Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée à hier soir, à l'issue du discours de politique générale de Manuel Valls, a évoqué la question de l'euthanasie. Cette question n'avait pas été abordée par le Premier ministre dans son discours. Le plus inquiétant est le contexte dans lequel Bruno Le Roux l'a abordé, liant la "fin de vie" à la "dépense publique" du pays :
"Il convient de même, comme vous l’avez dit, monsieur le Premier ministre, que chaque Français puisse bénéficier du progrès […] qu’il s’agisse des jeunes, dans le système éducatif, des salariés, des étudiants, des retraités ou des personnes en fin de vie, car ces dernières occupent une place importante dans le travail que nous allons accomplir dans le domaine du vieillissement et aussi – nous l’espérons, monsieur le Premier ministre – de la fin de vie, dans les prochains mois : vous le savez, c’est un sujet qui revêt à nos yeux une grande importance. Toutes ces questions appellent une réflexion de notre part sur la dépense publique, afin qu’elle soit, demain, mieux orientée et plus efficace pour les Français."
Pour rappel quelques notes de l'Institut France Renaissance sur la question :