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À Paris, Notre-Dame du Travail islamistement vandalisée : l’AGRIF va se porter partie civile

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

C’est dans la nuit de ce dernier 14 juillet qu’a été saccagée et islamistement profanée l’église Notre-Dame du Travail dans le 14 ° arrondissement de Paris.

Avec à l’évidence une sauvagerie révolutionnaire dans la continuité du racisme antichrétien des pires moments de la Révolution française (dégradations des statues, portes fracturées, statue de la Vierge Marie poignardée).

Mais cette fois la haine a été manifestement motivée par la fureur islamiste comme en témoignent de nombreux tags appelant (en mauvais français) à la soumission à Allah et à la prière cinq fois par jour comme il est de règle dans l’islam ; injuriant le Christ (« le bâtard Jésus »), la Vierge Marie et l’Église en des termes qu’il n’est pas nécessaire de reproduire ici…. Inscriptions au demeurant révélatrices d’une connaissance des fondamentaux de la religion islamique (« le dernier profète (sic !) Mohammed ») ou encore exaltant la guerre à livrer au monde chrétien.

Bien sûr, l’AGRIF s’informera attentivement des résultats de l’enquête et se constituera partie civile dès qu’auront été identifiés et appréhendés les coupables de cette abominable manifestation de haine et de racisme antichrétien.

Il paraît en effet évident que la dévastation de l’église n’a pu être le fait d’un seul fanatique mais de plusieurs.

Des subventions européennes profitent à des féministes pro-Hamas

Lu dans Le Point :

L’affaire a été dévoilée par l’association israélienne NGO-Monitor. Après les attaques sanglantes du 7 octobre, de très nombreuses associations féministes du monde arabe ont partagé sur les réseaux sociaux des messages de soutien aux assassins du Hamas.

Or, parmi elles, plusieurs ont bénéficié ces dernières années de subventions importantes accordées par l’Union européenne ou par des États européens. Exemple, la Société des femmes actives palestiniennes pour le développement (Palestinian Working Woman Society for Development, PWWSD). Elle ne publie pas ses comptes, mais depuis 2016, elle a été associée à des projets portés par l’UE, l’Agence française de développement, les Nations unies, l’agence italienne de développement international, etc. Les sommes mobilisées étaient proches d’une dizaine de millions d’euros (dont une partie seulement est allée au PWWSD).

Dans les trois jours qui ont suivi la journée terrible du 7 octobre, la directrice générale de PWWSD, Amal Khreishe, a posté plusieurs messages en arabe. Elle évoquait un « matin de gloire et de fierté », saluait un événement « qui restera comme le symbole unique d’un pas décisif sur le chemin de la libération nationale ». « Que soient bénis les cerveaux, les cœurs, les mains et les jambes qui ont écrit l’histoire de ce jour », déclare-t-elle le lendemain, alors que l’horreur des massacres est déjà parfaitement documentée.

Amal Khreishe siège également au conseil d’administration de l’Initiative féministe Euromed (IFE), une plateforme de coordination politique et associative basée au Liban et à Paris. « Nous n’étions pas au courant de ces messages », admet sans détour la sociologue Lilian Halls-French, conseillère politique de l’IFE basée en France. « Nous avons immédiatement contacté notre collègue Amal Khreishe, qui a reconnu sans hésiter que ses déclarations contredisaient la position et les principes de notre plateforme et a immédiatement accepté de les retirer. » Au bout de neuf mois.

NGO-Monitor a également relevé le cas de Leila El Ali, directrice de l’association libanaise Najdeh, membre elle aussi du réseau IFE. Le 14 octobre, elle relaie sur Facebook une vidéo complotiste, accusant le gouvernement israélien d’avoir fabriqué des images de bébés calcinés dans le but de « démoniser les Palestiniens »… Sur son site, Najdeh détaille une longue liste de partenariats avec des États ou des institutions européennes, pour des projets qui mobilisent là encore des sommes importantes (3,5 millions d’euros sur 2023-2026 concernant les seuls projets labellisés IFE). « Cette terre ne peut être partagée pour deux peuples, écrit-elle le 7 octobre. C’est nous ou nous ! » Avec en prime des photos d’enfants bien trop jeunes pour comprendre les enjeux, transformés en porte-drapeaux des assassins palestiniens du 7 octobre.

Layla Naffa, enfin, elle aussi membre du conseil d’administration de l’IFE et directrice des programmes de l’organisation des femmes arabes de Jordanie, a signé un « appel urgent » en janvier 2024. Adressé aux Nations unies, il contestait la réalité des crimes sexuels commis le 7 octobre, évoquant « des allégations non confirmées », « reprenant le narratif Israélien qui a été prouvé faux ». […]

Elon Musk va déplacer les sièges de X et de SpaceX au Texas pour protester contre une loi LGBTTT en Californie

Le milliardaire, qui soutient ouvertement et financièrement Donald Trump, proteste contre un texte promulgué lundi en Californie par Gavin Newsom, le gouverneur de Californie. Elon Musk annonce le transfert des sièges de X et de l’entreprise aérospatiale SpaceX au Texas :

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. En raison de cette loi et des nombreuses autres qui l’ont précédée, s’attaquant aussi bien aux familles qu’aux entreprises, SpaceX va désormais déplacer son siège social de Hawthorne, en Californie, à Starbase, au Texas.

Gavin Newsom a signé la loi AB1955 qui interdit aux écoles d’établir des règles exigeant une notification parentale si un enfant s’identifie comme transgenre. Le texte interdit, notamment, au personnel scolaire de divulguer à qui que ce soit des informations sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’un élève sans le consentement préalable de la personne concernée. Cette interdiction concerne également les parents de l’élève.

Elon Musk a déclaré :

« J’ai clairement fait savoir au gouverneur Newsom il y a environ un an que des lois de cette nature forceraient les familles et les entreprises à quitter la Californie pour protéger leurs enfants ».

Le siège de SpaceX est actuellement situé à Hawthorne, et celui de X à San Francisco. Le premier va être déplacé à Starbase, un complexe industriel de SpaceX situé près de Brownsville, dans l’extrême sud-est du Texas. Quant à X, il va être réimplanté à Austin, où se trouve déjà le siège de Tesla, qui avait été déménagé de Californie en 2021.

Les vautours ne perdent pas de temps

L’ADMD a déjà commencé à harceler les nouveaux députés afin qu’ils votent l’euthanasie :

Un documentaire sur les carmélites martyres de Compiègne

KTO diffuse ce soir (à 20h35) un film réalisé par François Lespes sur les bienheureuses carmélites de Compiègne, dont on peut déjà voir un extrait sur YouTube:

Le film complet sera ensuite visible ici.

Un triste bordel

Le général Henri Roure nous adresse cet article. Saint-Cyrien, breveté de l’enseignement militaire supérieur, docteur d’État en Sciences politiques, Henri Roure a fait sa carrière dans les Troupes de Marine. Il a notamment servi en Afrique et en état-major dans les Relations internationales. Il est membre du Cercle de Réflexion Interarmées, conseiller pour les questions africaines et géopolitiques et conférencier. Il est auteur d’une douzaine d’ouvrages et de nombreux articles.

De nombreux Français garderont pour longtemps un goût de cendre dans la bouche. Ce deuxième tour des législatives a incendié ce qui restait de la cinquième République en mettant en place une assemblée élue, et donc légale, mais totalement illégitime. Or le principe de légitimité depuis le général de Gaulle a été un des piliers de la cinquième République où le non-écrit, c’est à dire l’âme du texte constitutionnel, avait autant d’importance que les articles sur lesquels repose le fonctionnement des institutions. La communion nécessaire entre le pouvoir et le peuple après s’être lentement érodée, n’existe plus désormais.

J’apparente ce qui vient de se produire à un coup d’État collectif conduit par une addition de confréries dont le seul point commun est l’intérêt qu’elles ont à ne pas changer les règles d’un jeu dans lequel chacune a trouvé depuis longtemps sa place. Elles relèvent d’un même univers. C’est cet univers de compromissions que les partis qui les représentent essaient de défendre. De l’ultra-gauche à la droite, ils évoluent dans un même enclos, contrôlé par des arbitres ou promoteurs étrangers, où chacun essaie de duper l’autre.

Alors, lorsque des “extérieurs” risquent d’imposer un autre jeu – du moins en apparence – tous se réunissent pour conserver des règles auxquelles ils sont habitués et qui leur conviennent si bien. C’est évidemment une salade, c’est à dire une juxtaposition de produits qui ne se mélangent pas – ne peuvent pas se mélanger – mais à laquelle il est donné un nom unitaire… Cette association contre nature a donc fait un coup d’État grâce aux moyens médiatiques d’aujourd’hui. Il n’a que partiellement réussi puisque notre pays est devenu ingouvernable. Mais ils n’en ont cure, car – et c’est le deuxième point commun à cette addition d’oies, de charognards et de renards – ils espèrent pouvoir bénéficier du chaos pour accéder à la tyrannie et mettre en oeuvre ce qu’ils appellent chacun leur programme.Il me souvient que le principe du chaos est largement appliqué par les États-Unis dans leur politique étrangère pour assurer leur hégémonie sur l’Europe et dans le monde. J’en ai traité dans « Dieu n’a pas béni l’Amérique ». Nous allons donc vivre dans un chaos qui fera dépendre notre pays de l’étranger et d’organisations internationales. Peut-être était-ce là le voeu secret de quelques-uns?

Il est vraiment étrange qu’un parti arrivé largement en tête aux élections européennes, puis au premier tour des élections législatives, se retrouve au second tour en troisième position avec moins de députés que la Gauche ou le Centre. Ce nombre de députés est de toute évidence non conforme aux 9 millions d’électeurs ayant voté pour lui (le plus important résultat en nombre de voix de ce deuxième tour) auxquels nous pouvons ajouter près de deux millions de voix dites « divers droite » et « extrême-droite» (selon les appellations du ministère de l’intérieur), soit un ensemble de dix à quinze millions d’électeurs qui lui sont favorables ou non-hostiles. En comparaison l’Union de la gauche a recueilli 7 millions de voix; le parti du président 6,3 millions et Les Républicains 1,5 millions dont il est difficile de savoir leur positionnement. Il y a de manière indéniable une entourloupe rendue possible par l’endoctrinement médiatique. Je la qualifie sans hésitation de coup d’État.

Il fallait un « front républicain pour faire barrage à l’extrême droite ». Je rappelle que la république n’est qu’une forme de gouvernement qui ne peut en aucun cas être confondue avec la démocratie. les républiques populaires du monde communiste étaient bien autre chose que des démocraties. Il existe sur le continent européen 10 monarchies (auxquelles s’ajoutent le Vatican et l’Andorre, monarchies non-héréditaires) pour la plupart bien plus démocratiques que la République Française. À cet abus de langage, ou plutôt à ce détournement du sens des mots, s’ajoute le simple fait que le Rassemblement National, contre lequel s’est élevé ce prétendu barrage, est un parti légal à l’instar de tous les autres partis déclarés. Il n’a jamais fait l’objet d’interdiction. De plus le nombre de citoyens qui votent, en nombre croissant, pour lui confirme sa légitimité et le dédouane de tout extrémisme. Enfin je signalais dans un précédent article (« une dictature menacée? ») que les accusations de ces confréries, visant à rapprocher ce parti des plaies idéologiques d’origine socialiste de la seconde guerre mondiale, cherchait à faire oublier que les principaux acteurs de la collaboration avec les Allemands sous les ordres du socialiste Pierre Laval étaient ou socialistes ou communistes ou encore syndicalistes révolutionnaires, avec quelques autres venus d’horizons divers.

Au bilan de cette corruption de la démocratie nous aboutissons à l’incroyable résultat suivant: total gauche 193 élus (LFI 75, socialistes 65, Écologistes 33, Communistes 9, divers gauche 11); le parti présidentiel 163 députés, LR 68, et pour le RN 123 élus auxquels nous pouvons ajouter 17 LR de Ciotti et 10 divers droite, soit 150 élus.

C’est une évidence nous sommes revenus à un schéma du type IIIe ou IVe République. Elles subissaient le régime des partis qui a causé leur disparition. Les deux se sont effondrées à la suite de crises qu’elles s’avérèrent incapables de dominer. Leur impuissance, les tripatouillages et les scandales les avaient détruites. J’en conclus donc que la Ve République, depuis des années blessée et dénaturée par des modifications et des interprétations indues du texte fondamental, vient de mourrir.

Les citoyens qui se sont laissés endoctriner par les médias grand-public et des phrases outrancières lancées par des saboteurs, ne sont pas responsables de cette situation. Les vrais responsables sont ceux qui ont subordonné leur ego à des ambitions nullement françaises. Ils ont mis en oeuvre cette injustifiable atteinte à la démocratie. Servant des intérêts étrangers multiples, ils se comportent comme des collaborateurs de plusieurs maîtres. Je suppose que cette attitude vous rappelle quelque chose…La France dans son destin a été la grande absente de ces élections pourtant destinées à assurer son avenir. La Commission européenne, Washington et quelques autres doivent se réjouir.

Je crains les lendemains pour notre Patrie car le principe de légitimité ayant été bafoué, la démocratie violée, toute action de révolte peut donc apparaître désormais légitime auprès de citoyens cocufiés.

Neuvaine pour demander l’ordination des Missionnaires de la Miséricorde Divine

L’Union Lex Orandi propose de réciter une neuvaine pour demander la levée des restrictions pour l’ordination des séminaristes présentés par les Missionnaires de la Miséricorde Divine.

Le 23 juin dernier, le Supérieur des Missionnaires de la Miséricorde Divine a annoncé que les autorités romaines n’acceptaient toujours pas l’ordination des religieux de cette Société selon l’ancien rite comme le prévoient ses statuts. Cet institut séculier du diocèse de Toulon, présent aujourd’hui dans cinq diocèses français dont Marseille, Lyon et Strasbourg, est attaché à la liturgie traditionnelle depuis sa fondation, et ses membres y sont entrés, par l’appel du Saint Esprit, pour réaliser leur vocation dans cette forme liturgique. La décision romaine constitue donc à la fois une violence faite aux séminaristes privés du sacerdoce et une entrave faite au développement de cet institut voué à la nouvelle évangélisation. Il nous faut espérer que cette décision n’est pas définitive et que l’Eglise ne voudra pas se priver en 2024 de l’ordination de cinq diacres en vue du sacerdoce alors que la France a enregistré une nouvelle baisse des ordinations sacerdotales cette année. Pour hâter une issue favorable à cette crise, l’Union Lex Orandi vous invite, en ce 17 juillet 2024, lendemain de l’anniversaire du Motu Proprio Traditionis Custodes, à prier pour la fin de toutes les restrictions qui entravent la liberté de célébrer selon l’ancien rite au sein de l’Eglise. Une prière vous sera proposée à cette intention pendant 9 jours entre le 22 juillet, fête de Sainte Marie-Madeleine (patronne du diocèse de Toulon), et le 31 juillet, fête de Saint Ignace de Loyola. Soyez nombreux à vous y associer.

Le Salon beige se joint bien volontiers à cette belle initiative (si vous voulez recevoir un rappel directement dans votre courriel, vous pouvez laisser votre adresse ci-dessous):

Irlande : un ministre ayant voté pour l’avortement se voit refuser la communion

Un prêtre irlandais a refusé la communion à un ministre lors d’un enterrement, vendredi 12 juillet à Whitechurch (Irlande), parce que ce dernier avait voté en faveur de l’avortement lorsqu’il était membre du Parlement irlandais.

Le ministre de la Santé Colm Burke s’est vu refuser l’Eucharistie, alors qu’il assistait aux funérailles d’un militant de son parti unioniste, le Fine Gael.

Le prêtre  lui a opposé une fin de non-recevoir lorsqu’il s’est présenté pour communier et lui a signifié son « excommunication ». Le prêtre a confirmé qu’il avait refusé la communion car Colm Burke avait voté en 2018 en faveur de l’abrogation du huitième amendement, un processus qui a conduit à la légalisation de l’avortement en Irlande.

Réaction normale du prêtre puisque l’Eglise rappelle que :

La coopération formelle à un avortement constitue une faute grave. L’Église sanctionne d’une peine canonique d’excommunication ce délit contre la vie humaine.

Le “vivre ensemble”, c’est la gôche qui en parle le mieux

Le vivre-ensemble, c’est bon pour le populo. Pas pour celui qui fait la morale sur les plateaux TV. D’ailleurs cette photo est aussi « diverse » que le comité de rédaction de Libération :

Rentrée du Parlement européen : réélection de Roberta Metsola

La maltaise Roberta Metsola, 45 ans, a été réélue mardi présidente du Parlement européen à une écrasante majorité des eurodéputés, à l’ouverture de leur première session plénière à Strasbourg.

Issue du PPE, première force politique du Parlement, Roberta Metsola a été reconduite pour un nouveau mandat de deux ans et demi par 562 voix, contre 61 voix pour son unique adversaire, l’Espagnole Irene Montero (gauche radicale). Le Parlement comprend 720 députés.

Portée à cette fonction début 2022 par un accord entre le PPE, les socialistes (S&D) et les libéraux (Renew), Roberta Metsola devra, en vertu de ce pacte, laisser sa place dans deux ans et demi à un élu socialiste.

Bien qu’elle appartienne à l’aile la moins conservatrice de son groupe politique, cette mère de quatre enfants avait essuyé des critiques de la gauche au moment de son élection en 2022 en raison de son opposition à l’avortement. Elle avait notamment voté en 2021 contre des résolutions condamnant l’interdiction de l’avortement en Pologne ou au Texas. Mais elle s’était engagée lors de son accession à la présidence à défendre les positions officielles de l’institution et à « aller plus loin pour garantir et défendre les droits des femmes » et pour contrer les violences faites aux femmes – des priorités qu’elle a de nouveau rappelées mardi…

Les députés européens ont également élu vice-présidents du Parlement européen les députés européens ECR Roberts Zīle et Antonella Sberna (même groupe que Marion Maréchal).

Nicola Procaccini, coprésident d’ECR, a déclaré :

« Je félicite les élus. L’élection de nos deux candidats montre que l’ECR est un élément important de ce Parlement et qu’il jouera un rôle constructif dans les débats de cette Assemblée. La tâche du nouveau bureau du Parlement est maintenant de construire des ponts au-delà des clivages politiques ».

Joachim Brudziński, coprésident d’ECR, a ajouté :

« Chaque membre mérite d’être traité de manière égale, équitable et respectueuse. Sur ce point, je suis certain que Roberts Zīle et Antonella Sberna tireront le meilleur parti de leurs nouvelles fonctions. Je félicite mes collègues pour leur élection ainsi que les élus des autres groupes politiques ».

Roberts Zīle, ancien ministre letton des transports, des finances et des missions spéciales, est député européen depuis 2004. Il a déjà été élu vice-président en 2022, le premier issu des États baltes.

Après son élection, Zīle a déclaré :

« Je suis honoré et reconnaissant de la confiance renouvelée exprimée par les députés européens, et j’espère qu’elle reflète une appréciation du travail accompli jusqu’à présent. Venant d’un pays petit mais fier, la Lettonie, il est tout aussi important de représenter les intérêts de nos citoyens au sein de l’UE sur un pied d’égalité. Toutefois, le respect mutuel et la coopération sont de la plus haute importance dans ce rôle ».

Avant d’être élue au Parlement européen, Antonella Sberna était conseillère municipale chargée des services sociaux, de la jeunesse et de la politique familiale à Viterbo, en Italie. Antonella Sberna a commenté son élection :

« Je ressens une grande joie, mais surtout une grande responsabilité. Je me consacrerai au rôle institutionnel qui m’a été confié aujourd’hui, un rôle que je jouerai au nom des conservateurs européens. Je tiens également à remercier tous les députés des autres groupes qui ont choisi de me soutenir. Le fait de représenter notre parti pour la première fois à la vice-présidence du Parlement européen me rend fier et conscient du changement politique qui s’opère lentement mais sûrement au sein des institutions européennes ».

Les autres vice-présidents sont :

  • Younous OMARJEE (LFI)
  • Sabine VERHEYEN (PPE)
  • Ewa KOPACZ (PPE)
  • Esteban GONZÁLEZ PONS (PPE)
  • Katarina BARLEY (socialiste)
  • Pina PICIERNO (socialiste)
  • Victor NEGRESCU (socialiste)
  • Martin HOJSÍK (Renew)
  • Christel SCHALDEMOSE (socialiste)
  • Javi LÓPEZ (socialiste)
  • Sophie WILMÈS (Renew)
  • Nicolae ŞTEFĂNUȚĂ (Verts)

Aucun membre du groupe dans lequel siège le RN, 3e groupe au Parlement européen en effectif, n’a donc été élu vice-président.

Grand remplacement en Angleterre et au Pays de Galles

Selon une analyse du MailOnline, jusqu’à un habitant sur 22 dans certaines régions d’Angleterre et du Pays de Galles est un immigré arrivé dans le pays l’année dernière.

Middlesbrough – qui compte environ 150 000 habitants, selon les estimations officielles – a vu affluer un peu moins de 6 800 migrants internationaux en 2023. Cela signifie que la migration internationale de l’année dernière représentait à elle seule environ 4,4 % de la population totale de la ville.

La population de l’Angleterre et du Pays de Galles augmente de 610 000 personnes en un an pour atteindre 60,9 millions d’habitants, sous l’effet d’une immigration galopante. L’année dernière, c’est Birmingham qui a enregistré le gain net le plus important en termes de migrants internationaux, accueillant près de 25 000 citoyens non britanniques.

On recase les copains : l’ex-ministre Nadia Hai à la DILCRAH

Nadia Hai a été battue au second tour par son ex-collègue Aurélien Rousseau (Nouveau Front populaire) dans la 7e circonscription des Yvelines.

Élue député en 2017 après une carrière de conseillère chez HSBC et Barclays, ministre déléguée à la ville de 2020 à 2022, puis réélue en 2022, elle est pressentie pour diriger la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).

Emmanuel Macron devrait confirmer cette nomination, lors d’un conseil des ministres.

Nadia Hai, de double nationalité franco-marocaine, succédera à un autre ex-ministre de la ville, Olivier Klein.

“Notre urgence démocratique est-elle de reprendre l’examen du projet de loi fin de vie ?”

Communiqué du Collectif Démocratie, éthique et solidarités :

À la suite de l’élection législative du 7 juillet 2024, l’opportunité de considérer comme une priorité politique la poursuite de l’examen du projet de loi relatif à la fin de vie a été évoquée par des parlementaires.

Dans un contexte institutionnel révélateur de tensions sociales profondes, cette démarche qui revient à légaliser l’acte létal témoigne de la fragilité et de la pauvreté des objectifs d’un projet de société qu’il nous faut pourtant construire sur la base des valeurs exigeantes qui rassemblent.

Susciter l’opportunité d’un consensus parlementaire favorable à l’acte létal médicalisé, inenvisageable aujourd’hui dans les domaines prioritaires qui déterminent le vivre en société, nous interroge sur la hiérarchisation de nos urgences et accentue le sentiment de fragilité de nos concitoyens les plus vulnérables et les moins protégés.

Une telle impatience à légiférer renforce les inquiétudes et les soupçons des professionnels de santé ou du médico-social qui observent les carences de toute nature contraignant à des pratiques inconciliables avec leurs conceptions humanistes du soin.

L’obstination à reprendre en l’état un processus législatif qui avait révélé nombre d’insuffisances et d’approximations avant la dissolution de l’Assemblée nationale, stupéfie les membres de la société civile estimant que la crise politique devrait plutôt nous associer à une réflexion respectueuse, prudente et loyale au service des valeurs de notre démocratie, de ses véritables défis, préoccupée des droits fondamentaux de chaque personne et de nos responsabilités au regard du bien commun.

Le Collectif Démocratie, éthique et solidarités considère comme un devoir moral et comme une urgence politique de consacrer les prochains mois aux concertations contributives au nouveau projet de société dont la France éprouve le besoin. Cette démarche impose une méthode de gouvernance, une culture et des pratiques politiques soucieuse se hiérarchiser et d’honorer les choix essentiels aux principes de notre démocratie.

La vie de la personne malade, en situation de handicap ou de perte d’autonomie constitue une priorité politique qui a été peu évoquée au cours de ces semaines d’élections. Il en est de même concernant le vieillissement de la personne, la perte d’autonomie et tout autant de désocialisation, de solitude jusqu’à éprouver le sentiment d’une « mort sociale ».

Les souffrances de la personne malade, ses détresses humaines et sociales, celles de ses proches ont  été, elles aussi, peu évoquées au cours de ces semaines de campagne électorale Elles méritent des choix institutionnels et organisationnels ainsi qu’une mobilisation sociales à hauteur des droits humains reconnus dans le cadre d’une approche personnelle, contextualisée, accompagnée et bénéficiant des dispositifs et des compétences adaptés, notamment lorsqu’un accès inconditionnel aux soins palliatifs s’impose.

Pour le Collectif Démocratie, éthique et solidarités, nos responsabilités politiques sont davantage engagées dans la reconnaissance de ces priorités et dans les réponses sociales, institutionnelles, voire législatives que nous devons leur apporter, que dans la précipitation à légiférer sur les conditions de légitimation d’un acte létal médicalisé.

Ces prochains mois, le Collectif Démocratie, éthique et solidarités y consacrera ses travaux ainsi que des concertations afin d’être force de proposition et contribuer ainsi aux avancées attendues.

17 juillet 1794 : 16 Bienheureuses carmélites de Compiègne, martyres de la Révolution dite française

Sous la Révolution française, elles furent condamnées à mort parce qu’elles avait conservé fidèlement la vie religieuse et, avant de monter à l’échafaud, elles renouvelèrent leur profession de foi baptismale et leurs vœux religieux.

Guillotinées à Paris le 17 juillet 1794, elles furent béatifiées par le Pape saint Pie X le 27 mai 1906. Voici le nom de ces religieuses, suivi de leur nom à l’état-civil :

  • Mère Thérèse de St. Augustin : Madeleine-Claudine Lidoine
  • Sœur Saint Louis : Marie-Anne-Françoise Brideau
  • Sœur de Jésus Crucifié : Marie-Amie Piedcourt
  • Sœur Charlotte de la Résurrection : Anne-Marie-Madeleine-Françoise Thouret
  • Sœur Euphrasie de l’Immaculée Conception : Marie-Claude-Cyprienne Brard
  • Mère Henriette de Jésus : Marie-Françoise de Croissy
  • Sœur Thérèse du Cœur de Marie : Marie-Anne Hanisset
  • Sœur Thérèse de St. Ignace : Marie-Gabrielle Trézel
  • Sœur Julie-Louise de Jésus : Rose Chrétien de Neuville
  • Sœur Marie-Henriette de la Providence : Anne Pelras
  • Sœur Constance de Jésus : Marie-Geneviève Meunier
  • Sœur Marie du Saint-Esprit : Angélique Roussel
  • Sœur Ste Marthe : Marie Dufour
  • Sœur St. François-Xavier : Elisabeth-Julie Verolot
  • Sœur Catherine : Marie-Anne Soiron
  • Sœur Thérèse : Marie-Thérèse Soiron

En 1792, après la chute du roi et la fermeture des derniers couvents, les seize carmélites de Compiègne occupent des maisons en ville, à Paris. Puis le 27 juin 1794, elles sont arrêtées, et jugées le 12 juillet. Quand la charrette les emmène, vêtues de leurs robes et de leurs manteaux blancs et chantant des cantiques, «elles ont l’air d’aller à la noce» dit un témoin. On rapporte que la foule impressionnée par leur calme et leur dignité, les accueille en silence. Après le Veni Creator, elles renouvelèrent leurs vœux de religion. Puis la prieure, mère Thérèse de Saint Augustin, au pied de l’échafaud, bénit chacune des sœurs et leur donna à embrasser une minuscule statuette de terre cuite cachée au creux de sa main. La plus jeune, sœur Constance, est appelée la première ; elle gravit les marches entonnant tout à coup le psaume 117 Laudate Dominum, omnes gentes (Louez Dieu, tous les peuples), repris par ses sœurs. On le chante au Carmel depuis le XVIe siècle pour consacrer l’entrée dans la maison de Dieu au moment d’une nouvelle fondation.

La consécration par laquelle, vers Pâques 1792, la communauté s’est offerte «en holocauste pour que la paix soit rendue à l’Église et à l’État» vient d’être ratifiée par le Seigneur. Leurs corps sont jetés dans l’une des fosses communes creusées dans le terrain sablonneux d’un jardin dépendant de l’ancien couvent de Picpus. Trois étaient parisiennes de naissance. Les autres sont au calendrier de l’Église de Paris en raison du lieu de leur martyre.

Il était une foi un prêtre

Voici un nouvel épisode de l’émission de Natalie Saracco, “Il était une foi” un prêtre, l’abbé Jean-Marie Moura. Le clou de cette émission n’est pas le prêtre mais Sonia, sa maman handicapée sur un fauteuil depuis l’âge de 4 ans ! Cette vidéo est un hymne au courage et à l’espérance ! Une véritable déclaration de foi et d’amour à Dieu qui montre qu’avec Lui, rien n’est impossible (son époux était lui aussi en fauteuil roulant et ils ont eu deux fils dont l’un prêtre !)

Nomination du Supérieur de District pour la France de la Fraternité Saint-Pierre

De Paris à Nouméa, ils s’en prennent aux églises

14 juillet 1984- 2024, il y a 40 ans, le père de Chivré, le chouan de Dieu rendait son âme à Dieu

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

” Inscrit dès son enfance sur ce registre des Grands Combats, rien n’a jamais pu détruire le Père de Chivré. Combattu, méprisé, brisé, réduit au silence, apparemment vaincu… mais toujours maintenu debout par son union vitale à Notre-Seigneur, par la Croix triomphante, par sa Messe, …”

Né en 1902, le Révérend Père de Chivré entre au noviciat des frères prêcheurs en 1925 et est ordonné en 1930. Il est rappelé à Dieu le 14 juillet 1984.

Le Père Bernard-Marie de Chivré aura été, comme le Père Calmel, l’image exemplaire d’un religieux dominicain ayant subi une continuelle persécution ecclésiastique pour sa fidélité

ON LIRA AVEC GRAND INTERET L’ARTICLE DE L’ABBE SIMOULIN : Le Chouan de Dieu :

Combattu, méprisé, brisé, réduit au silence, apparemment vaincu… mais toujours maintenu debout par son union vitale à Notre-Seigneur !

« Il faut me faire à cette idée, je ne suis pas aimé à cause des idées que j’aime et de la forme d’idéal qui m’a animé depuis toujours. Se fiancer à la Vérité, c’est se condamner au divorce d’avec beaucoup d’hommes.»

Artus de Chivré (1850–1911) hérite, de son père en 1881, du château de Gonneville (Manche) et s’y installe avec son épouse, Berthe Gilliard (1857–1941). De leur union, naissent 1 fils et 5 filles. La pieuse mère de famille se désole de n’avoir pas d’autre fils et, pour l’obtenir, fait le vœu de se rendre en pèlerinage au mont Saint-Michel si cette grâce lui est accordée. Le 12 février 1902, Mercredi des Cendres, un fils voit le jour et est baptisé : Michel Pierre Marie Gonzague.

Le 12 février 1911, le petit Michel reçoit de sa mère une image où elle écrit « Que toujours et partout la Sainte Vierge protège mon Michel ». L’image représente Notre-Dame remettant le rosaire à saint Dominique. Le Jeudi-Saint, 13 avril 1911, il fait sa première communion à Gonneville. En ce Jeudi-Saint, jour pour lequel il aura toujours une infinie vénération, se grave en l’âme de l’enfant cette certitude : « Je serai Prêtre ».

Le 21 juillet de la même année, l’épreuve frappe la famille avec la mort du père de famille.

Bernard, fils ainé, engagé volontaire à 19 ans, est tué en Belgique le 28 mai 1918. C’est son prénom que son frère voudra porter lorsqu’il aura à choisir un nom de religion, associé à celui de la Vierge : il sera frère Bernard-Marie.

Jusqu’en 1912, il suit les cours de l’Institut Saint-Paul à Cherbourg. A la rentrée de 1912, il est à Versailles où s’est établie la famille après la mort du chef de famille. Il obtient son baccalauréat au collège Saint Jean de Béthune.

Il n’a encore que 18 ans, et sent le désir d’aller plus loin et, surtout plus haut. La médiocrité lui fait horreur. « Une vie n’est digne de ce nom que si une volonté de grandeur se mêle de la conduire vers les sommets d’un amour capable de scandaliser les médiocres et d’enthousiasmer la populace, ainsi que les anges ». Les bons Pères Eudistes ont compris cela et voudraient bien le décider à les rejoindre. Ils lui ont même déjà réservé une chambre dans leur noviciat… mais, son professeur de philosophie, un Eudiste qu’il vénérait, lui dit : « Il vous faut un grand ordre » ! Voici donc notre Michel en retraite à la villa Manrèse à Clamart… chez les Pères Jésuites ! Au terme de son séjour, celui-ci déclare fièrement aux bons Pères : « Merci, mon Père… je vais chez les dominicains ».

Il se fait déjà remarquer en militant, par exemple avec L’Action Française pour l’instauration de la fête de sainte Jeanne d’Arc. Il s’occupe aussi des jeunes, et avec son confesseur, l’abbé Richaud, futur archevêque de Bordeaux, il fonde la première troupe scoute de France. « Chevalier de France », scout mestre de la 1ère de Versailles en 1922, chef de district en 1924, « Gazelle tranquille », tel est son totem, participe au Cours de Chamarande avec le Père Sevin, au Jamboree d’Ermelunden (Danemark) en 1924. Il a alors sous sa direction un certain Paul Philippe[4], chef de troupe à Saint-Cloud, avec qui il restera ami et qu’il aura la sainte impertinence de toujours appeler « Potame », diminutif d’un totem disgracieux, même lorsque le Père Paul Philippe, lui aussi dominicain, sera devenu Cardinal.

« Il fait ensuite son service militaire à Satory. Enfin, en 1924, il a frappé à la porte des dominicains à Amiens. Quelques années après, je vois et j’entends encore Maman lui demander : « Es-tu heureux ? ». C’est alors, je ne devrais pas le dire mais c’est ainsi, il a été entouré d’une espèce de lumière et a répondu combien la règle de Saint Dominique lui convenait. En tout cas, il n’en est jamais sorti et est resté très ferme sur ses positions malgré les tempêtes actuelles. Après quelques années de séminaire, il m’a dit combien il remerciait Maman de l’avoir fait attendre».

Il entre au noviciat de la province de France, situé à Kain (Le Saulchoir) en Belgique. Le maître des novices est alors le Père Berger, lequel, dit-on, « guérissait de la vanité et de la prétention propres à la jeunesse à coup de pieds au derrière (sic) ». Cela ne fait pas peur à notre novice, moins peur, en tout cas, que ces oppositions intellectuelles et spirituelles qu’il doit déjà affronter, au noviciat même, au contact d’un Chenu ou d’un Congar, son aîné. Nous sommes en 1925–1930 : le ralliement à la République, le démocratisme, le modernisme, le Sillon, l’Action Catholique constituent une part de l’ambiance dans laquelle il doit lutter pour assurer sa fidélité, et lui imposent un devoir de séparation intellectuelle d’avec certains de ses frères religieux. Déjà, il n’est pas aimé de tous, à cause des idées qu’il aime. Certains, toutefois, l’aimeront et estimeront sa droiture. Il nouera au Saulchoir de belles et profondes amitiés, entre autres avec le R.P. Garrigou-Lagrange, professeur au couvent.

Frère Bernard-Marie fait profession pour trois ans, le 23 septembre 1925, puis profession perpétuelle le 23 septembre 1928, avant d’être ordonné au sacerdoce le 25 juillet 1930. Le voici enfin totalement « Frère Prêcheur ». Il a 28 ans. et s’apprête à vivre l’absolu du don de soi : « Le don de soi est la condition de la vie. Plus l’homme s’épanche, plus il se fortifie ; plus sa vie est communiquée, plus elle est concentrée ; plus elle est généreuse, plus elle est maîtresse d’elle-même ; plus elle est rayonnante, plus elle est centrale. Et l’absorption en soi-même, qui se donne comme une garantie, une sécurité, une prudence de la vie qui se garde, est la condition même de la pourriture ».

Envoyé au couvent d’études du Havre, il est assigné ensuite au couvent d’Amiens. C’est là qu’une première atteinte grave du cancer vient le frapper. Un traitement aux rayons le laisse sans force, et c’est un pèlerinage à Lourdes qui lui rend définitivement les forces nécessaires.

Le R.P. Padé, provincial, le nomme prieur du couvent de Lille, en 1938. Ces premières années d’apostolat sont déjà celles d’une intense activité de prédicateur. Il prêche fréquemment à la cathédrale de Lille. Le cardinal Suhard, archevêque de Reims, le demande pour y prêcher un Carême. Ce sera le début d’une sainte amitié qui durera jusqu’à la mort du cardinal, devenu archevêque de Paris.

C’est à Lille que la guerre le trouve. Avec l’autorisation de ses supérieurs, il s’engage en tant qu’aumônier militaire et est affecté à une escadrille d’aviateurs. Lors de la débâcle, son unité, montée d’abord en Hollande, redescend vers la France et se trouve prise dans le piège de Dunkerque. Alors que les bombardements font rage au sud de Dunkerque, un officier s’adresse au Père :

« Tout de même, s’il y avait un peu un Bon Dieu, ces choses n’existeraient pas »,

et lui de rétorquer :

« Messieurs, voilà 20 ans que vous vous foutez de Dieu, voilà 2 mois que Dieu se fout de vous, le compte n’est pas encore quitte »[10].

Il est très actif, encourageant par son calme et sa sérénité les soldats : lorsque le combat fait rage et que pleuvent les obus, les soldats, qui l’avaient surnommé « la Mascotte », se regroupent autour de lui. Les balles et les obus semblent, en effet, ignorer l’aumônier. Cela lui mérite une citation à l’ordre de la Brigade aérienne :

« Aumônier de Chivré, Prêtre-soldat au courage simple et tranquille, s’est toujours trouvé dans l’unité la plus en danger et a tenu à être évacué le dernier. A réconforté les faibles aux heures difficiles et a su mériter par sa présence et sa bravoure l’estime et l’affection de tous ».

Il est parmi les derniers à embarquer pour gagner l’Angleterre, mais n’y reste pas longtemps. Il regagne donc la patrie (juillet 1940) où il retrouve quelques éléments de son unité. Avec ses chers aviateurs, le voici qui se retrouve à Pau. Là, blessé à la tête dans un accident de voiture, il est démobilisé mais reste très fatigué. Le Père Motte, provincial, l’envoie, encore convalescent, aumônier d’un pensionnat fondé par des sœurs dominicaines réfugiées de Lille et de Paris, dans un hôtel désaffecté à Sail-les-Bains, entre Vichy et Roanne.

C’est alors la reprise d’un apostolat intense. Le P. Motte lui confie la charge de vicaire provincial pour la zone sud. Sa tâche est délicate car les Pères dominicains de sa province, dispersés par la guerre et l’occupation, se mettent parfois dans des situations difficiles vis-à-vis de l’occupant ou des autorités, et celles-ci lui demandent de faire obéir ses religieux. Il se porte volontaire pour la Syrie mais ne reçoit pas l’autorisation de s’y rendre.

Le 7 novembre 1941, sa mère meurt à Gonneville. Le Père ne pourra être présent à ses obsèques. En 1943, après ces années d’apostolat tumultueux en zone sud, le Père est nommé au couvent du Havre. N’ayant pas les papiers voulus pour se rendre en zone interdite, il en fait l’objection au Père provincial, lequel lui répond comme un bon militaire : « Débrouillez-vous ! ». Le Père comprend sans peine ce genre de réponse, et se débrouille effectivement. Avec l’aide des anges gardiens, il passe sans encombre et retrouve cette Normandie qu’il aimait tant. Il ne la quittera plus.

Le couvent d’études du Havre, réputé pour la qualité de ses religieux était très estimé des Havrais. Notre Père est mangé par les apostolats de toutes sortes : prédications, missions, directions innombrables, courrier écrasant… Il enseigne la doctrine et prêche des retraites dans les pensions de la ville. C’est au terme d’une de ces retraites prêchée aux élèves que les religieuses se sont écriées : « une coule de grâce enveloppe cette maison ». Il est nommé prieur du couvent où il restaure la vie religieuse régulière. Il collabore à la fondation du couvent de Rouen, et son champ d’apostolat le conduit jusqu’à Paris, une semaine par mois. Nommé par la suite au couvent de Rouen, le prieur local trouve notre Père un peu encombrant et obtient qu’il soit renvoyé au Havre où il sera à nouveau prieur. Adversaire acharné du mensonge qui sévit dans les années suivant la Libération, il s’en va prêcher et crier la vérité au cours de missions, retournant les esprits et les cœurs. En 1950, à Bolbec, il retourne une foule d’ouvriers. En 1952, au cours du Carême, il en est de même pour une assemblée de paroissiens.

Cet apostolat très intense le fait apprécier du R.P. Suarez, maître général de l’ordre, lequel lui promet de maintenir le couvent du Havre. Le Père aimait évoquer ce couvent auquel il avait tant donné de lui-même. On a pu l’entendre parler du « gueuloir » du P. Monsabré, ce coin du parc dominant l’océan où le célèbre prédicateur allait s’exercer à déclamer ses sermons. Après le décès du P. Suarez, le 30 juin 1954, le couvent sera fermé et c’est au couvent de Rouen qu’appartiendra définitivement le Père.

En février 1956, Jean Madiran fonde la revue « Itinéraires ». Madiran témoignera lui-même de la place tenue par le Père dans cette fondation : « Avant d’être persécuté pour sa fidélité à la messe, le P. de Chivré était déjà mortellement suspect pour son amitié militante à l’égard d’Itinéraires. Cette longue amitié militante a commencé avec la naissance de la revue, et le P. de Chivré l’a maintenue jusqu’à sa mort ».

Mais le signe de la Croix est tracé à nouveau sur le Père. En octobre de cette même année 1956, un double sarcome du colon, l’arrête en plein élan. Le médecin qui l’opère, lui donne deux mois de vie. Il s’en sort… Après une année de convalescence, le voici de nouveau apte à la vie active. Il doit se ménager et, avec l’accord de ses supérieurs, il est contraint de quitter Rouen pour Versailles où son ami, Henri David, met un appartement à sa disposition. C’est, pour lui, un immense sacrifice que de quitter sa vie religieuse régulière et sa communauté de Rouen. Il mènera désormais une vie moins conventuelle, mais non pas moins apostolique.

C’est alors que lui revient cette pensée déjà ancienne de la nécessité d’un centre de réflexion et d’études, semblable à ce que fut « la Sapinière » pour faire barrage à cette perversion des esprits qu’il voyait contaminer l’élite de la société et de l’Église. C’est donc l’aventure d’Ecalles-Alix, petite bourgade près d’Yvetot, que commence une vie apostolique intense, différente mais tout aussi combattante… pour l’Eglise, pour l’Ordre et pour la patrie. Monsieur Rousselet, ami normand du Père, met à sa disposition une maison qui sera « Notre-Dame du Granit ». En parcourant le « Livre d’or », on y relève quelques noms : Jean Madiran, André Charlier, Gustave Thibon, Marcel de Corte, Jean Daujat, Pierre Virion, Louis Salleron, Mgr Ducaud-Bourget…

Sans être à la tête de la contestation, il est présent dans la bataille pour la défense de la Tradition. Tout comme Monseigneur Lefebvre ou le Père Calmel, il attire l’attention sur la nocivité de la réforme liturgique. Il est de ceux qui, dès 1966, préconisent un pèlerinage de la Tradition à Rome : « Dès 1966, le vaillant Père de Chivré, maintenant arrivé dans l’éternité, nous avait encouragé dans un projet de grand pèlerinage à Rome, après le blâme infligé par le Conseil permanent de l’Épiscopat aux défenseurs de la Tradition…[11]». Pour la fête du Christ Roi de 1968, il fait partie des 170 Prêtres qui signent le « Vade Mecum du Catholique Fidèle ».

En 1972, le Père est terrassé par une attaque cérébrale. Il se remettra peu à peu, obligé de réapprendre à parler et à écrire. La pensée demeure, intacte, mais ne peut s’exprimer. Un dominicain sans parole ! Un Prêtre sans voix ! Il doit réapprendre à célébrer la Messe. Durant cette épreuve, Dieu accordera au Père une grâce très délicate de protection mariale. En effet, alors qu’un ami priait le rosaire à ses côtés, le Père s’efforçait de dire avec lui les prières. Il n’arrivait pas toutefois à prononcer correctement les paroles du Pater Noster ni celles du Gloria Patri, mais il prononçait sans trébucher celles des Ave Maria.

Le Père reprend ses activités et ses contacts avec Ecône et Mgr Lefebvre. Le 4 juillet 1975, après les premières mesures de Rome contre Monseigneur et la Fraternité, le Père diffuse une note pour prendre sa défense : « Nous nous voyons obligé en conscience, non pas de nous révolter, mais d’organiser la résistance indomptable pour l’honneur de la Foi… Nous sommes arrivés au point de rupture qui va décider de la suppression du sacerdoce méditée en secret par plusieurs prélats marqués pour l’éternité du sacrement qu’ils profanent chez les autres. Il faut choisir sans ambiguïté ».

En 1977, il est à Ecône pour la Semaine Sainte et pour les ordinations. Durant l’été, il va encore voir Monseigneur à Ecône pour essayer d’aider à résoudre une crise qui secoue le séminaire, et se rend à Fanjeaux où il prêche la retraite annuelle d’une communauté de vingt sœurs dominicaines, arrivées à Fanjeaux le 2 juillet 1975, après avoir tout quitté de ce qui était leur vie, hormis leur habit, leur rosaire, leurs constitutions et leur fidélité à la Messe et à leurs vœux. Sans les connaître encore, il savait qu’il serait compris. De fait, il fut aimé à cause des idées qu’il aimait, et de la forme d’idéal qu’il vivait et prêchait. Treize fois, le Père reprendra le chemin de Fanjeaux, à la Clarté-Dieu puis au Cammazou, heureux et comme rajeuni par ce contact avec des âmes dominicaines qui partagent sa fidélité.

Le 25 juillet 1980, entouré de ses plus vieux amis, de Mgr Lefebvre et des sœurs de Fanjeaux, le Père fête, au Granit, son jubilé sacerdotal. Le 20 septembre 1980, il va, pour la dernière fois, à Ecône pour l’ordination de l’Abbé Simoulin.

1982 sera pour lui une année douloureuse : le 14 mai et le 19 mai verront le rappel à Dieu de ses sœurs Cécile et Geneviève.

Le Dimanche des Rameaux 1984, 15 avril, le Père désigne le tabernacle aux fidèles présents à la messe, leur disant : « Vous aurez mieux que moi, plus que moi ». Et le Mercredi-Saint, 18 avril, le Père prend la route de Fanjeaux. Il veut célébrer ce Jeudi-Saint en terre dominicaine, et veut aussi baptiser une enfant convertie du bouddhisme et confiée aux sœurs. « Mais une extrême fatigue s’empara du Père au cours de ce voyage trop inconfortable et trop long pour lui ; il conduisait néanmoins la récitation du Rosaire avant la traversée de Chartres, et encore avant notre passage à Romagne… un arrêt près de Bordeaux semblait lui avoir rendu des forces, mais le reste du voyage, interminable, devait achever de l’épuiser au point qu’après Castelnaudary il ne savait plus où il était… Le Jeudi-Saint, après la Messe, le Père fit une grande et profonde génuflexion, et il trouva encore la force de se relever en prenant appui sur le reposoir ; peu de temps après, il tombait pour ne plus se relever ». Son seul souci sera alors le baptême de cette enfant, et il n’acceptera de se laisser faire que lorsqu’il saura que l’Abbé Simoulin viendra la baptiser le jour de Pâques. Le lendemain, Vendredi-Saint, une ambulance le ramène en Normandie où, veillé par ses anges gardiens, il s’éteindra chez lui, à Notre-Dame du Granit le 14 juillet. Sa messe d’obsèques, célébrée le 17 juillet dans l’oratoire aménagé de ses propres mains, sera suivie d’une brève cérémonie dans son couvent de Rouen. Il est inhumé dans le caveau dominicain du cimetière de Notre-Dame du Bon Secours.

D’après la biographie rédigée par Monsieur l’Abbé Michel Simoulin pour le livre « Le Prêtre ».

Retrouvez les ouvrages du père de Chivré sur LIVRES EN FAMILLE :
https://www.livresenfamille.fr/1247_rp-bernard-marie-de-chivre

Défense de la vie et de la famille : c’est le moment de faire entendre notre voix

Par Yann BALY, président de Chrétienté-Solidarité, délégué général de l’AGRIF :

Les actuels tractations politiciennes pour désigner un Premier ministre et constituer un gouvernement, ainsi que la simple analyse des rapports de force à l’Assemblée nationale nous donnent la certitude que l’instabilité va durer et que de nouvelles élections législatives auront lieu dans un an.

Les résultats des dernières élections ont démontré l’échec de la stratégie du RN et son incapacité à gagner une élection, en l’état actuel des choses. Puisse ses dirigeants comprendre qu’ils ne gagneront jamais seuls et qu’ils ne gagneront pas sur une ligne « ni droite, ni gauche ». Les reports de voix du second tour ont prouvé que la marge de progression du RN se situait nettement vers les électeurs de droite.

Ce second tour a également montré que des centaines de candidats ont manqué l’élection au premier tour ou ont été élus ou battus, au second, à quelques centaines de voix (parfois quelques dizaines).

Dans la perspective des prochaines législatives, voici donc l’occasion rêvée de faire entendre notre voix, d’intéresser les candidats ou les sortants à nos positions et de leur demander des engagements clairs.

Dans cette configuration, le vote « catho », le vote des défenseurs de la vie et de la famille, des opposants aux réformes « sociétales » de la culture de mort pèse et peut être décisif !

Chrétienté-Solidarité a mis en œuvre cette stratégie lors des récentes élections législatives. Nous avons soutenu partout les députés sortants, RN ou LR, qui ont voté contre l’inscription de l’avortement dans la Constitution.

Par exemple, dans la 4e circonscription de Meurthe-et-Moselle, par une campagne de mailing et de démarchage ciblé, nous avons appelé à voter pour le sortant LR Thibaut Bazin contre la candidate représentant la tendance néo-progressiste du RN. Arrivé second au premier tour, Thibaut Bazin a été réélu au second tour. Nos voix ont pesé.

Par les mêmes moyens, nous avons soutenu Thibaut Monnier (Drôme) et Anne Sicard (Val d’Oise). Ces deux excellents candidats ont été élus. Nos voix ont compté.

Bien sûr, tous les candidats que nous avons soutenus n’ont pas été élus, hélas.

Il ne s’agit pas de prétendre que notre soutien est, à lui seul, décisif.

Il s’agit juste de dire et de faire savoir aux députés sortants et aux prochains candidats que, dans le contexte actuel, une élection peut se jouer à quelques dizaines ou quelques centaines de voix et que nos réseaux ont les moyens d’influer sur l’issue du scrutin.

C’est donc le moment ou jamais de faire entendre notre voix et de demander des engagements clairs sur les questions de la vie, de la famille et des réformes dites « sociétales » à ceux qui solliciteront nos suffrages.

Pour des candidats de la droite nationale, les réformes actuellement mises en œuvre par Giorgia Meloni et sa majorité en Italie sont un exemple à suivre. A nous de leur en indiquer le chemin !

Que toutes les associations familiales, pro-vie innocente, anti-euthanasie…. se mettent dès aujourd’hui au travail !

Macron préfère l’armée ukrainienne à l’armée française

Pour l’Ukraine :

Emmanuel Macron annonce la livraison d’avions de chasse et le renfort d’instructeurs militaires.

Pour la France, selon le Canard enchaîné :

Ça sent la poudre entre Macron et ses généraux ! Les galonnés voient fondre une partie des milliards promis par le chef de l’Etat. La livraison de nouveaux blindés a déjà été repoussée et tous les Rafale annoncés pour 2030 ne seront pas au rendez-vous… 

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