question totale de ce qui
constitue la base de la société : la famille et la filiation. Christiane
Taubira elle-même l’a reconnu en déclarant que ce projet de loi était
un “enjeu de civilisation”. Et l’on voudrait que, pour un tel enjeu, les
Français, qui le réclament, ne soient pas consultés ? »"
Mais le pouvoir a peur du peuple.
François Chérèque recasé par ses amis socialistes
François Chérèque, 56 ans, ex-secrétaire général de la CFDT, a été nommé aujourd'hui en Conseil des ministres inspecteur général des affaires sociales.
Sur proposition des ministres Marisol Touraine (Affaires sociales) et Michel Sapin (Travail).
Il devrait également prendre la présidence de Terra Nova, fondation proche du PS.
Après la dénaturation du mariage, la dénaturation de la famille
La culture de mort annoncée en conseil des ministres ce matin :
"Un projet de loi-cadre relatif aux droits des femmes sera présenté au
mois de mai. Les débats au Parlement sur le projet de loi sur le
mariage et l’adoption pour tous les couples débuteront à la fin du mois
de janvier. L’adoption de cette loi constituera une avancée majeure pour
l’égalité des droits. La reconnaissance de la diversité des modèles
familiaux débouchera également sur un projet de loi sur la famille, qui
sera présenté au mois de mars en conseil des ministres.Un travail interministériel a été engagé sur la base des propositions
du professeur Sicard concernant la fin de vie. Des mesures seront
proposées en mai 2013 et un projet de loi sera présenté avant la fin du
mois de juin."
Présidence fantôme
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Depuis le 1er janvier, l’Irlande a pris la présidence tournante de l’UE.
Personne n’en parle. Pas un mot sur les sites spécialisés que sont EUobeserver et Euractiv.
Ces six derniers mois, c’était Chypre. Personne n’en a parlé non plus.
D’ailleurs c’est pendant la
présidence de Chypre que le Nobel de la paix a été décerné à l’UE. Alors
que Chypre est le seul pays de l’UE en guerre.Et le prix n’a pas été donné au chef
du gouvernement chypriote, mais aux « trois présidents » (du Conseil, de
la Commission, du Parlement) comme si la présidence chypriote
n’existait pas.Curieux effet du traité de Lisbonne…"
Manif du 13 janvier : déjà 600 cars et 5 trains spéciaux
Lu dans Le Figaro :
"«Les Français parlent au François». À dix jours de la mobilisation
nationale contre le projet de loi relatif au mariage homosexuel, le
collectif La Manif pour tous a présenté ses vœux pour demander à
François Hollande «de ne pas remettre en cause la filiation humaine» et
inviter les Français à rejoindre leurs rangs pour leur grand
rassemblement de janvier. […] Le 13 janvier prochain, à 13 heures, trois
cortèges d'opposants au texte s'élanceront à Paris, porte d'Italie, dans
le XIIIe arrondissement, porte Maillot dans le XVIIe arrondissement, et
place Denfert-Rochereau dans le XIVe arrondissement. […]
Prudents, ils se gardent cependant de quantifier la mobilisation. Seule
référence des organisateurs, le chiffre des quelque
350 000 manifestants «d'une majorité silencieuse», obtenu par le
collectif en additionnant les opposants venus battre le pavé les 17 novembre, 8 et 9 décembre derniers. […] «600 cars sont déjà recensés, et les cinq trains
supplémentaires spécialement affrétés pour l'occasion sont déjà presque
remplis», note Tugdual Derville, d'Alliance VITA, coordinateur de la
mobilisation dans les régions.[…] Les opposants au texte redoutent
aussi la présence d'infiltrés dans leurs rangs, de «faux militants qui
viendraient scander des slogans homophobes comme “PD au bûcher”» pour
discréditer l'événement, avance Frigide Barjot. Mercredi, l'humoriste
engagée a dénoncé un appel en ce sens d'un journaliste sur Twitter. […] Pour l'aider […], le collectif
bénéficie d'un soutien de poids en la personne du général Bruno Dary,
ancien gouverneur militaire de Paris. Ce technicien de la gestion de
l'ordre, organisateur pendant cinq ans du défilé du 14 Juillet,
travaille notamment à l'harmonisation, à la coordination des flux des
trois cortèges et à la formation des jeunes volontaires. «La
récupération de la manifestation et sa pollution par de faux
manifestants sont les deux principaux risques à éviter», résume le
général, qui s'est décidé à rejoindre le collectif «pour défendre les
plus faibles, les enfants» et ne pas «déstabiliser la famille»."
Ils veulent garder le vieux modèle français, craquelé et inefficace
Dans Le Monde, Jean-Marc Ayrault s'offre une tribune pour vanter son "nouveau modèle français". En voici un extrait qui en dit long sur les contradictions de ce gouvernement :
"Réinventer le modèle français, c'est enfin accomplir dans tous les domaines la promesse républicaine de l'égalité, car une société ne peut s'édifier sans une égale considération pour chacun. C'est donner à tous nos enfants les mêmes chances de réussir : aussi faisons-nous de la refondation de l'école une priorité, en prêtant une attention toute particulière à l'école primaire, car les inégalités se jouent dès le plus jeune âge. C'est lutter sans relâche, trente ans après la marche des Beurs, contre les discriminations liées à l'origine sociale ou ethnique, à l'identité ou à l'orientation sexuelle : voilà le sens du combat quotidien de mon gouvernement pour l'égalité entre les femmes et les hommes, contre les discriminations à l'embauche et les contrôles abusifs, ou encore du projet de mariage pour tous."
Comment peut-on vouloir donner à tous les enfants les mêmes chances de réussir quand, en même temps, le même gouvernement veut priver des enfants du droit d'avoir un papa et une maman ?
Mais dès le début de l'article, l'analyse du Premier ministre est viciée,
- en prenant pour base unique, la France d'après 1789 :
"Au cours de deux siècles d'histoire républicaine, nous avons progressivement édifié un modèle politique, social et économique fondé sur quelques principes simples mais d'immense portée : la liberté, l'égalité, la fraternité. […]"
- en fredonnant le credo marxiste du progrès :
"Certains, à droite, appellent à la "rupture" : nous n'aurions d'autre choix pour survivre que de renier notre histoire et nos principes. D'autres réclament le statu quo ou le retour en arrière : comme si la France pouvait rester inerte dans un monde qui change, comme si l'âge d'or était hier et qu'aucun progrès ne s'offrait pour demain.
C'est sur une autre voie que le Président de la République veut engager notre pays : renouveler en profondeur le modèle français pour l'adapter au temps présent, et donner une nouvelle réalité à ses valeurs républicaines fondatrices. […]"
- en se trompant sur la crise que traverse la France, qui est d'abord une crise spirituelle, une crise d'identité, une crise de ses piliers structurants, que sont la vie, la famille et la liberté scolaire :
"La crise que nous traversons est d'abord économique et sociale."
Autrement dit : nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Et les commentaires sous l'article sont lucides.
Pilule : ” Se gaver d’hormones comme un poulet de batterie, c’est abject”
Lu ici :
"La pilule subit une crise de confiance: moins 10,4% d’utilisation chez les 20-24 ans d’après l’INSERM . […] Marie, 26 ans, avait essayé plusieurs pilules avant d’en trouver une
qui lui convienne. Puis elle s’est ravisée suite à des problèmes de santé
.«J’ai fait un début de phlébite dans l’avion. J’ai passé tout le vol
les pieds en l’air pour que le sang circule. Ma pilule était trop dosée.
Une amie a eu une tumeur bénigne, aujourd’hui elle est sous hormones à
vie. On avait la même pilule, ça m’a fait trop peur».Pour Marie, 23 ans, la pilule est un vrai parcours du combattant.
Très jeune, elle commence à la prendre pour lutter contre l’acné et
finit avec des problèmes de rétention d’eau. Depuis un an, elle a
définitivement arrêté. «La pilule me faisait gonfler et me déréglait
complètement. Je me suis dit “Marie, repose ton corps”. Aujourd’hui, je
suis plus à l’écoute, il est moins anesthésié par les hormones». Depuis,
Marie et son copain ont recours à la contraception
naturelle. «On fait en fonction du cycle, parfois avec des capotes. […]»La «détox pilule», Alexandrine, 25 ans, en est revenue refroidie.«Je
trouve la pilule horrible, et ce depuis mes 16 ans. Se gaver d’hormones
comme un poulet de batterie, c’est abject. J’ai arrêté. En guise de
contraception, je calibrais selon les cycles d’ovulation mais ils ne
sont pas réglés comme du papier à musique. Il m’est arrivé un pépin. Je
la reprends, à contrecoeur… mais je n’ai pas le choix.» […]"
Frigide Barjot ne représente qu’elle-même
De Jeanne Smits dans Présent (article en accès libre) :
"[…] Mercredi soir, invitée de l’émission « Des clics et des claques » sur
Europe 1, Frigide Barjot a dit et répété son hostilité viscérale à ceux
qui ne se reconnaissent pas dans les objectifs de « sa » manif (mais ce
n’est pas sa manif !) du 13 janvier, et qui entendent se réunir en
marge et ailleurs à l’appel de Civitas et de plusieurs autres
mouvements, pour défiler sous des bannières explicitement catholiques.Interpellée à répétition pour se désolidariser de ces
« identitaires » intégroïdes, Frigide Barjot s’est engagée
solennellement, jurant « sur la tête » de ses enfants, qu’il n’y aurait
pas un seul « intégriste » dans la « Manif pour tous ». Elle sera
« Nette de fachos », tout est prévu pour éjecter les mal-pensants, la
préfecture de police a été sollicitée pour les tenir à distance. Comme
quoi on peut annoncer une manif « pour tous » contre la dénaturation du
mariage et dénaturer soi-même le sens des mots…Eh bien vous voyez, ces exclusions me fatiguent. M’irritent. Nous sommes bien placés à Présent
pour savoir que ces relégations dans les ténèbres extérieures sont le
plus souvent malhonnêtes et malvenues, qu’elles jouent sur les mots pour
interdire de droit de cité une pensée, une doctrine, des opinions, des
préférences parfaitement légitimes et éventuellement bienfaisantes. Pire : ces déclarations me semblent dangereuses dès lors qu’elles excluent des analyses justes et des rappels opportuns.Ce qui se confirme dans cette affaire. Pourquoi « nette de
fachos » ? Parce que les « fachos » se définissent – on le comprend à
écouter les autres propos de Frigide Barjot – non comme des crânes rasés
adeptes de la solution finale ou d’un étatisme socialiste façon
Mussolini, mais comme ceux qui ont un jugement négatif à l’égard des
« amours homosexuelles ».La preuve ? Frigide Barjot a réitéré mercredi soir son discours
d’opposition au « mariage » gay, fondé uniquement sur le fait que le
mariage étant le cadre juridique de la filiation, il ne faut pas
l’ouvrir aux couples homosexuels pour ne pas bouleverser ce cadre stable
inventé pour la protection des enfants. Elle a raison d’évoquer la
filiation. Elle a tort de s’arrêter là, et de souhaiter de meilleurs
droits pour les couples homosexuels, comme elle l’a encore fait de
manière appuyée, au motif que les amours homosexuelles sont belles et
méritent un cadre juridique aligné – sauf pour la filiation – sur celui
des couples formés d’un homme et d’une femme.C’est méconnaître absolument le sens du mariage, qu’il soit chrétien ou naturel. C’est ouvrir – et c’est déjà largement fait – la porte à
l’accusation d’homophobie (et l’« homophobie » est en droit un délit) à
l’égard de tous ceux qui, ne partageant pas cette vision ahurissante,
continuent de dire que l’union d’un homme et d’une femme, qu’ils soient
païens, chrétiens, croyants ou non est une donnée de l’ordre naturel, la
pierre de construction de la société, qu’ils aient d’ailleurs des
enfants ou non : un mariage stérile n’est pas moins un mariage, image de
l’amour divin, qu’une union bénie d’enfants.Pire, c’est donner des armes à ceux qui dénoncent non seulement la
ringardise ou le « fascisme » de ceux qui présentent les actes
homosexuels comme « intrinsèquement désordonnés », mais qui les
désignent comme coupables devant la justice, les médias, le monde.Frigide Barjot ne représente qu’elle-même. Je ne crois pas un
instant que ses déclarations emportent l’adhésion de la plupart des
organisateurs de la « Manif pour tous ». Et c’est pourquoi il ne faut
pas porter l’opprobre sur ce grand mouvement du 13 janvier.Mais il faut dire clairement et de manière audible que le cortège de
Civitas, qui aux dernières nouvelles entend démarrer de la place Pinel à
13 h dans le 13e arrondissement, fait partie de ce grand soulèvement
national contre la révolution du « mariage » pour tous et qu’il y a sa
place ; une place précise fondée sur des mots justes même si l’on ne se
reconnaît pas dans toutes ses prises de position. Que les choses soient claires : Présent soutient l’ensemble
de ces mouvements. Fût-ce en émettant des réserves comme je le fais
aujourd’hui – et ce sont des réserves de fond."
13 janvier : les orthodoxes se mobilisent
Lu sur Orthodoxie :
"Plusieurs clercs orthodoxes et des sites paroissiaux ont lancé des appels au soutien de la manifestation nationale du 13 janvier à Paris contre le projet de loi "mariage pour tous". C'est le cas du doyenné Saint-Jean-Cassien (diocèse serbe de France et d'Europe occidentale), déjà présent à la manifestation à Bordeaux du 8 décembre dernier, également du père Razvan Ionescu (Métropole roumaine, paroisse Sainte-Parascèse-et-Sainte-Geneviève à Paris), de la paroisse de la Sainte-Rencontre-et-Saint-Baudille à Nîmes, de la paroisse Saint-apôtre-André à Montpellier, du site Sagesse orthodoxe (paroisse Saint-Germain-et-Saint-Cloud à Louveciennes)."
Hezbollah : Paris a-t-il peur d’un Drakkar bis ?
Lu dans Présent :
"Israël se démène pour obtenir le classement du Hezbollah sur les
listes des organisations terroristes de l’Union Européenne (UE). Israël
compte sur le rôle que pourraient jouer les Etats-Unis et le Canada pour
l’aider à obtenir cette qualification. Pour qu’une telle décision soit
prise par l’Union européenne, il faudrait un vote à l’unanimité des 27
membres.Or, […] l’Union
européenne estime qu’elle n’a pas suffisamment de preuves pour qualifier
le Hezbollah d’organisation terroriste et qu’au sein des pays membres,
la France est le pays qui serait le plus opposé, craignant les
conséquences d’une telle qualification sur la stabilité et la sécurité
au Liban. En particulier sur celle de ses casques bleus au Sud-Liban en
pleine zone hezbollah ?Dans les médias très proches de l’axe syro-iranien, comme par exemple le site Mediarama, nous pouvons lire par exemple : « As
Safir : Israël cherche à placer le Hezbollah sur la liste terroriste
européenne. La France s’y oppose fortement pour “manque de preuves”. »Manque de preuves ? En novembre dernier Samir Geagea avait
brossé un tableau, je dirais même une nomenclature, des actes
terroristes du Hezbollah. Nul – à moins que je ne me trompe – n’est venu
dire qu’il se trompait et aucun procès ne lui a été intenté ! Ni même
la plus petite menace de procès pour occuper l’espace médiatique.L’actualité de Maariv via As-Safir nous donne
l’occasion de revenir sur cette conférence de presse du chef des Forces
libanaises. Elle date du 14 novembre dernier.Après avoir rappelé l’implication de quatre membres du Hezbollah
dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri (sunnite) le
14 février 2005, de l’implication d’un autre membre du parti dans la
tentative d’assassinat du député Boutros Harb (maronite) et de la
découverte de documents syriens impliquant le Hezbollah dans
l’assassinat en décembre 2005 du député Gebran Tuéni (grec-orthodoxe),
Samir Geagea a dressé la liste terrible des assassinats du Hezbollah.
Liste qui implique des Chrétiens comme des Musulmans libanais, des
communistes mais aussi des Américains et des Français… De cette liste je
ne citerai que les actes touchant la communauté internationale et en
particulier les Américains et les Français : le 18 avril 1983, attentat
contre l’ambassade américaine (63 tués) ; 23 octobre 1983, attentat
contre le siège des Marines à Beyrouth (près de 200 tués) ; 23 octobre
1983, attentat contre le siège du contingent français de la Force
multinationale (Drakkar, 58 soldats français tués) ; 14 juin 1985,
détournement d’un avion de la TWA (un passager
tué) ; 18 septembre 1986, assassinat du colonel Christian Goutière,
attaché militaire près l’ambassade de France…Paris a donc oublié le colonel Goutière ? Ses paras du Drakkar ? Ou Paris a-t-il peur d’un Drakkar bis ?"
Parabole pour les militants LGBT
Lu sur Nouvelles de France :
"Je suis gardien de but au foot. Je viens dans un club de rugby et je
demande à jouer comme gardien de but. Les gars rigolent : il n’y a pas
de gardien de but au rugby !« Comment ! C’est une discrimination. Ma nature est d’être
gardien de but, et vous m’excluez de votre jeu parce que vous ne m’aimez
pas, vous êtes goalophobe ! Il faut changer les règles pour que je
puisse être gardien de but et jouer avec vous », dénoncé-je.Ils me répondent : « Non, on ne vous exclut pas. C’est vous qui
voulez jouer un autre jeu. Et si vous changez les règles du jeu pour
l’adapter à vous, ce n’est plus à notre jeu que vous jouerez, mais c’est
vous qui nous obligez à jouer à un autre jeu… »"
Mgr Le Saux invite à manifester le 13 janvier
Extraits du message de Mgr Le Saux, évêque du Mans, pour le nouvel an :
"Dans les jours à venir, le débat autour du projet de loi intitulé
« le mariage pour tous » va s’intensifier. Je ne peux qu’encourager
toute personne, croyante ou non, qui pense en conscience devoir
manifester son désaccord avec ce projet de loi à le faire."
Hausse des critiques contre le projet de loi dénaturant le mariage
L'association le Refuge, association d'aide aux victimes d'homophobie, estime que les manifestations d'hostilité envers les personnes homosexuelles ont fortement augmenté depuis novembre. Ce qui coïncide non pas avec le début du débat sur le mariage (car il n'y a pas de débat – merci Erwann Binet), mais à la médiatisation des opposants à la dénaturation du mariage.
Sur les 434 appels reçus en un an sur sa ligne d'écoute nationale, la moitié a été passé à la fin de l'année 2012. Le président de l'association explique que ce sont des jeunes personnes homosexuelles, n'ayant pas dévoilé leur tendance, qui subissent "indirectement" les commentaires sur le projet de loi.
Autrement dit, si vous êtes opposants à cette loi, vous êtes de facto homophobe. CQFD.