De Bruno Gollnisch à propos de l'après Jean-Marie Le Pen :
"Après lui, les modes de fonctionnement ne seront plus tout à fait les mêmes, ce sera peut-être un peu plus collégial. […]
Je ferai connaître mes positions l’année du congrès pour ne pas brûler les étapes. Pour l’instant, je m’occupe de mon mandat au Parlement européen, des élections régionales – je serai sans doute candidat en Rhône-Alpes – et de la préparation d’un livre rappelant mes positions politiques. […] Je sais bien qu’on essaie de me faire une casaque de représentant des archéos purs et durs face à la modernité, mais ce n’est pas du tout ma réalité. Je suis assez ouvert. Je ne borne pas ma réflexion à un nationalisme étroit et je crois pouvoir apporter quelque chose qui allierait tradition et modernité, nationalisme et universalisme. Je ne serai pas le représentant des vieux."
Solange
Bravo Bruno Gollnisch ! En avant pour un redressement de la droite nationale !
BG est le dirigeant qu’il faut pour un Front National fidèle à nos convictions et efficace pour l’avenir.
Se priver de l’expérience, de la stature et de la capacité de rassemblement de TOUT le mouvement national serait purement et simplement suicidaire.
Je voterai Gollnisch en 2010 (ou 2011). C’est le seul dirigeant légitime et crédible. Catholiques nationaux, nous devons nous mobiliser et nous mettre en marche.
PG
Un débat sur un mode de fonctionnement collégial et sur des idées réactualisées. Excellents prémisses.
Un bémol – Dommage que cela n’ait pas été mis en oeuvre -et demandé par B. Gollnisch, et tant d’autres qui s’en sont fort bien passés durant 30 ans et s’en revendiquent maintenant, comme Carl Lang- plus tôt.
Il est toujours surprenant de voir surgir des demandes de renouvellement de la part de ceux qui ont repoussé tout changement durant si longtemps.
Mais les périodes de transition passent aussi par des ”devoirs d’inventaires”.
Quand Jospin lança le mot en 1995, cela lui revint en boomerang en 2002 : pour être crédible en héraut du changement, il faut ne pas avoir été associé à l’immobilisme.
Sarkozy pour échapper à ce reproche avait lancé la ”rupture” avec le chiraquisme dont il était issu. Cela pourrait provoquer pour lui également un choc en retour. Dont la droite nationale après rénovation, si elle y parvient en 2010, pourrait tirer profit en 2012 devant les électeurs.
HB
PG,
Je suis impressionné!
Une si belle démonstration pour nous annoncé la victoire possible contre Sarko de la Droite Nationale!
Je sais bien que le pessimisme est de la lâcheté et l’optimisme du courage. Soit!
Mais rêver à ce point là, ce n’est plus du rêve, c’est du fantasme!
Sarko, malgré tous ses défauts et sa très grande perversité est un très habile manœuvrier et sait magistralement profiter de la stupidité de la droite comme de la gauche!
Ce que je dits sur la droite n’est pas un jugement de valeur, c’est un simple, triste et désespérant constat!
A part des évènements tragiques, mais somme toute bénéfiques, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher la reconduction du Hongrois et de sa énième femme à l’Elysée !
H si, peut-être que d’ici là, il aura changer de femme ! Pour une musulmane peut-être, il a l’air de les préférer aux catholiques !
Olivier M
Très sympathique Bruno.
J’espère que, comme c’est le cas aujourd’hui, la bonne entente avec Marine durera encore longtemps quel que soit le résultat de nos votes militants au prochain Congrès du FN.
Philippe
M. Gollnisch, avec sa capacité à concilier une politique saine et l’ordre social de Notre Seigneur, est le seul espoir pacifique pour la France.
SD
Il y avait un passionnant “C dans l’air” hier sur le FN. Ils ne donnaient pas cher de B. Gollnisch et des patriotes catho dans le New FN de M. Le Pen. Moi non plus à vrai dire, bien que B. Gollnisch ait toute ma sympathie. La collégialité, ce n’est pas le style FN…
Guillaume
Villiers s’est rallié à Sarkozy, Boutin est en bout de course, ce créneau électoral qui s’ouvre entre l’UMP et le FN , il n’y a que Gollnisch qui peut le rassembler. Vive le rassemblement des nationaux
PG
@ HB
Vous m’avez mal lu : je parlais d’un succès électoral, qui serait de retrouver en 2012 le niveau électoral de 2002 ou des présidentielles précédentes.
Car l’utilité d’un parti de droite nationale, c’est de peser sur la droite classique : la présence du FN a gêné souvent la droite classique qui était obligé de regarder vers la droite pour se faire réélire. Même N. SARKOZY en a fait de même.
Autre constante : jamais un seul parti, et même De GAULLE dans les périodes les plus exceptionnelles ne fit pas autrement, ne peut durablement former des majorités sans alliances. C’est là où B. Mégret vendait du vent, quand il avait promis au Congrès de Versailles de faire du FN la ”grande alternance”.
La droite nationale doit donc redevenir crédible et ”alliançable” pour faire ce que font les partis de droite nationale dans les autres pays européens. Il est vrai que le mode de scrutin proportionnel le leur permet : c’est une demande ancienne du FN qui ne l’obtiendra qu’en redevenant fort électoralement. Passer des accords électoraux sur des programmes de gouvernement est plus constructif que d’être dans l’opposition perpétuelle, ou de se rallier pour qq sièges comme le font P de Villiers et C Boutin, qui n’ont pas les moyens électoraux de leurs ambitions, aussi justes soient-elles.