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Environnement / Médias : Désinformation

Catastrophisme : « J’ai mis de côté une partie de la vérité pour que mon papier sur le changement climatique soit publié »

Catastrophisme : « J’ai mis de côté une partie de la vérité pour que mon papier sur le changement climatique soit publié »

Faire peur aux gens, ça fait vendre du papier :

Patrick Brown, qui a travaillé au département de Météorologie et de sciences climatiques de l’Université de San José (Californie) avant de rejoindre le Breakthrough Institute, vient d’avouer que son article tout récemment publié dans la plus prestigieuse revue scientifique du monde a été volontairement biaisé dans le sens du narratif apocalyptique.

Intitulé « Le réchauffement climatique augmente les risques de feux de forêts journaliers en Californie », l’étude publiée par Brown et ses coauteurs le 30 août dans Nature avait tout pour apporter de l’eau au moulin de l’alarmisme habituel. Quantification des effets du climat sur des phénomènes spectaculaires, projections pour la fin du siècle à partir des différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre : tout y était.

Mais le 5 septembre, coup de tonnerre! Brown lui-même révèle le pot aux roses en publiant dans un média américain un long texte au titre explicite : « J’ai mis de côté une partie de la vérité pour que mon papier sur le changement climatique soit publié ». Brown n’a pas glissé d’erreur intentionnelle dans sa publication dans Nature. Il n’a pas truqué ses données, ni voulu publier un pastiche comme ceux d’Alan Sokal (la fameuse « herméneutique transformative de la gravitation quantique ») ou de Peter Boghossian et James Lindsay (« culture du viol chez les chiens »). Tout ce qu’il voulait, c’était être publié dans une revue prestigieuse. Il s’en est donc donné les moyens, en flattant le « consensus climatique » à l’aide de mensonges par omission.

Dans son article, seul le facteur climat est considéré pour étudier les feux de forêt, alors que d’autres éléments auraient été au moins aussi importants à prendre en considération — aux premiers rangs desquels les problèmes de mauvaise gestion, l’augmentation des accidents, ou encore la malveillance. Brown savait pertinemment tout cela mais l’a soigneusement occulté car, révèle-t-il, « cela aurait éloigné du narratif bien propre centré sur les impacts négatifs du changement climatique, et donc rendu plus difficile de franchir la barrière des éditeurs de Nature. »

Brown parle d’ailleurs d’expérience :

« Lorsque, par le passé, j’ai dévié de ce procédé, mes articles ont été rejetés par les éditeurs des revues importantes, me contraignant à me contenter de revues moins prestigieuses. »

Ce n’est certes pas la première fois que les revues scientifiques se trouvent sur la sellette pour leur biais catastrophiste. En revanche, jamais un auteur n’avait divulgué aussi clairement de telles pratiques. Déjà bien fissuré, le consensus sur le climat vient donc de connaître un nouveau tremblement de terre.

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6 commentaires

  1. Cela me rappelle l’article du Lancet utilisant des données sciemment fausses pour condamner l’hydroxychloroquine au printemps 20, provoquant instantanément son interdiction (par VÉREUX) en France pour un traitement précoce du COVID-19, avec toutes les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.

  2. La température normale du corps d’un être humain est, à quelques dixièmes de degrés près comprise entre 35,7 °C et 37,3 °C, soit une moyenne de 36,5°C
    La température moyenne est donc une température normale, MAIS toute valeur au dessus de 35,7 °C et en deçà de 37,3°C, L’EST EGALEMENT!
    En médecine, si l’on évoquait la température NORMALE de l’être humain, SANS LES VALEURS qui la délimitent de l’indication d’une pathologie, la sémantique ne correspondrait plus à la réalité.

    En météorologie” moderne” , le terme de « Températures NORMALES de saison» est privilégié plutôt que celui de « températures MOYENNES de saison ».
    Voilà comment l’on pourrait entendre à la télé ou à la radio, le plus naturellement du monde, au mois de décembre par exemple, ceci:

    “- Cet après-midi il fera 10 °C à Paris, soit 2,5°C de plus que la normale de saison. »

    Or, La MOYENNE des températures maximales du mois de décembre l’après-midi à Paris est de 7, 5°C.
    10°C est une valeur TOUT A FAIT NORMALE!

    Aussi vrai que le diable se cache dans les détails, la persuasion, l’endoctrinement se cache dans l’usage savamment biaisé des mots utilisés tels des mantras.
    Réussi: la grande majorité des gens sont persuadés et affirment: “-Le climat n’a plus rien de NORMAL, ma bonne dame!.”

    Subliminal?

    • De même la notion de dérèglement climatique induit qu’il y a une règle climatique. Le climat obéit à une règle ! Quelle est-elle ? Aucun climatologue ne se risquerait à la définir sous peine d’être la risée du monde scientifique.
      Cette énorme entourloupe mondiale qui n’a rien de scientifique et mobilisant l’ensemble des médias cache en fait beaucoup de projets pas toujours avouables.

  3. Oui, très juste Collapsus!
    Que le monde cherche à nous rouler dans la farine, quand on sait qui est son prince, rien d’étonnant!
    Cependant, quand l’Eglise entonne le même refrain et idolâtre la cause clima-ticnerveux (entre autre du genre), alors que se déroulent quotidiennement des milliers d’infanticides d’enfants à naître, c’est gravissime!
    Les écolos dits “chrétiens” qui bâtissent cette “Eglise verte” (si, si elle existe: https://www.egliseverte.org/), ne subiront jamais de persécution telle que ce qu’a subi, par exemple, le docteur DOR qui a fondé “SOS tout-petits” et d’autres qui mènent le vrai combat (“écologique” pourrait-on ajouter!)
    Pourquoi? Parce que quand on plait au monde, il nous fiche une paix royale comme celle qu’il fiche à l’Eglise quand elle s’occupe des p’tites fleurs.
    Si ça plait à Dieu et ce qu’il en adviendra, ça c’est une autre chose!

  4. Les heures les plus chaudes de 13 à 17 h a cause des 2 heures d’avance sur le soleil marquent d’autant les esprits et les rend plus perméables à la propagande.

  5. “La vague de chaleur de l’été 1911 en Europe est une vague de chaleur puissante qui s’étend du 5 juillet au 13 SEPTEMBRE, avec de courtes interruptions.
    Les 22 et 23 juillet, 38 °C sont observés à Lyon, Bordeaux et Châteaudun.
    En août, à Paris, les températures maximales sont supérieures à 30 °C pendant 14 jours.”
    Souce: Wikipedia
    J’ai inscrit “septembre” en majuscules pour vous signaler que les journalistes “mainstream” ont encore fumé la moquette!
    Ils nous serinent que plus de 25°C début septembre, c’est la première fois que ça arrive depuis le Big Bang. Manque plus que la musique d’un film d’horreur en bruit de fond des infos…
    Pathétique!

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