… contre l’ouverture des négociations, en ordre dispersé, demain soir à Paris : une du MNR, et une à laquelle appelle Paul-Marie Coûteaux.
Jean-Gilles Malliarakis ira à la première, devant l’ambassade de Turquie, mais il est sans illusion:
Peut-être que le fonctionnaire de service ira télégraphier à la Sublime Porte un message dûment codé pour faire comprendre qu’un certain mouvement crédité en France de moins de 1 % des voix menace l’équilibre séculaire entre l’Europe chrétienne et le ci-devant Empire ci-devant ottoman, toujours musulman quoiqu’on dise. Inch’Allah.
Nous agirons sans doute, le moins sottement possible, pour l’honneur, et, sauf imprévu, je chercherai, pour ma part à me rendre, sauf empêchement, à ce petit rassemblement comme j’invite mes lecteurs, du moins ceux qui pourront se libérer, à faire de même.
Mais enfin, il faut reconnaître que les « adhésionistes » ont gagné la première manche.
A l’heure actuelle l’ouverture des négociations n’est pas acquise. Elle paraît toutefois très probable : le courage autrichien ne résistera sans doute pas à l’obstination pro-turque des autres chancelleries. Mais le courage peut aussi être contagieux : il sert parfois "à donner du courage aux autres…"
Francis
Toutes les manifs sont à Paris où la presse et les pouvoirs publics peuvent tout verrouiller. Pourquoi rien en province?