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Onzième dimanche après la Pentecôte : “Il a fait entendre les sourds et parler les muets”

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

Les textes du propre de la messe du onzième dimanche après la Pentecôte sont encore extraits des psaumes, sauf celui de la Communion, qui est pris, nous le verrons, dans un autre livre de l’ancien testament. Et aujourd’hui un sentiment domine tous ces chants, celui de l’action de grâces et de la reconnaissance.

► Introït Deus in loco

Le texte de l’Introït est tiré du psaume 67, cantique triomphal d’action de grâces pour toutes les victoires que le Seigneur a accordées à son peuple. Il est particulièrement utilisé aux fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte, et nous avions dit à cette occasion qu’il évoque une grande procession liturgique, avec l’arche d’alliance en tête, depuis la sortie d’Égypte et le Sinaï jusqu’à la montée au mont Sion où sera bâti le temple. L’Introït de ce jour regroupe des versets pris au début et à la fin du psaume.

Deus in loco sancto suo : Deus, qui inhabitare facit unanimes in domo : ipse dabit virtutem et fortitudinem plebi suæ.
Dieu est présent dans son lieu saint ; c’est Dieu qui fait habiter dans sa maison ceux qui sont unis d’un seul cœur. C’est lui qui donnera à son peuple la puissance et la force.

Le lieu saint où Dieu réside, c’est l’arche d’alliance qui va être placée dans le temple de Jérusalem, figure de l’Église. Maintenant c’est dans notre église de pierres que nous venons nous rassembler et trouver l’unité, la force et le courage. C’est elle que nous chantons aujourd’hui pour remercier le Seigneur des bienfaits que nous y avons reçus. On remarquera que les trois phrases commencent par le nom de Dieu, ou le pronom le représentant, énoncé à chaque fois de façon très affirmative. La mélodie revêt ainsi un caractère joyeux et plein d’assurance, avec un beau crescendo vers le mot unanimes. Toutefois à la fin les mots fortitudem plebi suæ s’enveloppent d’une certaine douceur et presque de tendresse. Cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 67.

Exsurgat Deus, et dissipentur inimici ejus : et fugiant, qui oderunt eum, a facie ejus.
Dieu se lève et ses ennemis sont dispersés, et ceux qui le haïssent s’enfuient devant sa face.

Graduel : In Deo speravit

Le texte du Graduel du onzième dimanche après la Pentecôte est tiré du psaume 27, dont nous avions déjà entendu les derniers versets à l’Introït du sixième dimanche, et nous avions dit que David, revêtu de l’onction royale, y étendait sa prière aux dimensions de tout son peuple. Nous trouvons ici le verset précédent du psaume, qui termine la prière plus personnelle du roi prophète par un magnifique élan d’espérance et de reconnaissance :

In Deo speravit cor meum, et adjutus sum : et refloruit caro mea : et ex voluntate mea confitebor illi.
En Dieu mon cœur a espéré et j’ai été secouru, et ma chair a refleuri et de toute ma volonté je le louerai.

La belle image de la chair qui refleurit évoque la nouvelle jeunesse qui pénètre l’être tout entier lorsqu’on se sent exaucé. Mais on ne peut s’empêcher d’y voir une allusion à l’espérance de la résurrection finale.

La mélodie de cette première partie est assez originale avec un contraste marqué entre ses deux phrases. La première phrase exprime le bonheur d’être exaucé par une mélodie peu étendue, simple et légère. La deuxième phrase au contraire s’élève en un grand élan de reconnaissance avec une belle modulation, puis elle s’achève sur le mot illi, le pronom qui désigne le Seigneur, par une contemplation presque immobile restant suspendue sur deux notes comme une sorte d’extase. La deuxième partie de ce Graduel reprend le premier verset du psaume qui commence d’une manière suppliante :

Ad te, Domine, clamavi : Deus meus, ne sileas : ne discedas a me.
Vers vous Seigneur je crie. Mon Dieu ne restez pas silencieux, ne vous éloignez pas de moi.

On retrouve ici pour la mélodie les formules habituelles et les grandes vocalises du cinquième mode grégorien, qui avaient été utilisées par tous les Graduels successifs du quatrième au neuvième dimanche.

► Alléluia : Exsultate Deo

Comme la plupart de ceux des dimanches de ce temps liturgique, le texte de l’Alléluia du onzième dimanche après la Pentecôte est une acclamation de joie et de reconnaissance envers la bonté et la toute puissance divine. Il est formé encore une fois du début d’un psaume, le psaume 80 :

Exsultate Deo adjutori nostro, jubilate Deo Jacob : sumite psalmum jucundum cum cithara.
Exultez pour Dieu, notre secours, poussez des cris de joie pour le Dieu de Jacob ; entonnez un psaume joyeux avec la cithare.

La mélodie rend cette invitation pressante, insistante et assez appuyée, avec des formules d’intonation et de cadences que l’on retrouve parfois sur des textes de prières suppliantes. On est à l’opposé de la légèreté bondissante de l’alléluia Magnus Dominus du huitième dimanche. Cependant cette insistance reste pleine de joie, une joie contenue mais fervente.

► Offertoire : Exaltabo te

Comme c’est parfois le cas en ce temps liturgique (nous l’avons déjà constaté les deux dimanches précédents), l’Offertoire du onzième dimanche après la Pentecôte est emprunté à une autre messe de l’année. Ce n’est pas cette fois à une messe d’un dimanche mais à celle du mercredi des cendres au début du carême. Le texte est formé des premiers versets du psaume 29, encore un cantique d’action de grâces de David délivré des périls qui l’entouraient.

Exaltabo te Domine, quoniam suscepisti me, nec delectasti inimicos meos super me : Domine clamavi ad te, et sanasti me.
Je vous glorifierai Seigneur parce que vous m’avez relevé et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mes dépens. Seigneur j’ai crié vers vous et vous m’avez guéri.

Le Mercredi de Cendres, c’est la prière du pécheur qui se repent et sait qu’il va être guéri de la blessure du péché. Ce sentiment est toujours d’actualité. Combien de fois avons-nous été pardonnés de nos infidélités et quelles actions de grâces ne devons-nous pas adresser sans cesse à Dieu pour cette délivrance ! La mélodie est assez solennelle avec de beaux élans pleins de ferveur, des tenues calmes et assurées, des cadences assez fermes avant de se terminer d’une façon plus intérieure et plus retenue.

► Communion : Honora

Le texte de l’antienne de Communion du onzième dimanche après la Pentecôte n’est pas tiré du livre des psaumes, mais d’un autre livre de l’Ancien Testament, le livre des proverbes, recueil de maximes et d’exhortations adressées par un sage à son disciple.

Honora Dominum de tua substantia, et de primitiis frugum tuarum : ut impleantur horrea tua saturitate, et vino torcularia redundabunt.
Fais hommage au Seigneur de tes biens et des prémices des fruits que tu en retireras, afin que tes greniers soient remplis à satiété et que tes pressoirs débordent de vin.

Le sens de ce texte est d’abord matériel. Si nous faisons hommage à Dieu de nos biens en lui consacrant une partie de nos revenus, il nous bénira et nous serons dans l’abondance. En ces mois d’été, période des moissons, il s’agissait d’abord d’appeler la bénédiction divine sur les récoltes, et nous retrouverons cette idée dans la Communion de dimanche prochain. Mais au moment de la communion ce texte possède un sens spirituel qui est encore plus important. Si nous nous offrons nous-mêmes au Seigneur pour nous mettre à son service dans tout ce qu’il nous demandera, il nous comblera de ses grâces.

La mélodie n’est pas sans parenté avec celle du Graduel que nous avons entendu tout à l’heure. La première phrase est simple et légère avec une belle cadence très expressive sur le mot substantia, puis la mélodie s’élève joyeusement, culminant sur horrea en une courbe élégante évoquant bien l’abondance. Enfin elle redescend dans le grave en un beau chant plein d’assurance, retrouvant sur torcularia la même formule que sur impleantur une quinte plus bas, et s’achevant par la même cadence expressive qui concluait la première phrase.

Suite à un triple assassinat commis par un Rwandais, émeutes contre l’immigration au Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, un mineur de 17 ans a tué 3 enfants et en a blessé 8 autres (6-11 ans) ainsi que 2 adultes. Il est d’origine du Rwanda par ses parents, ce qui a mis le feu au poudre. Des Britanniques se révoltent et donc, pour LCI, “l’extrême droite britannique a mis le feu aux poudres” :

 

Face aux manifestants britanniques, les musulmans se sont réunis :

Le Saint-Siège attristé par la cérémonie d’ouverture des JO

Communiqué de ce jour :

Le Saint-Siège a été attristé par certaines scènes de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris et ne peut que se joindre aux voix qui se sont élevées ces derniers jours pour déplorer l’offense faite à de nombreux chrétiens et croyants d’autres religions.

Dans un événement prestigieux où le monde entier se réunit autour de valeurs communes ne devraient pas se trouver des allusions ridiculisant les convictions religieuses de nombreuses personnes.

La liberté d’expression, qui, évidemment, n’est pas remise en cause, trouve sa limite dans le respect des autres.

Baisse de la natalité sur le 1er semestre 2024 en France ou quand Malthus fait des ravages

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Il n’aura échappé à personne que l’avenir d’une Nation, d’une civilisation réside dans ses enfants. Cette lapalissade, tombant comme une évidence, est pourtant battue en brèche par les promoteurs d’une politique malthusienne rétrograde consistant à décourager les jeunes familles d’avoir des enfants au nom d’un principe que l’on croyait oublié depuis longtemps : la planète ne peut subvenir aux besoins de la population mondiale.

Il est peut-être alors utile de rappeler en quelques mots l’origine de la théorie exprimée par Malthus et ses conséquences.

Malthus (1766-1834) est un pasteur anglican, marié, père de trois enfants et vit à une époque de forte misère rurale. Professeur d’économie politique, il s’intéresse tout particulièrement aux phénomènes démographiques et établit une relation mathématique entre la croissance de la population qu’il veut géométrique quand celle des ressources est selon lui arithmétique : “« Lorsque la population n’est arrêtée par aucun obstacle, elle va doubler tous les vingt-cinq ans, et croît de période en période, selon une proportion géométrique. » Or « les moyens de subsistance, dans les circonstances les plus favorables à l’industrie, ne peuvent jamais augmenter plus rapidement que selon une progression arithmétique ».

De cette démonstration, il en déduit que les famines, les guerres, ou les contraintes privatives (abstinence, fin des mariages) sont de nature à stopper cette croissance démographique. CQFD.

Déjà à son époque, différentes théories s’opposent sur la répartition des richesses, des ressources compte tenu d’une croissance de population donnée. D’ailleurs, le texte rédigé par Malthus est une réponse au philosophe Goldwin pour qui, selon lui, “la terre pourrait nourrir « quinze individus au lieu d’un », soit 9 milliards d’habitants au lieu des 600 millions que comptait la planète à cette époque.

Même son de cloche aujourd’hui. Avec les mêmes préconisations des écolos en tout genre.

Qu’en est il exactement ? A l’époque de Malthus, l’Angleterre connait effectivement une misère rurale dont l’origine provient de la révolution industrielle qui a provoqué un exode des populations rurales vers la ville, transformant ainsi les paysans en ouvriers. De cela, Malthus n’en parle point. Pas plus qu’il n’évoque l’impact significatif du progrès technique lié notamment à l’arrivée de la vapeur et des machines outils entraînant là un surcroit de productivité libérant de la main d’oeuvre et créant de nouveaux besoins et donc de nouveaux métiers et emplois.

La comparaison avec le monde d’aujourd’hui est facile. Nous vivons une nouvelle transition technologique majeure et malgré le discours alarmiste de ces non-croyants en l’esprit et l’ingéniosité humaine, la vraie difficulté ne réside pas dans les ressources dont nous découvrons tous les jours de nouveaux gisements mais plutôt dans leur utilisation raisonnée et dans l’accompagnement de nos populations à effectuer cette transition vers ce nouveau monde.

Alors pourquoi réduire notre natalité et persister dans une voie que l’on sait désastreuse pour notre civilisation ? Selon Gérard-François Dumont, démographe et économiste, la politique familiale menée depuis 2014 et le quinquennat de Hollande a entraîné une baisse du taux de fécondité, “Qu’il s’agisse des prestations familiales, de la politique fiscale ou de la politique du logement, tout est allé dans un sens négatif. Depuis, les Français n’ont plus confiance dans la politique familiale.”

A cela, nous pourrions ajouter la destruction même de la notion de famille traditionnelle sous les coups de boutoirs LGBT et autres déviants non genrés. La pathétique cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques nous en a fourni un cruel exemple. L’idée véhiculée par ces invertis, pourtant minoritaires mais détenteurs du pouvoir aujourd’hui, n’est pas de défendre l’idée même de la vie et donc la procréation pour assurer une descendance dont il n’ont que foutre, mais bien de se traîner dans la fange du plaisir individuel.

Cette renonciation à se projeter dans l’avenir en construisant une famille trouve aussi son origine dans un véritable mal-être vécu par nos jeunes, déboussolés par des messages les incitant au repli et à la destruction même de leur propre identité. Il est erroné de n’envisager la baisse de taux de fécondité uniquement sous l’angle d’une politique familiale, certes désastreuse, mais qui ne peut expliquer à elle seule cette impasse.

Avant de considérer le nombre de places encore disponible à la crêche du coin ou encore de s’attarder sur le quotient familial, il me semble que la décision d’avoir des enfants et construire sa propre famille relève davantage d’un sentiment d’appartenir à une communauté, de vouloir transmettre et partager un passé, un présent et un avenir.

Or, reconnaissons qu’aujourd’hui, ces conditions sont malheureusement loin d’être réunies.

Le mal-être de cette jeune génération, voilà le combat à mener.

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

Billings et Lévitique 12 : ethos d’une paternité et maternité responsables (1/3)

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Lévitique 17:11 La vie de la chair est dans le sang

Lévitique 12:1-5 1 L’Éternel parla à Moïse, en disant : 2 Parle aux enfants d’Israël, et dis : Quand une femme deviendra enceinte et enfantera un mâle, elle sera souillée sept jours; elle sera souillée comme au temps de l’impureté de son indisposition. 3 Et le huitième jour on circoncira la chair du prépuce de l’enfant. 4 Elle restera pendant trente-trois jours, à se purifier de son sang ; elle ne touchera aucune chose sainte, et n’ira point au sanctuaire, jusqu’à ce que les jours de sa purification soient accomplis. 5 Et si elle enfante une fille, elle sera souillée deux semaines, comme pour son impureté, et elle restera soixante-six jours à se purifier de son sang.

Sommaire
1. Paternité et maternité responsables au regard de Lévitique 12
2. La matrescence
3. Quelques rappels sur la méthode Billings
4. Troubles de la fertilité
5. Le SOPK, un désordre hormonal dans le monde de la Chute
6. Billings et le SOPK, un outil de restauration ?
7. Une pensée généalogique : SOPK et épigénétique
8. La gratuité de Billings
Conclusion

1. Paternité et maternité responsables au regard de Lévitique 12

Au cours de la grossesse le corps de la femme est très sollicité et la grossesse va aller ponctionner dans tous les précurseurs hormonaux, en particulier dans le prégnénolone qui est un précurseur de la progestérone. Il faut laisser au corps un temps de récupération après la grossesse pour qu’il puisse reconstituer ses réserves. Lorsqu’il manque de ce précurseur pour la progestérone, la femme va se retrouver avec des phases lutéales physiologiques raccourcies en post-partum, et ce de façon presque cumulative pour des femmes qui ont des accouchements et des bébés rapprochés.

Le placenta utilise le cholestérol maternel pour la synthèse de la progestérone dont le devenir sera dans le compartiment fœtal : la progestérone sera la source des androgènes, œstrogènes et des corticoïdes. Le cas typique est celui d’une femme qui a eu trois enfants en trois ans ou quatre enfants en quatre ans, ou qui a de petits enfants avec de faibles écarts d’âge, qui n’a pas récupéré entre deux grossesses et qui peut par surcroît stresser dans la perspective d’une nouvelle grossesse trop proche.

Cette faiblesse progestative va marquer la phase lutéale qui sera plus courte. C’est aussi possiblement une situation d’hyperœstrogénie relative où la femme voit arriver de la glaire de type fertile en pré-ovulatoire – signe d’une fécondité qui revient, mais va avoir une période post-ovulatoire moins nette avec la possibilité de voir deux types de PIB (profil d’infécondité de base). Alors qu’elle souhaite différer une grossesse, elle peut alors se retrouver enceinte si elle manque de rigueur dans le suivi de la méthode Billings et prend des libertés avec les règles de la méthode.

C’est dans ce genre de situation que les tests de LH montrent la plus grande efficacité car ils permettent une vérification ou une confirmation des mécanismes hormonaux sous-jacents dans cette situation de perturbation hormonale.

Mais alors qu’un bébé peut être conçu, il y a une fragilité chez ces femmes qui cumulent la fatigue et un stress important. C’est un contexte de grossesse qui n’est pas réellement sage et qui peut amener à des fausses couches. On peut être ici dans le cas d’une femme dont le col de l’utérus est en parfait état. La sécrétion de glaire n’est pas endommagée. La fécondité est là, mais la capacité à porter la grossesse – disons la fertilité intégrale – est fragilisée.

Si on ne respecte pas cette phase de récupération du corps de la femme, on arrive à une situation où le corps est épuisé et il y aura des fausses couches, et des fausses couches qui ne se produiront pas forcément au tout début de la grossesse et qui seraient à peine visibles, mais souvent des fausses couches du premier mois ou du deuxième mois.

Ce devrait être un vrai sujet de préoccupation que ces insuffisances hormonales, leur détection et leur compensation, leur restauration, car elles peuvent vraiment s’installer chez des femmes qui vont faire cinq, six, sept, huit fausses couches. Dans certains cas, cela devient comme une fatalité assumée ou, pire, une forme de régulation naturelle des naissances. On se trouve alors dans une sorte de naturalisme morbide qui n’est plus de l’ordre d’une maternité et paternité responsables (avec une philosophie de soutien des processus vitaux et d’intelligence de sa fertilité). On se trouve ici dans une idéologie qui est même contraire et opposée à la philosophie des méthodes de régulation naturelle des naissances. On démissionne de l’esprit des méthodes naturelles pour tomber dans une idéologie contraceptive morbide – les méthodes naturelles ne sont pas réellement étudiées, une ignorance volontaire de confort – où l’état biologique naturel dégradé est accepté comme état naturel normal, signe qu’on ne s’aime pas, qu’on n’accepte pas son corps et qu’on ne respecte pas sa fécondité selon Dieu. C’est au contraire la manifestation d’une détestation de son corps et d’une haine profonde et secrète de soi. On assimile l’état naturel dégradé à une forme de contraception physiologique. En vérité on n’aime pas son corps.

Ephésiens 5:28-29 28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. 29 Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise.

Dans ce cadre, la règle du Lévitique 12 protège la vie en permettant une récupération physique de la femme dont le corps a été fatigué. La durée prolongée de cette période de repos sexuel après la naissance d’une fille (80 jours) contre 40 jours chez un garçon ne doit pas nous étonner. On peut penser que la contribution de la mère à la constitution de ce nouveau corps féminin avec potentiellement toute sa fécondité en puissance est un effort vital particulièrement intense dans l’apport de certains précurseurs biologiques féminins.

Cette période de repos est aussi une garantie d’un stress éloigné pour la mère. Le stress (via le cortisol) est un compétiteur de la progestérone.

2. La matrescence

Cette période de purification de 40 ou 80 jours pour la femme ouvre une fenêtre privilégiée pour qu’elle puisse développer un lien avec chaque enfant, en particulier avec sa fille nouveau-née.

Le processus de devenir mère – ou matrescence, est un terme inventé par Dana Raphael, Ph.D. (1973) dans Being Female: Reproduction, Power, and Change. Ce concept cherche à décrire le passage de développement où une femme passe par la préconception, la grossesse et la naissance, la maternité ou l’adoption, à la période postnatale et au-delà. La durée exacte de la matrescence est individuelle et se répète avec chaque enfant.

L’ampleur des changements englobe de multiples domaines – biologique, psychologique, social, politique, spirituel – et peut être comparée à la poussée développementale de l’adolescence. L’attention accrue portée aux mères a donné lieu à de nouvelles découvertes, allant des neurosciences à l’économie.

Ce concept est la contraction des mots “maternité” et “adolescence”. Il désigne l’état de transition dans la vie d’une femme où elle devient mère. Il cherche à décrire le bouleversement psychologique et identitaire (et pas uniquement physique) du changement, ainsi que son côté transitoire, de cette période de vie. Devenir une mère n’est pas réductible à l’expérience physique de l’accouchement mais relève également d’une maturation psychologique et du caractère qui accompagne la grossesse et l’accouchement.

Dans son travail séminal, Dana Raphael a également conceptualisé la notion de doula, c’est-à-dire l’accompagnement d’une professionnelle ou d’une femme expérimentée dans la phase périnatale pour soutenir la mère, en complément du corps médical.

Tite 2:4 Que les femmes âgées apprennent aux jeunes à aimer leurs maris, à aimer leurs enfants

Cette période de purification, de mise à part pour le repos et le développement d’un lien privilégié avec le bébé – période de 80 jours entre la mère et sa fille – doit être mise en perspective avec certaines attitudes culturelles infanticides et surtout féminicides. La Bible cherche à promouvoir un lien particulier de grande qualité et de grande valeur entre la mère et sa petite fille. Que penser dans ce cadre de l’encouragement à l’élimination des bébés filles comme en Inde ou en Chine ?

La pratique moderne de l’avortement sélectif des filles est liée au faible statut des femmes au sein de certaines sociétés patriarcales ou encore à une logique biologique évolutionniste. En 1990, l’économiste Amartya Sen estimait à 100 millions le nombre de femmes de moins que prévu en Asie.
https://fr.scribd.com/document/102534786/6-More-Than-100-Million-Women-Missing

3. Quelques rappels sur la méthode Billings

La méthode Billings est un corpus anthropologique découvert par un groupe de chrétiens – les médecins catholiques John et Evelyn Billings, le biophysicien luthérien Erik Odeblad et l’endocrinologue presbytérien James Brown – déterminés à venir en aide aux couples pour les aider à réguler leur fertilité dans le respect d’une métaphysique chrétienne.

La glaire est indispensable pour aboutir à une éventuelle conception. Jour après jour, au cours de son cycle menstruel, la femme peut observer et noter le comportement de la glaire. Ce moyen lui permet de déterminer la période du Profil Infécond de Base (PIB) et la période de fécondité.

Les 4 règles de la méthode Billings
Règle N°1 : Pas d’union pendant les règles.
Règle N°2 : Il est possible d’avoir des unions un soir sur deux, au coucher, durant le Profil d’Infécondité de Base (sec ou avec des sécrétions qui ne varient pas d’un jour à l’autre).
Règle N°3 : Tout changement dans le profil d’infécondité de base (PIB) (sensation, aspect ou saignement) implique : 1. De s’abstenir pendant cette période. 2. Et de compter 3 jours d’abstinence à partir du retour au PIB.
Règle du sommet : Après le jour sommet et les 3 jours qui suivent, les unions sont possibles à n’importe quel moment jusqu’aux règles.

Des esprits malsains dans des corps malsains

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Les jeux olympiques avaient dès leur origine qui se situerait en 776 av. J-C, une vocation religieuse, car leur siège, l’Olympie était un sanctuaire dédié à Zeus. Ils se voulaient promoteurs d’une vertu faite d’harmonie physique et mentale. Si le poète romain du 1er s. de notre ère, Juvenal, auteur de la célèbre formule : “Mens sana in corpore sano” faisait écho à l’héritage grec :

“Ce qu’il faut alors implorer, c’est un esprit sain dans un corps sain. Demande une âme énergique affranchie des terreurs de la mort et qui compte le terme de la vie au nombre des bienfaits naturels ; une âme qui ait la force de supporter toute peine, qui ignore la colère, qui n’ait point de passions, qui mette les travaux et les épreuves d’Hercule au-dessus des amours de Sardanapale, de ses festins et de ses lits moelleux.”

Dans sa sixième satire, il dénonçait la débauche romaine :
“Aujourd’hui nous souffrons des maux d’une longue paix, plus cruelle que les armes ; la luxure nous a assaillis pour la revanche de l’univers vaincu. Aucun crime ne nous manque, aucun des forfaits qu’engendre la débauche, depuis que la pauvreté romaine a péri. Le flot a atteint nos collines, nous avons une Sybaris, une Rhodes, une Milet, une Tarente ivre couronnée de pampres, impudique. Le premier, l’or obscène a importé chez nous les moeurs étrangères ; avec son luxe honteux, la richesse, mère des vices, a brisé les traditions séculaires.”

Force est de constater que l’ouverture des J.O. 2024 a été plus proche de la débauche romaine que de la vertu antique, ceux qui ont regardé ont surtout vu des esprits malsains dans des corps malsains, auteurs des pires outrages. Si l’empereur chrétien Théodose interdit en 393 les cultes païens et par conséquence les Jeux Olympiques, nous sommes bien obligés de reconnaitre que le retour des Jeux Olympiques a, au moins en 2024, repris un caractère religieux, mais cette fois pour parodier le vrai Dieu et sa parole et faire un vaste usage de symboles sataniques.
“Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte qu’ils déshonorent entre eux leurs propres corps, eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur” (Romains 1.24-25)

La cérémonie d’ouverture a ainsi montré le vrai visage de la République française, mais il s’en trouvera encore un grand nombre pour ne pas voir l’évidence, non par aveuglement, mais se mentant à eux-mêmes par crainte de ne pas adhérer à la doxa répandue entre autres par les médias aux ordres, c’est à dire ceux gavés d’argent public.

“Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et n’est point demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a point de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Et moi, parce que je vous dis la vérité, vous ne me croyez pas” (Jean 8.44-45)

Les dirigeants et organisateurs ont profité de cette tribune planétaire pour promouvoir l’idéologie woke dont la véritable finalité est la destruction de la civilisation chrétienne. Si les religions antiques étaient dans l’erreur par ignorance de la Révélation, la religion républicaine est dans la volonté de l’effacer, tout autant aujourd’hui qu’en 1792, mais avec des méthodes différentes. Mais comme le temps passé, je ne suis pas sûr que le résultat soit celui escompté.
Comment tout chrétien ne pourrait pas être profondément choqué par la représentation blasphématoire de la Cène ?
Comment tout royaliste assumé ou qui s’ignore ne pourrait pas être choqué par l’hideuse représentation de Marie-Antoinette décapitée chantant “ça ira !” ? Quelle est donc la différence avec l’organisation terroriste Al Qaida exposant ses victimes égorgées, si ce n’est qu’au moins elle ne s’en moque pas ?

Non, ça va pas ! ça va pas ! ça va pas !
Les révolutionnaires qu’on les interne.
Non, ça va pas ! ça va pas ! ça va pas !
Les révolutionnaires qu’on les interne.

Des prières de réparation sont organisées dans tous les bons lieux de culte catholique.
Mais il me semble également nécessaire de boycotter sportivement l’organisation de ces Jeux et leurs sponsors et de battre un record en les fuyant le plus vite possible.
Pour le sport, mieux vaut le pratiquer si possible que le regarder.
Et pour les médailles à Paris 2024, les plus belles se gagnent rue du Bac et en très grand nombre.
“Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous”

N BARRIER
président Association Royaliste Légitimiste de Vendée

De l’assurance à l’assistance sociale : une coûteuse mutation

Chronique de Victor Fouquet, Doctorant en droit fiscal, chargé d’enseignement à Paris I Panthéon-Sorbonne, parue dans la Revue Conflits n°52 :

En 2022, les dépenses de protection sociale ont représenté 849 Md€, soit près du tiers du produit intérieur brut (PIB), et leur financement a fait appel à plus de 70 % des prélèvements obligatoires (1 188 Md€), qui ont atteint un peu plus de 45 % du PIB. Au niveau individuel toutefois, compte tenu de la très forte progressivité des prélèvements obligatoires en France, les taux marginaux combinés peuvent être très nettement supérieurs à 45 %, et même atteindre dans certains cas 75 %. Au-delà de l’importance des dépenses de la Sécurité sociale et de leur dynamisme, l’attention doit alors se porter sur la déconnexion croissante entre contributions et prestations. Niant au fil du temps toute composante assurantielle à la protection sociale, essayant au contraire de la fonder sur un principe d’assistance et de redistribution pure, sous couleur de « solidarité », les pouvoirs publics ont fragilisé l’adhésion au système des personnes les plus qualifiées, au détriment de la productivité de l’économie française.

Cotisations sociales et impôts obéissent en théorie à deux régimes juridiques distincts, leur différence de nature reposant sur leur différence d’objet : tandis que l’impôt ne donne droit à aucune contrepartie liée au montant du versement, les cotisations sociales sont supposées ouvrir des droits à prestation croissant avec le montant des cotisations, et donc avec le revenu d’activité. Si l’impôt peut donc être progressif suivant une logique « redistributive », la cotisation sociale doit en principe demeurer proportionnelle afin de ne pas être déconnectée du niveau des droits à prestation qu’elle finance, suivant cette fois-ci une logique « assurantielle ». Philippe Nemo fait néanmoins subtilement remarquer que cette proportionnalité-là s’apparente à une « progressivité cachée ». En effet :

« Dans un système d’assurances, on paie une prime proportionnelle à la valeur du bien assuré, puisque, en cas de sinistre, l’assurance devra rembourser des frais eux-mêmes proportionnés à cette valeur. C’est ainsi que l’assurance d’une grosse berline coûte plus cher que celle d’une petite voiture. Mais, en matière de santé, le corps d’un “riche” ne coûte pas plus cher à soigner que celui d’un “pauvre”, ni l’inverse ; les prestations sont égales, et il est heureux qu’il en soit ainsi. Dès lors, pourquoi les cotisations devraient-elles être proportionnelles, donc inégales ? Ceci montre bien qu’il ne s’agit pas d’une prime d’assurances, mais, déjà, d’un mécanisme de redistribution. »

La « progressivité cachée » des cotisations sociales restait cependant limitée tant que s’appliquait le mécanisme dit du « plafonnement ». Celui-ci, en cantonnant le prélèvement à une fraction du salaire mensuel, revenait à fixer un montant maximum de cotisations qui en préservait le caractère « assurantiel ». Or, l’évolution des cotisations sociales au cours des dernières décennies, et en particulier leur déplafonnement, a fait qu’il leur a de plus en plus été conféré le caractère d’impôts progressifs supplémentaires sur les revenus du travail. Au désavantage des cadres supérieurs mais aussi des jeunes diplômés, dont le risque de morbidité est plus faible, et par conséquent moins disposés à soutenir un système social qui leur coûte bien plus qu’il ne leur rapporte.

Bref, l’évolution des mécanismes de cotisations sociales illustre non seulement le passage de l’assurance à l’assistance, les fractions déplafonnées étant versées en pure perte par les cotisants, mais elle illustre plus globalement le passage de la « sécurité-propriété » à la « sécurité-droits ». Or, ces « droits » par lesquels la sécurité est accordée aux salariés créent ni plus ni moins « un droit de tirage permanent sur les richesses de la société », ce qui, abîmant les notions de propriété privée et de responsabilité individuelle, entrave la prospérité de l’économie.

Lettre ouverte d’évêques au Comité international olympique

Nous, évêques catholiques venant du monde entier, au nom des chrétiens du monde entier, exigeons que le Comité olympique répudie cette action blasphématoire et présente ses excuses à tous les croyants”

Lettre ouverte d’évêques au Comité international olympique :

“Si mon peuple, sur lequel mon nom a été prononcé, s’humilie et prie, s’il cherche ma face et se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai du haut des cieux, je pardonnerai ses péchés et je guérirai son pays”. (2 Chr 7:14)

C’est avec stupeur que le monde a regardé les Jeux olympiques d’été de Paris s’ouvrir sur une représentation grotesque et blasphématoire de la Cène. Il est difficile de comprendre comment la foi de plus de 2 milliards de personnes puisse être blasphémée avec autant de désinvolture et délibérément.

Nous, évêques catholiques venant du monde entier, au nom des chrétiens du monde entier, exigeons que le Comité olympique répudie cette action blasphématoire et présente ses excuses à tous les croyants.

Tandis qu’il est difficile de croire qu’une telle moquerie aussi intentionnellement haineuse à l’égard d’une autre religion (que le christianisme) puisse être affichée sur la scène mondiale, cette action méprisable menace néanmoins les personnes de toutes les confessions et celles qui n’en ont aucune, car elle ouvre la porte à ceux qui ont le pouvoir de faire ce qu’ils veulent aux personnes qu’ils n’aiment pas.

En obéissance à l’appel de Dieu à nous humilier dans la prière et à nous détourner du mal, nous, les soussignés, nous nous engageons à une journée de prière et de jeûne en réparation de ce blasphème.
Dans le cadre de notre prière, chacun de nous offrira le Saint Sacrifice de la Messe, dans lequel la Passion, la mort et la Résurrection du Christ nous sont rendues présentes par notre obéissance au commandement qu’il nous a donné lors de la dernière Cène, “faites ceci en mémoire de moi”.

La dernière Cène est le repas que Jésus de Nazareth a partagé avec ses amis les plus proches la nuit précédant sa mort pour eux et pour nous.

Nous prions pour que ceux qui cherchent à nuire aux autres par leur pouvoir, et pour que les personnes blessées, imitent son amour sacrificiel, afin que la paix, la décence et le respect mutuel soient rétablis dans le monde.

Raymond Leo Cardinal Burke (La Crosse, USA)
Wilfrid Fox Cardinal Napier, O.F.M. (Durban, South Africa)
Berhaneyesus Demerew Cardinal Souraphiel, C.M. (Addis Ababa, Ethiopia)
Mgr Emeritus Héctor Rubén Aguer (La Plata, Argentina)
Mgr Samuel Joseph Aquila (Denver, USA)
Mgr Emeritus Charles Joseph Chaput, O.F.M. Cap. (Philadelphia, USA)
Mgr Paul Stagg Coakley (Oklahoma City, USA)
Mgr Salvatore Joseph Cordileone (San Francisco, USA)
Mgr Ignatius Ayau Kaigama (Abuja, Nigeria)
Mgr Joseph Fred Naumann (Kansas City in Kansas, USA)
Mgr Gabriel Charles Palmer-Buckle (Cape Coast, Ghana)
Mgr Hanna Rahme (Baalbek-Deir El-Ahmar, Lebanon)
Mgr Emeritus Juan Antonio Ugarte Pérez (Cuzco, Peru)
Mgr Michael Charles Barber, SJ (Oakland, USA)
Mgr Edward James Burns (Dallas, USA)
Mgr Liam Stephen Cary (Baker, USA)
Mgr James Douglas Conley (Lincoln, USA)
Mgr Andrew Harmon Cozzens (Crookston, USA)
Mgr Hyacinth Oroko Egbebo, MSP (Bomadi, Nigeria)
Mgr Jean Clément Marie Gérard Laffitte (Entrevaux)
Mgr Gregory John Mansour (Eparchy of Saint Maron of Brooklyn, USA)
Mgr Nestor-Désiré Nongo-Aziagbia, S.M.A. (Bossangoa, Central African Republic)
Mgr Thomas John Joseph Paprocki (Springfield in Illinois, USA)
Mgr David Laurin Ricken (Green Bay, USA)
Mgr Athanasius Schneider, O.R.C. (Maria Santissima in Astana, Kazakhstan)
Mgr Daniel Edward Thomas (Toledo, USA)
Mgr David Arthur Waller (Our Lady of Walsingham, England)

Woko-féminisme aux JO : le passeport comme règle absolue du CIO ?

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Le Salon Beige a déjà évoqué l’affaire Imane Khelif : https://lesalonbeige.fr/ideologie-trans-aux-jo-une-boxeuse-abandonne-face-a-un-homme/.

Rappel de ce qu’en dit la presse en général : Imane Khelif serait une femme, avec cependant des chromosomes XY, et un « caryotype masculin ».

Le caryotype n’est qu’un mot compliqué pour évoquer l’étude globale des chromosomes. En d’autres termes, toute la presse dit que, génétiquement, Imane est un homme.

Pourtant, pour le CIO, Imane est une femme, et même pas « transgenre ».

Alors qu’en est-il ?

En réalité, personne ne sait vraiment ;
mais peu importe, pour le CIO.

REGLE DU CIO : LE PASSEPORT

La règle du CIO est simple : « Comme pour les compétitions de boxe olympiques précédentes, le sexe et l’âge des athlètes sont basés sur leur passeport » : https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/jo-de-paris-2024-le-cio-prend-la-defense-de-la-boxeuse-algerienne-imane-khelif-au-c-ur-d-une-polemique_6702198.html .

Cette règle est la porte ouverte à tout, puisque de plus en plus de pays acceptent les « changements de sexe » sans aucune contrainte médicale etc. : Argentine, Espagne, etc.

LE DOUTE SUR LE XY D’IMANE KHELIF

De nombreux sites mettent en doute qu’Imane ait des chromosomes XY, par exemple : https://www.numerama.com/tech/1784216-jo-paris-2024-les-tres-obscures-accusations-contre-la-boxeuse-imane-khelif.html

Soit. Le doute est permis.

Mais… il ne serait pas difficile de lever ce doute : un simple test ADN suffirait.

Pourquoi le CIO ne fait pas ce test ? A cause de la règle ci-dessus : peu importe son ADN et ses chromosomes éventuellement XY, c’est son passeport qui est la règle absolue.

LES MECHANTS RUSSES

Pour compliquer un peu les choses, la fédération de boxe internationale (IBA) avait exclu Imane en 2023, pour cette raison de chromosomes XY. L’article Numerama précité nous apprend que « Sur la question du genre, la seule mention d’un changement a une source obscure : c’est une déclaration du président russe de l’IBA, Umar Kremlev, à l’agence de presse russe TASS. »

Un Russe ? Donc forcément suspect… !

Nous ne pouvons que répéter : pourquoi le CIO ne lève pas ce doute ? A cause de la règle ci-dessus : peu importe son ADN et ses chromosomes éventuellement XY, c’est son passeport qui est la règle absolue.

D’AUTRES ARGUMENTS TOTALEMENT HORS SUJET

L’article de Numérama évoque également :

« La combattante a gagné 37 combats, dont cinq par KO, et a perdu à neuf reprises. Ce ne sont pas des statistiques d’une athlète complètement imbattable, car hors catégorie. »

Ainsi, Imane devrait pouvoir concourir avec les femmes, pour la raison que certaines femmes ont gagné ?

En réalité, si certains hommes sont tenté de concourir chez les femmes, c’est parce qu’ils sont loin d’être excellents. Mais au moins, cela leur donne une meilleure chance, par exemple en boxe.

La presse évoque également son taux élevé de testostérone, son « hyperandrogénie », un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), un « syndrome de Swyer », des « développements sexuels différents (DSD) », etc.

Tout ceci permet un écran de fumée autour de la question principale : la règle CIO du « passeport » est-elle maintenable pour les années à venir ?

La presse évoque aussi le fait de la nationalité algérienne d’Imane. L’Algérie n’est pas très woke, c’est vrai… Oui, mais son club de référence est Nice… : https://www.nicematin.com/jeux-olympiques/la-boxeuse-nicoise-imane-khelif-violemment-harcelee-sur-les-reseaux-sociaux-apres-sa-victoire-par-abandon-aux-jeux-olympiques-936980 .

LE REVEIL DU FEMINISME ?

De nombreuses voix s’élèvent contre cette règle CIO du « passeport » : Trump, Meloni, JK Rowling, etc.

Aujourd’hui, le wokisme gagne, le féminisme perd.

Gageons que ce n’est que provisoire. Sinon, ce sera la fin de beaucoup de compétitions féminines, la fin du sport de haut-niveau de beaucoup de disciplines féminines.

Gageons qu’un test ADN sera un jour pratiqué sur Imane, pour connaître objectivement la réalité.

En attendant, nous assistons à la fameuse « invisibilisation des femmes », dénoncée par le féminisme de gauche, provoquée par le wokisme de gauche…

Après l’oxymore de l’islamo-gauchisme, voici un nouvel oxymore : le woko-féminisme.

Charles Rosiers, ancien chroniqueur au quotidien Présent, [email protected]

2 août : anniversaire des 3 ans de l’autorisation des chimères animal-homme en France…

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Nous fêtons ce 2 août 2024 l’anniversaire des 3 ans de l’autorisation des chimères animal-homme en France. C’est un scandale qui ne peut plus durer !

Écrivons à nos députés pour leur faire comprendre notre profond mécontentement, et pour que cela cesse. Écrivons à nos évêques pour qu’ils parlent sur ce sujet d’importance.

Deux exemples de lettres sont ci-dessous : pour nos députés et pour nos évêques.

Vous trouverez ici l’adresse de votre député : https://www2.assemblee-nationale.fr/recherche-localisee/formulaire

Et ici lesquels ont voté pour cette loi : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/scrutins/3855

Voici un exemple de lettre pour un député :

Sujet : Scandale, les chimères animal-homme autorisées en France depuis 3 ans.

Monsieur le député,

Ce 2 août, nous fêtons le triste anniversaire de l’autorisation en France des chimères animal-homme. Trois ans déjà que, en France, l’autorisation a été donnée de créer des êtres mi-humain et mi-cochon, ou mi-mouton, ou mi-singe… C’est pourquoi je me permets de vous écrire.

Cette loi du 2 août 2021, dite de bioéthique, permet d’introduire des cellules humaines dans des embryons d’animaux (chimère animal-homme). Le contraire n’a pas été autorisé (chimère homme-animal). Il ne s’agit pas encore de mélanger en amont le patrimoine génétique, mais cela se fera dans l’être lui-même (ayant de l’ARN et de l’ADN des deux espèces). Il n’est pas encore permis de laisser ces êtres vivants se développer jusqu’à la naissance, mais avancer dans cette direction montre que la caution est donnée à ce genre d’avancée. Et que nous irons toujours plus loin dans la permissivité, si nous ne réagissons pas.
Les immenses avancées de la génétique ces dernières années en ADN et en ARN, couplées aux possibilités colossales qu’offre l’intelligence artificielle, très adaptée pour manipuler le codage du vivant, offrent des possibilités que le commun des mortels a de grandes difficultés à mesurer.
Est-ce bien une avancée ? N’est-ce pas plutôt la dernière digue qu’il ne faut pas briser avant le naufrage complet ?

Pour notre part, nous considérons que cette limite est à jamais structurante pour notre humanité. Nous considérons que la franchir est un crime contre l’humanité au sens le plus strict du terme.

Le vivant est d’une complexité que les scientifiques présentent comme un infiniment complexe (le troisième infini après l’infiniment grand et l’infiniment petit). Nous ne pourrons donc jamais en maîtriser tous les tenants et aboutissants, et risquons de faire les pires bêtises. Les conséquences seront totalement imprévisibles et hors de contrôle : nous pouvons produire des mutations et des dégâts à jamais irrémédiables. Et ceux-ci peuvent se propager de multiples manières et très rapidement.

Voulons-nous réellement produire des êtres mi-humain et mi-cochon, mi-humain et mi-mouton, mi-humain et mi-singe ? Sans parler des êtres en tout genre que nous pourrions introduire dans le monde animal et végétal. Agir ainsi en apprentis sorciers ne peut que nous conduire dans une dégénérescence inarrêtable.

Voulons-nous réellement porter cette responsabilité, qui risque tout simplement de conduire à des désastres, à bestialiser encore davantage notre humanité, et à finalement nous désespérer et nous conduire au suicide ?

Les prochaines générations oublieront peut-être la plupart des maux de notre époque qui sont sommes toutes déjà arrivés dans l’histoire : guerres, génocides, catastrophes climatiques, disparitions d’espèces, etc. Et la vie est toujours repartie.
Mais il est fort probable qu’ils se souviendront de nous comme ceux qui ont brisé à jamais les frontières du vivant et de tout ce qui fait notre humanité.

Survivront-ils suite à tout ce que nous avons laissé faire dans un silence coupable ? En arriveront-ils à finalement tellement désespérer d’eux-mêmes qu’il ne leur restera plus qu’à se suicider dans un déluge de bombes atomiques ?

Combien seront abîmés dans leur chair ? Combien seront transpercés dans leur cœur en voyant ces monstruosités ? Voulons-nous vivre dans un horizon cauchemardesque ?

Nous considérons qu’il convient d’agir en conséquence pour stopper cette barbarie.

Et sans tarder, sous peine de nous retrouver devant le fait accompli sans ne plus pouvoir rien faire.

C’est pourquoi nous vous demandons de mettre ce sujet en priorité à l’Assemblée nationale, et de recommencer tant qu’une condamnation ferme de telle recherche ne soit pas obtenue. Et non pas seulement une fois, mais autant de fois qu’il le faudra pour un sursaut collectif de la conscience actuelle. Nous attendons aussi que des débats à ce sujet soient au cœur de toutes les prochaines campagnes électorales. Car ce n’est pas seulement le meurtre de quelques personnes ou même de quelques populations que nous évoquons : c’est l’avenir même de toute notre humanité.

Et nous ne pouvons plus nous taire, car ce monde des chimères est déjà en marche : dans nos laboratoires français, au Japon, en Espagne, aux États-Unis,… Certains pays ont mis beaucoup moins de gardes fous que chez nous. Des chimères ont même déjà vu le jour (cf les liens ci-dessous). Et de nombreuses personnes y voient d’immenses intérêts pécuniaires et marchands.

Il est d’ailleurs étonnant que le silence à ce sujet soit tel, que très peu de citoyens soient au courant de cette réalité. Cela montre une fois de plus l’intérêt d’établir enfin un vrai référendum d’initiative citoyenne qui puisse stopper des projets de loi aussi inquiétants.

J’espère que vous comprendrez l’urgence d’agir rapidement pour qu’il soit établi définitivement que modifier la génétique humaine (hors thérapie par rapport à sa normalité), ou la mélanger avec des espèces animales, soit considéré comme un crime contre l’humanité. Et que ce principe de fond soit étendu de manières diverses et variées, et selon les enjeux, aux autres espèces animales et végétales.
Cela pourrait d’ailleurs même être inscrit dans notre constitution, comme un principe structurant l’avenir de notre pays.

Vous souhaitons bonne réception de cette lettre, je vous adresse mes cordiales salutations,

Signature

PS : Voici quelques liens aux sujet des chimères :

https://www.village-justice.com/articles/embryon-chimerique-selon-loi-bioethique-aout-2021-par-solane-pretre-etudiante,42283.html

https://www.la-croix.com/Debats/Chimeres-dediabolisation-utilitaire-abime-lhumanite-2021-05-24-1201157331

https://www.genethique.org/les-embryons-chimeriques-a-lheure-de-la-revision-de-la-loi-de-bioethique-2

https://sante.lefigaro.fr/article/le-japon-autorise-la-creation-d-embryons-mi-homme-mi-animal

https://theconversation.com/premiers-embryons-chimeres-homme-singe-entre-realite-fantasmes-et-enjeux-ethiques-160709

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/06/28/bioethique-la-gravite-de-ce-qui-se-joue-aujourd-hui-reste-sous-estimee_6085981_3232.html

https://www.espace-ethique-azureen.fr/2021/04/27/chimeres-homme-animal-depasse-t-on-les-limites-ethiques/

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Voici un exemple de lettre pour un évêque :

Sujet : Scandale, les chimères animal-homme autorisées en France depuis 3 ans.

Monseigneur,

Ce 2 août, nous fêtons le triste anniversaire de l’autorisation en France des chimères animal-homme. Trois ans déjà que, en France, l’autorisation a été donnée de créer des êtres mi-humain et mi-cochon, ou mi-mouton, ou mi-singe… C’est pourquoi, je me permets de vous écrire.

Cette loi du 2 août 2021, dite de bioéthique, permet d’introduire des cellules humaines dans des embryons d’animaux (chimère animal-homme). Le contraire n’a pas été autorisé (chimère homme-animal). Il ne s’agit pas encore de mélanger en amont le patrimoine génétique, mais cela se fera dans l’être lui-même (ayant de l’ARN et de l’ADN des deux espèces). Il n’est pas encore permis de laisser ces êtres vivants se développer jusqu’à la naissance, mais avancer dans cette direction montre que la caution est donnée à ce genre d’avancée. Et que nous irons toujours plus loin dans la permissivité, si nous ne réagissons pas.
Les immenses avancées de la génétique ces dernières années en ADN et en ARN, couplées aux possibilités colossales qu’offre l’intelligence artificielle, très adaptée pour manipuler le codage du vivant, offrent des possibilités que le commun des mortels a de grandes difficultés à mesurer.
Est-ce bien une avancée ? N’est-ce pas plutôt la dernière digue qu’il ne faut pas briser avant le naufrage complet ?

Pour notre part, nous considérons que cette limite est à jamais structurante pour notre humanité. Nous considérons que la franchir est un crime contre l’humanité au sens le plus strict du terme.

Le vivant est d’une complexité que les scientifiques présentent comme un infiniment complexe (le troisième infini après l’infiniment grand et l’infiniment petit). Nous ne pourrons donc jamais en maîtriser tous les tenants et aboutissants, et risquons de faire les pires bêtises. Les conséquences seront totalement imprévisibles et hors de contrôle : nous pouvons produire des mutations et des dégâts à jamais irrémédiables. Et ceux-ci peuvent se propager de multiples manières et très rapidement.

Voulons-nous réellement produire des êtres mi-humain et mi-cochon, mi-humain et mi-mouton, mi-humain et mi-singe ? Sans parler des êtres en tout genre que nous pourrions introduire dans le monde animal et végétal. Agir ainsi en apprentis sorciers ne peut que nous conduire dans une dégénérescence inarrêtable. Sans parler de l’immense offense faite à Dieu de vouloir le remplacer comme Créateur, et de s’immiscer ainsi sans limites au cœur même de la vie.

Voulons-nous réellement porter cette responsabilité, qui risque tout simplement de conduire à des désastres, à bestialiser encore davantage notre humanité, et à finalement nous désespérer et nous conduire au suicide ?

Je vous invite à relire la fin du 1er chapitre de la lettre aux Romains :

« Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse, puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence. Ces soi-disant sages sont devenus fous ; ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles. Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps. Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen. » (Rm 1, 20-25)

Je vous invite à vous souvenir des paroles de la Vierge Marie dans l’apparition d’Akita qui a toute la reconnaissance de l’Église :

« Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils… » (13 octobre 1973)

Je vous invite d’ailleurs également à méditer la suite de ce passage que vous trouverez aisément, mais la commenter ici nous éloignerait du sujet. https://fr.wikipedia.org/wiki/Apparitions_mariales_d%27Akita

Les prochaines générations oublieront peut-être la plupart des maux de notre époque qui sont sommes toutes déjà arrivés dans l’histoire : guerres, génocides, catastrophes climatiques, disparitions d’espèces, etc. Et la vie est toujours repartie.
Mais il est fort probable qu’ils se souviendront de nous comme ceux qui ont brisé à jamais les frontières du vivant et de tout ce qui fait notre humanité.

Survivront-ils suite à tout ce que nous avons laissé faire dans un silence coupable ? En arriveront-ils à finalement tellement désespérer d’eux-mêmes qu’il ne leur restera plus qu’à se suicider dans un déluge de bombes atomiques ?

Bien sûr, la grâce de Dieu est capable de tout régénérer, comme le montre le passage des os desséchés d’Isaïe (Is 37, 4-14).

Bien sûr, la grâce de Dieu peut aussi préserver bon nombre de ses enfants de toutes ces horreurs et transformations génétiques (cf Mc 16, 18, Ap 7,2, Ap 9, 4). Mais combien seront abîmés dans leur chair ? Combien seront transpercés dans leur cœur en voyant ces monstruosités ? Voulons-nous vivre dans un horizon cauchemardesque ?

Nous considérons qu’il convient d’agir en conséquence pour stopper cette barbarie.

Et sans tarder, sous peine de nous retrouver devant le fait accompli sans ne plus pouvoir rien faire.

C’est pourquoi nous vous demandons de parler publiquement sur ce sujet, et de manière claire et déterminée. Et non pas seulement une fois, mais autant de fois qu’il le faudra pour un sursaut collectif de la conscience actuelle. Bien sûr, votre parole ecclésiastique sur tout un tas de sujets politiques ou scientifiques où il s’agit de composer les principes moraux avec des situations contingentes et imparfaites n’a pas grande portée, car cela est d’abord et avant tout le rôle des laïcs. Mais sur un sujet comme celui-ci, où des principes fondamentaux et non-négociables sont en jeu : il faut parler ! Et ce n’est pas seulement le meurtre de quelques personnes ou même de quelques populations que nous évoquons : c’est l’avenir même de toute notre humanité.

Et nous ne pouvons plus nous taire, car ce monde des chimères est déjà en marche : dans nos laboratoires français, au Japon, en Espagne, aux États-Unis,… Certains pays ont mis beaucoup moins de gardes fous que chez nous. Des chimères ont même déjà vu le jour (cf les liens ci-dessous). Et de nombreuses personnes y voient d’immenses intérêts pécuniaires et marchands.

J’espère que vous comprendrez l’urgence de parler fermement, et d’inviter à ce que modifier la génétique humaine (hors thérapie par rapport à sa normalité), ou la mélanger avec des espèces animales, soit considéré comme un crime contre l’humanité. Et que ce principe de fond soit étendu de manières diverses et variées, et selon les enjeux, aux autres espèces animales et végétales.

Vous souhaitons bonne réception de cette lettre, je vous adresse mes salutations filiales,

Signature

PS : Voici quelques liens aux sujet des chimères :
https://www.village-justice.com/articles/embryon-chimerique-selon-loi-bioethique-aout-2021-par-solane-pretre-etudiante,42283.html
https://www.la-croix.com/Debats/Chimeres-dediabolisation-utilitaire-abime-lhumanite-2021-05-24-1201157331

Les embryons chimériques à l’heure de la révision de la loi de bioéthique


https://sante.lefigaro.fr/article/le-japon-autorise-la-creation-d-embryons-mi-homme-mi-animal
https://theconversation.com/premiers-embryons-chimeres-homme-singe-entre-realite-fantasmes-et-enjeux-ethiques-160709
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/06/28/bioethique-la-gravite-de-ce-qui-se-joue-aujourd-hui-reste-sous-estimee_6085981_3232.html

Chimères homme-animal: dépasse-t-on les limites éthiques?

Former les acteurs catholiques de demain

A la vue du spectacle d’ouverture des Jeux olympiques, nous sommes encore plus déterminés à produire du film catholique. Si vous partagez la même opinion, pourquoi ne pas nous rejoindre et acquérir à l’occasion un savoir-faire des plus passionnants ?

Il est désormais possible de s’initier professionnellement à l’acting (l’art de l’acteur de cinéma), avec le réalisateur franco-américain Daniel Rabourdin.

L’auteur de La Rébellion cachée est en France pour 4 stages de week-ends à Marseille (Eglise Sainte-Anne), Grasse (N.D. de Valcluse), Toulon ( N.D.  de la Nativité ) et Paris (Saint Roch).

Infos:  www.promessefilm.com/stage-d-acting . Une formation de l’association Legenda.

Marseille (Eglise Sainte-Anne) les 23 (soirée rencontre optionnelle) 24 et 25 août 2024. Grasse (N.D. de Valcluse) les 13 (soirée rencontre optionnelle) 14 et 15 septembre. Toulon ( N.D.  de la Nativité ) les 20 (soirée rencontre optionnelle) 21 et 22 septembre. Paris (Eglise Saint Roch) les 27 (soirée rencontre optionnelle) 28 et 29 septembre.

Henri Baclet, president de L’association Legenda.

La crise démographique s’aggrave

Le jeudi 1er août, l’Insee a publié les chiffres relatifs au nombre d’enfants nés au premier semestre. Il y en a eu 8 140 de moins que l’année passée à la même période. Ainsi, il y a eu seulement 326 131 naissances entre janvier et juin 2024, rapporte Les Échos.

Cette année pourrait devenir la plus faible en thermes de naissances depuis la Seconde Guerre mondiale.

Depuis plus de dix ans, la courbe des naissances est sur la pente descendante. Les femmes ont, en moyenne, leur premier enfant plus tard que leurs aînées. Cela explique qu’elles en ont moins qu’auparavant.

Interrogé par Les Échos, le démographe Gérard-François Dumont a assuré que «sur le long terme, cette chute des naissances va fragiliser notre modèle social». Pour casser cette courbe descendante de la natalité, il faut, selon Gérard-François Dumont, «revenir à l’universalité des allocations familiales».

Le débat sur la réforme des retraites, à 60, 62, 64, 66 ans… n’a pas de sens, tant qu’on ne se préoccupe pas de la démographie française et donc du soutien à la famille.

Tentative de censure de L’Incorrect

Idéologie trans aux JO : une boxeuse abandonne face à un homme

La boxeuse italienne Angela Carini a été obligée d’abandonner au bout de 46 secondes face aux assauts du boxeur transsexuel algérien Imane Khelif. Disqualifié pour les championnats 2023 car il a des chromosomes XY, le comité des JO a pourtant accepté qu’il joue dans la catégorie féminine !

Carini a obtenu le soutien de Matteo Salvini :

 

Pluie de fleurs pour la très Sainte Vierge Marie

L’opération “1 million de roses pour Marie” du mois de Marie fut un véritable triomphe !

Cet épisode a permis à 66 000 personnes de découvrir le chapelet !

Un million de dizaines ont été priées pour Marie pendant le mois qui lui était dédié !

Voici quelques témoignages reçus par Hozana :

« Je suis si heureuse de participer et d’avoir vu le 1 million s’afficher » Huguette

” Mille mercis, grâce à vous ma vie intérieure de prière renaît, et je pense que ça se voit à l’extérieur.” Géraldine

” J’ai eu tellement de plaisir à participer , que depuis je continue à dire tous les jours spontanément une dizaine de chapelet” Elisabeth

” Je veux continuer à citer une dizaine de chapelets chaque jour en l’honneur de Maman Marie et je compte sur votre aide pour ne pas manquer cet rendez vous.” Nathalie

Hozana a offert une pluie de fleurs à la Vierge, au sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe au Mexique, lieu où elle est apparue en 1531 à Saint Juan Diego. Cet hommage floral a eu lieu hier, 31 juillet, date anniversaire de la canonisation de Saint Juan Diego.

Messe pour la défense de l’Eglise contre les païens

Ce matin Messe de réparation en l’Abbatiale de Fontgombault. L’Introït du propre est emprunté à la messe de la sexagésime.

Source : Una Voce

Il est urgent d’agir pour défendre la famille et la civilisation

Communiqué du Syndicat de la famille :

La France traverse une période profondément troublée et ce, sur tous les plans. Le caractère largement scandaleux et idéologique de la cérémonie d’ouverture des JO, qui a choqué dans le monde entier, en a été, elle aussi, le symptôme. La volonté destructrice de ses auteurs et de ceux qui l’ont commanditée – certains de nos dirigeants – est apparue aux yeux de toutes les personnes de bonne volonté.

Dans ce contexte, chacun de nous porte la responsabilité d’agir comme il le peut pour dénoncer cette idéologie mortifère et faire connaître la beauté de ce que nous défendons : l’homme et la femme, l’enfant, la famille et l’éducation, fondements d’une civilisation digne de ce nom.

Nous vous rappelons donc que vous pouvez devenir membre du Syndicat de la Famille : plus nous serons nombreux à nous syndiquer, plus sa légitimité et son efficacité seront puissantes, ce qui est plus que jamais nécessaire aujourd’hui !

Pourquoi défendre la famille ?

  • Parce qu’elle est le berceau de la vie et l’école de l’humanité,
  • parce qu’elle seule donne à l’enfant tout ce dont il a besoin pour bien grandir : amour, soins, racines, repères, apprentissages, éducation, convictions,
  • parce qu’elle est fondatrice pour chacun d’entre nous et pour toute la société.

La famille est aussi précieuse qu’elle est fragile. Elle a absolument besoin d’un avocat, libre, indépendant, compétent et solide : c’est le rôle du Syndicat de la Famille.

Le Syndicat de la Famille met en œuvre ses engagements :

  • Intervenir au nom des familles qu’il représente auprès des élus, des institutions, des pouvoirs publics, des médias.
  • Développer une culture politique de la famille, dont l’absence, depuis des années, a laissé la place à une déconstruction sans précédent.
  • Participer au débat public pour rappeler que l’homme est homme et la femme est femme, que la procréation, la filiation et la famille dépendent entièrement d’eux, tout comme l’éducation des enfants et l’avenir de notre société.
  • Décrypter et dénoncer le prosélytisme trans et woke, en particulier auprès des mineurs.

Nous vous appelons à vous syndiquer, si ce n’est pas encore le cas, afin de démultiplier l’efficacité des actions conduites par Le Syndicat de la Famille, en France et à l’international, en tant qu’organisme consultatif auprès des Nations-Unies.

Comme membre du Syndicat, vous recevrez des invitations exclusives et bénéficierez de services spécifiques, comme celui de notre pôle Conseil, qui peut vous accompagner si vous rencontrez des difficultés liées au contexte idéologique actuel.

Vous pouvez vous syndiquer à titre personnel, en couple ou en famille : dans tous les cas, 66% du montant de votre adhésion au Syndicat de la Famille est déductible de votre impôt sur le revenu. L’adhésion « couple », par exemple, vous coûtera réellement 9 € !

Prostitution : le Planning familial et l’Inter-LGBT échouent à faire légaliser la prostitution

Le 25 juillet 2024, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a validé l’approche française dite “abolitionniste” en matière de prostitution.

Nicolas Bauer, chercheur associé au European Centre for Law and Justice (ECLJ), explique dans Valeurs Actuelles :

La saisine a été organisée par des associations dont l’objectif était que la CEDH reconnaisse une « liberté » de se prostituer et qu’elle ordonne à la France d’abolir sa loi de 2016 pénalisant les clients. C’est ce qu’on appelle un “contentieux stratégique” : son objectif premier n’est pas de défendre des victimes, mais d’obtenir un résultat politique. Cinquante-six associations sont intervenues dans la procédure à la CEDH pour demander la légalisation de la prostitution, dont le Planning familial, l’Inter-LGBT ou encore la Fédération Parapluie rouge, créée en 2012 par l’Open Society. Il est intéressant de noter que ce n’est pas la liberté sexuelle que ces associations ont promue, mais le sexe comme travail. Elles ont ainsi souligné qu’une légalisation de la prostitution permettrait davantage de revenus aux prostitués, moins de contrôles d’identité par les forces de l’ordre, une régularisation des prostitués étrangers, notamment ceux qui font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, (OQTF). Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a aussi soumis à la CEDH ses arguments en faveur de la libéralisation du travail du sexe partout dans le monde.

En face, deux gouvernements, norvégien et suédois, et 13 associations, sont intervenus à la CEDH pour défendre la pénalisation des clients des prostitués. Le Mouvement du Nid, association de terrain accompagnant des personnes prostituées, a expliqué que ce système se fondait sur une réalité : ces personnes ne sont pas des délinquantes mais des « victimes d’un système de violence sexiste et sexuelle ». “Osez le féminisme” a montré que les actes prostitutionnels sont « traumatiques »et que le système prostitutionnel est fondé sur une « culture du viol ». […]

Les juges européens ont ainsi mis un coup d’arrêt au projet de légaliser la prostitution en France. Non, le sexe n’est pas un travail, un proxénète n’est pas un entrepreneur, un trafiquant d’êtres humains n’est pas le PDG d’une multinationale. De nombreux syndicats, comme la CGT, la CFDT et Solidaires, ont d’ailleurs salué cette décision de la CEDH.

Cependant, nous pouvons regretter que la CEDH ait refusé, selon ses mots, d’

« entrer dans le débat » sur « la question de savoir si la prostitution peut être librement consentie ou provient toujours d’une contrainte, ne serait-ce que celle résultant des conditions socioéconomiques ».

La CEDH a ainsi choisi de laisser une porte ouverte pour l’avenir. Son jugement se termine par une demande aux autorités françaises de rester ouvertes à

« nuancer [leur approche] en fonction de l’évolution des sociétés européennes et des normes internationales dans ce domaine ».

La CEDH ne devrait pas ignorer le lien entre prostitution, exploitation sexuelle et traite des êtres humains. Ce lien est documenté. Le contexte des jeux Olympiques en témoigne en ce moment : l’arrivée de millions de touristes augmente la “demande” de prostitution et les autorités remarquent, en conséquence, un déploiement de filières d’exploitation sexuelle avec une moitié de victimes qui seraient mineures. C’est la demande qui alimente la traite et la France a donc raison de sanctionner les clients des prostitués. […]

La traite alimente également la pornographie. C’est ce qu’a montré l’affaire “French Bukkake”, en lien avec les deux leaders du marché pornographique français, Dorcel et “Jacquie et Michel”. Le problème est le même : il est faux de considérer que la prostitution est un “travail“ comme un autre et il est faux de voir la pornographie comme un genre cinématographique, avec des acteurs. Dans les deux cas, ce sont des industries esclavagistes, avec des victimes.

Cérémonie d’ouverture – En Pologne, l’image de la France en a pris un sacré coup

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

On le sait, la Pologne, par rapport aux autres pays européens, reste très catholique, avec quelque 30 % de ses habitants qui se rendent à la messe chaque dimanche. Une particularité du droit polonais, c’est qu’il interdit « l’insulte aux sentiments religieux », même si les tribunaux renâclent à sanctionner ce genre de délits. Les blasphèmes et profanations existent en Pologne, notamment lors des marches LGBT sponsorisées et soutenues par les fondations de type sorosien, les multinationales et les ambassades occidentales, et soutenues aussi par la gauche polonaise aujourd’hui au pouvoir.

Cependant, qu’un tel blasphème retransmis dans le monde entier ait été commis de manière préméditée par un Etat, et qui plus est par la France qui jouissait jusqu’ici d’un indéniable crédit de sympathie, cela a profondément blessé un très grand nombre de Polonais, et il y a même eu des petites manifestations devant l’ambassade de France à Varsovie et devant le consulat à Cracovie.

Parmi les réactions, il y a eu par exemple celle de Piotr Duda, l’actuel chef du légendaire syndicat polonais Solidarité, qui a publié la déclaration suivante à propos du spectacle donné à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques Paris 2024 :

« Les idées olympiques et de Solidarité ont beaucoup en commun. Dans l’Antiquité, les hostilités étaient suspendues pendant la durée des Jeux, et la révolution de Solidarité était une révolution pacifique, en tout cas de la part de Solidarité. L’idée olympique moderne du baron Pierre de Coubertin porte des exigences d’unité, de tolérance comprise au sens traditionnel et de coexistence pacifique. Ce sont des valeurs qui sont également proches de Solidarité, sous la bannière de laquelle des personnes avec différentes visions du monde, différentes religions et même différentes nationalités se sont rencontrées.

Étant de longue date président la Commission nationale du syndicat Solidarité, je ne peux comprendre la provocation, totalement contraire à ces idées, des organisateurs des Jeux olympiques de Paris. Ils ont jugé bon de recourir à un sacrilège jeté à la face des plus de deux milliards et demi de chrétiens dans le monde. Pour les applaudissements faciles d’une populace insolente, il a été jugé bon d’exclure une partie non négligeable de l’humanité.

Personne n’est obligé d’être catholique ni même chrétien. Bah ! Personne n’est obligé de croire en quoi que ce soit. Cependant, en tant que catholique respectueux des symboles des autres religions, je considère que le fait de s’en prendre à des symboles chers aux chrétiens, comme la Cène au cours de laquelle Jésus a institué l’Eucharistie, est l’expression de la profonde lâcheté des barbares qui ont fait cela. Ils n’oseraient jamais agir de la sorte vis-à-vis de l’islam ou du judaïsme.

En tant que catholiques, en tant que chrétiens, mais aussi en tant que personnes civilisées, nous ne pouvons pas rester indifférents face à ce type de violence symbolique. « Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais cherchez à vaincre le mal par le bien ! », disait le patron de Solidarité, le bienheureux père Jerzy Popiełuszko, en citant la Lettre aux Romains de saint Paul. Il nous faut comprendre que nous ne sommes pas confrontés à un discours défendant une vision du monde, chose normale dans une démocratie, mais à une sorte de guerre qui nous est déclarée par des barbares cherchant à combattre le bien par le mal en divisant, en semant la zizanie, en insultant et en voulant humilier Dieu et les hommes.

Il est temps que nous comprenions que nous nous trouvons à un moment charnière où, en tant que catholiques, chrétiens et personnes civilisées, nous devons relever la tête et, regardant droit dans les yeux des lions, dire : « Non ». »

Mgr Marek Jędraszewski, archevêque de Cracovie, qui avait en son temps comparé la « peste arc-en-ciel » de l’idéologie LGBT à la « peste rouge » du communisme, a lui aussi réagi comme plusieurs autres évêques polonais:

« Il y a presque dix ans, le 25 octobre 2014, j’ai eu l’honneur, au nom de la Conférence épiscopale polonaise, de consacrer une statue de Jean-Paul II à Paris. La cérémonie s’est déroulée en présence de plus de 200 prêtres et de plusieurs évêques sous la présidence du Cardinal André Vingt-Trois, alors archevêque de Paris, et du maire de la capitale française, Mme Anne Hidalgo. La statue du pape est en bronze, elle mesure 3,6 mètres de haut et pèse 1,5 tonne. Elle est l’œuvre d’un sculpteur russe d’origine géorgienne, Zourab Tsereteli, qui l’a offerte à la Mission catholique polonaise en France pour exprimer sa « gratitude pour le rôle joué par Jean-Paul II dans le renversement du totalitarisme soviétique ». Elle se dresse square Jean XXIII, entre la grande rosace sud de la cathédrale Notre-Dame et la Seine. Elle est visible pour les touristes du monde entier qui, parmi les nombreuses attractions parisiennes, choisissent de faire une promenade en bateau sur la Seine. Lors du discours que j’ai prononcé à l’époque, j’ai rappelé la question que le grand saint Jean-Paul II avait osé poser le 1er juin 1980 à Paris, en se référant au témoignage donné par les premiers martyrs français : « France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »

Me souvenant de cet événement, j’ai désiré regarder la retransmission de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui devait se dérouler sur la Seine et ses quais. Cependant, au cours de cet événement d’une durée déraisonnable, je sentais grandir en moi un sentiment de rejet et d’indignation face à cette propagande grossière, parfois même primitive, de l’idéologie gauchiste contemporaine dont la cérémonie d’ouverture était saturée. Le sommet de l’agressivité, du manque de respect et de l’intolérance a été atteint avec ce que les médias du monde entier ont décrit comme une « parodie arc-en-ciel » au sujet de la Cène, c’est-à-dire de l’événement le plus sacré pour les chrétiens. Cette parodie mettait également en scène un enfant parmi des drag queens et autres personnages licencieux. Plus d’un milliard de chrétiens vivant dans le monde ont été ainsi offensés. Comment était-il possible de faire de cela le message des Jeux olympiques, un message mondial de surcroît ? Comment ce message a-t-il pu être diffusé dans le monde justement à partir de la France ?

En regardant ce spectacle pitoyable, je me suis souvenu de certaines formulations de l’exhortation apostolique de Jean-Paul II de 2003, Ecclesia in Europa, dans laquelle le Pape décrivait ainsi la situation spirituelle du Vieux Continent : « perte de la mémoire et de l’héritage chrétiens », nombre d’Européens vivent sans « sans terreau spirituel et comme des héritiers qui ont dilapidé le patrimoine qui leur a été légué par l’histoire » ; « la culture européenne donne l’impression d’une « apostasie silencieuse » de la part de l’homme comblé qui vit comme si Dieu n’existait pas », une « culture de mort ».

Et l’insolence même de l’idéologie qui sous-tendait le programme d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a trouvé son explication dans une autre formulation de l’exhortation Ecclesia in Europa : « la tentative de faire prévaloir une anthropologie sans Dieu et sans le Christ ».

La chanson « Imagine » de John Lennon, interprétée à la fin de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, atteste que c’est exactement ce qui se passe, avec la vision d’un monde sans paradis, sans enfer, sans religion, sans État et sans propriété, et où les gens ne vivent que pour l’instant présent.

Connu, apprécié et largement respecté pour sa culture personnelle et son tact, ainsi que pour son professionnalisme, un journaliste sportif polonais, lors de la retransmission par la télévision publique polonaise TVP de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a osé énoncer l’évidence en commentant cette chanson de Lennon : « Un monde sans paradis, sans nations et sans religions, telle est la vision de cette paix qui doit s’imposer à tous. C’est la vision du communisme, malheureusement ». Le lendemain, qualifiant sa déclaration de « scandaleuse », au nom de la « compréhension mutuelle, la tolérance et l’union », les autorités de la télévision publique polonaise l’ont suspendu de ses fonctions, lui interdisant de continuer à commenter les compétitions sportives pendant les Jeux olympiques. La « Pologne tolérante » a ainsi rejoint la France, « patrie de l’amour et de la beauté ».

Nous vivons avec regret et douleur, mais aussi avec beaucoup d’indignation, ces tristes événements comme autant de manifestations d’une Europe qui souhaite, en quelque sorte, voir la fin de sa propre histoire. Mais nous savons, avec la certitude que nous donne la foi, que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Église. C’est pourquoi je demande à tous les fidèles réunis autour de la table eucharistique, avec dans le cœur les fruits du Congrès eucharistique de l’archidiocèse de Cracovie qui vient de s’achever, de prier sans relâche pour ceux qui ont le courage de souffrir pour la justice et aussi pour ceux qui profanent nos saintes réalités chrétiennes. (…). »

Quand à Mateusz Morawiecki, l’ancien premier ministre (jusqu’à l’automne dernier), il a dit :

« Au lieu d’un beau spectacle, la cérémonie d’ouverture des Jeux a été, disons-le sans ambages, une démonstration idéologique. Il s’agit en réalité d’un camouflet pour tous les sportifs, ainsi que pour notre civilisation européenne dans son ensemble, que l’on soit chrétien ou non. C’est un miroir déformant malade, vraiment malade, qui contredit nos fondements chrétiens, mais aussi grecs et romains, les fondements de notre culture européenne. Les Jeux devraient être un espace de saine compétition sportive rassemblant toutes les nations. Après tout, la devise des Jeux olympiques est « plus vite, plus haut, plus fort », et non pas « plus bruyant, plus bête, plus vulgaire ». Cela, c’est le genre de jeux dont nous ne voulons pas. »

Et pour finir, je citerai ici un extrait de l’homélie que j’ai entendue moi-même dimanche, avec ma famille, dans une paroisse de Varsovie. Une homélie comme il a dû y en avoir beaucoup à travers la Pologne dimanche dernier :

« Vendredi – avant-hier – ont commencé les Jeux olympiques attendus par le monde entier. Les Jeux olympiques sont une compétition entre les meilleurs athlètes de tous les continents. Une compétition fascinante, une lutte incroyable pour monter sur le podium. Jusqu’à récemment, me semble-t-il, les Jeux olympiques étaient accompagnés par des démonstrations artistiques surprenantes, au sens positif du terme, tant en ouverture qu’en clôture.
Cette fois, on a voulu s’écarter de la normalité et choquer le monde avec des déviances, avec une parodie obscène de la Cène de Léonard de Vinci. Cela ne pouvait se produire qu’à Paris, capitale de la débauche mondiale. Une parodie de la Cène, une profanation de la messe, de Dieu, de Jésus-Christ, en Lui crachant au visage, mais aussi au visage de toute l’Église.

Il s’avère que les catholiques, les chrétiens, peuvent être piétinés et insultés de la manière la plus odieuse. Le Gender, le LGBT, s’est montré sous un jour honteux, crasse et sans vergogne. Zéro frein, la déshumanisation, le caniveau, une véritable fosse septique morale.

À tous ceux qui ont contribué à cette parodie antireligieuse, depuis le chef de l’État, le CIO, les autorités olympiques et les autres, artistes compris, il faut le dire sans équivoque : vous n’échapperez pas au châtiment divin, vous allez l’attirer sur vous-mêmes et sur les autres. Dieu ne permettra pas qu’on se moque de Lui. Au lieu du Seigneur Dieu, vous servez aujourd’hui le diable et vous vous inclinez devant lui. Le feu a englouti Sodome et Gomorrhe à cause de leurs dépravations. C’est ce qui vous attend vous aussi.

Tout être humain a sa dignité. Il est un enfant du Seigneur Dieu, il a été créé à Son image et à Sa ressemblance ! »

Le maréchal Mannerheim, un Finlandais contre le bolchévisme

Jean-Paul Besse, docteur d’État en histoire, spécialiste de l’Europe centrale et orientale, professeur invité des universités serbes et de Nijni Novgorod, enseignant à l’Institut universitaire Saint-Pie X, vient de publier un ouvrage biographique sur Mannerheim, le fondateur. D’ascendance germanique et de famille anoblie par les rois de Suède, puis au service de la Russie où il est chevalier-garde de Nicolas II, Charles-Émile Mannerheim (1867-1951) prend la tête de la résistance finlandaise aux bolchéviks et, vingt ans plus tard, à l’invasion déclenchée par Staline. L’auteur retrace ainsi son épopée, des guerres de l’Empire russe à la révolution bolchévique, d’espion en Chine au dirigeant de la Finlande où il fut régent, maréchal, chef des armées puis président de l’État finlandais avant de se retirer, malade, en Suisse pour y finir ses jours. Il est aujourd’hui considéré par son peuple comme son plus grand homme d’État. L’auteur écrit de lui :

Le maréchal-baron Charles-Gustave Emile Mannerheim était un homme de l’ancien monde. Il l’était d’abord par ses origines aristocratiques, il l’était également par sa longévité, du règne d’Alexandre II le Libérateur à la fin de la tyrannie de Staline, il l’était par ses liens étonnamment cordiaux avec le tsar-martyr Nicolas II dont le portrait l’accompagna jusqu’à la mort, il l’était par son désintéressement et le souci émouvant du sort de chacun de ses soldats, il l’était enfin par son peu d’attirance pour le pouvoir politique ; il resta à jamais l’ancien chevalier-garde du dernier tsar et le collaborateur momentané du frère de celui-ci, le grand-duc martyr Michel, qui aurait dû lui succéder.. Dans un domaine plus intime, il était également une figure brillante du “monde d’avant” : courtois, galant, chasseur d’élite, cavalier sans pareil, maniant plusieurs langues, sportsman accompli, pour citer l’expression des années 1900.

C’est pourquoi il est vain de le comparer aux hommes forts et aux dictateurs de l’Entre-deux-guerres. Il ne ressemblait à aucun d’entre eux. S’il semble rappeler l’amiral-régent Nicolas Horthy, lui aussi très proche de son avant-dernier souverain, François-Joseph, il ne se voulut pas (ni sans doute ne put) restaurer l’apparat “noir et or” de l’époque monarchique. S’il rendit visite au Docteur Salazar et admirait le général Franco, ce n’était pas pour instaurer en Finlande un Estada Novo ni même le nationale-syndicalisme de la Phalange. Il était trop légaliste pour bouleverser les institutions ou instaurer une dictature. […]

Il existe pourtant un incontestable point commun entre le maréchal régent puis président et tous ceux déjà cité : un anti-communisme total, viscéral, qu’il professa jusqu’à ses derniers jours. En ce sens, il fut le seul “général blanc” de l’armée impériale russe à vaincre définitivement le bolchévisme et à empêcher sa résurgence stalino-soviétique pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Son culte, en Finlande, tient à cela.

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