Les Britanniques ont donc obtenu du Conseil européen un nouveau report de la date de sortie de l’Union européenne. Dans Présent, Olivier Bault indique :
[…] Le président Macron s’est retrouvé très isolé à ce Conseil européen. Il avait expliqué avant le début du sommet aux journalistes qu’il ne voulait pas que la question du Brexit vienne gêner ses projets pour l’UE, quitte à ce que le Royaume-Uni sorte de l’UE sans accord, car « nous avons une renaissance européenne à reconduire ». « Pour une Renaissance européenne », c’était l’appel lancé par le président français début mars pour marquer le lancement de la campagne de son parti LREM pour les élections de mai prochain. « Renaissance », c’est aussi le nom de la liste conduite par la LREM Nathalie Loiseau. C’est la raison pour laquelle le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a pu dire aux chefs d’Etat et de gouvernement des 28 rassemblés que « nous sommes maintenant en train de résoudre les problèmes intérieurs français ».
Les Allemands, qui ont beaucoup à perdre économiquement, souhaitent au contraire éviter à tout prix un Brexit sans accord. Les appels se sont multipliés ces derniers temps en Allemagne, y compris dans les milieux politiques, pour négocier avec le Royaume-Uni un nouvel accord qui serait acceptable pour les deux parties. « Bruxelles vient de nous montrer ce qu’il ne faut pas faire avec un Etat membre qui veut partir. Le problème n’est pas du côté des Britanniques mais du côté de l’UE », a ainsi déclaré l’ancien commissaire européen Günter Verheugen.
En attendant, le compromis finalement négocié à Bruxelles consiste à reporter la date butoir du Brexit au 31 octobre (avant la constitution d’une nouvelle Commission européenne) avec une analyse de la situation en juin pour s’assurer que le Royaume-Uni joue le jeu. Si les députés britanniques adoptent l’accord de novembre, le Royaume-Uni pourra sortir plus vite de l’UE, mais cet accord reste non négociable.
Le chantage continue, donc, avec la collaboration d’une Theresa May qui avait désormais le choix entre une sortie sans accord et le déshonneur. Elle a choisi le déshonneur et pourrait bien avoir une sortie sans accord quand même.
Après le sommet européen sur le Brexit, Emmanuel Macron a déclaré que la décision des Britanniques de participer ou non aux prochaines élections européennes leur appartenait mais que ce serait « baroque » de le faire tout en organisant le Brexit. Or c’est écrit en toutes lettres dans le texte de l’accord que si le Brexit n’a pas lieu avant le 22 mai le Royaume-Uni « sera dans l’obligation de procéder aux élections au Parlement européen ». Macron devrait quand même lire ce qu’il signe et qu’il est censé avoir négocié.
Fan de ...
Beauclin d’oeil à winston churchill
Christian Falguiere
Hier chez Bourdin, François Bayrou accuse les Britanniques de ne pas accepter les conditions de sortie, menacant même de revenir aux heures sanglantes de l’Irlande et aujourd’hui Olivier Bault accusé l’UE de chantage ! En conclusion, personne ne veut voir les Britanniques partir ? Sauf le peuple britannique, que l’on tance de populiste ! À ne rien y comprendre. Et si nous laissions les Britanniques se débrouiller tout seuls avec une sortie sans condition ! Ne serait-ce pas plus simple et rapide ? Je pense cependant que les différents commentateurs, Bayrou, Bault et consorts ne nous disent pas tout !
Marcos
Il y avait hier soir sur la chaîne n°3 de la télé un reportage sur la genèse du brexit. Accablant pour les personnalités européennes : Merkel, Tusk, Junker, Papandréou, Cameron, Berlusconi, May, … tous plus nuls les uns que les autres. Mais les pires ce sont Hollande et Sarkozy, ce dernier sorte de bonimenteur gonflé de suffisance. Pas fier d’être français!
A.F
Renaissance c’est la traduction de l’arabe An-Nahda très prisé par les pires des intégristes, ceux qui finissent en prison, enfin pas chez nous, mais en Tunisie ou ailleurs…
Gaudete
une fois de plus il veut faire le beau mais c’est un incapable drivé par toute la clique de banksters
sivolc
Quand on voit ce cirque on se demande si on ne vit pas dans une maison de fous. Seule hidalgo est capable de faire mieux dans le genre. Tous à Sainte Anne ( l’hôpital).