Voilà qui nous change de la cérémonie d’ouverture des JO…
C’est ainsi que la capitale hongroise Budapest célèbre la Saint-Etienne.
Hongrie : A Budapest, une immense croix faite de drones suspendue au-dessus du Danube pour célébrer Saint-Étienne premier roi de Hongrie pic.twitter.com/U09ggI3nnL
— Réalité Actuelle (@ReaActuelle) August 21, 2024
Mgr Aillet n’est pas Charlie
Ne comptez pas sur moi pour diffuser ici ce dessin abject parsemé d’insultes à l’encontre de la Sainte Vierge et diffusé à l’occasion du 15 août. Merci à Mgr Aillet pour sa réaction.
Charlie Hebdo a encore frappé : la liberté d’expression ne saurait justifier une caricature aussi abjecte de la Vierge Marie, qui devrait susciter la plus vive indignation. C’est vrai qu’on ne risque rien à salir les symboles les plus chers aux catholiques. Quelle pusillanimité !
— Mgr Marc Aillet (@MgrMAillet) August 20, 2024
Débarquement en Provence : les contresens de Macron
De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
Une université d’été sous le signe de la joie et du service
Communiqué d’Academia Christiana :
Ils ont entre 18 et 30 ans et préfèrent passer leur été à se former et à servir, plutôt qu’à jouir de vacances tranquilles : 310 inscrits en semaine et 750 lors de la journée portes ouvertes du samedi. 70 bénévoles se sont dévoués corps et âme pour la réussite de l’événement, dont le thème était : Le sursaut intérieur par les vertus.
Ce sont des jeunes de tout milieu, à l’image de l’ambition d’Academia Christiana : réunir les catholiques et tous les jeunes Français de bonne volonté, qu’ils portent une mantille à la messe ou des tatouages sur les bras, qu’ils portent le scapulaire ou ne sachent pas faire le signe de croix, qu’ils nous aient connu par le bouche-à -oreille ou les réseaux sociaux. Tous ont en commun de mépriser la fatigue et le confort, tous ont soif de beauté et de pureté, d’absolu.
Au cours de cette semaine, ils ont reçu une formation intégrale : intellectuelle (conférences) spirituelle (messe, chapelet, adoration, entretiens avec des prêtres), physique (sport), culturelle (veillées, danses traditionnelles) ou manuelle (forge, maçonnerie, menuiserie, taille de pierre). Ils ont même confectionné un calvaire qu’ils ont érigé à la fin de la semaine.
Nous vous donnons rendez-vous pour notre événement de rentrée le 5 octobre en Mayenne !
Des médecins s’opposent aux mutilations d’adolescents
L’American Society of Plastic Surgeons (ASPS), qui représente 92% chirurgiens plasticiens américains, a publié une déclaration appelant à davantage d’études scientifiques sur l’éventuelle efficacité de la chirurgie “d’affirmation de genre” pour les adolescents. Elle considère, qu’en attendant, il existe une “incertitude considérable” sur ces traitements chirurgicaux et que les éléments actuellement disponibles étaient “de faible qualité ou peu certains”.
Par ailleurs, plusieurs groupes de médecins américains, dont l’American College of Pediatricians et la Catholic Medical Association, se sont regroupés pour s’opposer à la transition sociale et médicale des enfants souffrant de dysphorie de genre en signant une déclaration intitulée “Doctors Protecting Children”, qui recommandait plutôt d’aborder les causes psychologiques et neurodivergentes sous-jacentes de la dysphorie de genre.
L’ASPS a souligné que ” et que “cette population de patients nécessite des considérations spécifiques”. L’ASPS a déclaré qu’elle “examine et priorise plusieurs initiatives pour soutenir au mieux les soins chirurgicaux de genre basés sur des preuves afin de fournir des orientations aux chirurgiens plasticiens”.
Ajoutons qu’après la publication d’une étude de quatre ans menée par le National Health Service en Angleterre (la Cass Review), remettant en question le traitement normalisé de la prescription de bloqueurs de puberté pour les jeunes transgenres, l’Angleterre et l’Écosse ont récemment interdit les bloqueurs de puberté pour les mineurs.
L’Ukraine interdit l’Eglise orthodoxe ukrainienne
Le Parlement ukrainien a voté en seconde lecture, par 265 voix contre 29 et 4 abstentions, la loi  « Sur la protection de l’ordre constitutionnel dans la sphère d’activité des organisations religieuses », qui interdit l’Eglise orthodoxe ukrainienne, la plus importante organisation religieuse du pays.
La loi entrera en vigueur 30 jours après sa signature par Zelensky. Toutefois, elle accorde un délai de 9 mois aux paroisses et monastères de l’Eglise orthodoxe ukrainienne pour disparaître.
Commentaire du métropolite Clément, président du département synodal d’information et d’éducation de l’Église orthodoxe ukrainienne :
« Le meilleur commentaire sur cette décision du Parlement a été fourni par le département juridique du Parlement, qui élabore des analyses détaillées de tous les projets de loi. Ainsi, les juristes du Parlement lui-même affirment que le texte de la loi qui vient d’être adoptée n’est pas conforme à plusieurs articles fondamentaux de la Constitution ukrainienne et à un certain nombre de principes que l’Ukraine a ratifiés dans des traités internationaux en tant qu’État démocratique. Il s’agit là de l’aspect juridique de la loi. Mais il y a aussi un aspect moral. Si des millions de citoyens ukrainiens croyants avaient su que le parlement actuel allait interdire les églises, il est évident qu’ils auraient choisi une composition complètement différente lors des élections. »
« S’il n’y a pas de père dans les maisons, il faudra mettre la police dans les lycées. »
Je ne suis pas certain que la famille soit une valeur très démocratique, étant donné que c’est la Révolution dite française qui a légalisé le divorce (la première loi autorisant le divorce fut adoptée le 9 octobre 1792 comme une conséquence de la laïcisation du mariage, devenu un acte civil), en revanche il est indéniable que la famille est la cellule de base de la société et que, par conséquent, son affaiblissement a des conséquences catastrophiques.
Voici une tribune de Chantal Delsol, philosophe, parue dans le JDD.
Moins de médecins et plus d’avortements : la France place la mort en priorité
Un pays ne peut pas avoir à la fois une politique de mort (avortement, euthanasie, …) et une politique de vie (médecins, hôpitaux, médicaments, …).
Exemple concret avec le cynisme de ce gouvernement : alors qu’il communiquait sur l’entrée de l’avortement dans la Constitution, il a sciemment réduit le nombre d’internes dans les hôpitaux.
En mars, l’avortement est entré dans la Constitution. Or, le nombre d’avortements n’a jamais été aussi élevé.
En avril, certains ont alerté sur le fait qu’il y aurait 1500 internes en moins. Mais le gouvernement a laissé la situation se détériorer.
Tandis que le nombre de postes d’internes en médecine est en chute pour la rentrée universitaire de septembre 2024 – accusant une perte de 1 510 places par rapport à l’année dernière –, le ministre de la Santé Frédéric Valletoux nie la responsabilité du gouvernement. Ce dernier avait pourtant été alerté par un groupe de travail transpartisan de l’Assemblée nationale consacré aux « Déserts médicaux » dès le mois d’avril dernier…
Selon un arrêté du 7 juillet, seules 7 974 places sont donc à pourvoir pour la rentrée universitaire 2 024… soit 1 510 de moins que l’année précédente.
Gabriel Attal s’était pourtant engagé à faire passer le nombre d’étudiants en médecine formés chaque année de 10 000 à 16 000 en 2027 pour faire face à la pénurie de médecins.
Encore une affaire qui ne va pas nous convaincre des vertus de la démocratie
Et c’est le Canard qui nous en informe : Le Conseil constitutionnel  impose de découper les circonscriptions législatives en fonction du nombre d’habitants (étrangers compris) plutôt que du nombre d’électeurs. Il impose ainsi qu’un camp minoritaire puisse obtenir la majorité des députés grâce aux immigrés. Résultat, un électeur du 93 pèse 2 fois plus qu’un électeur de Vendée.
Saint Pie X et la royauté du Christ sur la société
Les éditions Via Romana ont réédité la biographie du pape saint Pie X écrite par René Bazin (1853-1932), augmentée d’une préface du cardinal Robert Sarah, d’une annexe sur la condamnation du Sillon, par le général Jacques Richou.
Cette biographie retrace la vie, l’œuvre et l’héritage du plus grand pape du début du XXe siècle. En ces temps de confusion doctrinale et de christianophobie plus ou moins larvée, cette oeuvre rappelle sa lutte contre le modernisme et comment il affronta la persécution religieuse liée à la loi de séparation des Églises et de l’État, votée par les radicaux français en 1905. Giuseppe Melchiore Sarto (1835-1914), issu d’une humble famille vénète, délivra un enseignement limpide, courageux, à l’image de sa devise visant à tout renouveler dans le Christ.
Alors archevêque de Venise, il écrit dans sa première lettre pastorale :
 « Dieu est chassé de la politique par la théorie de la séparation de l’Eglise et de l’Etat ; de la science, par le doute érigé en système ; de l’art, avili par le réalisme ; des lois, modelées sur la morale de la chair et du sang ; des écoles, par l’abolition du catéchisme ; de la famille enfin, qu’on veut laïciser dans son origine et priver de la grâce du sacrement. »
Offensive vers Koursk : cette opération périphérique valait-elle le coup ?
De Michel Goya sur La Voie de l’épée :
[…]
Lorsqu’au cours d’un conflit le front principal se trouve bloqué, les regards des états-majors se portent toujours vers d’autres possibilités de faire mal à l’ennemi. Le front principal en Ukraine se trouve depuis un peu plus de deux ans maintenant le long d’une ligne longeant les limites des deux provinces de Louhansk et Donetsk puis coupant en deux celle de Zaporijjia jusqu’au fleuve Dniepr. C’est là qu’au moins 70 % des forces des deux adversaires sont concentrées afin de procéder à des opérations de conquête ou de défense de territoire. Depuis mi-novembre 2022, les évolutions sur ce front principal sont minimes de part et d’autre, se chiffrant à quelques km2 gagnés ou perdus chaque jour pour s’emparer de villages ou au mieux de petites villes comme Bakhmut. C’est bien là que se décidera sans doute le sort de la guerre, mais les choses s’y passent lentement. Les choses s’y passent également plutôt en faveur des Russes qui grignotent inexorablement le terrain et s’approchent dangereusement d’objectifs importants, comme Pokrovsk dans le Donbass.
Dans ces conditions il n’y a guère d’autres solutions pour les Ukrainiens que de défendre le front principal en essayant de faire payer le plus cher possible chaque km2 perdu et de prendre l’initiative partout où c’est possible afin de faire mal à l’ennemi. À force d’user ainsi les forces de l’adversaire tout en renforçant les siennes avec l’aide des pays alliés, il sera alors possible de reprendre plus tard l’ascendant sur l’ennemi sur le front principal.
N’importe quel officier d’état-major exposant à Moscou les possibilités ukrainiennes dans ce sens a dû forcément expliquer à ses chefs que les Ukrainiens pouvaient mener de nombreuses opérations périphériques au front principal : frappes de drones ou de missiles sur le territoire russe, raids et frappes le long des côtes de la mer Noire, raids de franchissement au-delà du Dniepr, attaque de la Transnistrie en accord avec le gouvernement moldave ou encore attaques dans les provinces limitrophes de Belgorod, Koursk et Briansk. Notons que le même officier aura présenté également les possibilités russes en la matière, depuis les frappes de missiles et drones dans la profondeur, jusqu’à des attaques depuis la Biélorussie ou depuis les provinces limitrophes de l’Ukraine, comme par exemple l’attaque limitée dans la province de Kharkiv en mai dernier.
Aussi lorsqu’une de ces attaques ukrainiennes est survenue le 6 août 2024 dans la province de Koursk, cela n’aurait dû surprendre personne. Et pourtant elle a provoqué de profondes secousses en Russie, où on imaginait sans doute cela impossible non pas militairement, mais politiquement. Attaquer le sol de la Russie d’Europe pour la première fois depuis la Grande Guerre patriotique ne pouvait semble-t-il qu’engendrer une escalade importante, c’est-à -dire une déclaration de guerre, la loi martiale, l’envoi des conscrits à la bataille et la mobilisation générale sans même parler de l’emploi éventuel de l’arme nucléaire. C’est la raison pour laquelle les alliés occidentaux avec les États-Unis en tête interdisaient aux Ukrainiens de tenter quoi que ce soit qui puisse provoquer cela. Ils interdisaient même d’employer les armes fournies pour frapper le sol russe. On se souvient que lors des raids minuscules menés en au printemps 2023 dans la province de Belgorod par des miliciens russes combattant aux côtés des Ukrainiens, certains s’étaient émus que ces hommes utilisent des fusils d’origine belge ou des véhicules légers américains. N’allait-on pas être considérés de « cobelligérants » et cela n’allait-il pas provoquer une colère terrible de Vladimir Poutine ?
Cette fois les Ukrainiens ont placé tout le monde devant le fait accompli en lançant un groupement mobile opérationnel dans la province russe de Koursk, avec de l’équipement occidental et en faisant fi de toutes les frileuses restrictions d’emploi des armes, dont on ne voit pas bien par ailleurs comment elles pourraient encore tenir désormais. Les Alliés pris de court ont été obligés de suivre, surtout lorsqu’ils se sont aperçus qu’au contraire de l’escalade attendue, Vladimir Poutine minimisait l’évènement et la traitait comme une grande affaire de police. Poutine a clairement plus peur de la mobilisation guerrière de son pays que les Occidentaux, essentiellement pour des raisons de politique intérieure.
Assaut, percée et exploitation
L’audace ukrainienne et l’habileté technique à masquer les préparatifs d’une offensive importante ont totalement surpris les Russes qui n’avaient guère préparé la défense de leur propre territoire…ou ont parfois décidé d’utiliser l’argent prévu à cet effet à des fins plus personnelles. Il semble qu’outre le classique camouflage-dispersion des forces, les Ukrainiens soient parvenus à aveugler tout ou partie les capteurs russes, par drones, guerre électronique et infiltration d’équipes de rangers dont c’est peut-être le premier emploi opérationnel. Le retour de l’infanterie légère et furtive, logique dans un champ de bataille jugée transparent, est à souligner une nouvelle fois.
Le 6 août, le groupe mobile opérationnel (GMO) ukrainien perce la frontière en six endroits avec semble-t-il autant de bataillons interarmes. Les faibles défenses des gardes-frontières sont rapidement débordées, près de 300 hommes, des conscrits pour l’essentiel, sont capturés. Pendant ce temps, les équipes de rangers et de forces spéciales s’infiltrent plusieurs dizaines de kilomètres en avant des forces mécanisées afin de renseigner sur le terrain et l’ennemi, de semer la confusion et de tendre des embuscades, directement ou en liaison avec l’artillerie à longue portée. Les bataillons mécanisés eux-mêmes engagent des sections interarmes de reconnaissance en avant. L’ensemble est survolé par les drones, qui font office d’aviation légère de reconnaissance et d’appui, et suivi de quelques batteries de mortiers (point faible ukrainien) pour l’appui au plus près et évolue sous bulle de protection antiaérienne et d’appui d’artillerie des bataillons de brigade et de brigades autonomes restées en Ukraine. Il n’est pas exclu qu’une patrouille d’avions F-16 soit également engagée en défense du ciel depuis la région de Soumy. Des frappes d’interdiction en profondeur sont planifiées pour encager autant que possible la zone d’opérations, comme celle, très destructrice, réalisée sur la base aérienne de Lipetsk le 9 août. Cette phase initiale témoigne déjà de la bonne maitrise ukrainienne des opérations mobiles complexes. Les Ukrainiens restent visiblement supérieurs aux Russes dans le combat de manœuvre, et ont donc tout intérêt à le privilégier.
Opérationnellement, la Russie réagit logiquement en ordonnant aux quelques forces encore sur place de tenir fermement toutes les localités et en envoyant sur place les forces aériennes et toutes les troupes en armes disponibles afin de freiner les forces ukrainiennes. Les forces aériennes russes, toujours très dépendantes des ordres d’un commandement au sol alors dans la confusion, ne savent pas très bien où frapper. On parle d’au moins un hélicoptère perdu par la percussion d’un drone, sans doute une première très intéressante. On signale l’emploi de missiles Iskander sur les forces de reconnaissance ukrainiennes, ce qui revient à chasser des moustiques au marteau et témoigne un peu de la fébrilité qui règne alors au sein du commandement russe.
Les bataillons interarmes ukrainiens progressent au rythme rapide de 3 à 4 kilomètres par jour, freinées principalement par la résistance dans les localités en proportion du volume de celles-ci. A l’ouest de la poche, c’est la petite ville de Soudja qui nécessite plusieurs jours de combat pour être prise ; à l’est, les russes utilisent Korvenovo comme point d’ancrage. Les Ukrainiens sont visiblement en offensive divagante, sans objectif précis mais en progressant partout où c’est possible d’où la forme de main que prend la carte de la zone d’action ukrainienne, qui n’est pas encore une zone contrôlée au regard de la densité des forces engagées. A J+6, on compte une trentaine de compagnies de manœuvre mécanisées ou de reconnaissance pour plus de 900 km2, soit une trentaine de km2 par unité, ce qui est considérable. Bien sûr, ces unités élémentaires regroupées par trois, quatre ou cinq dans des bataillons interarmes, ne sont pas réparties sur tout le secteur mais concentrées sur les trois faces de la poche avec un effort particulier à l’Est face à la province de Belgorod sans doute pour faire face au plus gros des forces russes, le 277e régiment d’infanterie déjà sur place et la 810e brigade d’infanterie navale envoyée en urgence. De ce côté, la ville de Soudja est finalement prise, et un bataillon de la 22e brigade peut progresser sur la route R200 en direction très lointaine de Koursk et un bataillon de la 92e longe la frontière à l’Est en direction encore plus lointaine de Belgorod. A l’ouest de la poche, les Russes s’accrochent à Korenovo où ils engagent leurs renforts face à la 82e brigade ukrainienne. La situation est plus fluide au nord de la poche avec la 80e brigade ukrainienne en pointe en direction, également lointaine, de Lgov, qui est fortifiée. La 80e brigade fait de plus en plus face aux unités de la 98e division aéroportée russe.
Au bout d’une semaine de combat, la défense russe se densifie progressivement, avec déjà 7 brigades ou régiments signalés, alors que les brigades ukrainiennes s’éloignent de plus en plus de leurs appuis et soutiens. Il leur sera possible de progresser quelques jours, sans imaginer pouvoir atteindre des objectifs stratégiques comme la ville de Koursk, son aérodrome et sa centrale nucléaire. La ligne de contact est destinée mécaniquement à se cristalliser en ligne de front. On ne sait pas encore qu’elle est la décision prévue par les Ukrainiens à ce moment-là entre repli derrière la frontière, et l’opération Triangle blanc aura été un grand raid de cosaques, résistance mobile sur tous les points de contact avec le risque d’être finalement refoulé par la force et avec pertes ou enfin installation sur la ligne la plus défendable possible en territoire russe afin de conserver malgré tout un gage de territoire et de créer un nouveau front fixant un grande nombre d’unités russes dans une région qui en était dépourvue. On verra alors seulement si cette opération, pour l’instant un succès opérationnel très clair pour les Ukrainiens, produira des effets stratégiques importants. En clair, on verra si cette opération périphérique valait le coup alors que les choses deviennent critiques sur le front principal.
Un militant LGBTXYZ inculpé pour pédocriminalité
Le mécène de l’organisation caritative LGBT Pride in Surrey, qui a exhorté les enfants à interroger le concept de genre, est accusé d’abus sexuel sur les enfants.
Padamalgam svp…
La voyante d’Akita est décédée le 15 août 2024
Agnès Sasagawa Katsuko est née en 1931 dans une famille traditionnelle japonaise. A 19 ans, elle se retrouva paralysée à cause d’une opération ratée de l’appendicite qui entrainera 20 autres interventions chirurgicales. Au contact d’une infirmière, elle découvre alors le catholicisme et demande à recevoir le baptême.
En 1956, son état s’aggrave et elle tombe dans le coma. Des religieuses envoient alors de l’eau de Lourdes. Lorsqu’on lui en fait avaler quelques gouttes, elle reprend connaissance et sa paralysie disparaît progressivement. Dès lors, elle devient catéchiste dans sa paroisse.
Malgré sa surdité presque complète depuis ses problèmes de santé, elle intègre en 1969 l’institut des Servantes de l’Eucharistie au couvent d’Akita, un institut séculier dans lequel on peut mener une vie consacrée tout en restant présent dans le monde. C’est Mgr Itô lui-même, conseiller d’Agnès, qui a fondé cet institut séculier.
Agnès est chargée d’assurer la garde de l’Eglise de Myôko. Elle enseigne également le catéchisme. Mais le vendredi 16 mars 1973, elle devient soudain totalement sourde. Elle apprend alors à lire sur les lèvres de ses interlocuteurs. Cependant, trop fatiguée et handicapée pour continuer une vie active dans l’Eglise de Myôkô, elle est admise à venir habiter au couvent de Yuzawadaï, dans un lieu retiré et tranquille. Elle y arrive le 12 mai 1973, accueillie par les cinq religieuses de la communauté. C’est là que Notre Dame, dès le mois suivant, délivre son message au monde et que la statue de Notre Dame de tous les peuples verse des larmes à 101 reprises.
SÅ“ur Agnès guérit partiellement de sa surdité le 13 octobre 1974 puis totalement le 30 mai 1982 . Plus tard elle est victime d’une paralysie qui la laisse grabataire, mais elle reste « dans une paix profonde ». Elle décède le 15 août 2024.
Voici les trois Messages de « Notre-Dame d’Akita » dans ses Apparitions au Japon de 1973 à 1981 et dont la statue représentant la Très Sainte Vierge Marie pleurera 101 fois du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981. Ses Apparitions et ses Lacrymations ont été reconnues officiellement à Pâques en 1984 par Mgr Jean Itô, Évêque de Niigata et témoin de quatre de ces Lacrymations, et approuvées par le Pape Benoît XVI en Juin 1988 comme « fiable et digne de foi »
Le 12 juin 1973, entrant dans la Chapelle de la Communauté, Sœur Agnès (Katsuko Sasagawa) est frappée de voir un rayonnement extraordinaire émaner du Tabernacle ; les deux jours suivants, un phénomène semblable se reproduit, à ses seuls yeux, et elle n’en parle qu’à sa Supérieure. Soeur Agnès reçoit ensuite un Stigmate sanglant à la main gauche, qui ne disparaîtra définitivement qu’en septembre 1973.
Les trois Messages de « Notre-Dame d’Akita » :
– Le premier Message du 6 juillet 1973 de Notre Dame d’Akita fut un appel à la prière et au sacrifice pour la gloire du Père et le salut des âmes : la Sainte Vierge s’adresse à Soeur Agnès sur le ton de la confidence, la statue de la chapelle, tout de bois qu’elle soit, s’enquiert de la santé de « sa petite novice », lui demande de prier pour le Pape, les Evêques et les Prêtres, et lui promet la guérison de sa surdité, qui se produira en effet neuf ans plus tard. Une plaie qui saigne est apparu sur la main droite de la statue en bois de Notre-Dame d’Akita dans la Chapelle. D’autres jours, le Visage de la statue de Marie saignait : « Cet écoulement de sang est significatif, il sera versé pour la conversion des hommes et en réparation des péchés. La dévotion au Sacré-CÅ“ur ajoutée à la dévotion au Précieux Sang ».
– Le deuxième Message du 3 août 1973 de Notre Dame d’Akita a été pour la prière, la pénitence et de courageux sacrifices pour adoucir la colère du Père : la Sainte Vierge demande des consolateurs pour son Fils, qui fassent réparation dans une vie pauvre et humble ; « sans trop vous attacher à la forme, soyez fidèles et fervents à la prière pour consoler le Maître ». « Ces trois clous sont la pauvreté, la chasteté et l’obéissance ; le fondement est l’obéissance ». À compter du 20 Septembre 1973, la statue de Notre Dame d’Akita a commencé à transpirer de la Face aux Pieds. Des larmes commencèrent à couler sur le Visage. En outre, une odeur très agréable était ressentie dans la Chapelle. Cela s’est produit plusieurs fois en présence d’autres, y compris de l’Évêque, Mgr Jean Itô, Évêque de Niigata. En tout, Notre Dame d’Akita pleura un total de 101 fois.
– Le troisième Message du 13 octobre 1973 de Notre Dame d’Akita : « Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Le survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Évêques et les Prêtres. Le travail du diable s’infiltrera même dans l’Église de manière que l’on verra des Cardinaux s’opposer à des Cardinaux, et des Evêques contre d’autres Evêques. Les Prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs Confrères. L’Église et les autels seront saccagés. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux Prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. « Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux ». « Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des Å“uvres de réparation ». Une seule arme : le Rosaire !
A partir de ce moment commence une série de diverses manifestations surnaturelles : songes prémonitoires, attaques du démon, altérations variées de la statue de la Sainte Vierge d’Akita. Celle-ci pleurera 101 fois du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981.
En 1988, le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, conforte Mgr Jean Shojiro Ito dans sa décision en reconnaissant officiellement les évènements d’Akita comme authentiques, ainsi que les messages « donnés par la Vierge ».
Ce que disent les récits apocryphes de la vie de la Vierge Marie
De Guillaume Bonnet dans France catholique :
De tous les récits, témoignages ou visions qui nous ont fourni des détails sur la Vierge Marie et sur la Sainte Famille sur lesquels les quatre Évangiles sont silencieux, les textes apocryphes sont incontestablement les plus évocateurs. Balayons ici une idée parfois reçue : bien qu’ils ne fassent pas partie de la Bible, à la différence des livres dits canoniques, ces écrits ne sont pas des légendes dorées, imagées mais peu vraisemblables qui viendraient mettre de la couleur sur les textes évangéliques plus austères. Au contraire, ils sont considérés avec le plus grand sérieux depuis les premiers temps de l’Église. Certains, de fait, furent condamnés ou invalidés ; d’autres, au contraire, ont alimenté la méditation de certains des plus grands esprits chrétiens. C’est le cas en particulier du Protévangile de Jacques, qui aurait été rédigé au IIe siècle, et que l’on connaît aussi sous le nom de sa version réécrite : l’Évangile du Pseudo-Matthieu.
Des détails nouveaux
Or, c’est précisément dans ces textes que l’on trouve une foule d’informations sur Marie, à tel point qu’une nouvelle réécriture, datant de l’époque carolingienne, sera même intitulée Livre de la Nativité de Marie. C’est par lui que nous connaissons en particulier l’identité des parents de la Vierge, Anne – qui était stérile – et Joachim, que nous savons qu’elle fut consacrée à Dieu dès son enfance, ou encore qu’on localise souvent la naissance du Christ dans une grotte, quand saint Luc se contente d’évoquer une crèche, c’est-à -dire une mangeoire. Signe que l’Église est loin de considérer ces textes comme fantaisistes, c’est sur eux qu’elle se fondera pour instituer la Présentation de Marie au Temple – 21 novembre –, dont le message spirituel est essentiel : le don complet du cœur de Marie à Dieu. Elle les exploitera aussi pour établir la virginité perpétuelle de Marie, puisque le Protévangile de Jacques insiste sur la conservation de sa virginité après la naissance du Christ.
Lumières sur la fin
Il est un autre texte majeur qui éclaire la fin de la vie terrestre de la Sainte Vierge dans la mesure où, rappelons-le, aucun texte canonique n’évoque cette séquence. Plus qu’un livre, il s’agit d’un cycle intitulé Transitus Sanctae Mariae dont la composition remonte aux IVe-Ve siècles, dans la foulée des conciles d’Éphèse et de Chalcédoine, mais qui exploite des textes sans doute bien plus anciens. C’est sur ce document que s’est fondée l’Église pour définir l’incorruptibilité du corps de Marie et le dogme de l’Assomption au terme de siècles de débats et de controverses. C’est aussi à partir de ces textes que la version la plus communément admise situe à Jérusalem les derniers jours de la Sainte Vierge, et non à Éphèse, comme le véhicule une autre interprétation connue mais moins étayée.
Aussi instructifs, passionnants et souvent poétiques soient-ils, d’autres textes apocryphes sur Marie – ceux que l’Eglise ne considère pas comme fiables – doivent en revanche être considérés avec une juste distance. En mettant largement l’accent sur la dimension merveilleuse ou miraculeuse de plusieurs épisodes clés de sa vie, ils tendent à lui conférer un aspect surnaturel, semi-divins pour certains. L’humanité de Marie, si tangible dans les Évangiles avec, par exemple, l’épisode du recouvrement de Jésus au Temple ou les noces de Cana, demeure essentielle, car elle manifeste l’extraordinaire humilité de Dieu venu prendre chair dans notre humanité.
Alain Delon, RIP
L’acteur Alain Delon est décédé à l’âge de 88 ans.
Nous avions plusieurs fois évoqué certaines de ses prises de position :
En 2014, il avait fait le choix de soutenir Christine Boutin.
Dans Le Figaro Magazine, il avait déclaré  :
“ je vis très mal cette époque qui banalise ce qui est contre nature. Quitte à passer pour un vieux con, ça me choque!“
En 2013 :
les gens en ont marre qu’on leur parle comme on le fait. Ils veulent de l’action, ils veulent autre chose. Ils ont connu une France différente sous de Gaulle ou même Mitterrand. Voilà pourquoi le Front National […] prend une place très importante et ça, je l’approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien.
Au-delà du ras-le-bol ambiant, seront-ils capables, selon vous, de passer des paroles aux actes?
Ils en seront capables s’ils arrivent à avoir derrière eux un électorat solide. On ne peut pas le faire sans l’appui du peuple et sans l’appui de ceux qui sont leur soutien. Depuis des années, Le Pen père et fille se battent, mais ils se battent un peu seuls. Là , pour la première fois, ils ne sont plus seuls. Ils ont les Français avec eux. C’est important. […]
Vos déclarations récentes sur le mariage gay ont fait des vagues.
(Il coupe.) La presse a dit ce qu’elle voulait. Je n’ai rien dit contre le mariage gay. J’ai dit que je m’en foutais du mariage. Je suis contre l’adoption des enfants. Point.
Pourquoi?
Parce qu’un enfant doit avoir un père et une mère et doit être élevé par un père et une mère.
Et cet entretien de 2015 :
Je suis un ami de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans. Mais, sur le Front national, j’ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapproche de ce parti parce qu’ils en ont marre. Marre de tout! Et c’est pour ça qu’ils sont prêts à aller n’importe où. Je le confirme: les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front national… […]
Regardez-vous la télévision?
Plus maintenant. Elle m’emmerde et on n’apprend rien. J’ai l’impression qu’il n’y a plus que l’audience qui compte. Il m’arrive de regarder un bon documentaire et, lorsque l’actualité l’impose, je me rabats sur BFMTV. J’étais accro à la télévision, mais maintenant c’est terminé. […]
Natalité et politique
De Gabrielle Nenert pour Le Salon beige :
La baisse de la Démographie va-t-elle conduire à soutenir la famille ? à encourager la natalité ?
Pour avoir des enfants, le plus simple est d’avoir des familles en bonne état.
Or la famille, sous l’angle économique, est un entrepreneur, puisqu’elle crée la richesse humaine.
Or, elle n’est traitée que comme l’unité de consommation, ou comme foyer fiscal.
C’est à dire uniquement sous l’angle financier. Quelle politique lui serait-elle utile ?
1 — L’action nécessaire n’est pas de soutien, comme si la famille était une pauvresse à secourir. Elle est de lutte contre les dispositions qui nuisent aux intérêts familiaux et agissent contre l’accueil de la vie.
2 — La Famille a besoin de la juste reconnaissance pour services rendus à la société. Corps intermédiaire le plus petit, elle est à la base de la société, parce qu’elle crée le matériel humain pour être l’avenir de tous. D’autant, que la famille est le cadre et le modèle d’accueil et de solidarité qui par amour offert par tous donne la priorité aux besoins du petit, du fragile, du plus démuni…
Jacques Froget, ancien Président* du Comité Pauvreté & Politique disait : «Que l’on s’attaque aux causes des difficultés et pauvretés, plus qu’à rester à en atténuer les effets.» Il dénonçait les multiples offres ou demandes d’aides par les politiques et organismes, disant :«Ils cherchent toujours plus de moyens d’actions, sans jamais se soucier des causes ! »
Ici, on a trois premiers aspects légaux, parce qu’ils provoquent en France une fragilité familiale :
A— La mère-éducatrice de ses enfants est comptée ‘INACTIVE dans les Comptes de la Nation’.
Quand elle arrête son emploi salarié pour se consacrer à ses enfants quel qu’en soit le nombre, elle perd définitivement, toutes les garanties de ressources de la Sécurité Sociale. Son numéro Sécurité perso est inactivé, mariée elle devient ayant-droit. Chassée du syndicalisme des travailleurs salariés, elle constate que seront laissés à la charge du foyer, les risques maladie, invalidité, Rsa, et aussi le droit acquis aux indemnités chômage au moment de sa future recherche d’emploi. Mais scandaleusement, elle perd son Droit antérieurement acquis au Congé Maternité. Une naissance ultérieure sera comptée inaction dans sa carrière et pour sa retraite. Pourtant, son conjoint cotise maternité sur tous ses salaires et revenus… La femme non mariée, et la 2de épouse de polygame, gardera sa situation d’active et ses droits personnels. Est-ce égalité ou discrimination … ?
Nb. On doit pouvoir, et l’on devrait savoir, comprendre et faire savoir : Quel est le pourcentage des naissances ne donnant pas droit à un Congé Maternité, ni à l’Allocation de Parent Isolé ?
B — L’article 64 a été voté par l’ONU à New-York au 3° pré-com de Copenhague 1995 sur le Développement, sous présidence de la France, représentée par Yvon Chotard, patron des patrons, à la demande du 1° ministre Edmond Balladur. Cet article a voulu reconnaître sa valeur au Travail Familial utile au Développement. Cet article voté demande l’expertise de la valeur du travail familial non marchand, en des termes pouvant être comparés au PNB des échanges marchands.
Or, l’article 64 voté est rendu facultatif, et donc non appliqué, par le pouvoir immédiat d’un Veto des pays riches : USA et Europe. La finance se sentirait alertée par cette ingérence dans son hégémonie ! L’Europe, représentée par une avocate espagnole, est apparue acquise à cet aspect des choses…
Nb. En Fac de Droit, on apprend qu’un patron épousant sa secrétaire fait baisser le Revenu National. En effet, le salaire est un transfert financier compté comme la reconnaissance d’un travail et d’une richesse créée. L’argent et le travail intra-familial sont exclus de toute comptabilité de valeurs. Par contre, le gazole usé en voiture dans les embouteillages sera une dépense comptée richesse dans le PNB. Tout se passe comme si la famille et la création des consommateurs étaient sans valeur.
Qui dira sur ces points, l’absurdité du pouvoir sans limite de la finance et du matérialisme ?
C— La Représentativité des Intérêts Familiaux devant les pouvoirs publics est fixée par la loi de 1945. Elle se fait à travers les Associations Familiales, les UDAF et l’UNAF. Depuis, quels sont leurs moyens d’actions ? Les décisions sociales sont prises au sein des Réunions des Partenaires Sociaux, Syndicats & Patronat.
Mais les représentants des familles n’y sont pas conviés. Cet aspect légal permet de mettre ou laisser sur le dos du foyer fiscal des familles absentes les charges que les présents ne désirent pas prendre à leurs comptes. Ainsi ont été décidés :
a/ Pour le calcul de l’impôt IRPP, la suppression de la demi-part pour enfants élevés.
b/ Dans la réversion des veufs et veuves, le plafonnement de la retraite perçue. CQFD.
* Il était publiciste au moment où J. Chirac 1° ministre, demande au RP Wrezinski d’ADT-1/4 Monde, un rapport sur les moyens de lutter contre les causes de pauvretés. Une élection renversant le gouvernement, M. Rocard instaure de suite l’aumône du RSA. Il lui est plus aisé de poser à nouveau une rustine, que vouloir chercher le moyen d’enlever le clou posé sur la chaussée. Pour rappel. Dans la société ouverte à la concurrence, les Charges sociales laissées sur le Travail sont comme un Droit de Douane à l’Envers. C’est, dès 1990 la remarque de J. Froget. « Un handicap énorme laissé sur l’entreprise locale, par rapport à la fabrication de l’étranger. Comment ne pas y voir une cause de désindustrialisation ? »
Treizième Dimanche après la Pentecôte : l’Évangile des dix lépreux
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
Le treizième Dimanche prend aujourd’hui son nom de l’Évangile des dix lépreux qu’on lit à la messe.
Les chants du propre de la messe de ce treizième dimanche après la Pentecôte sont encore tous extraits des psaumes, à l’exception de la Communion qui est comme celle du onzième dimanche empruntée à un autre livre de l’Ancien Testament. Mais ils présentent une particularité assez rare : c’est que l’Introït et le Graduel ont à peu près exactement le même texte.
Il provient du psaume 73, supplication collective du peuple élu à un moment où il est ruiné et livré à la fureur des impies, et se sent abandonné de Dieu. Il rappelle alors au Seigneur ses promesses et ses bienfaits passés pour le supplier de le sauver encore…
Introït : Réspice, Dómine
Réspice, Dómine, in testaméntum tuum, et ánimas páuperum tuórum ne derelÃnquas in finem : exsúrge, Dómine, et iúdica causam tuam, et ne obliviscáris voces quæréntium te.
Souvenez-vous Seigneur de votre alliance et n’abandonnez pas à jamais les âmes de vos pauvres ; levez-vous Seigneur, faite justice à votre cause et n’oubliez pas la voix de ceux qui vous cherchent.
On remarquera la répétition des pronoms et possessifs à la deuxième personne, comme si le peuple élu voulait insister sur sa totale appartenance à Dieu. C’est le cas maintenant de l’Église, le peuple élu d’aujourd’hui, qui, malgré les tribulations que nous connaissons, ne doit jamais se sentir abandonné.
La mélodie divise cet Introït en deux parties qui commencent chacune par un grand élan suppliant vers l’aigu ; le deuxième sur les mots exsúrge Dómine est un véritable cri, mais à chaque fois la mélodie s’apaise aussitôt et se tient presque immobile et horizontale, comme si l’âme après avoir lancé son appel se tenait humblement prosternée.
Le verset qui accompagne cet Introït est le début du psaume 73.
Ut quid, Deus, repulÃsti in finem : irátus est furor tuus super oves páscuæ tuæ ?
Pourquoi, mon Dieu, nous repousser à jamais et faire éclater votre colère sur les brebis de votre pâturage ?
Graduel : Réspice, Dómine
Le texte du Graduel du treizième dimanche après la Pentecôte est à peu près le même que celui de l’Introït, tiré du psaume 73 ; seule la dernière phrase est changée, prise dans un verset voisin du psaume. On a donc toujours :
Réspice, Dómine, in testaméntum tuum : et ánimas páuperum tuórum ne obliviscáris in finem.
Souvenez-vous Seigneur de votre alliance, et n’abandonnez pas à jamais les âmes de vos pauvres ;Exsúrge, Dómine, et iúdica causam tuam : memor esto oppróbrii servórum tuórum.
Levez-vous Seigneur faites justice à votre cause.
Mais au lieu de ne obliviscaris voces quærentium te, nous avons maintenant Memor esto approbrii servorum tuorum, souvenez-vous de l’humiliation de vos serviteurs. On voit que le sens général reste le même. Nous rappelons au Seigneur que la cause de l’Église pour laquelle nous le supplions, c’est la sienne. Et ici la mélodie, qui reprend des formules habituelles des Graduels, insiste fortement dans ce sens en plaçant toutes les grandes vocalises, en dehors du mot Domine, sur les adjectifs à la deuxième personne tuum, tuam, tuorum (2 fois). On remarquera même que le mot tuam de la deuxième partie comporte une note répétée six fois de suite.
Alléluia : Dómine, refúgium
Nous retrouvons avec l’Alléluia du treizième dimanche après la Pentecôte la grande série des Alléluias de louange et d’action de grâces qui avait été interrompue dimanche dernier, comme au neuvième dimanche, pour faire place à une prière suppliante. Nous y retrouvons encore une fois, le premier verset d’un psaume, le psaume 89. Ce verset revient plusieurs fois dans la liturgie ; nous l’avons déjà rencontré au Graduel du sixième dimanche, dont il constituait la deuxième partie, et nous le retrouverons au Graduel du vingt et unième dimanche.
Dómine, refúgium factus es nobis a generatióne et progénie. Allelúia.
Seigneur, vous avez été pour nous un refuge de génération en génération.
C’est un chant d’action de grâces pour la protection que Dieu nous accorde tout au long de notre vie sur la terre, l’ensemble du psaume étant une grande méditation sur le temps et sur l’éternité. La mélodie ressemble assez à celles des dixième et onzième dimanches. Tous ces Alléluias ont un air de parenté, avec de grandes vocalises joyeuses et enthousiastes, exprimant bien les sentiments de louange et d’action de grâces du texte.
Offertoire : In te sperávi
Après l’extraordinaire Offertoire Precatus est du douzième dimanche, nous retrouvons dans celui du treizième dimanche après la Pentecôte les dimensions normales et le caractère calme et contemplatif de la plupart des Offertoires. Le texte est tiré du psaume 30 qui est souvent utilisé dans la liturgie. Nous l’avons rencontré récemment à l’Alléluia du sixième dimanche, à la Communion du septième et au Graduel du huitième qui reprend lui-même le texte de l’Introït de la Quinquagésime. Nous avons dit que c’était le psaume de l’abandon à la volonté divine et de la confiance dans les épreuves, c’est le psaume de l‘In manus tuas. Le texte de celui d’aujourd’hui exprime tout à fait ces sentiments.
In te sperávi, Dómine ; dixi : Tu es Deus meus, in mánibus tuis témpora mea .
En vous Seigneur, j’ai mis mon espérance, j’ai dit : vous êtes mon Dieu, ma destinée est entre vos mains
La mélodie fait de ce texte une méditation très intérieure, calme et paisible mais pleine d’assurance. On peut noter que cet Offertoire a été choisi pour la messe de mariage, car il exprime bien les sentiments de confiance et d’abandon à la divine Providence qui doivent être ceux des époux.
Communion : Panem de cælo
Le texte de la Communion du treizième dimanche après la Pentecôte n’est pas tiré d’un psaume mais du livre de la Sagesse, dans un chapitre consacré à méditer sur le grand épisode de l’histoire du peuple élu, la sortie d’Égypte et l’entrée dans la terre promise, en insistant sur les châtiments réservés aux impies et les bienfaits réservés aux fidèles. Parmi ces derniers, figure la manne que le Seigneur a envoyée du ciel pour nourrir son peuple. C’est elle qui est chantée dans ce verset.
Panem de cælo dedÃsti nobis, Dómine, habéntem omne delectaméntum et omnem sapórem suavitátis.
Seigneur vous nous avez donné le pain du ciel, qui possède tout ce qu’il y a de délectable et la plus douce saveur.
Ce verset est utilisé au salut du Saint Sacrement après le chant du Tantum ergo. Il n’est pas besoin de dire que ce pain du ciel est la figure de l’eucharistie, et que ce chant est particulièrement bien placé au moment de la Communion. La mélodie exprime notre reconnaissance pour le grand bienfait de cette nourriture spirituelle par un grand élan joyeux et affirmatif, et elle se termine en exprimant la douce saveur de cette nourriture par une belle courbe souple et élégante.