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Autisme ou dictature?

Le "non" gagne au référendum sur l’Europe et le Premier Ministre démissionne. L’entrée de la cuisine politicienne.
Le "non" gagne et Chirac nomme un défenseur du … "oui", jamais élu, comme premier ministre. Le plat principal est servi. L’autisme continue.
Et le dessert? Le "oui" tient le haut du pavé (ou le crachoir) depuis dimanche. Le "non" majoritaire n’est pas accès aux appareils d’état. La dictature s’installe : "Cause toujours, tu ne m’intéresse pas!"

Et ce n’est pas faute d’essayer :
Ici un collectif des vainqueurs ( lire l’appel ici en pdf) pour avoir droit à la parole et là Mégret dénonce la confiscation.

Le non ne doit pas se faire piéger! il est peut-être encore temps!

Lahire

Villepin Premier Ministre

Raffarin a démissionné avec tout son gouvernement et Chirac a nommé Villepin Premier ministre. Sarkozy à l’intérieur?

Lahire

Raffarin

… vient de quitter Matignon pour se rendre à l’Elysée. Certainement pour y déposer sa démission. Chirac devrait nommer peu après son successeur, qui est déjà désigné : ce sera très certainement un partisan du oui.

On le voit : la démocratie n’est pas respectée en France. Le peuple vote, les élites restent en place. Le futur Premier ministre comme les députés ne représentent pas les Français.

C’est pourquoi les négociations internationales deviendront extrêmement difficiles pour nos gouvernants : comment voulez-vous que Chirac et chacun de ses ministres puissent discuter avec leurs homologues si, ce qu’ils pensent, disent et veulent ne correspond pas à la volonté du peuple français ? Ils ont perdu toute crédibilité nationale par le référendum, et par là, ils ont perdu toute crédibilité internationale. Leur maintien au pouvoir affaiblira très certainement la France dans le monde. Il leur sera ensuite bien facile d’en rejeter la responsabilité sur le peuple français et sur son non. C’est la dictature des irresponsables.

Michel Janva

Changements sur le site

Vous avez pu constater que notre colonne de gauche a changé.
Le référendum étant passé, nous avons retiré les liens spéciaux. Vous pourrez retrouver nos différents posts sur l’Europe dans les thèmes suivants : Le référendum et "Europe : identité chrétienne". Beaucoup d’autres thèmes sont disponibles dans la rubrique "archives".

Comme on a plus de temps depuis dimanche soir, nous avons mis en forme nos réponses à toutes les questions qui nous ont été posées : qui sommes-nous? Pourquoi ce nom "Salon Beige"? etc… Vous trouverez les réponses sous le lien "qui sommes -nous?".

Lahire

Un NON cohérent

Malgré une grande disparité indéniable dans ses motivations, le "non" appraît toutefois dans une grande cohérence : cohérence dans le refus d’un monde sans frontière; cohérence dans le refus d’un monde de "sachant" et cohérence dans le refus d’un monde lointain.
A l’heure où les grands médias, bien que décrédibilisés parce que totalement aux ordres, tentent de faire culpabiliser ceux qui ont refusé la mascarade, il est bon de se recentrer sur les arguments et de préparer la bataille suivante.

Je cite cet article : "Les Français n’ont pas suivi les consignes que leur donnaient les grands medias, les échanges sur internet ont sans doute joué un rôle très important dans ce phénomène". Le Salon Beige s’en réjouit!

Lahire

Quel avenir pour le Traité ?

L’avez-vous remarqué ? Les médias du "oui", qui adjuraient les partisans du "non" de ne pas faire du référendum une affaire de politique intérieure, ne parlent depuis dimanche soir que de… politique intérieure.

Eh bien nous, nous avons voté sur le Traité, et nous continuons à nous y intéresser.

Le Financial Times pense que "l’Union européenne s’apprête à mettre de côté sa proposition de constitution pour quelques années" après le vote de dimanche. Pour Libération, "la tentation est grande" à Bruxelles "d’abandonner purement et simplement le projet de Constitution européenne."

Mais attention : les européistes ne baissent pas les bras.

J’ai mis ici en ligne un résumé du scénario européiste dont j’avais parlé ici. Des partisans de l’Europe fédérale y prônent une interprétation du Traité selon laquelle : 1) il suffirait que 20 pays sur 25 ratifient pour que le Traité puisse s’appliquer dans ces 20 pays ; 2) les signataires n’ont pas le droit, au motif du refus d’un ou plusieurs des 25, d’interrompre leur processus de ratification. Dans ce scénario, il est implicitement suggéré que les pays réfractaires suivent l’exemple du Danemark pour Maastricht et de l’Irlande pour Nice et procèdent à un nouveau référendum, sans doute au deuxième semestre 2006.

Pour Le Figaro, c’est davantage ce dernier scénario qui se dessine : "A ce jour, tous les Etats membres, y compris la Grande-Bretagne et la Pologne, ont été d’accord pour dire qu’il fallait ‘poursuivre’ les ratifications." Le quotidien se demande s’il ne s’agit que d’une posture destinée à ne pas décourager un "oui" néerlandais.

En tout état de cause, le Traité n’est malheureusement pas encore mort. A mon humble avis, un nouveau référendum en France fin 2006 n’est pour l’instant pas à exclure.

Henri Védas

Des évêques saluent le résultat du référendum en France

Deux évêques, et pas des moindres, saluent le résultat du référendum en France.

Monseigneur Giordano, secrétaire du conseil des conférences épiscopales européennes, déclare : "saisir cette occasion pour repenser l’idée de l’Europe, pour comprendre
où nous voulons aller,
pour redonner un véritable contenu à certaines
valeurs qui sonnent un peu creux
".

Le Cardinal Ruini, président de la conférence épiscopale italienne a pour sa part estimé que le traité constitutionnel européen, et
"souvent la politique concrète des pays membres de l’Union" souffraient
de deux défauts : "la conscience insuffisante des racines chrétiennes
de l’Europe
et de l’authentique humanisme dont le continent est porteur".

Là sont les bases de toute discussion sur la vision catholique d’une éventuelle constitution européenne : donner du sens au mot, conscience des racines et donc des réalités chrétiennes de l’Europe et d’un authentique humanisme, pas celui des francs-maçons, mais celui de l’homme, fils de Dieu, premier servi.
Les Italiens ont de la chance d’avoir des autorités de l’Eglise qui osent parler… L’Eglise est universelle et grâce au net, Le Salon beige est heureux de vous retransmettre ces bonnes paroles. A propos, le site de la CEF est muet depuis dimanche soir.

Lahire

Rérérendum : Le oui des nantis

Un lecteur nous fait part de son analyse du "oui", celui des nantis, celui de la France d’en haut alors que 80% des ouvriers ont voté "non". Il constate également combien la subersion fait rage : les ouiouistes auraient fait un choix éclairé, les électeurs du "non" se seraient bornés à réagir à une situation nationale déplorable.

Lahire

Autiste, le troisième mot du référendum

Buffet a traité Lang d’autiste hier soir en direct sur France 2. Mais c’est décidemment le mot qui convient le mieux aux ouiouistes, grands perdants pour l’instant du référendum, à commencer par le premier d’entre eux, Chirac.

Lahire

La retraite des homosexuels

Non, il ne s’agit pas d’une retraite spirituelle ou d’un quelconque havre de paix. Mais tout simplement d’une maison de repos… pour les homosexuels du troisième âge. Vous lisez bien! Mais il ne s’agit pas de ghetto où il seraient enfermés de force mais bien d’une situation voulue, d’une communauté que l’on qualifie d’ouverte mais où, pour rentrer, il faudra sans doute montrer patte blanche.

Lahire

Perles européistes

Jean-Claude Juncker, président en exercice de l’Union et premier ministre luxembourgeois, a des raisons d’aimer l’Europe : chef de gouvernement d’un pays dont la population est la moitié de celle du Finistère, le voilà qui donne des leçons à l’Europe entière ! Et avant que son carosse européen ne redevienne citrouille le 1er juillet, quand la présidence passera au Royaume-Uni, monsieur le président de conseil général nous livre ses profondes pensées :

"Beaucoup de ceux qui ont voté ‘non’ votaient pour plus d’Europe. Si on ajoute certaines de leurs voix au vote ‘oui’, c’est nous qui avons gagné."

Qui ça, "nous" ? Comme disait Présent, le vote "non", c’est décidément ceux qui ont voté "non" qui en parlent le mieux…

Autre perle : le chef du groupe socialiste au Parlement européen, M. Schulz, prétend également exercer un magistère universel. Non content de conseiller à Chirac de démissionner, il pontifie :

"(…) ce n’est pas parce que la France dit non que tout s’arrête ! Un oui en Espagne aurait-il moins de valeur qu’un non en France ?"

Et dans un mariage forcé, le oui du marié aurait-il moins de valeur que le non de l’épouse ?

La seule absurdité qu’ils ne nous aient pas sortie : "Le non est arrivé avant-dernier"; mais ça ne saurait tarder…

HV

Présent, la presse catholique

Nous citons souvent Présent dans nos posts. En effet, nous estimons devoir mettre en avant les articles ou analyses qui sont en conformité avec la Doctrine Sociale de l’Eglise et Présent bat des records de fidélité à Rome et à son enseignement.
C’est pourquoi, nous nous permettons, à titre exceptionnel en ce jour de Sainte Jeanne d’Arc qui doit être fière du peuple de France qui s’est battu hier, de relayer une publicité pour ce quotidien qui ne bénéficie d’aucune subvention et qui oeuvre pour la Vérité.

Pour tout abonnement avant le 11 juin, Présent vous offre un CDRom d’une valeur de 320 euros (!) regroupant toutes les archives d’Itinéraires depuis sa création en 1956. Rendez-vous tout de suite sur le site de Présent.

Lahire

Jacques Chirac

… s’exprimera mardi soir aux Français. Ce ne sera qu’une fois de plus…

Il a reçu aujourd’hui Raffarin, Sarkozy, Bayrou, Villepin, Alliot-Marie, Douste-Blazy, Borloo, Debré et Christian Poncelet. Aucun tenant du non, même de droite, même de l’UMP !, n’a été reçu par le chef de l’Etat. C’est dire s’il méprise le résultat démocratique…

Il peut bien nommer un quelconque nouveau premier ministre, celui-ci mènera la même politique que son prédécesseur, politique dictée par Bruxelles. Or, aujourd’hui, après la gifle référendaire, il faut redéfinir la politique, réformer les institutions sclérosées qui ne représentent plus le peuple, définir l’identité de l’Europe et de la France… Il faut que nos gouvernants se remettent en cause.

Michel Janva

Référendum en Italie

Le pape Benoît XVI s’est impliqué pour la première fois dans le débat politique italien en soutenant un appel au boycott lancé par des évêques à l’approche d’un référendum très controversé sur la procréation assistée. En effet, si moins de 50% des électeurs inscrits se prononcent lors de cette consultation, le résultat sera invalidé et la loi restera inchangée.

Les partisans du référendum ont l’objectif d’abroger une loi très contraignante sur la fécondation médicalement assistée. Le référendum du 12 juin prochain fait monter la tension politique en Italie, où se déroule le plus intense débat sur une question sociale depuis que le divorce et l’avortement ont été légalisés dans les années 1970.

Le pape a estimé que l’Eglise, qui a exhorté les catholiques à ne pas se prononcer sur le sujet, avait pris cette position pour défendre la vie humaine et non pour apporter son soutien à tel ou tel parti politique. Benoît XVI a ajouté qu’il se sentait proche des évêques "par la parole et la prière" et que leur position sur le référendum faisait d’eux de "très bons pasteurs". Le souverain pontife a rendu hommage aux évêques italiens, qu’il recevait au Vatican, pour avoir essayé d’"éclairer le choix des catholiques". A remarquer que le Pape n’a pas dit cela au sujet des évêques français…

Michel Janva

Une vision américaine du Non français

"Vive la France !", s’écrie l’un des chefs de file du mouvement néoconservateur américain, Bill Kristol, dans un éditorial du magazine Weekly Standard. A l’en croire, c’est une "libération" : l’Europe se libère de vieux régimes "arrogants" et "loin de la population". C’est l’effondrement d’un modèle, le moment est venu pour l’Europe d’ouvrir le débat sur "ses Etats-providence en faillite, ses économies sans croissance qui n’encouragent pas à grimper les échelons, ses politiques de l’immigration en faillite"

En l’absence de réactions officielles dimanche soir, en plein milieu du traditionnel week-end du Memorial Day, les blogs ont donné le ton chez les conservateurs. "Bravo à tous les Jacques et Jeannette qui ont mis leur doigt dans l’oeil des énarques et du reste de l’élite française", écrit l’un des bloggeurs des Chicago Boyz, ces admirateurs de l’école des penseurs économiques conservateurs de Chicago. L’antiaméricanisme de certains partisans du non ne le gêne pas : "cela m’est égal que les gens nous aiment. L’important, c’est qu’ils décident eux-mêmes. Si les Français ne veulent pas du capitalisme sauvage ou à l’anglo-saxonne ou d’hyper-libéralisme, c’est très bien. Ils sont libres d’avoir autant de socialisme qu’ils peuvent ingurgiter."

Dès samedi, le très conservateur George Will, du Washington Post, prévoyait que "les élites ­ politique, économique et médiatique ­ risquaient de mesurer la limite de leur habileté à imposer leurs marottes". Dans le Los Angeles Times, Gary Schmitt a mis aussi en cause un déficit démocratique en Europe. Il ne cachait pas qu’il ne pleurait pas la Constitution : "Si elle meurt, c’est la vie."

Michel Janva

Europe – Chine : Ca sent la magouille…

Le 20 mai, on apprend que la Chine décide de relever ses droits de douane à l’exportation de 400% faisant ainsi un geste significatif en faveur du textile européen.

Le 29 mai, la France vote.

Le 30 mai (aujourd’hui), la Chine fait volte face et supprime ces taxes.

Quelle coïncidence! Et il faudrait l’avaler tout cru…

Lahire

Mais la France va très bien!

On voulait la faire disparaître, la réduire à une espèce de province d’un super-état du totalitarisme économique. La France a relevé la tête et a refusé l’asservissement. La France est en très bonne santé!

N’en déplaise aux Zapatero et consorts européens, il n’y a pas de "malaise" français! En revanche, il y en a sûrement ailleurs : les regrets des abstentionnistes en Espagne (à un référendum, certes, mais que consultatif!) et des peuples des 9 autres états européens qui n’ont pas pu d’exprimer… Oui, le malaise doit grandir dans tous ces pays dont les citoyens ont été muselés. La France doit faire rêver d’autres peuples…

Et, depuis hier, quel bonheur de pouvoir encore dire que l’on est Français et que la France demeure un état indépendant. Quel bien être sur la vieille terre de nos ancêtres.

Le malaise est dans le camp de ceux qui voulaient la noyer, pensant avoir assez suffisamment anesthésié le peuple pour qu’il signe lui-même son arrêt de mort. Le malaise est dans le camp des hommes du profit, des calculateurs, des carriéristes de la politique et du grand zombi qui loge à l’Elysée. Mais pas dans le camp de la majorité, celui des 55%!

La France s’est retrouvée une raison d’être. Elle a montré qu’elle ne voulait pas de votre Europe, messieurs Zapatero and Co. Alors, respectez la démocratie chez les autres à défaut de l’appliquer chez vous. Et comme disait ma grand-mère : "Chacun son troupeau et les vaches (françaises!) seront bien gardées!"

Lahire

L’Assemblée nationale

Philippe de Villiers a demandé à Jacques Chirac de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, Le Pen demande les deux et la gauche du non souhaite la dissolution.

Il faut rappeler l’écart entre le peuple, opposé au traité, et les parlementaires, favorables à une très large majorité. Le Président a-t-il conscience qu’il faut remédier au problème posé : les gouvernants ne représentent pas le peuple. Il lui faudrait ainsi dissoudre l’Assemblée et démissionner (puisqu’il s’est personnellement impliqué dans le débat). Or, nous pouvons redouter qu’il préfèrera dissoudre le peuple…

Michel Janva

Nicolas Sarkozy…

…vient d’être reçu par le Président de la République pendant plus d’une heure.

Chirac aura-t-il le courage de recevoir également les vainqueurs du scrutin, les partisans du non, afin de tirer toutes les conséquences nécessaires, d’orienter la politique nationale, européenne et internationale de la France ? Veut-il être le président de tous les Français ? Hélas, il est permis d’en douter.

Michel Janva

Pour l’Europe des nations

Selon Jean-Marie Le Pen, "le peuple Français a clairement dit NON à la Constitution de l’Union Européenne, et ainsi refusé l’inféodation de la France à un Etat supranational. Il a rejeté la construction d’une Europe qui n’était ni européenne, ni indépendante, ni protectrice. Par cet acte solennel, il a remis fondamentalement en cause le processus politique, économique et social en cours depuis 20 ans et dont chacun a pu mesurer le caractère désastreux.

Il a ainsi réaffirmé l’indépendance politique de la France et son droit sacré à disposer d’elle-même. (…) Il avait été clairement dit que la Constitution intégrait tous les traités signés jusque-là, et dont, d’ailleurs, la plupart n’avaient pas été soumis au référendum. Dans ces conditions, c’est l’ensemble des relations inter-européennes qui doivent être remises en discussion dans le but d’aboutir à une meilleure coopération des Etats à l’intérieur d’une Europe des Nations.

Le Front National "appelle enfin le peuple Français à s’unir pour affronter les graves difficultés qui sont la conséquence des politiques suivies depuis trente ans, et à promouvoir les réformes indispensables à la défense de nos intérêts nationaux fondamentaux."

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