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Les diocèses sans vocation bénéficieront de deux assistants apostoliques pour les accompagner

Y avez-vous cru ? Les assistants apostoliques sont réservés à ceux qui ont des vocations. Même si c’est bien légitime, comme l’explique Don Paul Préaux, Modérateur Général de la Communauté Saint-Martin :

Comme vous le savez, j’ai demandé à plusieurs reprises au Saint-Siège de nous accompagner dans le développement et la croissance de la Communauté Saint-Martin. A l’issue de la visite pastorale périodique qui s’est déroulée sous la responsabilité de Mgr Benoît Bertrand, nous recevons la nomination de deux assistants apostoliques comme l’expression de l’attention apportée par le Saint-Siège à notre communauté.

Nous accueillons dans la confiance cet accompagnement qui nous est donné et le travail qui nous est demandé, en particulier sur la formation et l’accueil des vocations.

On se demande quand même pourquoi Rome ne nomme pas des assistants pour aller aider les évêques des diocèses où les vocations sont absentes.

Les assistants apostoliques de la Communauté Saint-Martin, Mgr Mattieu DUPONT, évêque de Laval, et le père François-Marie HUMANN, Abbé de Mondaye, indiquent le contour de leur mission :

Le 4 juillet 2024, le Dicastère pour le Clergé nous a nommés tous les deux assistants apostoliques pour accompagner la Communauté Saint-Martin pendant 3 ans. En prenant cette décision, le Saint-Siège, dont dépend la Communauté Saint-Martin en tant qu’association publique cléricale de droit pontifical, souhaite aider la Communauté à remplir au mieux sa mission dans l’Église selon son charisme spécifique. 

Cette nomination fait suite à la « visite pastorale périodique » de la Communauté Saint-Martin qui s’est déroulée entre juillet 2022 et janvier 2023. Demandée par celle-ci et décidée par le Dicastère pour le Clergé, elle a été menée par une équipe de visiteurs, sous la responsabilité de Mgr Benoît Bertrand, évêque nommé de Pontoise.  

Dans le cadre de cette visite, toutes les communautés locales en France comme à l’étranger ont été visitées, ainsi que la Maison-Mère et la Maison de formation. Les séminaristes, diacres et prêtres de la Communauté Saint-Martin ont été écoutés, ainsi que les évêques français et étrangers qui accueillent dans leur diocèse la Communauté Saint-Martin. De nombreux laïcs ont été entendus dans le cadre d’entretiens privés ou de rencontres en paroisse. Plusieurs prêtres ou anciens séminaristes qui ont quitté la Communauté Saint-Martin et d’autres qui ont quitté le ministère ont aussi été rencontrés.  

C’est donc à l’issue de cette visite approfondie, et après en avoir reçu les conclusions, que le Dicastère pour le Clergé nous a nommés. Nous aurons à encourager la Communauté Saint-Martin, son Modérateur général, Don Paul Préaux, et son Conseil à continuer de développer les aspects positifs de la vie et de la mission de la Communauté, tels que les visiteurs ont pu les souligner, mais aussi à les accompagner dans le travail de réforme que le Dicastère a jugé nécessaire à la lecture des conclusions des visiteurs.  

Ce travail d’accompagnement du gouvernement de la Communauté portera principalement sur les sujets suivants :  

Il s’agira de faire œuvre de vérité et de clarté sur la période de fondation de la Communauté Saint-Martin, la personnalité du fondateur décédé en 2005, et les faits qui lui sont reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté. Des personnes écoutées ont parlé d’un climat abusif dans l’exercice de l’autorité et l’accompagnement spirituel. Certaines personnes, majeures à l’époque des faits, évoquent aussi des gestes pouvant relever de délits à caractère sexuel (baisers forcés). Ce travail de vérité permettra à la Communauté Saint-Martin de reconnaître les souffrances vécues et de faire toute la lumière sur sa fondation et son histoire.  

Le sujet de la pastorale des vocations et de leur accueil, en particulier des plus jeunes, aura aussi à être travaillé, afin d’assurer un meilleur discernement et une certaine prudence dans l’entrée en formation. Il s’agira aussi d’accompagner le processus de renouvellement de la formation initiale et permanente à la lumière des normes romaines et nationales.  

La Communauté Saint-Martin entame donc avec ces 3 années d’accompagnement une nouvelle étape de son histoire. Cette œuvre de relecture, de clarification et d’ajustement lui permettra d’approfondir sa vocation. 

La Communauté Saint-Martin tient aujourd’hui une place importante dans le paysage ecclésial, en France tout particulièrement. Ses prêtres y sont présents dans plus de trente diocèses et rendent un grand service à l’Église et aux fidèles. De nombreux jeunes font confiance à la Communauté Saint-Martin et entrent au séminaire dans la Maison de formation à Evron.   

Nous redisons aux membres de la Communauté Saint-Martin notre disponibilité et notre engagement au service de la mission qui nous est confiée. Nous sommes confiants que ce travail exigeant demandé par le Dicastère portera du fruit et permettra à la Communauté de servir encore mieux l’Église en France et à l’international. 

Nous confions ces années de travail en commun et chacun des membres de la Communauté Saint-Martin à la prière de Notre-Dame et de saint Martin.  

“Des hommes comme J.D. Vance, qui est susceptible d’être le prochain vice-président des États-Unis, sont des fils de Jean-Paul II et de Benoît XVI”

Rod Dreher, journaliste et écrivain américain, éditorialiste à « The American Conservative», auteur de «Résister au mensonge. Vivre en chrétiens dissidents», a été interrogé par Eugénie Bastié dans Le Figaro, à propos du choix de J.D Vance comme vice-président de Trump :

Avant tout, ce choix représente l’avenir du conservatisme américain et du Parti républicain. J.D. est jeune, dynamique, brillant et combatif. Trump aurait pu choisir quelqu’un de plus sûr, mais je crois qu’il a voulu définir l’orientation de la droite en Amérique pour les décennies à venir. Le nouveau conservatisme sera populiste, moins internationaliste, économiquement plus centriste, socialement conservateur et plus sceptique à l’égard des institutions américaines – qui ont été préemptées par les woke. Il sera moins favorable aux grandes entreprises, ce qui est la position traditionnelle du Parti républicain. Vance symbolise le réalignement de la politique américaine.

Plus largement, depuis la tentative d’assassinat de Trump, la politique américaine est soudainement entrée dans le domaine du mythe. Je regardais le discours de Trump en direct à la télévision, et je l’ai vu se relever du sol, le visage ensanglanté, levant le poing en l’air, disant «Fight! Fight! Fight!» Le destin de l’élection s’est joué là. Il n’y a aucun moyen qu’un démocrate faible comme Joe Biden puisse espérer vaincre ce gladiateur. Les démocrates pourraient ramener George Washington d’entre les morts, et il ne pourrait pas battre Trump.

J.D. Vance incarne également une sorte de mythe . Contrairement à Trump, qui est né riche, J.D. a grandi pauvre, dans une famille profondément brisée, piégé dans une culture de chaos et d’impuissance. Un homme qui était autrefois un pauvre garçon dont la mère était toxicomane et qui connaissait à peine son père se tient aux portes du pouvoir mondial. Il incarne l’American dream. Nous, Américains, pourrions utiliser ce rêve pour croire à nouveau. Après les humiliations des années 1970 – la défaite au Vietnam, l’inflation, la crise des otages en Iran – les Américains étaient désespérés pour leur pays. Puis vint Ronald Reagan, pour renouveler la foi du pays en lui-même. Donald Trump n’est pas Reagan – mais encore une fois, l’Amérique de 2024 n’est pas l’Amérique de 1980. J.D. Vance, cependant, est un combattant comme Trump, mais a une âme ensoleillée plus semblable à celle de Reagan.

Quel genre de droite incarne J.D Vance ?

Droite populiste, je dirais. Nationaliste, non internationaliste. Profondément méfiant à l’égard des institutions élitistes et de la manière dont elles truquent les règles du jeu pour bénéficier à d’autres élites. Rappelez-vous, il est diplômé de la faculté de droit de Yale et a travaillé dans la Silicon Valley. Il connaît à la fois les sommets et les bas-fonds de l’expérience américaine. Une chose importante à retenir à propos de J.D. est que, tout en critiquant les barrières économiques et sociales structurelles pour les pauvres et la classe ouvrière, il critique également les pauvres et la classe ouvrière pour leurs propres habitudes lorsqu’elles sabotent leurs intérêts. Vous pouvez lire cela dans Hillbilly Elegy, quand il parle de la paresse, de l’apitoiement sur soi-même et de l’usage de drogues comme les grands problèmes de la classe ouvrière. La gauche aux États-Unis l’a accusé de «blâmer la victime», mais c’est ridicule. Les gens de la classe ouvrière qui travaillent vraiment détestent les gens comme cela, qui accusent la société de tous leurs problèmes.

Et je suis sûr à 100% que J.D. est complètement anti-woke – et pas seulement anti-woke en théorie, mais en pratique. Il n’a pas cette peur que les politiciens républicains normaux ont d’affronter le wokisme, parce qu’ils ne veulent pas être appelés « racistes » ou « homophobes ». C’est une des raisons pour lesquelles les Américains ont voté pour Trump en 2016, bien que Trump n’ait pas vraiment suivi de politiques anti-woke fortes. Dans une deuxième administration Trump, avec un J.D. Vance vigoureux et concentré à ses côtés, je pense que le contrecoup contre le wokisme gagnera enfin beaucoup de force.

J.D Vance semble très opposé à toute aide à l’Ukraine. Son choix signifie-t-il la fin du néo-conservatisme au sein du Parti républicain ?

Je l’espère ! Les néo-conservateurs ont entraîné l’Amérique dans tant de guerres stupides, contre notre intérêt national. J.D. était un marine américain qui a servi dans la guerre d’Irak. Cela a vraiment affecté sa vision du monde. En avril dernier, parlant au Sénat contre l’envoi d’une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine , Vance a déclaré :

« J’ai servi mon pays honorablement, et j’ai vu quand je suis allé en Irak qu’on m’avait menti. J’ai vu que les promesses de l’establishment de la politique étrangère de ce pays étaient une blague complète. »

Une blague, oui – mais pas drôle. Je vis à Budapest et j’y suis resté la plupart du temps depuis le déclenchement de la guerre Russie-Ukraine. Je ne soutiens pas l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Mais je suis bien conscient de la probabilité à ce stade que l’Ukraine ne gagnera pas – par conséquent, nous avons désespérément besoin de paix. Mais quand je visite les États-Unis, je suis étonné de voir à quel point la plupart des Américains comprennent peu la dynamique de cette guerre. Les néo-conservateurs et leurs alliés libéraux en politique et dans les médias contrôlent encore le récit et dépendent de la confiance du peuple américain, même s’ils continuent de mener le pays à la catastrophe. Donald Trump a été le premier grand candidat républicain à la présidentielle américaine à remettre en question la guerre d’Irak, brisant un tabou à droite. Pourtant, la politique étrangère de son administration était principalement dirigée par des néo-conservateurs. J’espère que c’est terminé.

Vous avez écrit que le livre de J.D Vance, Hillbilly Elegy, était « un témoignage extraordinaire de la déchéance de la classe ouvrière blanche en Amérique ». Pouvez-vous expliquer pourquoi ce livre était si important ?

Il est arrivé au moment parfait. Lorsqu’il a été publié à l’été 2016, il n’a pas attiré beaucoup d’attention. À cette époque, j’avais un blog sur le magazine The American Conservative. Un de mes lecteurs, un libéral, m’a dit qu’elle lisait un nouveau livre appelé Hillbilly Elegy, et que cela lui rappelait beaucoup de choses que j’écrivais sur les gens de la campagne oubliés et les travailleurs blancs. Elle m’a envoyé le livre en cadeau. Je l’ai lu et j’avais du mal à croire à quel point il était excellent – comment il racontait une histoire sans fard de la vie américaine que les journalistes ignorent, principalement à cause de leurs préjugés contre les travailleurs blancs. J’ai trouvé J.D., lui ai demandé une interview, puis l’ai publiée sur mon blog. Elle est devenue virale ce week-end-là, et soudainement J.D. Vance était partout dans les médias. Son livre s’est vendu à plus de trois millions d’exemplaires, et il a été instantanément vu comme quelqu’un qui pouvait expliquer le phénomène Trump aux médias.

Le livre a vraiment touché une corde sensible car tant d’Américains connaissent des gens qui vivent comme la famille de Vance. Ma mère a grandi dans une famille pauvre et dysfonctionnelle en Louisiane, et elle est tombée amoureuse du livre parce qu’elle a dit que l’enfance de J.D. ressemblait beaucoup à la sienne. Elle est ravie du choix de Trump pour J.D., car elle peut à peine croire que quelqu’un qui la comprend pourrait être vice-président. J.D. Vance est le Barack Obama de la classe ouvrière blanche. En dehors du rôle que Hillbilly Elegy a joué en éclairant la dynamique de l’élection présidentielle de 2016, il a également pointé un problème social très sérieux pour les États-Unis : la démoralisation et la désintégration de la classe ouvrière. Elle a toujours été l’épine dorsale de l’Amérique, mais maintenant elle se décompose. Comme va la classe ouvrière, ainsi va l’Amérique. […]

JD Vance a décidé de se convertir au catholicisme en 2019. Comment explique-t-il ce choix ?

J.D. et moi sommes devenus amis après notre fameuse interview de 2016. Lorsqu’il a exprimé un intérêt pour le christianisme, j’ai essayé de l’ouvrir à l’orthodoxie, qui est ma confession, mais il se sentait vraiment attiré par le catholicisme . Alors je l’ai présenté à quelques bons dominicains, qui l’ont catéchisé. Comme beaucoup de jeunes hommes intellectuels qui fondent des familles, J.D. voulait être plus sérieux à propos de Dieu. Son parcours en tant qu’enfant comprenait un court passage dans une église protestante fondamentaliste, avec son père. En tant qu’adulte, il n’a pas trouvé cela satisfaisant. Plus il explorait le catholicisme, plus il était attiré par sa profondeur intellectuelle et spirituelle.

Plus largement, y a-t-il un retour du catholicisme à droite du spectre politique américain ?

Je ne sais pas s’il est correct de dire qu’il y a un «retour» du catholicisme à droite du spectre politique américain. Depuis les années Reagan, il est devenu clair que la fondation intellectuelle du conservatisme américain se trouve parmi les catholiques et les juifs. Les élites protestantes traditionnelles qui ont fondé le pays et qui en étaient autrefois l’establishment se sont désintégrées. Si vous regardez la Cour suprême des États-Unis aujourd’hui, cinq des six juges conservateurs sont catholiques et un seul est protestant. Cela s’explique par la profondeur de l’esprit catholique.

Il est certain que la plupart du catholicisme en Amérique est une religion superficielle de la culture pop, mais les conservateurs qui prennent le christianisme au sérieux et qui veulent servir dans la vie publique trouvent souvent une réelle profondeur dans le catholicisme intellectuel. Non pas, je me hâte de le dire, le libéralisme à la manière des jésuites comme celui du pape François, mais le catholicisme plus rigoureux et orthodoxe de Jean-Paul II et Benoît XVI. François ne laissera aucun héritier, mais des hommes comme J.D. Vance, qui est susceptible d’être le prochain vice-président des États-Unis, sont des fils de Jean-Paul II et de Benoît XVI.

Notre-Dame d’Espérance

A propos de la basilique Notre-Dame d’Espérance à Saint-Brieuc évoquée hier, un lecteur souligne le lien de ce lieu avec Pontmain où la Vierge est apparue le 17 janvier 1871 :

Le miracle de Pontmain est lié à la Basilique Notre-Dame-d’Espérance à Saint-Brieuc. Le 17 janvier 1871, en pleine Guerre de 1870, les fidèles prièrent pour la paix en invoquant Notre-Dame d’Espérance à Saint-Brieuc. Une neuvaine fut dite pour l’arrêt de la guerre. Simultanément, le curé de Pontmain, l’abbé Guérin, invitait les fidèles à faire une neuvaine à Notre-Dame d’Espérance.

Un groupe de dames de Saint-Brieuc implore l’évêque, Monseigneur David, de faire un vœu pour stopper l’avancée des troupes prussiennes et protéger la Bretagne. Alors que ces dames prient la Vierge apparut précisément au même moment à trois enfants à Pontmain. Les fidèles de Pontmain entonnent alors le cantique « Mère de l’Espérance », sans savoir qu’il a été composé par le chanoine Prud’homme lui-même ! Grâce à leur foi, Saint-Brieuc et la Bretagne sont épargnés, un événement célébré par l’offrande d’une bannière en remerciement du vœu exaucé.

Ce miracle renforça la dévotion à Notre-Dame d’Espérance, et une importante confrérie vit le jour au XIXe siècle à Saint-Brieuc. Des personnes s’engagèrent à prier Notre-Dame-d’Espérance tous les jours en France et à l’étranger.

Ce récit, riche en foi et en espérance, continue d’inspirer les catholiques. La Basilique Notre-Dame d’Espérance demeure un lieu de prière pour la paix, témoignant de la puissance de la foi et de l’intercession de la Vierge Marie.

R./ Mère de l’Espérance, Dont le nom est si doux Protégez notre France. Priez, priez pour nous! (bis)

Souvenez-vous, Marie, Qu’un de nos Souverains Remit notre Patrie En vos augustes mains.

La crainte et la tristesse Ont gagné notre cœur. Rendez-nous l’allégresse, La paix et le bonheur.

Vous calmez les orages, Vous commandez aux flots, Vous guidez au rivage Les pauvres matelots.

De la rive éternelle, Secondez nos efforts; Guidez notre nacelle Vers les célestes ports.

En ces jours de souffrances Sauvez-nous du danger; Épargnez à la France Le joug de l’étranger.

Des mères en alarmes Raffermissez les cœurs; Venez sécher leurs larmes, ô Mère des douleurs!

Au chemin de la gloire, Conduisez nos soldats Donnez leur la victoire Au jour des saints combats.

Et si, pour la Patrie, Bravant les coups du sort Ils vont donner leur vie, Ah ! couronnez leur mort !

“Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit.”

Finalement Coluche a plus de crédibilité que nos politiciens. Par leurs votes, les Français ont manifesté une volonté de changement. C’est tellement vrai que Von der Leyen est réélue à la Commission européenne et Braun-Pivet au perchoir de l’Assemblée nationale !

Mme Braun-Pivet a été élue au troisième tour, tour à majorité relative, avec 220 voix contre le candidat de la gauche André Chassaigne (PCF), 207 voix. Sébastien Chenu (RN) a obtenu 141 voix. Sébastien Chenu a dénoncé une «victoire des combines» pour Yaël Braun-Pivet, réélue avec notamment les voix des députés LR après un accord.

Et la bande de mal-élevés d’extrême-gauche n’a pas compris qu’avec leur attitude, le RN devrait encore progresser la prochaine fois malgré toutes leurs stratégies de castors :

Au-delà des fantasmes, est-ce que l’État profond français existe ?

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Avec le départ possible de Bruno Le Maire en Suisse, pays de cocagne, il apparait nécessaire d’appréhender ce qu’est l’État profond français, mais aussi de comprendre les mécanismes de la dette réelle de la France. Dette que Bruno Le Maire a largement amplifié durant son long séjour à Bercy.

Ce concept d’État profond représente la haute administration non élue et choisie par le chef de l’État pour décider de la politique et de la gestion des dépenses publiques. Avec plus de 3.100 milliards de dette, – source Ministère de l’Economie et des finances 2024 (1), la France est sous la tutelle du lobby bancaire et Emmanuel Macron n’y est pas étranger.
Diplômé de l’école nationale de l’administration puis inspecteur des finances, il quittera la fonction publique pour une banque privée bien connue, à savoir la banque Rothschild, et deviendra son plus jeune associé gérant. Ce management transversal s’appelle « pantoufler ».

À ce sujet, passer de la fonction publique dans le secteur privé s’appelle du « pantouflage » et pose, en général, des problèmes éthiques et déontologiques, du fait d’une transparence souvent absente. Le terme de « rétro pantouflage » désigne, à l’inverse, le passage du secteur privé vers la fonction publique.

Le retour d’Emmanuel Macron dans l’administration française s’effectuera au ministère de l’Économie, véritable « cheval de Troie » du pouvoir bancaire afin de privatiser et de détruire, hélas, l’économie de notre pays. Les privatisations sont rendues légales grâce à une assemblée nationale, muée depuis bien trop longtemps en banale chambre d’enregistrement des ordres émanant du chef de l’Etat et de son Premier ministre.

Pour bâtir son réseau dans la haute administration, Emmanuel Macron utilise les cercles de réflexions répertoriés dans notre livre, qui sont de véritables lobbies décisionnels, lui permettant de nommer les futurs agents aux postes stratégiques. Ces hauts fonctionnaires obéissent, sans faillir, aux puissances étrangères qui en réalité, sont les véritables commanditaires et donneurs d’ordres à l’Élysée. Toute cette engeance pousse notre pays vers la ruine, pille l’épargne des Français, et enfonce le peuple français vers une paupérisation de plus en plus visible.

Mais revenons à la dette publique. Elle correspond à l’ensemble des emprunts publics contractés par l’État, la Sécurité sociale, les organismes divers d’administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales.

Le détail de cette dette, tel que présenté sur le site de l’Insee, se fonde sur la définition de la dette des administrations publiques au sens du Traité de Maastricht.

Pendant plus de trente ans, la France a connu une politique budgétaire laxiste. « L’État providence », souvent utilisé comme vache à lait par les banques, a dépensé sans compter pour financer la dette publique et assurer les salaires des fonctionnaires. Cependant, entre la dette corrélée au PIB et la dette publique, un flou persiste, particulièrement visible dans le bilan comptable de l’État français, notamment dans le registre « hors bilan bancaire ». Ce compte bancaire est fréquemment employé pour dissimuler les dettes embarrassantes ; une pratique courante dans le monde financier pour camoufler des actifs toxiques et des soldes négatifs ; qui pourraient ternir l’image d’une banque ou d’une multinationale, influant ainsi sur sa cotation boursière.

Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron, le triumvirat de l’enfer, ont généré donc une dette de plus de 3 100 milliards d’euros, (1) – source Ministère de l’Economie et des finances 2024, à laquelle il faut ajouter le hors bilan bancaire :
Extraits de l’article d’Atlantico du 29 mars 2024 : (2)
Titre : Engagements hors bilan. Pire que la dette et les déficits, les engagements hors bilan de l’Etat français
“En revanche, on trouve dans le hors bilan de l’Etat une dépense quasi certaine liée aux retraites que l’Etat s’est engagé à verser à ses personnels. Fin 2022, les engagements de retraite de l’Etat vis-à-vis des fonctionnaires civils et militaires représentaient 1 683 milliards d’euros, soit 65% du PIB.

La dette publique ne tient pas compte de tous les engagements donnés par l’Etat. Ce n’est pas en soi une anomalie, sauf dans le cadre des retraites des fonctionnaires. Le dernier compte général de l’Etat intègre 2 200 milliards d’euros d’engagements hors bilan pouvant donner lieu à une implication indirecte de l’Etat. L’Etat garantit, par exemple, les livrets d’épargne réglementés soit 560 milliards d’euros d’engagements hors bilan, apporte 126 milliards de garantie au mécanisme européen de stabilité (MES), garantit 75 milliards d’euros de prêts au titre des PGE, pourrait en théorie être engagé pour le même montant vis-à-vis du plan de relance européen, soutient le commerce extérieur à hauteur de 60 milliards, garantit la dette de l’Unedic à hauteur de 52 milliards…

Les données sur les engagement hors bilan de l’Etat sont publiques et fournies chaque année dans les comptes de l’Etat sur le site des ministères économiques et financiers pour un montant total de 3 800 mds€ (montant à comparer aux 3 088 mds€ de dette indiqués par l’INSEE à la fin de 3ème trimestre 2024), dont la moitié comme engagements de retraite de l’Etat.”

Si l’on additionne 3100 Mds€ de la dette publique plus les 3800 Mds€ des sommes mentionnées dans le hors bilan bancaire, on obtient un total vertigineux de plus de 6 900 milliards d’euros. Bagatelle !

Le reste de la situation en France est catastrophique. Entre le trafic de drogue qui explose, le nombre de SDF en constante augmentation, la criminalité en hausse, le bradage de nos industries, la crise sanitaire sous gérée, l’empêchement des médecins de soigner, la suppression des lits d’hôpitaux –17.600-, la destruction de la justice, la privatisation de la Française des jeux, la carte blanche donnée au sulfureux cabinet conseil McKinsey, la répression sanglante des Gilets Jaunes, les dettes, et la poussée très dangereuse d’une guerre contre la Fédération de Russie avec des provocations inutiles répétées sans cesse, on peut se demander si tout cela est bien réel.

Malheureusement oui. Étonnamment tout s’écroule, sauf le complexe militaro-industriel français. En effet, notre pays vient de décrocher la médaille d’argent mondiale en 2024 pour les ventes d’armes juste derrière les USA.

La France est à l’image de feu son paquebot qui, jadis, était une de nos fiertés. Touché, démantelé, coulé.

Heureusement que les preuves existent, bien que noyées sous un déluge de fausses informations, de discours trompeurs, de photos alléchantes, et masquées par des courbes et des graphiques trafiqués. L’élite au pouvoir semble intouchable. Il ne faut pas oublier qu’elle obéit au doigt et à l’œil à la finance internationale, ainsi qu’à leur idéologie mortifère. Mais le problème réside essentiellement dans la présence des seconds couteaux, au-delà des marionnettistes. Il s’agit de toute l’armada des petits chefs de la République exécutant avec un zèle absolu les ordres, soutenus par une presse obéissante et soumise, par une majorité d’artistes généreusement subventionnés par le ministère de la Culture et avec, malheureusement, une partie importante de la classe moyenne qui, soit se contente de ses propres préoccupations, soit se considère comme le justicier de l’État, donnant du fil à retordre à une minorité consciente des enjeux, tout en essayant de garder le cap envers et contre tous.

Soit, nous allons vers une causalité de plus en plus étendue, à savoir la compréhension des véritables enjeux, soit nous nous enfonçons dans une complaisance d’acceptation passive des événements menaçants notre survie, celle de nos voisins et de toute la population de la Terre.

Identifier les vrais responsables de nos maux et du déclin rapide de la France, permet, non seulement de comprendre, mais aussi de pouvoir y remédier. Rien n’est écrit, tout peut changer.

Claude Janvier.
Ecrivain, essayiste et chroniqueur. Co-auteur du livre avec François Lagarde : « L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ?» KA Editions. https://kaeditions.com/product/letat-profond-francais-qui-comment-pourquoi/

Notes :
1 https://www.economie.gouv.fr/cedef/dette-publique

2 https://atlantico.fr/article/decryptage/pire-que-la-dette-et-les-deficits-les-engagements-hors-bilan-de-l-etat-francais-dette-publique-insee-emprunts-deficit-charles-reviens-nicolas-marques

Genre : Juristes pour l’enfance saisit la justice contre la HAS

Lu sur Gènéthique :

Le 17 juillet, l’association Juristes pour l’enfance (JPE) a saisi la justice afin de demander la modification de la composition du groupe de travail « Parcours de transition des personnes transgenres » de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Depuis plus de deux ans, celui-ci réfléchit à l’élaboration de recommandations de « bonne pratique de prise en charge des parcours de transition des personnes transgenres, y compris les mineurs de 16 et 17 ans » (cf. Prise en charge des personnes « transgenres » : un recours contre la HAS). Bien qu’elles aient été annoncées pour 2023, puis pour le 1er septembre 2024, ces recommandations n’ont toujours pas été publiées (cf. Transgenres : des recommandations de la HAS en cours d’élaboration).

Alors qu’à plusieurs reprises JPE a demandé à la HAS de communiquer la composition du groupe de travail et que, le 20 février 2024, le Tribunal Administratif de Montreuil a ordonné que cette composition soit rendue publique, la Haute Autorité de santé a toujours refusé de s’exécuter (cf. Genre : la justice exige la transparence de la HAS).

Dans un communiqué de presse du 18 juillet, l’association indique qu’en consultant le site gouvernemental, et en en déduisant « la composition approximative de ce groupe », elle a constaté que sur les 28 personnes qui feraient partie de ce groupe de travail, 21 militent pour « la prise en charge trans-affirmative des enfants en questionnement de genre selon les derniers Standards of Care (SOC 8) édités en 2022 par la WPATH (World Professional Association for Transgender Health)c’est-à-dire l’administration de bloqueurs de puberté et d’hormones du sexe opposé ainsi que le recours à la chirurgie, le tout sans limite d’âge minimale, y compris pour la mastectomie (usuellement pratiquée sur des jeunes filles à partir de 13 ans aux Etats-Unis), la chirurgie faciale ou la chirurgie des organes génitaux » (cf. Des militants trans dans un groupe de travail de la HAS ?).

Parmi les membres, aucune personne ne semble en revanche engagée en faveur d’une approche « prudentielle » qui promeut une première approche psychothérapeutique des mineurs, recommandant également le report des traitements hormonaux et chirurgicaux (cf. Changement de genre chez les mineurs : l’alerte de l’Académie de médecine).

Considérant que la composition de ce groupe est « déséquilibrée » et ayant des « doutes sérieux sur l’absence d’intérêts susceptibles de compromettre leur indépendance de plusieurs membres », Juristes pour l’enfance a saisi le Tribunal Administratif de Montreuil d’une requête en référé-suspension, ainsi que d’une requête en annulation. L’association demande au tribunal d’enjoindre la HAS de modifier la composition du groupe de travail pour y intégrer l’ensemble des courants scientifiques concernés et « d’écarter du groupe les membres dont l’expression publique ne peut être considérée comme mesurée sur le sujet, ainsi que ceux devant être considérés en situation de conflit d’intérêts ».

Nouvelle Calédonie : Après l’église de Saint-Louis, l’église de Vao, à l’Île des Pins, a été incendiée

Est-il toujours interdit de s’interroger sur un lien entre insécurité et immigration ?

Chronique des faits divers “à la française” :

  • 6 février : un malien poignarde 3 passants Gare de Lyon par “haine des Français”.
  • 15 juillet : un homme né au Congo, condamné pour meurtre, poignarde un policier Gare de l’Est par “haine des militaires.”
  • 18 juillet : un sénégalais poignarde un policier sur les Champs-Elysées.
  • 18 juillet : Karamoko S. impliqué pour tentative d’assassinat après avoir percuté de plein fouet la terrasse d’un restaurant à Paris 20e.
  • 18 juillet : au Mans, un «dangereux» radicalisé est activement recherché après la tentative d’assassinat d’un chauffeur de taxi au Mans. Il est sorti de prison le mois dernier.

Selon le bilan publié par le Ministère de l’Intérieur, Les étrangers, bien que minoritaires parmi les mis en cause, sont largement surreprésentés. Exemple :

  • Pour 1000 Français, 5 ont été mis en cause pour violences en 2023  
  • Pour 1000 Africains vivant en France, 15 ont été mis en cause pour violences en 2023

Révélations sur l’abbé Pierre : pourquoi cette onde de choc ?

La publication d’un rapport commandé par Emmaüs et mettant en cause l’abbé Pierre pour des faits pouvant être qualifiés d’agressions sexuelles aurait provoqué une onde de choc. La Conférence des évêques de France s’est fendue d’un communiqué. Dans La Croix, le père Christian Venard, prêtre du diocèse de Monaco, se désole :

« La société en avait fait comme un saint laïc ». « Il y a beaucoup de tristesse, d’abord. Mais aussi un profond sentiment de lassitude, alors que la plupart des grandes ”idoles” – les frères Philippe, Jean Vanier… – présentées aux catholiques ces dernières années sont tombées. D’autres ne veulent pas y croire, comme si c’était la goutte de trop ». « Cela renouvelle mon interrogation sur l’incapacité des catholiques français, depuis des décennies, à sortir du culte de la personnalité autour de ces figures charismatiques ».

Rappelons qu’en 2005, l’abbé Pierre, dans un livre intitulé Mon Dieu ….pourquoi ?, co-écrit avec Frédéric Lenoir, se disait favorable au concubinage pour les prêtres, à l’ordination des femmes ainsi qu’aux unions homosexuelles et à l’homoparentalité. Il parlait également de sa vie intime (“j’ai donc connu l’expérience du désir sexuel et de sa très rare satisfaction“).

Dans son Catalogue des nuisibles, paru en 2007, Serge de Beketch consacrait son premier chapitre à l’abbé Pierre surnommé “Le cochon ensoutané”. Outre les propos rappelés ci-dessus (et d’autres), l’ancien co-fondateur de Radio courtoisie dénonçait le mythe de l’hiver 54 :

[…] un ancien déptué repenti m’avait raconté comment, en 1954, l’abbé opportunément “starisé” par une émission de radio, s’était prêté à une abjecte manipulation de l’opinion publique concoctée par le lobby des entrepreneurs du bâtiment pour contraindre l’Etat à consacrer au financement immédiat de logements précaires une partie des fonds destinés à une rénovation complète et intelligente (donc plus lente) du parc immobilier français. […] une campagne fut lancée pour la construction immédiate de cités d’urgence.

Le résultat fut la remise aux calendes grecques de la réalisation du programme initial de construction de vrais logements sociaux et la multiplication de zones d’habita provisoire, véritables ghettos de la misère et de la violence dont certains perdurent après un demi-siècle avec les effets que l’on éprouve encore aujourd’hui.

Un mythe s’effondre. Il était temps.

Ursule von der Leyen à la tête de la Commission européenne réélue grâce aux Verts

La veille du vote du Parlement européen sur la reconduction ou non d’Ursule von der Leyen à la tête de la Commission européenne, le tribunal de première instance de la Cour de Justice de l’UE a publié deux arrêts qui condamnent son action dans l’affaire des « vaccins ». Voici le début du communiqué de presse :

La Commission n’a pas donné au public un accès suffisamment large aux contrats d’achat de vaccins contre la Covid-19. Cette infraction concerne notamment les stipulations de ces contrats relatives à l’indemnisation ainsi que les déclarations d’absence de conflit d’intérêts des membres de l’équipe de négociation pour l’achat des vaccins.

Aujourd’hui, la dirigeante allemande a néanmoins été réélue, avec 401 voix, alors qu’il lui en fallait 360, contre 284, 15 abstentions et six blancs.

Il est difficile de savoir qui a voté quoi, puisque le vote a eu lieu à bulletins secrets. Elle a pu compter sur le soutien de sa famille politique, le PPE (188 sièges), ainsi que sur les deux autres groupes qui forment la coalition, soit les socialistes de S&D (136 sièges) et les centristes de Renaissance (76), 401 voix en tout, le score qu’elle a obtenu.

Mais il y a eu certainement des défections dans la majorité, puisqu’on sait qu’une bonne partie des 53 élus du groupe Vert (hormis les Français) se sont prononcés en sa faveur.

Si on additionne les voix de ceux qui ont voté contre elle comme les Patriotes pour l’Europe de Jordan Bardella (84 députés), de l’Europe des nations souveraines (25 élus) et les 33 non-inscrits, la gauche radicale de The Left de Manon Aubry (46), on n’obtient que 188 voix contre. Si on ajoute ECR (78 députés parmi lesquels les élus de Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni), on atteint 266. Au moins 40 députés de la coalition majoritaire ont manqués à Von der Leyen. Au sein du PPE, les LR français et les Slovènes n’avaient pas fait mystère de leur opposition.

Impressionnante cascade politique

Manon Aubry, nouvelle experte du retournement de veste :

 

Certains diront qu’il faut être poli. Ce n’est visiblement pas le cas de Louis Boyard, à l’Assemblée nationale :

I-Média – Attentat contre Trump : les médias responsables ?

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur le cliché déjà historique de Trump se relevant le poing levé après la tentative d’assassinat contre lui.

Le dossier du jour est consacré au rôle joué par les médias dans la montée de la violence contre l’ancien président américain et les théories du complot entourant les circonstances de l’attentat.

Les pastilles de l’info abordent :

1) L’extrême gauche assume et revendique le grand remplacement
2) Le vol du patrimoine des Français pour rembourser la dette ?
3) Cérémonie des JO : ça promet !
4) Le gouvernement allemand censure un magazine patriote !
5) Groupe Canal : l’inquisition de l’Arcom

Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM est consacré à Céline Pigalle.

Expert en Bioéthique Snead Appelle à une Gouvernance Juste de l’Avortement

O. Carter Snead, expert renommé en bioéthique publique et ancien directeur du de Nicola Center for Ethics and Culture à l’Université de Notre Dame (USA), a récemment témoigné devant le Comité du Sénat américain pour la Justice. Le thème de son exposé était: « Franchir la ligne : Interdictions de l’avortement et déplacements interétatiques pour des soins après Dobbs » (Dobbs étant la décision de la Cour suprême de juin 2022 qui redonnait le pouvoir de légiférer sur l’avortement aux Etats).

Considéré comme l’un des principaux experts mondiaux en bioéthique, Snead a souligné que la décision de la Cour suprême dans l’affaire Dobbs a restauré l’autorité des citoyens pour aborder la question de l’avortement par le biais de leurs représentants élus, mettant ainsi les États-Unis « en accord avec les nations du monde entier qui ont toujours abordé la question par le biais du processus politique ». Il a noté que la majorité des pays dans le monde « restreignent l’avortement volontaire entre 10 et 14 semaines de grossesse ». Il a également exhorté les législateurs à clarifier leur position sur les limites de l’avortement volontaire, en soulignant le nombre élevé d’avortements tardifs aux États-Unis et la nécessité de caractériser de manière équitable le paysage juridique actuel, notamment en apportant des faits sur les récentes affaires très médiatisées du Texas. Enfin, Snead a invité les membres du comité à envisager le contexte humain dans lequel se pose la question de l’avortement, en les encourageant à voir cette problématique comme une crise touchant une mère et son enfant, et à collaborer malgré les différences pour venir en aide à ces personnes tout au long de leur vie. Une façon de reposer correctement le débat (alors qu’en France, on continue à dire mensongèrement que la Cour suprême à “interdit” l’avortement aux Etats-Unis et qu’on continue à ne voir le sujet que sous l’angle du “droit des femmes” sans évoquer les autres personnes impliquées dans l’avortement volontaire, à commencer par le bébé, et sans davantage évoquer les conséquences graves de l’avortement sur les femmes qui, au nom d’un féminisme idéologique, se trouvent)

Les travaux de recherche de Snead portent sur des questions liées à l’avortement, à la neuroéthique, à la recherche sur l’embryon humain, à la procréation médicalement assistée et aux décisions relatives à la fin de vie. Il est l’auteur de « Ce que signifie être humain : le cas du corps en bioéthique publique », reconnu comme l’un des « dix meilleurs livres de 2020 » par le Wall Street Journal. En 2022, il a été cité dans le New York Times comme l’un des « dix livres pour comprendre le débat sur l’avortement aux États-Unis ».
Source

Des autorisations illégales de recherche sur l’embryon annulée par le Conseil d’Etat

Communiqué de la Fondation Lejeune:

Le 17 juillet 2024, le Conseil d’Etat a tranché un double litige opposant la Fondation Jérôme Lejeune à l’Agence de biomédecine (ABM). Cet arrêt annule définitivement deux autorisations illégales de recherche sur l’embryon humain.

Les deux affaires posaient la même question de droit. Il y a 5 ans, l’ABM avait autorisé deux projets de recherche sur l’embryon humain, alors que le centre hospitalier qui en était chargé ne disposait pas d’une autorisation de conservation adéquate, spécifique pour la recherche. Le législateur avait pourtant distingué dans le Code de la santé publique la conservation d’embryons à des fins « d’activités biologiques d’Assistance médicale à la procréation (AMP) » sous la responsabilité de l’ARS, et la conservation des embryons à des fins de recherche sous la responsabilité de l’ABM. C’est sur ce point que le Conseil d’Etat a rappelé à l’ordre l’ABM, à qui « il revient […] de vérifier que l’autorisation de conservation, qui ne peut être délivrée que par elle-même, […] est en cours de validité ». Les dispositions légales relatives à l’AMP « ne peuvent avoir pour objet ou pour effet de déroger à l’obligation […] de solliciter et d’obtenir […] une autorisation [de conservation] délivrée par l’Agence de la biomédecine ». En autorisant ces projets de recherche sans délivrer d’autorisation de conservation propre à la recherche, l’ABM a fait fi des dispositions législatives en vigueur.

Cette négligence est préoccupante de la part de l’Agence de la Biomédecine, chargée de veiller au strict respect des conditions encadrant la recherche sur l’embryon. Dans ces deux protocoles, la destruction de plus d’un millier d’embryons humains était en jeu. C’est la sixième fois que la juridiction suprême confirme l’illégalité des autorisations de l’ABM – sans compter les autres procédures en cours dans lesquelles Tribunal administratif et Cour administrative d’appel pointent eux aussi le non-respect du cadre légal.

L’intérêt à agir de la Fondation avait été reconnu en 2014 par les tribunaux au motif qu’elle finance la recherche scientifique tout en veillant au respect de l’embryon humain. Elle a investi près de 75 millions d’euros en 30 ans dans la recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence, dont elle est le premier financeur en Europe – et premier financeur privé dans le monde.

« Cet arrêt est rendu au moment du 30e anniversaire des premières lois de bioéthique » précise Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune. « Cela doit nous faire réfléchir. En trente ans, la France a accepté un basculement éthique à 180° en permettant la manipulation du vivant, dans une surenchère technicienne qui semble sans limite. Le temps est venu de s’interroger collectivement et de repenser comment protéger l’humain, notamment dans sa plus simple mais incontestable forme qui est celle de l’embryon. »

Retailleau explique le mystère Bellamy : de l’Absurde à la Nausée

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Bruno Retailleau, ancien ami de Philippe de Villiers, est également un cas intéressant de la Droite molle. Il a de bonnes idées sur le fond, mais lui aussi est tordu et lâche dans sa « stratégie ».

Hier, sur Europe 1 (https://www.youtube.com/watch?v=dICpf0Hn5Xk ), il donnait quelques « explications ». Nous passons de l’Absurde de Camus décrit ici (https://lesalonbeige.fr/bellamy-philosophe-de-labsurde-ou-prison-mentale/ ), à la Nausée de JP Sartre…

L’excellent journaliste Pierre de Vilno commence l’entretien en remarquant les similitudes de langage entre Macron et la Droite molle : gouverner la France en suivant un « pacte législatif ».

Comme Bellamy, Retailleau explique qu’il s’agit de proposer des lois, sans faire partie du gouvernement.

Comme Bellamy, il cite ses priorités : “pouvoir d’achat, immigration, sécurité”. Chez Laurence Ferrari (https://www.youtube.com/watch?v=5ri-W0b0_U4 ), il mettait même systématiquement l’immigration en premier…

Le journaliste lui signale que tout cela semble en « accord avec le RN ».

C’est ici que Retailleau montre la même absurdité que Bellamy. Jusqu’à la Nausée.

Comme Bellamy, Retailleau répond en donnant des différences, qui sont des domaines économiques et financiers… Pas du tout du domaine “moral”…

Hein ? Il y a 10 jours, il fallait un cordon sanitaire contre un RN rediabolisé, dans le théâtre antifacho, avec LFI etc. ?
Et aujourd’hui, les différences ne portent pas sur ces sujets “moraux” : immigration – sécurité ??? La Nausée…

Différences économiques ? Il n’y en a pas avec LFI, avec qui la Droite molle vient de faire un arrangement électoral ?? La Nausée.

Retailleau ajoute encore une louche juste après, en expliquant que « sa » loi immigration du « pacte législatif » pourra passer grâce au RN…

Mais poursuivons, car l’excellent Pierre de Vilno a tout compris. Il revient sur le refus de la Droite molle de participer au gouvernement avec Macron.

Et Retailleau lâche le morceau : « faire une grande coalition, ce serait donner définitivement le monopole de l’opposition aux deux ailes radicales » RN et LFI.

Tout ça pour ça…

Tout ce théâtre antifacho, toutes ces condamnations du courageux Ciotti, ce n’est pas pour relever la France au plus vite, c’est juste pour exister. C’est juste pour éviter que la vie politique tourne autour des 3 blocs : Gauche forte – Centre mou – Droite forte.

Vilno a tout compris : « si je comprends bien, vous refusez d’entrer dans une coalition, sinon vous allez vous griller (…), vous n’aurez plus d’élan pour 2027 ».

Comme Bellamy, Retailleau se drape pendant toute l’interview derrière ses phrases creuses de « l’intérêt supérieur de la Nation, nous ne demandons aucun poste pour nous-mêmes, nous sommes responsables, etc. ». Jusqu’à la Nausée…

En réalité, le calcul est tout simplement le suivant :
– Avoir un gouvernement « peu politisé » (avec Castex ? cf interview avec Laurence Ferrari).
– Ne pas participer à ce gouvernement pour ne pas “se griller” pour les prochaines élections (présidentielles, etc.).
– Proposer des lois qui montrent un début de bonne volonté.
– Reconstruire le bipartisme d’avant, Gauche-PS contre Droite molle (le PS est sans doute sur la même ligne…).
– Continuer à avoir des élus grâce aux voix gauchistes du « cordon sanitaire », en refusant l’Union de Droites.

Cela peut-il fonctionner ?

Il est permis d’en douter, pour les raisons suivantes :
– Sarkozy a déjà fait le coup du « gros dur de Droite » en 2007, il a déçu très très profondément. Durablement.
– Le RN est tellement haut qu’il semble impossible à rattraper en si peu de temps.
– Si les lois du pacte législatif de la Droite molle sont votées grâce aux voix du RN, quid du théâtre antifacho ?? C’est le RN qui sera crédibilisé.
– Ce pacte législatif est très insuffisant pour redresser la France. Par exemple, il ne remet pas en cause le droit du sol.

Alors, quel avenir entrevoir ?

Dans la « philosophie de l’absurde » de la Droite molle, il est probable que cette Droite molle fera battre le RN aux prochaines élections, une fois de plus.
Par orgueil, pour ne pas donner la possibilité au RN de mettre en œuvre ce que la Droite molle n’a jamais eu le courage de faire.
Par intérêt, pour continuer à avoir des élus grâce aux voix de gauche.
Par bêtise, avec l’argument que « le RN n’est pas prêt à gouverner » (interview Laurence Ferrari). Certes, le RN n’est sans doute pas prêt à gouverner seul. Mais dans une coalition ? C’est encore l’attitude absurde-infantile de Bellamy, pour dire « vous n’êtes pas habitués à exercer le pouvoir, mais je ne vous aiderai pas, nananère… ».

Aux prochaines élections, ils joueront donc la même partition antifacho. Comme la semaine dernière. Comme à toutes les élections régionales. Comme toujours. Jusqu’à la Nausée.

Nous perdrons encore du temps.

Puis, si cela continue, il deviendra mathématiquement impossible de gagner, à cause du poids électoral de l’immigration, selon le processus décrit ici : https://lesalonbeige.fr/encore-des-maths-au-service-des-elections/ .

Une solution ? Conquérir le Sénat, enlever cette espèce de « sanctuaire sépulcral de la Droite molle », qui lui fait croire qu’elle est encore une grande puissance politique. L’orgueil cèdera alors peut-être la place à l’humilité, celle qui a permis à Ciotti de devenir courageux.

Pour entrer en force au Sénat : conquérir les mairies, notamment rurales. Tout cela est possible en 2026.

Charles Rosiers, ancien chroniqueur au quotidien Présent, [email protected]

1000 Raisons de croire : un dispositif d’évangélisation mis en place pour l’été

Le projet 1000 raisons de croire – dont le sixième numéro du magazine diffusé à 60 000 exemplaires dans 8 000 points de vente vient de sortir – déploie un large dispositif missionnaire cet été, grâce à trois actions :

1. Un livret missionnaire de 16 pages distribué gratuitement à 200 000 exemplaires sur les marchés, dans les rassemblements, à la sortie des métros, dans les églises, dans tous les sanctuaires, avec un objectif d’1 million d’exemplaires distribués d’ici 1 an. Commande gratuite (frais de port à régler uniquement).

2. Des conférences et débats partout en France, menés par une dizaine d’apologètes dans les médias, les universités, les grandes écoles, les aumôneries et les paroisses. Plusieurs conférences ont lieu cet été dans toute la France, notamment à l’occasion du festival du Mont-Saint-Michel, à Granville.

3. Une forte présence sur les réseaux sociaux, avec la reprise du compte TikTok du père Matthieu et la production de contenus en continu, par cinq jeunes influenceurs. Le but est de diffuser du contenu numérique en continu, grâce aussi à un email quotidien donnant chaque jour 1 raison de croire, et aux sites Internet 1000raisonsdecroire.com, 1000rcinfo.com et veritedelafoichretienne.com (qui s’appuie sur une traduction du site anglophone catholicanswers.com).

Objectif : Donner à tous ceux qui cherchent la vérité les moyens de trouver des réponses à leurs questions, car « la foi chrétienne est vraie. Il y a 1000 raisons d’y croire. Rien ne peut lui être comparé. » Tout cela manifeste le renouveau de l’apologétique en France et son utilité pour évangéliser les publics non chrétiens en recherche de vérité : athées, agnostiques, musulmans, juifs, bouddhistes, etc.

Si les conversions sont nombreuses, elles restent néanmoins discrètes, comme en témoignent de nombreux convertis dans le dernier numéro du magazine 1000 raisons de croire, disponible en kiosque tout l’été.

Pourquoi il faut choisir les lycées libres hors-contrat

Article d’Hervé Rolland, Président de la Fondation pour l’école, tiré du Journal du Lycée Saint-Augustin – Juin 2024 :

Pour beaucoup, heureusement, la question ne se pose pas. Parents et professeurs constatent depuis de (trop) nombreuses années l’inexorable déclin du système éducatif français, déclin régulièrement et tristement illustré par les dernières places de notre pays dans les récents classements internationaux (TIMSS, Pisa).

Loin de baisser les bras, ces parents et professeurs se sont lancés dans la création d’établissements libres hors-contrat : libres du choix des méthodes, des pédagogies, souvent mélangées, de la vitesse d’apprentissage des programmes, adaptée aux enfants. Et surtout, libres de choisir les maîtres.

En quelques sept ans, le nombre de ces écoles a plus que doublé pour atteindre aujourd’hui le chiffre de 2510. Et la tendance n’est pas près de s’inverser.

Et, comme chacun sait, les enfants ont la faculté de grandir vite, on est très logiquement passé des écoles maternelles et primaires aux collèges et aux lycées. A la rentrée 2023, 47% des 110 créations d’établissements concernaient justement collèges et lycées.

Mais si le choix du libre hors-contrat pour ses enfants est une évidence pour les parents, pour le primaire et désormais le collège, on constate parfois une sorte de frilosité en ce qui concerne le lycée.

Deux raisons à cela. Premièrement, certains parents considèrent qu’à l’issue du collège, « le plus dur est fait », leurs enfants ayant été particulièrement bien suivis jusque-là. Ils peuvent donc désormais rejoindre un autre type d’établissement, en général privé sous contrat.

Deuxième motif, plus étonnant pour des parents qui ont tant donné, de temps et d’argent, on note parfois une petite crainte que les élèves des lycées libres soient considérés à part, des originaux en quelque sorte. Crainte aussi pour les inscriptions dans l’enseignement supérieur. Les enfants risquent-ils d’être un peu ‘discriminés’ ?

Sans parler d’un vague reste de mondanité ou de respect humain, y compris, chose surprenante, dans des familles dont on n’aurait pas soupçonné une telle attitude.

Première réponse : un lycéen arrive en classe de seconde à 15 ans.

Avec la maturité d’un garçon ou d’une fille de 15 ans ! Loin d’être accompli, il ou elle est justement à l’âge de tous les questionnements, des premiers choix fondamentaux -qui vont conditionner sa vie, en fait-, certains diraient de tous les dangers, tant les sollicitations sont nombreuses.

Ainsi, fait relativement nouveau, les réseaux sociaux habituent les adolescents à une dangereuse horizontalité : sauter d’un sujet à l’autre, au gré des actualités, des modes, des influenceurs (même les ‘bons’), sans jamais vraiment approfondir la réflexion.

Ces âges de lycée, de 15 à 18 ans, sont en réalité le moment où l’adolescent a le plus besoin de conseils, qu’il accepte plus ou moins bien de ses parents à cet âge. Il faut donc veiller, pendant ces trois années de lycée, à ce qu’il forme son jugement sans trop subir les influences de toutes sortes, surtout dans des établissements dans lesquels l’élève est moins accompagné qu’il ou elle l’a été dans des collèges libres.

Deuxième réponse : les craintes concernant l’après-bac.

Que les parents soient rassurés. Les bacheliers des lycées libres sont très prisés et même recherchés.

Pourquoi ? D’abord parce qu’ils reçoivent une instruction de grande qualité, parce qu’ils sont mieux suivis. Ensuite… parce qu’ils travaillent plus ! Tout simplement parce qu’ils doivent passer les 16 épreuves du bac, une par une. Pas de contrôle continu bienveillant pour eux, contrairement aux autres candidats au bac.

Cela, les responsables des classes préparatoires et des écoles d’ingénieurs ou de commerce post-bac le savent très bien et n’hésitent pas à le dire.

Et les chiffres le prouvent ! Une étude réalisée l’an dernier par la Fondation pour l’école sur les 4000 bacheliers des lycées libres donne les résultats suivants :

  • 24% sont admis en classe préparatoire aux grandes écoles, contre une moyenne de 6,11% pour les autres bacheliers.

(Les meilleurs élèves intégrant, par ailleurs, les meilleures ‘prépas’.)

  • 10% font une école de commerce ou d’ingénieur postbac
  • 31% s’inscrivent en licence
  • 15% entrent en BTS ou en BUT (‘Bachelor’)
  • 10% choisissent Médecine ou d’autres métiers de la santé

Pour les parents angoissés pour l’avenir de leurs enfants, voilà une réponse sans appel !

Hervé Rolland

Président de la Fondation pour l’école

Urgence pour la basilique Notre-Dame d’Espérance à Saint-Brieuc

Reçu d’un lecteur :

Je me permets de vous écrire aujourd’hui pour partager ma profonde tristesse et inquiétude concernant l’état alarmant de la basilique Notre-Dame d’Espérance, où la messe est célébrée dans le rite traditionnel avec l’accord du diocèse. En visitant ce lieu sacré récemment, j’ai été choqué par le niveau de dégradation que j’ai pu observer, et après avoir échangé avec des paroissiens croisés sur place, il m’est apparu nécessaire de vous en faire part dans l’espoir de sensibiliser et de mobiliser les instances catholiques.

À l’extérieur de la basilique, plusieurs vitraux sont brisés. Ces vitraux auraient été cassés progressivement au cours de l’année par des jets de pierres, laissant parfois des trous béants de 20 centimètres carrés. Cela permet aux intempéries et aux oiseaux d’envahir l’intérieur. Un petit vitrail relativement bas est d’ailleurs totalement cassé et seules des planches bouchent l’accès et empêchent les animaux de passer.

De plus, des inscriptions ont été faites sur les murs extérieurs, ajoutant aux signes de dégradation visibles. De vieilles vitres du sous-sol de la sacristie, et de la sacristie elle-même, sont tombées à cause de l’usure, tandis que celle d’une porte latérale a été cassée lors d’une probable tentative d’effraction. Des paroissiens ont posé des planches pour bloquer le froid et les animaux. Toutefois, des enfants de chœur auraient signalé la présence de souris dans la sacristie. La façade est très abîmée avec des pierres ornementales qui tombent par petits bouts, des statues sont manquantes ou cassées, et de l’herbe pousse sur les hauteurs. Le jardin, quant à lui, est une friche que les paroissiens entretiennent tant bien que mal. Sans intervention du diocèse, propriétaire de la basilique, ce lieu va continuer de se détériorer.

À l’intérieur, la situation est tout aussi préoccupante. Une statue entreposée sur le côté est brisée en deux et il lui manque la tête. Lorsqu’il pleut, une flaque d’eau apparaît dans le déambulatoire, révélant de potentiels problèmes structurels au niveau du toit, de la voûte et à terme, si rien n’est fait, de la charpente. On m’a rapporté que le sous-sol de la sacristie est , quant-à-lui, dans un état lamentable, ressemblant à un squat (il aurait été justement squatté voilà plusieurs années), avec des objets entassés de tel sorte que cela ressemble à une décharge sauvage ouverte aux éléments et aux animaux, le tout accompagné de moisissure et d’humidité. La crainte est que ces moisissures fragilisent les poutres, rendant la structure dangereuse. Et pour ne rien arranger, le chauffage est en panne depuis des années.

Enfin, les murs intérieurs de la basilique sont dans un état de délabrement avancé, ne rendant pas hommage à ce haut lieu spirituel dédié à la Sainte Vierge Marie. Les ornements de certaines chapelles sont recouverts de peinture écaillée, créant une image de négligence totale.

Des paroissiens motivés et prêts à agir ont proposé leur aide pour entretenir la basilique, mais ils se heurtent au silence de la paroisse et du diocèse. Il est impératif que des actions soient entreprises pour préserver ce patrimoine.

Je vous remercie d’avance de bien vouloir relayer cette situation, dans l’espoir que cela incitera les autorités diocésaines et paroissiales à intervenir.

À Paris, Notre-Dame du Travail islamistement vandalisée : l’AGRIF va se porter partie civile

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

C’est dans la nuit de ce dernier 14 juillet qu’a été saccagée et islamistement profanée l’église Notre-Dame du Travail dans le 14 ° arrondissement de Paris.

Avec à l’évidence une sauvagerie révolutionnaire dans la continuité du racisme antichrétien des pires moments de la Révolution française (dégradations des statues, portes fracturées, statue de la Vierge Marie poignardée).

Mais cette fois la haine a été manifestement motivée par la fureur islamiste comme en témoignent de nombreux tags appelant (en mauvais français) à la soumission à Allah et à la prière cinq fois par jour comme il est de règle dans l’islam ; injuriant le Christ (« le bâtard Jésus »), la Vierge Marie et l’Église en des termes qu’il n’est pas nécessaire de reproduire ici…. Inscriptions au demeurant révélatrices d’une connaissance des fondamentaux de la religion islamique (« le dernier profète (sic !) Mohammed ») ou encore exaltant la guerre à livrer au monde chrétien.

Bien sûr, l’AGRIF s’informera attentivement des résultats de l’enquête et se constituera partie civile dès qu’auront été identifiés et appréhendés les coupables de cette abominable manifestation de haine et de racisme antichrétien.

Il paraît en effet évident que la dévastation de l’église n’a pu être le fait d’un seul fanatique mais de plusieurs.

Des subventions européennes profitent à des féministes pro-Hamas

Lu dans Le Point :

L’affaire a été dévoilée par l’association israélienne NGO-Monitor. Après les attaques sanglantes du 7 octobre, de très nombreuses associations féministes du monde arabe ont partagé sur les réseaux sociaux des messages de soutien aux assassins du Hamas.

Or, parmi elles, plusieurs ont bénéficié ces dernières années de subventions importantes accordées par l’Union européenne ou par des États européens. Exemple, la Société des femmes actives palestiniennes pour le développement (Palestinian Working Woman Society for Development, PWWSD). Elle ne publie pas ses comptes, mais depuis 2016, elle a été associée à des projets portés par l’UE, l’Agence française de développement, les Nations unies, l’agence italienne de développement international, etc. Les sommes mobilisées étaient proches d’une dizaine de millions d’euros (dont une partie seulement est allée au PWWSD).

Dans les trois jours qui ont suivi la journée terrible du 7 octobre, la directrice générale de PWWSD, Amal Khreishe, a posté plusieurs messages en arabe. Elle évoquait un « matin de gloire et de fierté », saluait un événement « qui restera comme le symbole unique d’un pas décisif sur le chemin de la libération nationale ». « Que soient bénis les cerveaux, les cœurs, les mains et les jambes qui ont écrit l’histoire de ce jour », déclare-t-elle le lendemain, alors que l’horreur des massacres est déjà parfaitement documentée.

Amal Khreishe siège également au conseil d’administration de l’Initiative féministe Euromed (IFE), une plateforme de coordination politique et associative basée au Liban et à Paris. « Nous n’étions pas au courant de ces messages », admet sans détour la sociologue Lilian Halls-French, conseillère politique de l’IFE basée en France. « Nous avons immédiatement contacté notre collègue Amal Khreishe, qui a reconnu sans hésiter que ses déclarations contredisaient la position et les principes de notre plateforme et a immédiatement accepté de les retirer. » Au bout de neuf mois.

NGO-Monitor a également relevé le cas de Leila El Ali, directrice de l’association libanaise Najdeh, membre elle aussi du réseau IFE. Le 14 octobre, elle relaie sur Facebook une vidéo complotiste, accusant le gouvernement israélien d’avoir fabriqué des images de bébés calcinés dans le but de « démoniser les Palestiniens »… Sur son site, Najdeh détaille une longue liste de partenariats avec des États ou des institutions européennes, pour des projets qui mobilisent là encore des sommes importantes (3,5 millions d’euros sur 2023-2026 concernant les seuls projets labellisés IFE). « Cette terre ne peut être partagée pour deux peuples, écrit-elle le 7 octobre. C’est nous ou nous ! » Avec en prime des photos d’enfants bien trop jeunes pour comprendre les enjeux, transformés en porte-drapeaux des assassins palestiniens du 7 octobre.

Layla Naffa, enfin, elle aussi membre du conseil d’administration de l’IFE et directrice des programmes de l’organisation des femmes arabes de Jordanie, a signé un « appel urgent » en janvier 2024. Adressé aux Nations unies, il contestait la réalité des crimes sexuels commis le 7 octobre, évoquant « des allégations non confirmées », « reprenant le narratif Israélien qui a été prouvé faux ». […]

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