Alors que l'enseignement privé sous contrat est submergé de demandes d'inscription auxquelles il ne peut pas répondre faute de place, le gouvernement va permettre la création de 70 postes d’enseignants dans le primaire à la rentrée. Il en faut peu pour réjouir Eric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique, qui s’est félicité des rapports «simples, fréquents et directs» établis avec le ministre.
«Sans commettre d’excès d’optimisme, les relations aujourd’hui avec les autorités gouvernementales se présentent sous un jour plutôt favorable».
Philippe
C’était contre ce genre de choses que Félicité de Lamennais s’outrait dès le début de sa carrière d’écriture… Un enseignement catholique aussi libre qu’un oiseau en cage, acheté de plus par le gouvernement pour entretenir la connivence vis-à-vis d’un système (omnipotence de l’école publique laïque) indéfendable.
du Breuil
je trouve que c’est un raccourci trop facile. Quel est le rapport avec le fait de constater que “les rapports avec le ministère sont simples” ,et la création de 70 postes ???? aucun rapport…
c’est nul de tomber dans ces interprétation négatives….
anonymustacitus
tant qu’il reste aux parents un peu d’argent non volé par le fisc (même avec des gouvernants de “droite”, l’état français est structurellement socialo-communiste, donc un état voleur), il faut fonder des écoles hors contrat, les écoles “sous-contrat” n’étant plus libres depuis 1984, quand notre “église de France” évêques en tête décida de soumettre son propre systême “éducatif” au pouvoir quelqu’il soit! on est donc passé de la “laïcité” à l’athéisme pratique, à peine saupoudré de ce qui reste de catholique dans une église “conciliaire”, ou encore à l’hallaicité….
chouan 12
@ du Breuil, c’est peut-être facile mais l’enseignement privé sous contrat représente 25% des effectifs d’élèves. Or le Peillon en question a décidé la création de 1000 postes dans le public donc si je sais encore compter mais peut-être ai-je mal compris les chiffres, il faudrait 250 postes dans le privé. Il s’agit bien de cacahuètes, malheureusement le privé s’est trop “relativisé”, le loup : enseignants gauchos, qui n’ont que faire du caractère spécial de l’enseignement dit catholique,est dans la bergerie, j’y ai travaillé 20 ans, je puis en parler: profs qui voulaient se planquer parce qu’il était plus facile de rester sur place que dans le public, j’y ai même vu la fille d’un type(il n’y a pas d’autre mot tellement il était abject, bouffeur de curé et d’écoles catholiques, ayant oeuvré toute sa vie pour détruire l’enseignement libre)venir faire prof dans l’école où j’étais et où on était un noyau à garder le caractère spécifique de l’enseignement catholique. Vous pouvez juger de mon étonnement losque j’ai vu cette personne à la salle des profs la première fois, le matin avant les cours. Quand je suis rentré dans l’enseignement catholique en 71, il fallait montrer patte blanche, c’était le directeur diocésain de l’E.L. qui embauchait, aujourd’hui, si mes sources sont exactes des profs du public peuvent venir dans le privé!
PGC
Lamentable !
Robert
Visiblement, le statut de dhimmi convient bien à certains.
Pas de vagues, pas de conflits, pas de “guerre scolaire” disent certains.
Alors, ils ont la soumission, la démission, la trahison.
Daquin
La soeur d’un ami travaille dans l’enseignement privé et vote Mélenchon. Elle doit être contente du résultat.