FN et Manif pour tous : soutien actif ou pas ?
Lu dans le Monde :
"Il est hors de question d'apparaître comme les supplétifs de M. Copé." Cette
phrase de Marine Le Pen résume à elle seule la difficulté que connaît
le Front national pour définir l'attitude à adopter avant la
manifestation unitaire prévue le 13 janvier 2013 contre " le mariage
pour tous ". Car si, au FN, il y a une unanimité sur l'opposition
au mariage, à l'adoption et a fortiori à la procréation médicalement
assistée pour les couples de même sexe, les avis divergent sur la forme
que devrait prendre cette opposition : soutien actif ou pas ?L'appel
de Jean-François Copé à ce que l'UMP défile le 13 janvier, a placé le
FN dans un "corner". Qu'il appelle lui aussi à manifester, il
apparaîtra à la remorque de l'UMP. Qu'il s'en abstienne, et le voilà qui
laissera le champ libre au parti de M. Copé pour prendre la tête de
l'opposition aux réformes sociétales engagées par le gouvernement de
gauche. Un problème donc pour une formation, le FN qui se veut le fer de
lance de l'opposition… […]Le
problème pour la présidente du parti d'extrême droite est que certains
poids lourds du FN ne cachent pas leur envie d'un appel clair Ã
manifester. A commencer par son père, Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, qui a dit dans son blog vidéo publié lundi que "le Front national (devait) participer activement à la manifestation
pour montrer que la rue appartient à celui qui y descend". […] Bruno Gollnisch, figure de l'aile catholique du FN, est évidemment favorable, lui aussi, à un tel appel. "Ce serait profondément regrettable qu'il n'y en ait pas. Un des
éléments du combat du FN est la défense des valeurs traditionnelles.
C'est un des thèmes qui recueille le plus d'adhésion dans la population", juge l'ancien rival de Mme Le Pen pour la présidence du parti. Il insiste : "
Le fait que M. Copé, qui veut reprendre la stratégie de droitisation de
l'UMP, y aille devrait être un motif supplémentaire pour nous de
participer à la manifestation. " En clair : surtout ne pas laisser le champ libre à l'UMP sur ce sujet qui brasse plus large que la base frontiste.Louis Aliot, vice-président en charge de la formation, estime, quant à lui, qu'il ne "voit pas" comment "le FN pourrait être absent" de ce rendez-vous. […] De la même façon, Marie-Christine Arnautu, vice-présidente en charge des affaires sociales, pense "qu'au moins un encouragement à y aller, ce serait bien".[…] Cette question sera
tranchée lors du bureau politique du 7 janvier."
Campagne du lobby LGBT contre le député PS Gagnaire
Le lobby LGBT tient à ce que le caporalisme règne à gauche. Or, le député Jean-Louis Gagnaire est vent debout contre l'amendement socialiste pour étendre la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux femmes. Pire, Jean-Louis Gagnaire mène la fronde contre Bruno Le Roux, Président du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen à l'assemblée nationale. Alors le lobby LGBT de Nicolas Gougain tente de l'intimider. Voilà comment cela se passe à gauche. Voici des extraits de ce courrier plein de mensonges :
"[N]ous avons été désagréablement surpris par votre courrier adressé au Président de
la République, François HOLLANDE. Vous avez ainsi affirmé que vous ne voteriez pas ce
projet de loi s’il devait évoluer pour permettre, notamment, aux couples lesbiens
d'accéder à la procréation médicalement assistée (PMA).
Comme vous le savez, aujourd’hui, les lesbiennes doivent se rendre à l’étranger pour avoir
accès à la PMA. Comme au temps peu glorieux où l’IVG n’était pas réglementée en France,
elles sont soumises au risque sanitaire lié au défaut de suivi médical que cela comporte et
engendre une inégalité financière de fait entre les femmes.
Comment peut-on envisager de continuer à obliger des milliers de femmes [et pourquoi pas des millions ? NDMJ] à franchir les
frontières de notre pays de liberté et d’égalité pour recourir à une Procréation Assistée Ã
laquelle elles n’ont pas accès en France – du simple fait de leur orientation sexuelle et de
leur situation de couple ?
Nous nous permettons de vous poser cette question, tant la philosophie d’un tel discours,
nous semble éloignée de ce que sont les fondements de votre courant de pensée. Aucun
argument valable, ni éthique ni politique, ne se dresse contre la reconnaissance de la PMA
pour les couples de lesbiennes. […]"
La Manif pour Tous se recentre sur l’essentiel : le retrait du projet de loi
Extraits d'un article de Jeanne Smits dans Présent de demain :
"Prenons acte aussi d’un net recentrage des objectifs de la marche,
dont nous avons dit ici qu’ils comportaient des ambiguïtés et des
éléments inacceptables : l’ambiguïté de la « lutte contre l’homophobie »
et l’aberration de vouloir promouvoir une amélioration du pacs ou de justifier l’homo-éducation
en l’assortissant d’un réaménagement de l’autorité parentale […].A la conférence de presse organisée par la « Manif pour tous »
mercredi matin […] le ton avait également changé. Premier à s’exprimer, Tugdual
Derville, délégué général d’Alliance Vita, a rappelé l’engagement
d’associations confessionnelles dans l’organisation des trois parcours
qui actuellement sont prévus pour converger vers le Champ de Mars le
13 janvier depuis la place d’Italie, la place Denfert-Rochereau et la
Porte-Maillot pour répondre à l’affluence énorme déjà annoncée. Il s’est
élevé contre l’entrée de la procréation médicalement assistée dans le
projet, dénonçant le « passage en force » que le gouvernement semble
vouloir imposer, revenant à de multiples reprises sur la fausse
« homoparentalité » et le mensonge des foyers homosexuels : « Peut-on
effacer le père et la mère, dire à un enfant qu’il a plus de deux
parents ? On ne fait pas croire à un enfant que son beau-parent est un
parent dans le cadre d’une famille recomposée. » Il a clairement récusé
ces « autres façons de faire famille » chères à Nicolas Gougain,
porte-parole de l’association inter-LGBT et
porte-parole officieux de François Hollande et de son gouvernement sur
la question. Il a dénoncé la « violence » des contrats de mères
porteuses qui arriveront fatalement à terme au nom de l’égalité entre
couples d’hommes et couples de femmes si celles-ci accèdent à la
procréation médicalement assistée. […]Devant les journalistes de la presse internationale, du Monde, de La Croix,
le langage a été plus clair, le sens réel de ce que veulent les
opposants au « mariage » homosexuel a été porté de manière plus diverse
eu égard aux porte-parole, plus claire aussi, sans référence aux points
inacceptables. Il faut en prendre acte. Et en rendre grâce. […]"
Benoît XVI définit le dialogue interreligieux
Autre extrait du discours du Pape à la Curie, concernant le dialogue et notamment le dialogue interreligieux :
"Pour l’Église de notre temps, je vois surtout trois
domaines de dialogue dans lesquels elle doit être présente, dans la lutte pour
la personne humaine et pour ce que signifie être une personne humaine : le
dialogue avec les États, le dialogue avec la société – qui inclut le dialogue
avec les cultures et la science – et, enfin, le dialogue avec les religions.
Dans tous ces dialogues, l’Église parle à partir de la lumière que lui offre la
foi. Toutefois, elle incarne en même temps la mémoire de l’humanité qui, depuis
les origines et à travers les temps, est la mémoire des expériences et des
souffrances de l’humanité, dans laquelle l’Église a appris ce que signifie être
humains, en en expérimentant la limite et la grandeur, les possibilités et les
limitations. La culture de l’Humain, dont elle se fait la garante, est née et
s’est développée à partir de la rencontre entre la révélation de Dieu et
l’existence humaine. L’Église représente la mémoire de l’humain face à une
civilisation de l’oubli, qui désormais connaît seulement elle-même et son propre
critère de mesure. Mais, de même qu’une personne sans mémoire a perdu sa propre
identité, de même une humanité sans mémoire perdrait sa propre identité. Ce qui
a été montré à l’Église, dans la rencontre entre la révélation et l’expérience
humaine, va, certes, au-delà du domaine de la raison, mais ne constitue pas un
monde particulier qui serait sans aucun intérêt pour le non croyant. Si l’être
humain, par sa pensée, entre dans la réflexion et dans la compréhension de ces
connaissances, celles-ci élargissent l’horizon de la raison et ceci concerne
aussi ceux qui ne réussissent pas à partager la foi de l’Église. Dans le
dialogue avec l’État et avec la société, l’Église n’a certainement pas de
solutions toute faites à chaque question. Avec les autres forces sociales, elle
luttera en faveur des réponses qui correspondent le plus à la juste mesure de
l’être humain. Elle doit défendre avec la plus grande clarté ce qu’elle a
identifié comme valeurs fondamentales, constitutives et non négociables, de
l’existence humaine. Elle doit faire tout son possible pour créer une conviction
qui ensuite puisse se traduire en action politique.Dans la situation actuelle de
l’humanité, le dialogue des religions est une condition nécessaire pour
la paix
dans le monde, et il est par conséquent un devoir pour les chrétiens
comme aussi
pour les autres communautés religieuses. Ce dialogue des religions a
différentes
dimensions. Avant tout, il sera simplement un dialogue de la vie, un
dialogue du
partage pratique. On n’y parlera pas des grands thèmes de la foi – si
Dieu est
trinitaire ou comment il faut comprendre l’inspiration des Saintes
Écritures
etc. Il s’agit des problèmes concrets de la cohabitation et de la
responsabilité
commune pour la société, pour l’État, pour l’humanité. En cela, on doit
apprendre à accepter l’autre dans sa diversité d’être et de pensée. Dans
ce but,
il est nécessaire de faire de la responsabilité commune pour la justice
et pour
la paix le critère fondamental de l’entretien. Un dialogue où il s’agit
de paix
et de justice, devient en soi, – au-delà de ce qui est simplement
pragmatique –
une lutte éthique pour la vérité et pour l’être humain ; un dialogue Ã
propos des évaluations qui sont les prémisses à tout. Ainsi,
simplement pragmatique dans un premier temps, le dialogue devient
cependant
aussi une lutte pour le juste mode d’être personne humaine. Même si les
choix
fondamentaux ne sont pas comme tels en discussion, les efforts autour
d’une
question concrète deviennent un processus où, par l’écoute de l’autre,
les deux
parties peuvent trouver purification et enrichissement. Ainsi, ces
efforts
peuvent aussi avoir le sens de pas communs vers l’unique vérité, sans
que les
choix fondamentaux soient changés. Si les deux parties partent d’une
herméneutique de justice et de paix, la différence de fond ne
disparaîtra pas,
mais, entre elles grandira plutôt une proximité plus profonde.Pour l’essence du dialogue
interreligieux, deux règles sont aujourd’hui généralement considérées comme
fondamentales :1. Le dialogue ne vise pas la conversion,
mais bien la compréhension. En cela, il se distingue de l’évangélisation, de la
mission.2. Conformément à cela, dans ce dialogue,
les deux parties restent consciemment dans leur identité, qu’elles ne mettent
pas en question dans le dialogue ni pour elles-mêmes ni pour les autres.Ces règles sont justes. Mais je
pense que, sous cette forme, elles sont formulées trop superficiellement. Oui,
le dialogue ne vise pas la conversion, mais une meilleure compréhension
réciproque – c’est juste. Cependant, la recherche de connaissance et de
compréhension veut toujours être aussi un rapprochement de la vérité. Ainsi, les
deux parties, en s’approchant pas à pas de la vérité, avancent et sont en marche
vers un plus grand partage, fondé sur l’unité de la vérité. En ce qui concerne
le fait de rester fidèle à sa propre identité, ce serait trop peu, si par sa
décision pour sa propre identité, le chrétien interrompait, pour ainsi dire, de
sa propre volonté, le chemin vers la vérité. Son être chrétien deviendrait alors
quelque chose d’arbitraire, un choix simplement factuel. Alors, évidemment, il
ne prendrait pas en compte que dans la religion on touche à la vérité. À ce
sujet, je dirais que le chrétien a la grande confiance fondamentale, ou mieux,
la grande certitude fondamentale de pouvoir tranquillement prendre le large dans
la vaste mer de la vérité, sans avoir à craindre pour son identité de chrétien.
Certes, ce n’est pas nous qui possédons la vérité, mais c’est elle qui nous
possède : le Christ qui est la Vérité nous a pris par la main, et sur le chemin
de notre recherche passionnée de connaissance, nous savons que sa main nous
tient fermement. Le fait d’être intérieurement soutenus par la main du Christ
nous rend libres et en même temps assurés. Libres : si nous sommes
soutenus par lui, nous pouvons ouvertement et sans peur, entrer dans tout
dialogue. Assurés, nous le sommes, car le Christ ne nous abandonne pas,
si nous ne nous détachons pas de lui. Unis à lui, nous sommes dans la lumière de
la vérité. […]"
Benoît XVI défend la famille et dénonce la fausseté du gender
Ce matin, Benoît XVI a présenté ses voeux de Noël à la Curie. Extraits :
"Nous nous trouvons à la fin d’une année qui de nouveau, dans l’Église et dans le
monde, a été caractérisée par de multiples situations tourmentées, par de
grandes questions et des défis, mais aussi par des signes d’espérance. Je
mentionne seulement quelques moments saillants dans le domaine de la vie de
l’Église et de mon ministère pétrinien. […]La grande joie avec laquelle
des familles provenant du monde entier
se sont rencontrées à Milan a montré que,
malgré toutes les impressions inverses, la famille est forte et vivante encore
aujourd’hui. Cependant la crise qui – particulièrement dans le monde occidental
– la menace jusque dans ses fondements est aussi incontestable. J’ai été frappé
du fait qu’au Synode on a souligné à maintes reprises l’importance de la famille pour la transmission de la foi,
comme lieu authentique où se transmettent les formes fondamentales du fait
d’être une personne humaine. On les apprend en les vivant et aussi en les
souffrant ensemble. Et ainsi, il apparaît avec évidence que la question de la
famille n’est pas seulement celle d’une forme sociale déterminée, mais celle de
la question de l’être humain lui-même – de la question de ce qu’est l’être
humain et de ce qu’il faut faire pour être de façon juste une personne humaine.
Dans ce contexte, les défis sont complexes. Il y a avant tout la question de la
capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il
se lier pour toute une vie ? Cela correspond-il à sa nature ? N’est-ce pas en
opposition avec sa liberté et avec la dimension de son auto-réalisation ? L’être
humain devient-il lui-même en demeurant autonome et en entrant en contact avec
l’autre uniquement par des relations qu’il peut interrompre à tout moment ? Un
lien pour toute la vie est-il en opposition avec la liberté ? Le lien
mérite-t-il aussi qu’on en souffre ? Le refus du lien humain, qui se répand
toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de
l’auto-réalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient
de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en
dernière analyse, conserve son propre « moi » pour lui-même, et ne le dépasse
pas vraiment. Mais c’est seulement dans le don de soi que l’être humain se
réalise lui-même, et c’est seulement en s’ouvrant à l’autre, aux autres, aux
enfants, à la famille, c’est seulement en se laissant modeler dans la
souffrance, qu’il découvre la dimension du fait d’être une personne humaine.
Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de
l’existence humaine : le père, la mère, l’enfant ; des dimensions essentielles
de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.Le Grand Rabbin de France,
Gilles Bernheim, dans un traité soigneusement documenté et profondément
touchant, a montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille,
constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant – une atteinte à laquelle nous
nous trouvons exposés aujourd’hui – parvient à une dimension encore plus
profonde. Si jusqu’ici nous avons vu comme cause de la crise de la famille un
malentendu sur l’essence de la liberté humaine, il devient clair maintenant
qu’ici est en jeu la vision de l’être même, de ce que signifie en réalité le
fait d’être une personne humaine. Il cite l’affirmation devenue célèbre, de
Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ». Dans ces paroles
se trouve le fondement de ce qui aujourd’hui, sous le mot « gender », est
présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité. Le sexe, selon cette
philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être
humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle
social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la
société d’en décider. La profonde fausseté de cette théorie et de la révolution
anthropologique qui y est sous-jacente, est évidente. L’être humain conteste
d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son
être de personne. Il nie sa nature et décide qu’elle ne lui est pas donnée comme
un fait préparé à l’avance, mais que c’est lui-même qui se la crée. Selon le
récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine
d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme. Cette dualité est
essentielle pour le fait d’être une personne humaine, telle que Dieu l’a donnée.
Justement, cette dualité comme donné de départ est contestée. Ce qui se lit dans
le récit de la création n’est plus valable : « Homme et femme il les créa » (Gn
1, 27). Non, maintenant ce qui vaut c’est que ce n’est pas lui qui les a
créés homme et femme, mais c’est la société qui l’a déterminé jusqu’ici et
maintenant c’est nous-mêmes qui décidons de cela. Homme et femme n’existent plus
comme réalité de la création, comme nature de l’être humain. Celui-ci conteste
sa propre nature. Il est désormais seulement esprit et volonté. La manipulation
de la nature, qu’aujourd’hui nous déplorons pour ce qui concerne
l’environnement, devient ici le choix fondamental de l’homme à l’égard de
lui-même. L’être humain désormais existe seulement dans l’abstrait, qui ensuite,
de façon autonome, choisit pour soi quelque chose comme sa nature. L’homme et la
femme sont contestés dans leur exigence qui provient de la création, étant des
formes complémentaires de la personne humaine. Cependant, si la dualité d’homme
et de femme n’existe pas comme donné de la création, alors la famille n’existe
pas non plus comme réalité établie à l’avance par la création. Mais en ce cas
aussi l’enfant a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la
dignité particulière qui lui est propre. Bernheim montre comment, de sujet
juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet,
auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer. Là où la
liberté du faire devient la liberté de se faire soi-même, on parvient
nécessairement à nier le Créateur lui-même, et enfin par là , l’homme même –
comme créature de Dieu, comme image de Dieu – est dégradé dans l’essence de son
être. Dans la lutte pour la famille, l’être humain lui-même est en jeu. Et il
devient évident que là où Dieu est nié, la dignité de l’être humain se dissout
aussi. Celui qui défend Dieu, défend l’être humain ! […]"
“Le tueur du Connecticut n’a t il pas fait ce que font tous les jours les médecins qui pratiquent l’avortement ?
Communiqué de Laissez-les-vivre :
"Établir un lien entre la tuerie de masse et l'avortement de masse tel qu'il est perpétré dans les grands pays industrialisés, cela nous parait tout à fait possible. La Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta a plusieurs fois fait état du rapport entre l'avortement et la guerre : En 1976, à l'ONU, puis en 1979, à Oslo, lors de sa remise du prix Nobel de la Paix, elle déclarait :"Le plus grand danger pour la paix dans le monde c'est l' avortement : si une mère peut tuer son propre enfant dans son sein qu'est ce qui nous empêche à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?"
L'émotion provoquée par la tuerie de Sandy Hook à Neutown (Connecticut) et ses 26 victimes gagne les foules. Mais il se trouve des voix pour établir des parallèles entre tueries de masse et avortement. Si le républicain Mike Hukabee attribue cette tuerie à l'absence de Dieu dans les écoles, d'autres voix s'interrogent. Ainsi, dans le quotidien intellectuel italien de droite"Foglio", le journaliste Guiliani Ferrara intitule son éditorial du 16 décembre 2012 : "Pourquoi nous sommes si méchants ? " et y écrit : "Je crois que le massacre des enfants dans les sociétés riches et pacifiées est la conséquence de l'avortement de masse institué, la faculté de choisir entre la vie et la mort étant la compagne secrète de la violence des temps".
De son côté, la comédienne américaine Victoria Jackson reprend à son compte un "post" déposé sur son blog :"Le tueur du Connecticut n'a t il pas fait ce que font tous les jours les médecins qui pratiquent l'avortement ?" et elle raille les larmes d'Obama qui a déclaré :"Ils avaient toute la vie devant eux des anniversaires, des mariages, leurs propres enfants…". "Mais qui pleure les enfants avortés à cause du financement de Plannedparenthood imposé par Obama" interpelle -t- elle ! Sans nier, ni même un tant soit peu amoindrir la terrifiante responsabilité personnelle des tueurs de masse tels qu'Adam Lanza, il semble possible d'affirmer que la violence appelant la violence, l'accoutumance à l'avortement favorise l'émergence de tueurs en série."
Une manifestation n’est pas un débat subtil entre experts : retrait du projet de loi
Lu sur Riposte Catholique :
"Depuis quelques semaines, plusieurs constitutionnalistes et
parlementaires se sont exprimés, soit en privé, soit en public, pour
dire que le funeste projet de loi gouvernemental sur le « mariage »
homosexuel n’était probablement pas constitutionnel.Il y a des arguments techniques à cela (l’inégalité entre les
enfants qu’instaurererait le nouveau code civil, le viol manifeste des
articles 10 et 11 du préambule de la constitution de 1946, ou encore
l’inintelligibilité de la loi qui serait entraîné par le fait que le mot
« parents » prendrait des sens différents selon les sections du code
civil) – sans parler du non respect de certaines conventions
internationales qui ont élaboré progressivement un « droit de
l’enfant », en rejetant tout « droit à l’enfant » que prétend mettre en
oeuvre le texte de loi (mais le conseil constitutionnel n’étant pas juge
de la conventionnalité, il n’est pas certain qu’il puisse se saisir de
ce dernier argument, que nous aurons en revanche à faire valoir devant
les tribunaux internationaux).Mais il y a surtout une idée très forte, qui dépasse la sphère
strictement juridique et même la sphère strictement politique: l’idée
que ce projet de loi entraîne une mutation anthropologique profonde
(même Mme Taubira l’a déclaré) et qu’en changeant la conception du
mariage et de la famille, en transformant radicalement la conception du
père et de la mère, entraîne de facto une modification du
contrat social. Or, une modification du contrat social n’est pas
accessible au simple législateur, mais seulement au législateur
constitutionnel.Je précise, au passage, que je suis très hostile aux principes
politiques de Jean-Jacques Rousseau sur ce contrat social que les hommes
pourraient librement négocier. Ces principes me semblent radicalement
anti-chrétiens. Selon moi, l’homme n’est pas maître de « constituer » la
société; c’est la prérogative de Dieu seul. Mais, enfin, mes réserves
n’ont, dans le cas d’espèce, pas beaucoup d’intérêt, puisque je suis
bien forcé de constater que cette discussion va avoir lieu dans le cadre
des principes constitutionnels rousseauistes.Dans le cadre constitutionnel actuel, donc, tout le monde sent plus
ou moins confusément que cette loi sur le « mariage » homosexuel excède
de beaucoup les pouvoirs du parlement.D’où l’idée d’une réforme constitutionnelle, qui se répand donc
depuis plusieurs semaines: si, vraiment, le gouvernement veut dénaturer
le mariage, il doit réformer la constitution. Le hic, c’est qu’il n’a
pas la majorité requise des 3/5e de l’Assemblée et du sénat. Il ne lui
reste donc qu’une solution: passer par le référendum. Encore une fois, je dis tout net que je ne crois pas que le
référendum ait ce pouvoir extravagant de modifier la nature humaine.
Mais je comprends sans peine que, même dans le cadre de la démocratie
moderne, le législateur se sente embarrassé par un texte semblable. On comprend aussi facilement que la campagne référendaire serait
l’occasion d’avoir le débat dont la société française a été privée par
le diktat de la majorité.On comprend enfin, toujours sans difficulté, que le référendum
pourrait offrir une porte de sortie honorable pour François Hollande et
son gouvernement et il peut être de bonne tactique de ne pas les acculer
à passer en force. A ce sujet, je dois tout de même faire remarquer que
cela pourrait bien être l’exemple-type de la fausse bonne idée: les
ultras de la majorité écolo-socialo-communiste considéreront comme une
trahison le fait de passer par le référendum tout autant que le fait de
retirer le texte. Et la majorité a toutes les chances de se déchirer sur
l’acceptation ou non de la voie référendaire.Il n’empêche. Je ne vois, pour ma part, aucune difficulté à ce qu’une
minorité d’opposants, versés dans la science juridique, suggère cette
voie référendaire.Mais il est évident que le référendum ne peut pas être la revendication de la manifestation du 13 janvier. Cette dernière ne peut réclamer qu’une chose: le seul objectif commun
à tous les manifestants, qui est le retrait du texte. Les modalités
intéressent certainement les juristes, les parlementaires et quelques
observateurs. Mais, nous, manifestants de base (même quand nous ne
sommes pas tout à fait ignorants des réalités juridiques et politiques),
nous battons, non pas pour un débat, non pas pour des états-généraux,
non pas pour un référendum (plus exactement, nous ne nous battons pas
tous pour ces points que certains d’entre nous défendent). La seule
chose qui nous réunisse, c’est que nous refusons la dénaturation du
mariage et la prise en otage des enfants.Mettre en avant les modalités (sur lesquels nous sommes
inévitablement partagés), c’est évidemment nous diviser. Et cela ne
servira ni la cause du référendum éventuel, ni la cause du retrait pur
et simple. Cela servira les partisans de la dénaturation du mariage.La responsabilité historique que nous avons le 13 janvier, c’est de
présenter un front uni sur un, et un seul, sujet. Nous l’avons dit Ã
maintes reprises: nous sommes très différents les uns des autres et il
est bien évident qu’entre Renaissance catholique et La gauche pour le
mariage républicain, il y a bien peu de points d’accord. Mais il y en
tout de même un, et c’est précisément le motif de notre présence le 13:
nous refusons tous la dénaturation du mariage.Alors, de grâce, ne jouons pas avec le feu en faisant mine d’être les
plus malins! Une manifestation n’est pas un débat subtil entre experts.
Elle ne peut pas tenir un langage argumenté et raffiné. Elle ne peut
obéir qu’à des logiques simplissimes (ce qui ne veut pas dire
simplistes, car beaucoup d’entre nous ont longuement réfléchi au sujet
et viendront avec un argumentaire solide le 13 janvier): un non et un
oui. Un non à la dénaturation du mariage et un oui à la famille
traditionnelle."
Un homo homophobe écrit au ministre Marisol Touraine
Jean-Pier Delaume-Myard écrit dans Le NouvelObs :
"Dans le "Journal du dimanche", la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, explique :
"Je note un progrès : tous les 'anti'
éprouvent la nécessité de dire qu’ils n’ont rien contre les homosexuels.
Mais dans le même temps, ils leur refusent les mêmes droits. Or
quand on ne donne pas les mêmes droits aux Noirs et aux Blancs, on dit
que c’est du racisme ; quand on ne donne pas les mêmes droits aux femmes
et aux hommes, on dit que c’est du sexisme. Quand on ne donne pas les
mêmes droits aux homosexuels et aux hétérosexuels, n’est-ce pas de
l’homophobie ?"
Je suis donc homophobe !
Madame la Ministre, j’ai 49 ans. Depuis l’âge de 24 ans, j’ai
toujours fait le choix de vivre en couple avec un autre homme. Je suis
contre le mariage de personne de même sexe, non pas pour des raisons
d’union entre deux personnes qui s’aiment – je suis pacsé -, mais pour
la question fondamentale de l’enfant et de son droit à avoir un père et
une mère comme tous les autres enfants.Je ne savais donc pas que, du coup, j’étais un homo homophobe. Merci
de me le signaler. Je vais voir comment je peux me soigner. Pour
information : en novembre 1998, j’ai été le lauréat d’un concours
national contre l’homophobie. Quel désappointement cela doit être pour
les personnes qui étaient membre du jury dont une ministre du
gouvernement auquel vous appartenez de découvrir ce que je suis devenu
selon vous.[…] Nombreux sont les homosexuels que je connais et qui
n’ont aucune envie de se marier, pas plus que de se pacser d’ailleurs.
Vous connaissez mieux que moi les chiffres sur le pacs en France.[…] Avant de parler de la liberté, de l’égalité ou non de pouvoir se
marier entre personnes de même sexe, peut-on penser une minute à la
liberté, à l’égalité de l’enfant dans cette nouvelle société qu’on lui
prépare ? Il a peut-être envie d’avoir un père et une mère comme ses
copains d’école qui ont des parents divorcés, recomposés ou unis, mais
un père et une mère !"
Le SIEL appelle à manifester le 13 janvier
Communiqué de Paul-Marie Coûteaux :
"Le SIEL s'élève contre le projet de loi instituant un prétendu "mariage"
homosexuel, qui, outre qu'il ne correspond pas à la définition du
mariage, aurait immédiatement ou plus tard de graves retentissements :
modifications en profondeur du code civil, adoption par des couples
homosexuels, procréation dite "médicalement assistée", gestation pour
autrui…Le SIEL, qui défend le modèle familial, s'inquiète
des dérives juridiques et des bouleversements anthropologiques
considérables qui malmèneraient les fondements de la civilisation
française. Il appelle donc ses membres, amis et sympathisants à se
joindre à la grande manifestation d'opposition nationale du 13 janvier
prochain.Alors que les débats sur l'embryon humain et
l'euthanasie sont également au menu du calendrier parlementaire, le SIEL
estime qu'une information plus précise doit être donnée aux Français
sur le monde nouveau, mais pas nécessairement meilleur, qui se prépare;
un monde où la règle du "genre" tentera de s'impose aux lois
naturelles, où la vie, de la conception à la mort naturelle, ne sera
plus protégée, où l'ensemble de la vie sociale serait peu à peu soumise
aux seules lois de la marchandise et de la jouissance individuelle. Il
n'est pas sûr qu'une majorité de Français veuillent de ce monde, ni
qu'ils en mesurent les conséquences, immédiates ou lointaines : sur tous
ces bouleversements, une longue réflexion collective est nécessaire."
La désinformation par le vocabulaire
André Pouchet, professeur de Lettres retraité, décrypte sur Nouvelles de France les néologismes LGBT. Extraits :
"[…] Hétérosexualité : mot forgé en 1894, dans la foulée du précédent (à partir de « sexus » = appareil génital et « hétéros » =
l’autre), et qui a depuis servi à désigner ce que jusque là l’on
n’éprouvait pas le besoin de nommer : la sexualité non-homosexuelle. Pourtant la dite « hétérosexualité » n’est pas une forme de sexualité
« comme une autre », que l’on pourrait légitimement placer à côté de
l’homosexualité et sur le même plan (comme voudrait habilement nous le
suggérer le parallélisme de construction des deux mots :
hétéro/homosexualité). C’est bien là la sexualité « normale », non pas
seulement parce que c’est celle de la grande majorité des êtres humains
mais surtout parce que c’est la seule qui soit conforme à ce que nous impose l’anatomie et les lois de la reproduction sexuée de notre espèce mammifère.Homophobie : terme emprunté pour la première fois à l’anglais en 1975 ; littéralement « haine du semblable » (du grec « phobia » = la haine, l’aversion et « homos » =
le semblable). Un néologisme, on le voit bien par conséquent, très mal
composé puisqu’il signifie en fait le contraire de ce qu’il voudrait
dénoncer, à savoir l’aversion éprouvée envers quelqu’un qui a une
sexualité « autre » ! Ce à quoi l’on veut, à l’aide de ce mot,
s’attaquer, c’est donc à « une haine, de la part de ceux qui ne sont pas homos, envers ceux qui le sont ».Or, nous ne dirons pas qu’il n’y a jamais eu et qu’il n’y aura
jamais, de la part de la majorité dite « hétérosexuelle », de
manifestations d’intolérance à l’égard de la minorité dite
« homosexuelle » mais ces manifestations, du moins dans un pays comme le
nôtre (il en est tout autrement sous d’autres cieux, dans des pays où
d’autres religions – par exemple l’islam, pour ne pas la nommer –
imposent leur loi), sont heureusement devenues aujourd’hui tout à fait
exceptionnelles et relativement bénignes.Dans l’usage courant, le terme
« homophobe » sert surtout aujourd’hui à « stigmatiser » commodément
(mais le plus souvent de façon illégitime) ceux qui ne sont pas des
partisans enthousiastes du « mariage pour tous », voire les
« réactionnaires » impénitents qui auraient l’audace de vouloir s’y
opposer ouvertement !Homophilie : mot
moins usité que son antonyme « homophobie ». Ce qui est chic
aujourd’hui, pour afficher clairement son ouverture d’esprit et son
refus de l’intolérance, c’est de se proclamer « gay-friendly », i.e.
« amical envers les gays » (le mot « gay », qui a longtemps désigné les
libertins en général, aussi bien mâles que femelles, s’étant aujourd’hui
spécialisé, en argot américain, pour désigner les homosexuels
masculins).Homoparental : adjectif
forgé tout récemment (1997) pour désigner des couples de lesbiennes ou
de pédés qui élèvent un ou plusieurs enfants. Ce sont en réalité des
familles « recomposées » d’un type particulier :-soit un homme qui a eu des enfants d’une femme, puis l’a quittée pour se mettre en ménage avec un autre homme.
-soit une femme qui a eu des enfants d’un homme, puis l’a quitté pour se mettre en ménage avec une autre femme.
-soit une femme ou un homme qui a obtenu l’adoption d’un
enfant en tant que célibataire avant de se mettre en ménage avec
quelqu’un de son sexe.On voit donc qu’il ne s’agit pas là , comme on voudrait nous le faire
croire, de famille réellement « homoparentales », car les enfants qui en
sont partie prenante ont bien (à moins qu’ils n’aient été adoptés) un
vrai père et une vraie mère biologiques, une filiation qu’ils
connaissent comme tous les autres enfants. […]"
Rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a rejeté les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012. Après réintégration de dépenses faites avant sa déclaration officielle de candidature le 15 février, les comptes du candidat de l'UMP dépassent le plafond autorisé de 22 509 000 euros.
La décision de la CNCCFP va être notifiée à l'ancien président de la République et transmise au Conseil constitutionnel. Nicolas Sarkozy aura alors un mois pour déposer un recours. Si l'invalidation de ces comptes est confirmée, l'UMP perdra des millions d'euros d'aide publique.
“Le sectarisme est véritablement consubstantiel à l’idéologie de la gauche”
Roberd Ménard est interrogé dans L'Action Française 2000. Extraits :
"J'ai quitté la gauche quand
Mitterrand est arrivé au pouvoir.
Très vite, je me suis aperçu que
les doux rêves que je nourrissais
se cassaient les dents sur la réalité.
Or, c'est sur cette réalité que
la gauche bien-pensante se
masque les yeux et les oreilles.
Pour bien la connaître, je dirai
que la gauche doit incarner le
Bien. Elle est le Bien et rien de
ce qui vient d'en face n'est audible
ni n'a aucune grâce à ses
yeux. Quand j'étais dans les salles
de rédaction, j'étais frappé de
constater que les opinions des opposants
n'étaient pas considérées
seulement comme erronées (ce
qui laisse éventuellement place
à la discussion), mais aussi et surtout
comme méchantes par principe
et mauvaises par essence.
Cette hémiplégie naturelle de la
gauche est même pathologique.
Le sectarisme est véritablement
consubstantiel à l'idéologie de la
gauche. Il y a globalement Ã
gauche la certitude incoercible
que l'on est du bon côté de la barrière.
La droite est terrorisée par
ce magistère de la gauche germanopratine,
au point qu'elle a
honte d'être elle-même. Vous êtes
catalogués en tant que « néo-fascistes
», comme Le Nouvel Obs'
en a dressé récemment la liste.
[…]J'ai osé dire sur RTL (une
seule fois, mais une fois de trop,
manifestement), que sur certains
points, je pouvais être en accord
avec le Front national. Et j'ai sans
doute aggravé mon cas en affirmant
qu'il était strictement anormal
qu'un parti politique qui faisait
plus de 15 % des voix n'ait aucune
représentation dans les
hémicycles du Parlement. Quant
à I-Télé, on ne m'a pas renouvelé
mon contrat. Les audiences
étaient pourtant excellentes. Le
reproche, non exprimé mais réel,
portait donc sur le fond. […] Il y a un sujet tabou entre
tous, en France, c'est l'extrême
droite et le Front national. Avant
tout le monde, j'ai osé briser ce
tabou. Par ailleurs, concernant
Rioufol et Zemmour, force est de
constater qu'ils sont dans des médias
qui les protègent (Le Figaro).
Toutefois, tout comme Élisabeth
Lévy, ils sont tout de même plus
"placardisés" qu'auparavant… En
ce qui me concerne, je ne bénéficie
pas des mêmes protections
médiatiques et quand on a découvert
que cela faisait trente
ans que je n'étais plus de gauche,
je suis passé pour le traître absolu
qui a changé de bord. Cela
dit, je suis et je reste conséquent
avec ce que je suis au plus profond
de moi-même. Quand Charlie
Hebdo, Éric Zemmour ou Dieudonné
ont eu les démêlés judiciaires
que vous savez, je suis allé
témoigner en leur faveur. Je suis
contre la loi Gayssot et c'est tout
à fait logiquement que j'ai accepté
de signer la pétition contre
l'embastillement de Vincent Renyouard
qui est aux antipodes de
mes idées. Quand je participe Ã
une conférence de la fondation
Polémia animée par Jean-Yves Le
Gallou, Le Monde proclame que
je suis à la droite de la droite.
Je n'ai pas de prudence par rapport
au combat que je mène. Je
peux aussi bien me trouver au
congrès annuel de l'Union des patrons
et professionnels juifs de
France qu'à une tribune chez Polémia.
Citez-moi un journaliste
qui se rend indifféremment chez
l'un et chez l'autre ? J'irai autant
chez les Identitaires, que chez
les francs-maçons. C'est vrai que
je paie mon combat pour la liberté
d'expression au prix fort.
Mais je peux me flatter, dans le
même temps, de ne pas avoir de
haut-le-coeur sélectifs. Qui, à part
moi, a invité Bernard Lugan et
Thierry Meyssan ?
[…]"
Le peuple doit être exigeant à l’égard du monde politique, et jamais résigné
Le cardinal Bagnasco, archevêque de Gênes et président de la Conférence épiscopale
italienne, a prononcé l’homélie lors de la messe qui précède
Noël, pour les sénateurs et députés de la République italienne, mardi
18 décembre. Extraits :
"[…] La dimension politique, inspirée par un cadre éthique fort, est un
élément incontournable de la vie de tout pays et de la démocratie ; et
nous devons honorer ceux qui – ils sont nombreux – font leur devoir dans
un esprit de service authentique, en se prodiguant, non pour des
intérêts personnels ou partisans, mais pour la justice qui assure à tous
et à chacun les conditions de réalisation du bien. Notre peuple regarde
aujourd’hui le monde politique avec une exigence légitime ; que ce
regard soit toujours plus exigeant et jamais résigné. […]L’évangile que nous avons écouté raconte précisément la naissance
du Précurseur et en dessine la mission : ramener les cœurs des pères
vers leurs fils ! En général, on dit que les fils doivent aller vers
leurs pères, vers leur sagesse. Mais ici, c’est le contraire ! Les fils,
en effet, doivent voir dans leurs pères, dans les adultes, dans la
société, non pas leurs propres intempérances naturelles, leurs
incertitudes ou les égarements propres aux années de jeunesse. Mais ils
veulent reconnaître des points de références vrais, et non pas les
aventures inconsidérées ou des élans vers des modes de pensée dénués de
critères, qui ne les aident pas à grandir pour affronter la
merveilleuse, mais sérieuse, aventure de la vie. Voici alors la parole
évangélique : les anciens s’étaient détournés de la véritable attente du
Messie, ils l’attendaient comme un vainqueur glorieux et non pas comme
celui qui allait sauver son peuple en livrant sa propre vie.Oui, le cœur des pères devaient retourner vers leur fils, vers les
jeunes qui ne cherchent pas des illusions mais la vérité des choses qui
comptent, celles que nos parents ont vécues dans la dignité et dans un
esprit de sacrifice, avec honneur et fierté, en des temps difficiles et
incertains, pauvres matériellement, mais riches d’espérance. S’éloigner
de la voie de ces pères signifie faire illusion, condamner au malheur
les générations futures, construire une société d’apparences, un peuple
sans âme parce que privé de valeurs belles, même si elles sont sévères.
Ce serait une trop grande responsabilité. […]"
Il serait bon de voir le 13 janvier, en tête du défilé, l’épiscopat au grand complet
Lu sur le blog de l'Homme nouveau :
"Le dernier avatar de la bredine écologue est de nous servir une
resucée de la nationalisation des biens de l'Église au nom de la charité
républicaine. C'est un peu Madoff donnant des leçons de charité à saint
Vincent de Paul ! Évidemment, après avoir effacé des consciences toutes
traces de nos saints, ils réinventent le fil à couper le beurre et
l'eau tiède. Les restos du cœur sont une bonne chose mais enfin au XVIIe
siècle, l'abbé de Paul et ses Filles de la charité, avec plus de trois
cents ans d'avance sur monsieur Colucci, avait déjà inventé le concept. À
la différence que les « people »de l'époque, n'en profitaient
pas pour se pousser du col et redonner du lustre à leurs ventes de
disques, mais au contraire dans un humble anonymat, participaient
financièrement et physiquement, comme Louise de Marillac, aux
distributions de vivres et de vêtements aux plus démunis. […]"En
réponse aux diatribes chancies de l’égérie des sinoples, aux anathèmes
des atrabilaires et autres succubes saphiques, il serait bon de voir le
13 janvier prochain, en tête du défilé parisien, l’épiscopat au grand
complet, car la place du chef est d’être en tête et non pas de traîner
les pieds. Cela redonnerait du courage à ceux qui, lassés de la
douceâtre guimauve épiscopale, s’éloignaient d’une Église qui confondait
humilité et misérabilisme et qui mettait le mot vérité au pluriel. Alors
ce 13 janvier, un triste mois dans l’histoire du royaume de France,
nous allons rallumer la flamme, non pas celle du soldat inconnu, mais
celle de la foi, qui parfois jusqu’au martyre a défendu la vérité. Alors
on prépare le pique-nique, les thermos car le vent sera frisquet, et
l’on vient défiler. Personne ne reste à regarder la télévision, car ce
n’est pas le défilé du 14 juillet, il s’agit de savoir si vous voulez
voir ces ratatinés de l’encéphale mettre en œuvre leur cauchemar
idéologique ou si nous allons les renvoyer dans les institutions
spécialisées où l’on s’occupe des délirants et autres fielleux en état
de manque. Que
même ceux qui ne peuvent pas marcher viennent avec des pliants, ils
distribueront des boissons chaudes aux marcheurs et les encourageront.
Cette marche est comme une fête d’obligation, personne ne doit s’y
soustraire ! Et madame Duflot qui veut encourager la marche à pied, z’elle devrait se réjouir."
Les racines léninistes de l’UE(RSS)
Vladimir Boukovski, 70 ans, ex-prisonnier
politique de l'ex-Union soviétique, avait écrit en 2007, "URSS-EURSS ovvero il complotto dei rossi" (L'Union européenne, une nouvelle URSS ?)
dans lequel est reconstruit, sur la base de documents copiés à partir
des archives soviétiques en 1992, le plan de transformer l'UE en une
Union des Républiques socialistes en tous points identiques à l'ancienne
Union soviétique. Il vient d'être interrogé par Radici Cristiani. Extraits de la traduction de Benoît-et-moi :
M. Boukovsky, au moins depuis l'an 2000, vous soutenez que l'Union
européenne est la copie conforme de l'Union soviétique. Les aspects en
communs que vous avez mis en évidence partent de la sructure-même de la
nouvelle Europe: une union de républiques d'implantation socialiste,
dirigée par une poignée de gens non élus qui font des promesses
typiquement bolchéviques – l'égalité, l'équité et la justice – et ne
reconnaissent pas les nations, mais seulement les citoyens d'un peuple
nouveau, avec "européen" au lieu de "soviétique". En commun, en outre,
les deux unions auraient la corruption typique d'une république
socialiste, une corruption organisée d'en haut, l'agressivité vers
l'extérieur et à l'intérieur, même, le goulag. Plusieurs années plus
tard, les événements vous donnent-ils la raison?«Vous avez oublié la
similitude dans la façon de démarrer. Comment fut créée l'URSS? Bien
sûr, par la force militaire, mais aussi en contraignant les républiques Ã
s'unir sous la menace financière, leur faisant économiquement peur.
Donc, nous y sommes. Mais nous en sommes encore au début, à la
première étape. Le but ultime de toutes les unions qui se sont
construites à ce jour ne s'achève pas avec la soumission au contrôle de
Bruxelles, mais va plus loin. Ce vers quoi on pointe, c'est la
construction d'un Etat unique sous un gouvernement mondial, avec une
seule loi …. Les crises financières servent à pousser dans cette
direction.L'appauvrissement général serait donc voulu?
«C'est
le concept même d'"union" qui enlève la flexibilité de l'économie. Une
économie unique rend impossible les continuels ajustements nécessaires
pour faciliter les échanges. N'oublions pas que même l'Union
soviétique a fait faillite. Certes, nous étions allés bien plus loin sur
la voie de l'intégration vers un unique Etat, et pas seulement la
monnaie unique, mais aussi un peuple unique. […]
Nouveau site internet de l’Elysée, sans drapeau français
La Dépêche analyse la nouvelle version du site de l'Elysée.
"Mais on peut observer que le site de l'Élysée a aussi perdu le drapeau français présent sous le logo dans la version précédente."
Le président du FNJ dénonce la pédophilie latente au sein de la manif LGBT
Julien Rochedy, président du FNJ, met dans l'embarras ses interlocuteurs favorables à la dénaturation du mariage :
Le cardinal Barbarin appelle à une journée de jeûne avant Noël
Lu ici :
"Dans la basilique de Fourvière à la messe des jeunes célébrée par le
Cardinal pour la fête de l'Immaculée Conception, le Cardinal s'est
adressé aux jeunes en leur disant qu'il avait une demande grave à leur faire. (Ce sont ses propres
mots). Après leur avoir conseillé comme tous les ans de se tourner vers
le pardon de Dieu dans le sacrement de réconciliation, il leur a demandé à chacun d'observer une journée de jeûne, avant Noël, afin que la loi sur le mariage pour tous ne passe pas…Il a redit à chacun l'importance de parler, de s'engager, de
manifester et a rappelé que nous devons, avant tout, prier
quotidiennement pour cela et que dans l'évangile, Jésus nous demande de
prier et de jeûner (dans le secret et en se parfumant la tête). Un
grand recueillement a suivi cette demande grave. Le Cardinal, qui avait reçu cette intuition dans la prière les jours
précédents, nous encourage à diffuser sa demande au-delà des jeunes."
La christianophobie est avant tout une christophobie
Sur Causeur, Falk Van Gaver tente de lister les multiples atteintes à la religion catholique et déclare :
"La société moderne, matérialiste et relativiste, porte en elle la
haine du Christ. Un antichristianisme renouvelé a pris le relais du
vieil anticléricalisme pour plier l’Eglise à la discipline de la société
marchande. A cet idéal qui fait de l’accumulation des biens matériels
la fin même de l’existence humaine, le christianisme apporte la plus
radicale des contradictions. Le ressort profond de la christianophobie,
c’est la haine du Christ. La christianophobie est avant tout une
christophobie.Sommes-nous revenus au temps des catacombes, celui où les chrétiens
vivaient cachés comme des chiens, cette époque de Rome où nous servions
de boucs émissaires pour toutes les insanités des temps ? Jésus avait en
tout cas prévenu : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez
qu’il en au d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde
vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n’appartenez pas au
monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilÃ
pourquoi le monde a de la haine contre vous. » Le Pape saint Pie X le rappelait en 1911, à l’aube d’un siècle qui serait le plus riche en martyrs de toute l’Histoire : « L’Eglise
est une Eglise persécutée. En fait, si l’Eglise n’était pas victime de
la persécution, elle cesserait d’être l’Eglise de Jésus-Christ, et
perdrait une preuve de son authenticité. »Le passé, le présent et l’avenir offrent ainsi largement de quoi méditer et vivre l’ultime béatitude : « Heureux
serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit
faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. »