Extrait de la tribune de l’eurodéputé RN Jérôme Rivière à propos du Brexit qui vient enfin d’être approuvé par le parlement européen :
On allait voir ce qu’on allait voir ! Ceux qui avaient voté pour le Brexit s’en mordaient les doigts et n’avaient plus qu’une hâte : corriger leur vote. Les jeunes, qui s’étaient abstenus, se rueraient en masse sur les urnes pour réarrimer le pays à l’UE. La City allait peser de tout son poids. Les hésitants n’hésiteraient plus, enfin convaincus par les sombres prédictions des « experts » : files d’attentes interminables aux frontières, pénurie de matière première et de médicaments, départ massif des entreprises, effondrement de la livre… C’était écrit, décrit, prédit (…)
Ce scénario rêvé d’un Brexit mort-né, Bruxelles, Paris et Berlin y étaient d’autant plus accrochés, telles des moules sur leur rocher, qu’il était porteur d’un « message politique fort » s’adressant en réalité davantage aux autres Etats européens, qu’à la Grande-Bretagne elle-même : pas d’alternative à l’Union, pas d’autre issue que de s’y soumettre ! (…)
Le résultat du scrutin ayant été l’exact inverse de celui annoncé, comment ne pas considérer que le « message politique fort » à en tirer doit lui aussi, en toute logique, être inversé ? L’échec de Boris Johnson étant censé fermer la porte à toute possibilité de (re)construction d’une « autre Europe », comment nier que son triomphe, et les suites qui y ont été données, ouvrent toutes grandes les fenêtres d’un nouvel espoir en ce domaine ? (…) lorsque le peuple veut, le peuple peut (…) par-delà les pressions et les manipulations.
Cela est vrai aussi pour Boris Johnson. Refusant de se dédire, il a fait mentir les prophètes de malheur, prévoyant les Sept plaies d’Egypte sur son pays en cas de confirmation du Brexit. Comme pour la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, rien de ce qui avait été promis comme calamités n’est arrivé. Mieux : oubliant ses anathèmes et faisant désormais patte de velours, c’est l’Union européenne qui aujourd’hui s’inquiète de la « concurrence », dans tous les domaines, de la Grande-Bretagne enfin libérée de ses carcans.
L’UE a raison de s’inquiéter, car c’est le troisième motif de satisfaction de ce Brexit : Boris Johnson, si l’on en croit ses propos, est bien décidé à tenir ses engagements. Ses « mains libres », comme il le dit, il va les utiliser pour s’attaquer aux maux que traversent son pays – les mêmes que les nôtres. Alors que les règles de l’UE limitent pour ses Etats-membres les subventions publiques aux secteurs et entreprises en péril, 100 milliards de livres vont être investi sur 10 ans (…). En matière d’immigration, plus de muselière idéologique : seuls les étrangers bénéficiant de la garantie d’un emploi payé plus de 30 000 livres (35 000 euros) par an pourront frapper à la porte du pays pour y travailler…
Tous les problèmes, certes, ne seront pas résolus d’un coup de Brexit magique. La France, non plus, n’est pas la Grande-Bretagne. Mais la direction est la bonne. Celle d’un pays non plus soumis, mais ami de l’Europe. Privilégiant les siens, sans s’isoler des autres. L’identité préservée à la dilution programmée. Le choix de la coopération, contre celui de la sujétion, l’Europe des nations.
Chouan85
Que l’on aime ou pas les Anglais, un petit rappel historique : la dernière invasion de l’ile date de 1066. Les Anglais savent vraiment “se serrer les coudes” en cas de danger. Malheureusement en France lobotomisée et soviétisée, cela risque d’être plus difficile.
sivolc
En 1066 c’est un vassal du Roi de France qui les a envahis et s’y est établi. Voilà pourquoi on peut lire des inscriptions en français dans de vieilles églises anglaises. J’ajouterai malicieusement qu’on ne trouvera aucune inscription en anglais dans les vieilles églises françaises……
DUPORT
FREXIT VITE !!!!!!
philippe paternot
les journaleux robots plumitifs qui ne vérifient pas leurs infos et qui se contentent de recracher la bouillie gouvernementale, les mêmes qui prédisaient l’apocalypse avec donald trump…
F. JACQUEL
À partir du 01/02/2020, la Tamise va remonter l’eau salée de la Manche jusqu’à sa source, le soleil va se lever à l’ouest, la pluie va remonter dans les nuages, les Britanniques ne vont plus rien trouver pour se nourrir, se soigner, le chômage va toucher plus de 75% de la population, la livre sterling va s’effondrer, le coût du thé va être multiplié par 100…