Les quelque 120 000 adhérents des Républicains ont choisi Bruno Retailleau comme nouveau président du parti avec 74,31% des voix.
Il s’était exprimé contre la proposition de loi sur l’euthanasie :
« Le texte aujourd’hui est tellement permissif. Demain, ce que je crains, c’est qu’il soit beaucoup plus facile de demander la mort que d’avoir des soins ». « C’est un texte qui va cumuler aussi bien le suicide assisté que l’euthanasie. Or, dans tous les pays qui ont autorisé ce double choix, et bien, c’est toujours l’euthanasie qui a écrasé le suicide assisté ».
« Bien sûr, c’est une proposition de loi, mais ce texte, pour moi, il est terrible parce que c’est un texte d’abandon ». Si « par malheur, il était demain voté, eh bien, au moment de leur mort, les uns ou les autres devront se poser cette question non pas de tendre une main ou de demander une main secourable, mais de dire : “Suis-je un fardeau pour la société ?” »
« Quand on voit que dans la dernière année d’une vie, le coût pour la santé, c’est plus de 35 000 euros, ce que je crains, demain, c’est que ces considérations matérielles, ces considérations économiques prennent le pas sur la dignité de la vie humaine ». « Ce n’est pas un texte de fraternité, c’est un texte d’abandon » qui va « dans le très mauvais sens ».
“Je me battrai, parce que notre société a besoin de soins palliatifs, pas d’une légalisation de l’euthanasie.”