La veille des cantonales de 1998, la gauche ne contrôlait que 24 départements ; à l’issue du scrutin, elle en détenait 35. En 2001, elle en avait conquis 6 de plus et, en 2004, 12 autres, avant de perdre celui de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2006.
Dimanche soir, elle en a eu 8 de plus. Le tout en renforçant sa majorité (Doubs, Essonne, Oise, Drôme…) et même en raflant, à la barbe des communistes, le département de la Seine-Saint-Denis. La gauche a conquis l’Allier, l’Ain, la Corrèze, l’Indre-et-Loire, les Deux-Sèvres, le Lot-et-Garonne, la Somme et le Val-d’Oise. Et ce n’est peut-être pas fini.
Le «troisième tour» pourrait réserver quelques surprises, puisque le résultat est très serré dans plusieurs départements comme l’Aveyron, la Côte-d’Or, la Moselle, la Loire, le Jura, les Pyrénées-Atlantiques, le Rhône ou la Vienne. L’incertitude sur le vote de certains élus centristes lors de l’élection du président du conseil général pourrait permettre à la gauche d’améliorer son palmarès. Par exemple, dans l’Aveyron, tout dépendra du vote des 4 élus MoDem ou sans étiquette.
alain21
en Côte d’Or
“L’égalité des sièges après le second tour dépendra de la décision du choix du seul candidat du modem Marc Frot.
L’élection du président du conseil général aura lieu jeudi. La droite et la gauche se retrouve à égalité avec 21 sièges dans chacune des formations. L’homme qui pourra faire pencher la balance d’un côté ou d’un autre est Marc Frot représentant du MoDem qui a été élu dès le premier tour dans son canton de Baigneux-les-Juifs”
Jean
Et au final, la gauche contrôlera le Sénat…