Les descendants des Assyriens célèbrent depuis le 1er avril et pendant 12 jours leur Nouvel an. Dans l’impossibilité de se regrouper, en raison de l’insécurité, dans leurs anciennes capitales de Babylone ou Ninive, les Assyriens, un peuple dont l’histoire remonte à 3000 ans avant Jésus-Christ, fêtent l’année 6757 au Kurdistan, une zone épargnée par les violences.
Officiellement bannis par les régimes successifs à Bagdad, les chrétiens assyriens du nord de l’Irak célèbrent ouvertement leur Nouvel an dans la région autonome du Kurdistan depuis la première guerre du Golfe en 1991. Le Nouvel An est l’événement le plus important pour cette communauté qui parle l’araméen.
Les célébrations ont débuté avec une parade à l’extérieur de l’église de la Vierge Marie à Dohouk. Conformément à la tradition, ils écoutent des poètes qui retracent l’histoire de la création du monde. Avant de se convertir au christianisme au 1er siècle et d’adopter le calendrier grégorien, les Assyriens célébraient le Nouvel an le 21 mars, marquant l’arrivée du printemps.
david
Bonne Année !
xango
les Assyriens?ou les Syriaques?
si vous parlez des syriaques,il y en a à Istamboul,chrétiens des premiers temps,dont la langue liturgique est en effet l’araméen, la langue du Christ
ils constituent un peuple de religion autocéphale, dont le rituel est de type byzantin, assez proche aussi des Coptes et des Arméniens
par contre, il y a aussi les assyro-chaldéens, dont la langue est le latin, et qui sont catholiques (également présents dans ces contrées: nord de l’Irak, Syrie,et Istambul
toutes ces traditions sont trés riches, et doivent être protégées
ce sont les Chrétiens des premiers temps
et les derniers Chrétiens en terre arabe ou turque