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Le livre doit reconquérir sa place sous peine de perte culturelle, intellectuelle et d’éveil de l’imagination

A l’occasion de la sortie de son ouvrage Donner le goût de la lecture aux enfants de 0 à 16 ans, véritable mine de conseils judicieux destinés aux parents, nous avons interrogé Valérie d’Aubigny :

Pourquoi est-il important selon vous que les enfants lisent ?

Alors que les écrans dévorent les journées et les nuits des enfants, le livre, même s’il a toujours un statut de loisir de qualité, doit reconquérir sa place sous peine de perte culturelle, intellectuelle et d’éveil de l’imagination. Il est le support privilégié pour accroître le vocabulaire – certains mots ne se rencontrant qu’à l’écrit -, pour explorer des temps, des lieux et surtout des psychologies, ce qui aide l’enfant à se construire en se connaissant mieux.

Par le livre, s’établit un lien irremplaçable entre l’auteur et le lecteur, qui forme ses propres images en fonction de sa culture, de sa maturité et de sa sensibilité et avance à son rythme. Le livre est un ami qui vous accompagne intimement. Le plaisir qu’il suscite se mérite, il demande du temps et de la concentration. Ce fruit que l’on cueille a une saveur tout autre qu’une énième vidéo reçue et non choisie sur un fil de réseau social.

Votre livre parle de la lecture de 0 à 16 ans. Pourquoi cette période ? Avant le CP la lecture est un peu limitée. Et après 16 ans, comment inciter les jeunes adultes à lire ?

Cette frontière peut sembler arbitraire en effet mais elle répond aux demandes des parents et des éducateurs. Ce choix correspond également à la tranche d’âge choisie pour Une Bibliothèque idéale. Que lire de 0 à 16 ans ? rééditée chez Critérion en une version revue et augmentée qui nous a demandé beaucoup de travail.

L’enfant dès les tout premiers mois est sensible à l’objet-livre qu’il perçoit par ses sens en éveil : le toucher, la vue avec des couleurs franches et déjà une éducation de l’harmonie des formes et des couleurs. Il est surtout très réceptif à l’instant privilégié que le livre lui offre dans une relation personnelle, chaleureuse, apaisée. Il voit les pages se tourner, écoute la voix du lecteur, s’imprègne des sons propres à sa langue maternelle, ce qui nourrit donc déjà durablement son attachement au livre, par imprégnation.

Pour ce qui est de la tranche haute, celle des grands adolescents, un accompagnement dans l’exploration parfois toute nouvelle du monde du livre s’avère de plus en plus nécessaire pour nourrir l’esprit critique. Le comité de lecture 123loisirs.com qui alimente de ses choix le site que je pilote depuis 2014 note une demande croissante de la part de jeunes adultes, conscients de leur manque de lien avec le livre et de leurs failles culturelles. Pour nourrir cette soif, il faut faire les bons choix, des livres riches, porteurs de souffle et de sens. C’est tout un art ! Multiplier les propositions, dans des genres variés qui n’écrasent pas le lecteur : la nouvelle, ciselée, puissante, étonnante, s’y prête tout à fait. Le roman policier, de bonne qualité de style, conduit souvent de nouveaux lecteurs vers la littérature classique. La poésie aussi peut toucher des lecteurs rétifs et ouvrir une porte…

Et vous, que lisez-vous actuellement ?

En cette rentrée, je dévore les nouveautés en littérature jeunesse et suis à l’affût de pépites, surtout celles qui passent sous les radars. Il faut avouer que la qualité très contrastée de l’offre, recelant le pire comme le meilleur, nécessite une solide expérience pour débusquer les bons romans échappant au wokisme et à la démagogie ou la médiocrité d’écriture. Je lis en ce moment une excellente biographie de J.R.R. Tolkien chez Mame destinée aux lecteurs à partir de 13 ans (surtout les passionnés du Seigneur des Anneaux et autres Hobbit) dont je vous donnerai bientôt des nouvelles sur le site 123loisirs.com puisqu’elle sort le 13 septembre !

Délit de faciès : et si ça avait été le RN ?

L’extrême-gauche mélenchoniste avoue cibler son militantisme en fonction de la race des personnes. François Ruffin parle d’une campagne au faciès en 2022 avec LFI :

“Pour un Noir ou un Arabe je sortais la tête de Mélenchon mais pour un Blanc, même dans les quartiers, ça devenait un verrou. Mes camarades me disaient faire la même chose” :

 

 

Le gouverneur de l’Alaska oppose son veto à un projet de loi qui obligerait les compagnies d’assurance à couvrir les pilules

Le gouverneur républicain Mike Dunleavy a déclaré à l’assemblée législative de l’Alaska que « contraindre les compagnies d’assurance à fournir une couverture obligatoire pendant un an est une mauvaise politique ». Ashley Carrick, principal auteur démocrate du projet de loi, envisage de tenter de passer outre le veto.

Actuellement, les compagnies d’assurance de l’Alaska ont pour politique de couvrir les contraceptifs, mais seulement pour une durée maximale de 90 jours à la fois. La loi HB 17 aurait exigé que tout assureur de soins de santé de l’État « fournisse une couverture » pour les « contraceptifs sur ordonnance » ainsi que pour les « consultations, examens, procédures et services médicaux » connexes, et

« rembourse un prestataire de soins de santé ou une entité de distribution pour la distribution de contraceptifs sur ordonnance destinés à durer une période de 12 mois pour les distributions ultérieures du même contraceptif sur ordonnance à l’assuré, indépendamment du fait que l’assuré ait été inscrit ou non au régime d’assurance de soins de santé au moment de la première distribution ».

Le projet de loi a été adopté par le Sénat de l’État par 16 voix contre 3 et par la Chambre des représentants de l’État par 26 voix contre 12. Dans son message de veto, M. Dunleavy a expliqué qu’il

« fixe les normes selon lesquelles l’État peut appliquer les exigences de couverture des méthodes contraceptives. Les contraceptifs sont largement disponibles et obliger les compagnies d’assurance à fournir une couverture obligatoire pendant un an est une mauvaise politique ».

La représentante démocrate Ashley Carrick, principale promotrice de la loi HB 17, n’a ni confirmé ni nié son intention de tenter de passer outre le veto, se contentant de dire que toutes les options étaient sur la table.

Outre les prix de l’assurance qu’une telle obligation entraînerait, le fait d’imposer la couverture de la contraception soulève des problèmes de conscience en raison des objections morales de nombreux chrétiens au contrôle des naissances et du fait que de nombreux types de « contraception » communément présentés comme des alternatives à l’avortement sont en fait des formes de celui-ci.

En janvier 2023, par exemple, la Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis a modifié l’étiquette du Plan B pour « préciser » qu’il ne s’agissait pas d’un abortif. Mais ces médicaments ont en fait un potentiel abortif, et le fait qu’ils empêchent la conception ou l’implantation dépend du moment où ils sont pris par rapport au cycle de la femme.

La manipulation de la sémantique par les activistes de l’establishment médical rend la question encore plus confuse. Le Congrès américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG), une autorité médicale prétendument impartiale mais en réalité très favorable à l’avortement, a redéfini le terme « conception » dans les années 1960 pour faire référence à l’implantation (nidation) plutôt qu’à la fécondation.

Malgré cela, une enquête de 2011 a révélé que la plupart des gynécologues-obstétriciens continuaient d’affirmer que la vie commence à la fécondation et non à l’implantation, et une enquête de 2019 a révélé que 96 % des biologistes « affirmaient que la vie d’un être humain commence à la fécondation ».

Quatorze États interdisent actuellement tous les avortements ou la plupart d’entre eux. Mais le lobby de l’avortement travaille fébrilement à annuler ces effets dissuasifs en déréglementant la distribution des pilules abortives, en protégeant juridiquement et en soutenant financièrement les voyages à des fins d’avortement, en construisant de nouveaux établissements d’avortement près des frontières communes aux États pro-vie et pro-avortement, en faisant des États libéraux des sanctuaires pour ceux qui veulent se soustraire aux lois de leurs voisins plus pro-vie ou les violer, et en inscrivant les « droits » à l’avortement dans les constitutions des États.

Des familles poursuivent le district scolaire du Colorado qui oblige les enfants à partager leur chambre avec des élèves « transgenres »

L’Alliance de défense de la liberté (Alliance Defending Freedom, ADF) a déposé une plainte fédérale contre un district scolaire du Colorado qui a forcé plusieurs filles à partager leur chambre avec des garçons qui prétendent être des filles.

En décembre dernier, lors d’un voyage scolaire, les autorités des écoles publiques du comté de Jefferson avaient obligé une fille de 11 ans à partager non seulement une chambre mais aussi un lit avec un garçon qui « s’identifiait » comme fille, lui demandant de ne pas dire à ses parents ce qu’il en était. Mais la mère de la fille était accompagnatrice du voyage, et après plusieurs tentatives elle réussit à faire changer de chambre le garçon qui se disait fille. Lorsque l’ADF a demandé des éclaircissements, les autorités scolaires ont ouvertement menti en prétendant que le garçon qui s’identifie comme fille était malade et qu’on l’avait changé de chambre pour qu’il ait plus d’espace…

L’action en justice est également introduite au nom d’une famille dont le garçon de 11 ans a été envoyé en camping avec une conseillère « non binaire » de 18 ans sans que le garçon ait la possibilité de contacter ses parents, et au nom d’une famille qui veut éviter que la situation se reproduise.

Malgré la plainte, les autorités du district (qui ne sont évidemment pas une exception) affirment qu’elles ont l’intention de continuer à organiser les voyages sur la base de « l’identité de genre » et non selon le sexe biologique, sans tenir compte des opposants, et sans prévenir les familles. Car tel est le dogme LGBT qui doit s’appliquer à tous.

L’ADF entend faire valoir que ce sont les parents, et non le gouvernement, qui ont le droit et le devoir de diriger l’éducation de leurs enfants, ce qui implique de protéger la vie privée des enfants, notamment contre les violations de leur intimité corporelle par l’exposition au sexe opposé dans des lieux intimes, comme les chambres à coucher ou les douches. Et que les écoles doivent informer les parents de leur politique afin que ces derniers puissent prendre les meilleures décisions pour leurs enfants.

(via YD)

L’importance de la confession sacramentelle, selon un psychologue

Le psychologue, philosophe et auteur canadien de renom, Jordan Peterson, félicite les catholiques d’avoir souligné l’importance de la confession sacramentelle. Elle

donne aux gens la possibilité de prendre un nouveau départ, et qui n’a pas besoin d’un nouveau départ ?

Jordan Peterson a exposé les avantages du sacrement de la confession lors d’une récente manifestation organisée dans une abbaye norbertine de Californie. Les catholiques ont

« une explication beaucoup plus approfondie de l’utilité de l’humilité, de la confession, du repentir, de l’expiation – parce que c’est vraiment le processus par lequel les gens reviennent à leur meilleur moi ».

M. Peterson, titulaire d’un doctorat en psychologie clinique, a raconté que lorsqu’il travaillait comme thérapeute, la première question qu’il posait à ses patients était toujours : « Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ?

« Et les gens ne savent pas ». « Ils viennent parce qu’ils souffrent et peut-être qu’ils souffrent comme Job (dans la Bible)… ou peut-être qu’ils ont fait quelque chose de stupide, ou peut-être que quelqu’un leur a fait quelque chose de malveillant ».

« La première chose que l’on fait en tant que thérapeute, c’est d’écouter la confession des gens. … ils rendent compte de leurs actes et il est alors possible de déterminer où se situe l’erreur.

Le fait que les catholiques aient formalisé cela, c’est une telle utilité potentielle pour les gens – il faut d’abord se débarrasser de ce qui est arrivé. Pour que vous sachiez ce que vous avez fait de mal et que vous puissiez cesser de le faire. Parce que cela ne fait que vous blesser, et si vous le reportez à l’avenir, vous ne ferez qu’empirer les choses.

Le sacrement de la confession n’est pas reconnu ni pratiqué par les protestants, ce que Peterson a qualifié de négatif :

Parfois, votre péché peut être plus que vous ne pouvez supporter, plus que vous ne pouvez expier, et […] il y a une voie miséricordieuse pour sortir de cela, parce qu’ils peuvent être absous et c’est vraiment utile pour les gens parce que si vous portez sur vous une horrible chose sanglante que vous avez faite, qu’allez-vous faire avec cela ? Surtout si vous ne savez pas comment l’expier ?

« Dans la pratique catholique, l’Église assume d’une certaine manière cette culpabilité », « cela peut être utilisé de manière irresponsable, mais vous voyez ce que je veux dire : cela peut être un véritable acte de miséricorde ».

Peterson n’est pas catholique, mais il a fréquemment et de plus en plus exprimé son intérêt intellectuel pour de nombreux aspects de la foi catholique. Sa femme Tammy s’est convertie au catholicisme à Pâques.

Discutant de la souffrance, de la confession, de l’humilité et de la grâce, M. Peterson a expliqué comment les thérapies séculières tentent d’aider les gens, mais comment la confession est un « véritable acte de miséricorde ». Pour les personnes qui cherchent une thérapie, il a dit qu’elles ont d’abord « besoin du désir de régler le problème : C’est le repentir. Ensuite, vous obtenez la révélation qui détermine la façon dont vous allez procéder. Tout cela est réel, sérieusement réel ».

« Vous pouvez pécher toute votre vie si vous êtes catholique et vous repentir sur votre lit de mort » », a-t-il ironisé. « Eh bien, ce n’est pas si simple, personne n’a jamais pensé cela, parce que vous devez vraiment vous repentir … vous n’auriez pas le temps de vous éclaircir pendant que vous êtes en train de mourir ».

L’extrême gauche tente d’intimider l’ISSEP : sans succès

Depuis plusieurs jours, l’extrême gauche tente d’intimider l’ISSEP par un tombereau de menaces. La raison ? Une conférence de Marguerite Stern connue pour sa dénonciation des dérives idéologiques transgenres. Cet engagement lui vaut une haine tenace de fanatiques d’extrême gauche.

La nuit de mardi à mercredi, les menaces proférées par courriel et sur les réseaux sociaux envers l’ISSEP se sont concrétisées par la dégradation de la devanture. Des appels à manifester et empêcher la tenue de la conférence par tous les moyens circulent également.

L’ISSEP, lieu de liberté, fait savoir que sa démarche est guidée par la volonté de cultiver la curiosité, d’encourager le débat et de nourrir la réflexion. Contrairement à un nombre croissant d’universités françaises, l’ISSEP ne cédera jamais à l’idéologie woke ni à aucune autre.

Si l’extrême gauche pense nous faire reculer sous la pression, c’est qu’elle nous connaît très mal. Nous sommes ravis de recevoir Marguerite Stern dans nos locaux et nous lui réserverons le meilleur accueil. Quant aux nervis d’extrême gauche, qu’ils sachent que nous disposons d’images vidéo de leur attaque. Nous les avons immédiatement transmises aux autorités. La police scientifique est rapidement intervenue sur les lieux pour effectuer les relevés nécessaires, et nous avons bien sûr porté plainte.

Le sénateur Max Brisson soutient le directeur de l’école catholique de Pau

Communiqué du sénateur Max Brisson à la suite des sanctions prises par les autorités académiques contre le directeur du lycée-collège Immaculée Conception de Pau :

Je tiens à exprimer tout mon soutien à Christian Espeso face à la décision outrancière de la direction académique des services de l’Éducation nationale.

Viscéralement attaché à la méritocratie républicaine, à la recherche de l’excellence et à la transmission des savoirs fondamentaux au plus grand nombre, Christian Espeso est un homme de grande valeur. En quelques années seulement, il a fait de l’ensemble scolaire Immaculée Conception l’un des meilleurs de France.

Le traitement incompréhensible dont il fait l’objet laisse penser que Christian Espeso est sanctionné pour avoir pris ses distances avec un système éducatif qui tourne le dos depuis trop longtemps au mérite, à l’effort et au respect de l’autorité.

La décision démesurée dont nous prenons connaissance laisse penser que Christian Espeso est sanctionné pour avoir osé rappeler qu’un établissement privé sous contrat avait un caractère propre reconnu par la loi Debré.

Il s’agit d’une attaque en règle contre l’ensemble de l’enseignement catholique. L’autorité académique a cédé aux injonctions des syndicats les plus idéologues qui sont animés d’une vision militante et déformée de ce qu’est la laïcité dans notre pays.

Ce parti pris est une grave erreur qui contribuera à raviver une guerre scolaire que nous pensions terminée.

Ne laissons pas abîmer la liberté et la diversité des formes d’enseignement permettant aux parents d’avoir une vraie liberté de choix pour leurs enfants.

Max Brisson
Sénateur des Pyrénées-Atlantiques

Acharnement législatif

Le député Olivier Falorni s’acharne à vouloir exterminer les personnes dépendantes. Sa nouvelle proposition de loi sur la fin de vie a enregistré la signature de 120 députés issus de 9 groupes parlementaires différents. Elle est certainement soutenue par un certain nombre de mutuelles, qui veulent gagner des millions.

Les Ethiopiens célèbrent, en ce 11 septembre, la nouvelle année… 2014

Les Ethiopiens célèbrent, en ce 11 septembre leur entrée dans l’année 2014. Dans leur calendrier, le nouvel an, ou Enkutatash, est fêté le 1er Maskaram. Cette date marque la fin de la saison des pluies, la commémoration de la Saint-Jean et l’arrivée de la reine de Saba à Jérusalem :

Que veut dire Enkutatash ?

En langue amharique, le nom du nouvel an éthiopien signifie « cadeau de bijoux » et renvoie à la plus célèbre légende de l’Eglise Ethiopienne : la visite de la reine de Saba au roi Salomon, à Jérusalem. Narré dans le livre des Rois, l’épisode n’identifie pas spécifiquement la reine de Saba à la souveraine éthiopienne. Mais aucun chrétien éthiopien ne doute qu’elles sont une seule et même personne. En guise de présent, la souveraine avait offert à Salomon 120 talents d’or (4,5 tonnes) ainsi que des épices et des bijoux précieux. Lorsque la reine est revenue en Éthiopie, ses chefs l’ont accueillie avec des enku ou des bijoux pour reconstituer son trésor.

Comment les Ethiopiens célèbrent-ils leur nouvel an ?

La célébration est à la fois religieuse et laïque. En Ethiopie, le mois de Maskaram marque la fin d’une longue saison des pluies et la campagne est recouverte de marguerites jaunes appelées Adey Abeba. Cette couleur illumine les vêtements et la journée, fériée pour tout le monde et durant laquelle les filles se rendent de maisons en maisons en chantant « Abebayehugn », qui signifie « J’ai vu des fleurs », tandis que les garçons présentent les icônes qu’ils ont gravées, dans l’attente de petits cadeaux. Les enfants reçoivent de nouveaux habits de la part de leurs parents.

Ancrées dans les traditions de l’Église orthodoxe éthiopienne, les célébrations d’Enkutatash commencent généralement par des activités religieuses. Les cérémonies du Nouvel An commencent quelque temps après minuit et durent jusqu’au lendemain matin. Le soir du Nouvel An, les Éthiopiens allument des torches en bois, appelées « chibo » pour symboliser l’arrivée de la saison sèche.

L’abattage de bétail, qu’il s’agisse d’un mouton, d’une chèvre ou d’une vache, selon la situation financière du ménage, fait aussi partie des rites traditionnels, tout comme l’incontournable cérémonie du café.

D’où viennent ces sept années de décalage ?

L’Éthiopie est un pays de culture chrétienne orthodoxe et a donc pour référence le calendrier Julien quand la majeure partie des pays occidentaux utilise le calendrier Grégorien. L’année s’y décompose en douze mois de 30 jours suivis d’un “petit treizième mois” constitué par 5 ou 6 jours épagomènes (5 jours pour les années normales et 6 jours pour les années bissextiles). Le décalage dans les années vient d’une différence de décompte de « l’année zéro ». Celui des Ethiopiens commence en l’an 8 de l’ère commune. Celle-ci suit les calculs de Dionysius Exiguus, un moine du VIe siècle, tandis que l’Ethiopie a continué à utiliser les calculs d’Annius, un moine du Ve siècle qui avait placé l’Annonciation du Christ exactement 8 ans plus tard.

Pourquoi y a-t-il des Ethiopiens à Jérusalem ?

Les liens de l’Ethiopie avec le judaïsme, la Terre Sainte et Jérusalem sont très anciens. Ils remontent à la suite des aventures de la reine de Saba. La tradition raconte que la souveraine est revenue enceinte du roi Salomon à Axoum en Ethiopie. Leur fils, Ménélik Ier, deviendra le premier empereur d’Axoum. « À l’âge adulte, il fut envoyé à son père, écrit Lucien Heitz, spiritain et rédacteurs de la revue Pentecôte sur le monde, dans un article dédié à l’Ethiopie chrétienne. Salomon l’oignit avec l’huile sainte de la royauté et lui promit un morceau du couvercle de l’Arche d’alliance. Il demanda à ses conseillers et à ses officiers d’envoyer leurs fils auprès de son propre fils pour qu’ils le soutiennent. Ainsi fut fait. Mais les jeunes gens, pris de nostalgie, volèrent l’Arche d’alliance et l’emportèrent avec eux en Éthiopie. »

« La descendance de la tribu de Juda, de la lignée de David, roi de Sion, dépositaire des tables de la Loi (grâce à l’Arche d’alliance volée) permet aux Éthiopiens de s’approprier la préférence divine réservée au peuple élu », explique l’auteur. D’où une pratique ancestrale du judaïsme. On appelle les juifs éthiopiens les Beta Israel. Ces liens ont facilité l’évangélisation du pays, aux IVe et Ve siècles, par des moines venus d’Egypte et de Syrie. Le christianisme s’y est vite répandu et saint Jérôme témoigne que dès la fin du IVe siècle, des Ethiopiens se rendaient déjà en pèlerinage à Jérusalem. Ils s’y établissent au XIIIe siècle.De manière générale, le rite éthiopien chrétien est très inspiré des traditions juives. On retrouve par exemple des pratiques comme la circoncision des enfants mâles le huitième jour suivant la naissance. La place accordée au samedi, qui vient immédiatement après le dimanche dans la foi éthiopienne, est très importante, tout comme l’Arche d’Alliance qui occupe une place privilégiée dans les églises.

Aujourd’hui, la communauté chrétienne éthiopienne représente entre 500 et 2 000 personnes à Jérusalem, dont une cinquantaine de moines et de moniales. Leur monastère, Deir es-Sultan, est construit sur le toit du Saint-Sépulcre. Ils y vivent dans une certaine pauvreté. Leur mode de vie est très austère. « Les repas sont pris en commun et toute leur vie est agencée autour des prières quotidiennes et des messes. Ils participent aux offices deux fois par jour, entre quatre et six heures du matin puis de 16 à 17 heures », écrit Robin Twite dans sa présentation de l’Eglise éthiopienne publiée en 2003 dans la Revue israélienne des arts et des lettres.

Il poursuit : « De façon générale, les membres de l’Eglise éthiopienne de Jérusalem, parlent rarement la langue du pays où ils vivent. Aujourd’hui encore, rares sont ceux qui parlent arabe, hébreu ou anglais et ils sont totalement dépendants des laïcs de leur communauté pour leurs relations avec les autochtones. La plupart d’entre eux sont des gens simples attirés par la sainteté de la ville. »

Le directeur de l’établissement catholique Immaculée Conception à Pau a été suspendu

L’Homme Nouveau nous informe que Christian Espeso, directeur de l’établissement catholique Immaculée Conception à Pau, a été suspendu pour trois ans par l’Inspection académique des Pyrénées-Atlantiques, suite à la campagne que nous avions évoquée :

Accusé d’atteinte à la laïcité pour des pratiques religieuses au sein de son école, cette décision suscite de vives réactions. Soutenu par la communauté éducative, il se prépare à engager une bataille juridique contre cette sanction qu’il juge infondée.

Le 11 septembre 2024, Christian Espeso, directeur de l’établissement privé catholique Immaculée Conception à Pau, a été convoqué par l’Inspection académique des Pyrénées-Atlantiques. La sanction est tombée en fin de matinée : une interdiction temporaire de trois ans d’exercer comme directeur, pour atteinte supposée à la laïcité. Cette décision, rare et sévère, soulève de nombreuses questions quant à l’avenir des établissements catholiques sous contrat avec l’État en France. 

Les accusations portées contre Christian Espeso par plusieurs syndicats, notamment le Syndicat National des Enseignements de Second degré (SNES) et la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), sont basées sur des libertés supposées prises en matière de pratiques religieuses au sein de l’établissement. Parmi les faits reprochés figurent des confessions organisées pendant le temps scolaire ainsi que des cours de catéchisme qui auraient été imposés aux élèves. Ces événements ont conduit à l’ouverture d’une enquête disciplinaire dès janvier 2024. 

Un dossier controversé 

Cependant, cette affaire prend une tournure bien plus complexe, révélant ce que certains appellent une « chasse à l’homme ». Les avocats de M. Espeso, Mes Ligney et Sagardoytho, ont vivement dénoncé la nature idéologique des accusations. Selon eux, cette décision disciplinaire repose sur un dossier vide et fabriqué de manière malhonnête. Ils parlent d’un directeur « sacrifié sur l’autel expiatoire des attaques récurrentes contre l’enseignement privé catholique ». 

Christian Espeso a dirigé l’Immaculée Conception depuis 2013, transformant cet établissement en un modèle d’excellence éducative. Sous sa direction, les résultats au baccalauréat ont régulièrement frôlé les 100 %, plaçant l’école parmi les meilleures de France. Selon ses défenseurs, cette sanction semble être motivée par des considérations idéologiques, visant à affaiblir un établissement qui a su allier savoir et valeurs spirituelles dans son projet éducatif. 

Une communauté soudée autour de son directeur 

La communauté éducative de l’Immaculée Conception reste largement favorable à Christian Espeso. Lors de son conseil de discipline, qui s’est tenu le 28 août 2024, parents d’élèves et enseignants se sont mobilisés en nombre pour exprimer leur soutien à leur directeur.  

Ce conflit met en lumière une question plus large concernant la place de la religion dans les établissements sous contrat en France. L’Immaculée Conception n’a jamais caché son identité catholique, et ses pratiques religieuses font partie intégrante de son projet éducatif. Pourtant, les syndicats et le rectorat semblent vouloir imposer une vision laïciste stricte, qui ne tolère aucune expression religieuse, même dans des établissements dont la vocation est explicitement chrétienne. 

Une réponse juridique à venir 

Les avocats de Christian Espeso ont annoncé qu’ils se préparaient à saisir la justice. Un recours pour excès de pouvoir du rectorat est actuellement à l’étude. Pour eux, cette affaire pourrait bien marquer le début d’une bataille juridique autour de la liberté éducative des établissements catholiques en France. La communauté éducative de l’Immaculée Conception espère que la justice corrigera ce qu’elle considère comme une dérive idéologique de l’administration publique. 

À l’heure actuelle, le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique, principal organe représentant les établissements catholiques sous contrat en France, ne s’est pas encore exprimé officiellement sur cette affaire.  

Vers une remise en question du cadre éducatif ? 

Cette affaire soulève une question fondamentale : quelle liberté restera-t-il aux établissements catholiques dans l’enseignement sous contrat avec l’État en France ? Le cas du directeur de l’Immaculée Conception à Pau pourrait créer une jurisprudence dangereuse pour l’ensemble des directeurs d’établissements catholiques, en remettant en cause leur capacité à concilier éducation et pratique religieuse. 

L’avenir de Christian Espeso est désormais entre les mains de la justice, mais son combat semble être bien plus large, celui de la défense de la liberté éducative et religieuse dans un contexte où le principe de laïcité est régulièrement invoqué pour restreindre ces mêmes libertés.

Supercherie du genre : victoire judiciaire du Syndicat de la famille face au lobby LGBT

Le Syndicat de la Famille a gagné son procès pour « provocation publique à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur identité de genre », pour avoir contesté la circulaire Blanquer sur la transidentité. Sa présidente, Ludovine de La Rochère, réagit dans le JDD :

Défendre le bon sens expose inévitablement à des attaques de la part des militants de la déconstruction et du wokisme. Nous sommes habitués et cela n’entame en rien notre détermination à agir pour la famille et la filiation, ce qui implique de respecter l’homme et la femme, leur différence et leur complémentarité. En l’espèce, la plainte déposée à notre encontre concernait la fameuse circulaire Blanquer de 2021 sur « l’identité de genre en milieu scolaire ». Nous avons évidemment contesté cette circulaire par toutes les voies possibles, y compris via des communiqués de presse, des tribunes et des publications sur les réseaux sociaux.

Le 21 janvier 2022, nous avons publié un tweet faisant référence à une interview publiée peu de temps auparavant dans lequel nous affirmions dans le magazine Causeur :

« La circulaire Blanquer est en réalité un manifeste. La transidentité nest pas un fait, mais une idéologie diffusée par des militants qui cherchent à convertir un maximum de personnes. À ce titre-là, elle na pas à rentrer dans l’école ».

Trois associations LGBT se sont alors constituées parties civiles pour déposer plainte du chef de « provocation publique à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur identité de genre ». Pour ces militants radicaux, l’action en justice est habituelle. Ils cherchent à intimider.

Pourquoi la justice vous a-t-elle donné raison ?

Lors de laudience, les débats ont porté sur le fond et en particulier sur ce que signifie le terme de « transidentité ». La question était de savoir si la « transidentité » constitue une « identité de genre » protégée par la loi. Avec l’aide de notre avocat nous soutenions que non, car si l’identité de genre est « le genre auquel une personne s’identifie » selon le Conseil constitutionnel, sa détermination est indépendante de la concordance ou de la discordance entre cette identité et la réalité sexuelle.

Au demeurant les plaignants eux-mêmes étaient dans une certaine difficulté pour définir la « transidentité » puisqu’ils utilisent ce terme de manière souvent tautologique (« la transidentité ce sont les personnes trans ») et s’en servent pour désigner des identités différentes les unes des autres puisque fondées sur le ressenti personnel profond de chacun. Ainsi, d’après ces associations militantes, la transidentité concernerait aussi bien des personnes transgenres – « dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance », mais aussi des personnes non-binaires « qui ne se reconnaissent pas dans la catégorisation binaire du genre (homme/femme) ».

Pour le tribunal, la transidentité ne désigne pas un groupe de personnes déterminé. C’est ce qui a très justement été rappelé :

« Il apparaît que la notion de transidentité renvoie à plusieurs façons de vivre le rapport à son identité biologique, sexuelle, et non à un groupe homogène de personnes qui se définirait et se caractériserait par une conduite unique, de sorte que les attaques portées contre cette catégorie ne peuvent être assimilées à une attaque contre le groupe lui-même et les personnes qui le composent. Ce terme ne désignant par conséquent pas un groupe de personnes au sens du texte, les propos incriminés ne peuvent être considérés comme visant un groupe de personnes à raison de leur identité de genre ».

Il est important de souligner que le tribunal a aussi estimé que notre message « ne contient aucune exhortation, même implicite, à la haine, à la violence ou la discrimination ».

C’est une décision de principe, intéressante, car elle affirme clairement le droit de chacun à critiquer un concept qui est essentiellement militant, un peu ectoplasmique, forgé en réalité pour asseoir l’idée dangereuse et artificielle selon laquelle chacun peut s’autodéterminer en totalité. C’est ce que nous rappelons inlassablement en dénonçant cette idéologie, portée par certaines de ces associations, et qui na rien à voir avec une quelconque phobie. Chacun dentre nous a évidemment le droit de ne pas adhérer à ces revendications, et même de les dénoncer. Cest ce quon appelle la liberté dexpression. Je dirai même que les dénoncer est une mission d’intérêt général !

Nous ne pouvons que nous réjouir de cette jurisprudence qui contribue à la défense de personnes qui osent parler en vérité ! Accessoirement, nos détracteurs sont condamnés à verser un droit fixe de procédure.

Ce procès révèle-t-il une volonté de censure des militants transidentitaires ?

Nous assistons depuis longtemps à une confiscation gravissime du débat par ceux qui prétendent être victimes de haine dès lors que leur idéologie et leurs revendications sont dénoncées et se heurtent à une contradiction. Il y a aussi une instrumentalisation de la justice par des associations qui vivent souvent de subventions, ont une existence réelle (adhérents, actions…) parfois évanescente, mais utilisent régulièrement l’habilitation que la loi leur a donnée pour tenter d’étouffer tout débat. Ici, nous ne sommes pas dupes, il y avait aussi l’espoir d’accrocher le « scalp » du Syndicat de la Famille pour tenter de nous discréditer et de nous décourager. Mais c’est mal nous connaître.

Le drame, cest que le fait de menacer de plaintes à tous bouts de champs leur a ouvert des boulevards, dans les médias et sur les réseaux sociaux, pour diffuser leurs revendications. Ils disposent d’importants relais, sans commune mesure avec l’écho réel de leurs théories. Mais c’est la réalité du combat culturel et de la bataille de l’opinion publique. Nous ne devons plus avoir peur et continuer à accélérer le réveil des consciences. C’est évidemment difficile mais plus que jamais nécessaire. Car ce sont malheureusement les adolescents et les jeunes, cest-à-dire les plus vulnérables face au prosélytisme, qui sont les plus touchés par cette pression militante déconstructiviste. À ces âges où lon est souvent mal dans sa peau, certains croient trouver un remède à leur mal-être dans la transidentité. Or le changement de sexe a des conséquences lourdes et irréversibles.

Et cest bien la raison pour laquelle nous continuons de dénoncer la circulaire Blanquer. En favorisant la transidentité, en invitant les enseignants à reconnaître celle-ci, parfois même sans prévenir les parents lorsquun élève se déclare « trans », ce texte laisse des adolescents à labandon, sous lemprise de militants transactivistes, sans accompagnement de leurs proches et de professionnels de santé, pourtant seuls légitimes et capables de les aider dans ces difficultés. Les évolutions récentes constatées en Angleterre et ailleurs sur ce sujet sensible montrent bien, au contraire, l’intérêt d’une approche prudente et non-militante de ces questions. C’est l’ambition que porte Le Syndicat de la Famille.

 

14 septembre : colloque à Chartres sur le voile de la sainte Vierge

A l’occasion de l’année jubilaire, un colloque avec des intervenants de qualité est organisé à Chartres au sujet du voile de Notre-Dame :

Les Filles de Sainte-Marie de la Présentation lancent un appel à projets pour leur Maison-mère

Les Filles de Sainte-Marie de la Présentation dites Sœurs de Broons lancent un appel à projets pour leur Maison-mère située à mi-chemin entre Rennes et Saint-Brieuc dans les Côtes d’Armor. Les projets cohabiteront sur ce grand site avec l’EHPAD de 100 places et les Sœurs. La congrégation propose à la vente, en un ou plusieurs lots, le site de 5 ha composé de plusieurs bâtiments indépendants dans un parc.

Les projets porteurs de sens, en fidélité créatrice à l’histoire et à l’esprit du lieu, seront accueillis favorablement : des projets complémentaires à l’EHPAD (ex : habitat partagé, soutien aux aidants, crèche intergénérationnelle), des hébergements ou des logements au service des personnes les plus vulnérables, des établissements de formation ou d’autres projets innovants.

La Congrégation des Filles de Sainte Marie de la Présentation (FSMP) a été fondée en 1828 à Broons par l’abbé Joachim Fleury avec Louise et Laurence Lemarchand. Née en France, la Congrégation, de droit pontifical, a été amenée au début du 20ème siècle à se développer en Belgique, au Canada et aux États-Unis. En 1956, elle a ouvert une mission au Cameroun
et plus récemment, elle a ouvert de nouvelles communautés au Congo Kinshasa. Les Sœurs participent à l’évangélisation principalement par l’éducation et le service des malades avec une attention spéciale aux petits et aux pauvres.

La Maison-mère de Broons est un site remarquable, chargé d’histoire et empreint de spiritualité, berceau de l’engagement des Filles de Sainte-Marie de la Présentation. Le grand site de Broons, propriété de la Congrégation, s’étend sur 5 hectares et comprend de nombreux bâtiments :

  • Un EHPAD de 100 places géré par l’association Joachim Fleury dans les bâtiments historiques Sainte-Marie et Notre-Dame
  • Des espaces Congrégation : Le généralat, l’économat, la chapelle, Le bâtiment Saint Vincent (qui sera libéré à terme)
  • Des bâtiments immédiatement disponibles pour des projets : Saint-Luc et Saint-Louis
  • Une ferme et un parc d’environ 2 ha

La congrégation est confrontée à plusieurs enjeux, entre autres : la diminution du nombre de Sœurs et l’augmentation de la dépendance, de nombreux espaces inoccupés sur le site, la lourde gestion immobilière et la volonté de développer de nouveaux projets porteurs de sens… Dans ce contexte et pour préparer l’avenir, les Sœurs proposent à la vente, en un ou plusieurs lots, le
site composé de plusieurs bâtiments indépendants et d’un parc. Les projets cohabiteront sur ce site de 5 ha avec l’EHPAD de 100 places et les Sœurs.

À mi-chemin entre Rennes et Saint-Brieuc, Broons est une commune des Côtes d’Armor de 3 000 habitants. Elle est située au sud de Dinan Agglomération et a reçu le label « petite ville de demain ». Elle est la commune centre d’un bassin de vie de 12 000 habitants. Broons dispose de plusieurs infrastructures, services et commerces de proximité et est desservie par la
RN12 et par la ligne ferroviaire Paris-Brest. Broons bénéficie de plusieurs services médicaux et paramédicaux en développement. Située à 30 minutes de Rennes et de Saint-Brieuc, 20 minutes de Dinan et de Lamballe, Broons dispose de tous les atouts d’une ville à la campagne.

Les projets de Saint Joseph, dynamique engagée depuis 2019 par KARISM Conseil, sont lancés par des congrégations religieuses, des diocèses ou des associations d’inspiration chrétienne, dans le but de donner un nouvel avenir à leur patrimoine religieux.

L’objectif est de permettre à des porteurs de projets ayant du sens de s’installer dans des couvents, des abbayes ou des monastères pour y développer de l’habitat partagé, des tiers-lieux, des structures éducatives, de nouveaux dispositifs sociaux ou médico-sociaux…

Depuis le premier appel à projets lancé en 2019 dans les Hautes-Pyrénées, dix autres appel à projets ont été lancés dans les Côtes d’Armor, le Val d’Oise, la Moselle, l’Aude, l’Aveyron, la Haute-Saône, l’Ardèche, l’Ille-et-Vilaine et le Doubs. 

Les églises de France : état des lieux

Selon Le Pèlerin :

Avortement: La Pologne condamnée par un comité féministe de l’ONU

De Louis-Marie Bonneau sur l’ECLJ :

Le 26 août 2024, le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) a condamné la Pologne en raison de sa législation sur l’avortement. En effet, le 22 octobre 2020, le Tribunal constitutionnel polonais a interdit l’avortement eugénique. Il n’est donc plus possible dans le pays d’avorter en raison du handicap de l’enfant. La Vice-présidente du CEDAW, Genoveva Tisheva, a donc mené une enquête confidentielle «sur les allégations d’organisations de la société civile» et s’est rendue en Pologne en 2022. Elle juge ainsi que «la situation en Pologne constitue une violence fondée sur le genre à l’égard des femmes et peut atteindre le niveau de la torture ou des traitements cruels, inhumains ou dégradants[1]». Le Comité demande donc à la Pologne des réformes, en commençant par veiller à ce que l’accès à l’avortement soit conforme aux principes de la Convention contre la discrimination à l’égard des femmes. Il est aussi demandé au pays de prendre les mesures législatives nécessaires pour dépénaliser et légaliser totalement l’avortement. Le CEDAW demande également à la Pologne de reconnaître le droit à l’avortement comme un droit fondamental.

Une stratégie de militantisme à l’opposé du droit

Le rapport du CEDAW contre la Pologne est une réponse à une dénonciation[2] faite par plusieurs organisations de militantisme pro-IVG polonaises et le Center for Reproductive Rights (Centre pour les droits reproductifs). Le Comité se fonde sur la Convention contre la discrimination à l’égard des femmes ratifiée en 1980 par la Pologne. Or aucun article de cette Convention ne concerne l’avortement. En revanche, certains articles de la Convention sont interprétés par les membres du CEDAW comme garantissant l’avortement ; il s’agit d’une lecture juridique «vivante». C’est ainsi qu’en 2010, Shanthi Dairian, membre du Comité, expliquait[3] que «le droit à l’avortement est dans l’esprit du traité»: l’IVG serait implicitement mentionnée dans l’article sur la non-discrimination et par l’article 12 sur la santé.

Or, à la signature de la Convention, aucun État n’avait émis de réserve ou ne s’était exprimé sur une interprétation qui irait dans le sens d’une libéralisation de l’avortement. Les pays les plus conservateurs auraient en effet pu émettre des réserves indiquant qu’ils n’interprètent pas tel ou tel article comme les engageant au sujet de l’avortement. S’ils ne l’ont pas fait, c’est qu’ils estimaient qu’une interprétation stricte serait faite de la Convention. De la même façon, le Comité pour les droits de l’enfant avait demandé au Saint-Siège, en tant que partie à la Convention relative aux droits de l’enfant depuis 1990, de prévoir des services de planification familiale et de santé procréative ainsi que des conseils et un appui social appropriés pour empêcher les grossesses non désirées (CRC/C/VAT/CO/2 § 36). Cette Convention ne prévoie aucun article allant dans ce sens et il est évident que le Saint-Siège n’a jamais interprété aucun article dans ce sens au moment de signer. Le Comité des droits de l’enfant, comme celui des droits des femmes, a tordu le droit pour exercer une pression politique sur un État.

Un comité de militants de l’avortement

Le CEDAW compte 23 membres. Parmi eux, neuf ont publiquement pris position en faveur de l’avortement[4]. C’est en particulier le cas de Genoveva Tisheva, la vice-présidente du Comité. Ces membres non élus se servent du prestige de l’ONU pour faire progresser leurs idéologies en tordant le droit international. Cette situation s’explique également parce que certains membres du CEDAW sont issus d’ONG qui ont elles-mêmes une approche libérale de l’avortement. C’est le cas de Nahla Haidar qui était commissaire à la Commission internationale des juristes (soutenue entre autres par l’Open Society Foundations) ou de Dalia Leinarte qui a collaboré à plusieurs reprises avec l’Open Society Institute en Lituanie. Il faut noter que Ana Pelaez Narvaez, la présidente du CEDAW, elle-même atteinte de handicap, ne s’est pas publiquement exprimée sur cette décision.

La stratégie est pratiquement la même depuis des années. Avant les sessions d’examen des pays, des ONG comme le Center for Reproductive Rights soumettent des rapports sur les atteintes au droit à l’avortement dans les pays concernés auprès des Comités de l’ONU. En parallèle, ces ONG mènent des contentieux stratégiques après des juridictions nationales et internationales. Un contentieux stratégique est une action en justice qui ne vise pas à obtenir une réparation pour une victime, mais un changement législatif. Le Center for Reproductive Rights est très actif dans l’emploi de cette stratégie, en particulier auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). En effet, depuis 2000, l’organisation s’implique dans de nombreuses affaires dans le but de voir la législation polonaise sur l’avortement condamnée par la CEDH (par exemple les affaires : Tysiąc c. PologneR.R. c. PologneP. et S. c. Pologne, B.B. c. Pologne, K.B. c. Poland, A.M. et autres c. Pologne et ML c. Pologne). Dans plusieurs de ces affaires récentes, ces lobbys de l’avortement ont échoué à faire condamner la Pologne. C’est par exemple le cas pour les affaires B.B. c. Pologne et A.M. et autres c. Pologne où l’ECLJ était intervenu.

Cette condamnation se place dans la stratégie plus globale des lobbys de l’avortement visant à exploiter la bienveillance des membres des Comités onusiens pour obtenir des avancées juridiques. Il s’agit d’une véritable instrumentalisation et privatisation des organes du droit international. Ces lobbys dont le Center for Reproductive Rights est l’un des plus actifs usent de cette méthode depuis des années avec un certain succès. Même si les décisions de ces Comités ne sont pas juridiquement contraignantes, elles contribuent à créer un environnement de « droit mou » qui finit par exercer une influence considérable sur les États et les Cours de justice internationales. Face à ces dérives, il est du rôle des États de reprendre le pouvoir en menant des audits et en entamant des chantiers de réforme de ces institutions.

Boutons les trafiquants d’êtres humains hors de France !

D’Albéric Dumont, vice-président du Syndicat de la famille :

Les 28 et 29 septembre prochains, le salon Désir d’enfant (renommé « Wish for a baby » depuis 2023) ose revenir à Paris pour vendre ses sordides prestations.

Si officiellement la GPA n’y est plus proposée, les propositions commerciales restantes sont elles aussi inacceptables : PMA avec achats et sélections sur catalogue d’embryons et de gamètes, PMA avec sélections génétiques, PMA pour les personnes trans, etc.

Et en réalité, nous savons que des rendez-vous peuvent être encore obtenus sous le manteau pour des projets de GPA.

Une longue bataille et des victoires d’étape

En 2020, le salon Désir d’enfant installait ses stands à Paris pour la 1ère fois, à l’Espace Champerret (Paris 17e). D’emblée, nous avons vigoureusement dénoncé, lutté et perturbé son activité de ventes de contrats de GPA et autres services procréatifs.

Sous notre pression, le salon Désir d’enfant a officiellement annoncé qu’il renonçait à proposer des contrats de GPA en 2022. Première victoire !

La même année, nous avons obtenu que le Procureur de la République diligente néanmoins une enquête, qu’il a confiée à la Police judiciaire de Paris. Deuxième victoire ! Le Syndicat de la Famille a donc été auditionné en 2023 et a pu apporter toutes les preuves de ce trafic, collectées par nos équipes : caméras cachées faites à l’intérieur du Salon, preuves du trafic constatées par huissiers, etc.

Troisième victoire en 2023 : le salon Désir d’enfant s’est vu refuser l’accès à l’Espace Champerret grâce à la pression exercée par Le Syndicat de la Famille sur celui-ci. Dès lors, le salon a trouvé refuge à l’Espace Charenton, au fin fond du 12e arrondissement de Paris.

L’an dernier, nos équipes ont constaté que nos dénonciations, jointes à nos mobilisations systématiques devant les portes du salon, avaient réduit à peau de chagrin le nombre de visiteurs…

Mais la bataille doit continuer !

En effet, ce n’est pas encore suffisant : il faut aller jusqu’au bout et obtenir que les organisateurs de ce salon renoncent définitivement à venir en France !

Cet été, notre avocat a donc adressé au propriétaire et au directeur de l’Espace Charenton des mises en demeure d’annuler la tenue de ce salon sous peine de répondre de complicité de trafic d’êtres humains. Et bien sûr, les équipes du Syndicat de la Famille sont sur les starting blocks pour agir si le salon se tient néanmoins.

Car à l’évidence, si nous relâchons nos efforts, ce n’est pas un salon annuel que nous aurons, mais bientôt des dizaines, partout en France !

La Lejeune Académie, une initiative née de La Marche pour la vie

La 3e édition de la Lejeune Académie s’est déroulée cet été sous le soleil de Normandie. Cinquante jeunes désireux d’en découdre avec la “culture de mort” se sont réunis.

Loin de les bercer d’idéalisme, la Lejeune Académie leur a seulement donné les armes pour combattre. Ces armes sont autant les arguments philosophiques, la compréhension historique et politique, les entraînements au débat, le média-training, et la préparation d’actions de sensibilisation, que les formations à l’écoute, les discussions profondes, les amitiés solides, la prière, la douceur et la joie.

Après une telle semaine, comment ne pas faire le pari de l’espérance ?

2025 sera l’année des 50 ans de la loi Veil. Les participants des académies 2022, 2023 et 2024 seront au rendez-vous pour rappeler la dignité de chaque personne, et défendre la vie par tous les meilleurs moyens !

« Nous n’avons pas de temps à perdre avec des débats sur la théorie du genre »

Mercredi dernier, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a présenté sa proposition de révision de la directive de 2011 visant à lutter contre la maltraitance des enfants en ligne à la commission de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen.

Le député français du RN Fabrice Leggeri (Patriotes pour l’Europe), ancien chef de Frontex, a exprimé son opposition à l’implication de la commission parlementaire des droits de la femme et de l’égalité des genres (FEMM) dans le processus législatif.

« J’ai été surpris d’apprendre que des collègues de la commission FEMM souhaitaient être associés à cette procédure, qui est clairement liée au droit pénal. Nous craignons que leur implication ne ralentisse le travail de la LIBE et, en outre, n’introduise une controverse idéologique dans nos efforts ».

Sa position est partagée par son groupe et des membres d’autres partis de droite, a déclaré M. Leggeri à Euronews.

Les règles du Parlement européen permettent à d’autres commissions de participer au processus. Alors que la commission LIBE est responsable de la proposition, la commission FEMM pourrait soit offrir un avis non contraignant, soit devenir une commission mixte, partageant le même pouvoir de négociation sur le texte.

M. Leggeri a souligné :

« Nous n’avons pas de temps à perdre avec des débats sur la théorie du genre ». « Ce sont des discussions qui conviennent aux salons universitaires, mais pas à l’élaboration de lois.

“Mener l’intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers”

Dimanche, lors d’un rassemblement pro-palestinien place de la Nation à Paris, le fondateur du média “Islam et Info” a incité les participants à “mener l’intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers” pour que “bientôt Jérusalem” soit “libérée”. Elias d’Imzalène, membre actif du collectif “urgence Palestine”, proche des Frères musulmans et de LFI, ayant ses entrées au Parlement Européen, fait l’objet d’un signalement envoyé mardi à la justice par le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin. Gérald Darmanin fait un article 40 contre lui pour

“provocation à s’armer contre l’autorité de l’Etat ou contre une partie de la population, provocation aux atteintes volontaires à la vie et à l’intégrité des personnes, en l’occurrence ici les personnes de nationalité israélienne ou de confession juive, ainsi que les personnes dépositaires de l’autorité publique”.

Selon cet article 40, “toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République”.

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a “mis en demeure” les déclarants du rassemblement de “s’expliquer sur les propos tenus lors de la manifestation”.

Le préfet de police “envisage d’interdire les prochains rassemblements à leur initiative”.

Michel Barnier: un choix risqué

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

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