On pouvait naïvement penser que le mandat du procureur du TPIY de La Haye se limitait aux criminels de guerre, ou en tout cas à des personnes souçonnées d’activités en relation avec les atrocités en ex-Yougoslavie.
Carla Del Ponte consacre pourtant de plus en plus d’énergie, quand elle ne calomnie pas le Vatican, à poursuivre… des journalistes. Des journalistes qui, comme au Rwanda, ont incité aux massacres ? Non, des journalistes qui n’ont rien à voir avec les crimes de guerre.
Le Monde récapitule les poursuites en cours. Les dernières en date : cinq journalistes croates sont poursuivis (et devant le TPIY, s’il vous plaît !) pour avoir cité le nom d’un témoin "anonyme" dont l’identité était déjà notoire à Zagreb(d’après l’ONG IWPR).
Même Reporters sans frontières, pourtant favorable au TPIY, a à plusieurs reprises attiré l’attention sur le mépris que montrait Del Ponte vis-à-vis de la liberté de la presse.
Et penser que "l’opinion de Mme Del Ponte pourrait s’avérer décisive dans la décision de l’UE d’ouvrir ou non des négociations d’adhésion avec la Croatie", d’après le premier ministre croate !
HV
Un lecteur témoigne par e-mail :
Bonsoir Monsieur,
Je lis toujours vos communiqués avec grand intérêt.
Carla Del Ponte a été procureur du canton du Tessin (Ticino), ensuite, elle est devenue procureur de la Confédération suisse à Berne.
Je crois que si elle y était restée, elle aurait fini par inculper l’ensemble du Conseil Fédéral. Beaucoup ont été soulagé par sa nomination au TPI, mais en Suisse, surtout dans les milieux financiers, bien peu l’on regretté.
Bien à vous.