Un chauffeur d'UberPOP (forcément ultra voire turbolibéral…) témoigne :
"J'exerçais une activité et j'ai été licencié de mon travail. Être chauffeur UberPop, c'était uniquement une transition, une activité pour arrondir mes fins de mois en attendant de retrouver un emploi dans mon secteur de prédilection. Mais il y a quelques mois, j'ai décidé d'arrêter.
Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision?
J'ai été interpellé une première fois par les Boers, la police des taxis. J'ai été interrogé au commissariat mais pas placé en garde à vue. Ils m'ont relâché en me précisant que je serai convoqué au tribunal. Du coup, j'ai arrêté mes courses pendant quelques temps. Puis j'ai repris. Et j'ai été interpellé une seconde fois. Cette fois-ci, j'ai fait 24 heures de garde à vue, ma cliente a été elle aussi interrogée par la police. Je suis sorti avec une convocation au tribunal pour exercice illégal de l'activité de taxi.
Trouvez-vous cela injuste?
Sur le plan du droit le plus strict, je comprends ces contrôles. Le seul argument à l'encontre d'UberPop que je peux entendre, c'est la question des assurances. Quand j'ai commencé, les avocats d'Uber m'ont affirmé que mon assurance personnelle couvrait mes passagers alors que si l'on est dans le cadre d'une activité rémunérée, je ne pense pas que ce soit le cas. Je n'ai quand même pas l'impression d'être un délinquant. Les policiers m'ont confirmé que les Boers se concentraient exclusivement sur UberPop, alors qu'ils ont quand même pour mission première de vérifier que les taxis fassent aussi leur travail dans les règles. Ce que les taxis reprochent aux chauffeurs UberPop, ils le font aussi! Ne pas prendre la carte bancaire pour pouvoir travailler au noir, c'est du travail dissimulé parce qu'ils ne le déclarent pas. L'acharnement sur UberPop est donc excessif. […]
Je souhaite avant tout retrouver un emploi dans mon domaine de prédilection. Mais si jamais je dois me reconvertir, pourquoi pas. UberPop donne la possibilité à des gens sans diplôme ou peu qualifiés d'avoir un emploi. Et il faut quand même savoir qu'aujourd'hui, un chauffeur de taxi gagne trois fois mieux sa vie qu'un chauffeur de VTC et quatre fois mieux qu'un chauffeur UberPop."
René Clémenti
Oui, mais les chauffeurs de taxis, eux, ont un fort pouvoir de nuisance, et osent montrer les dents. Donc nos politiques sont à leurs pieds.
Si LMPT avait brûlé quelques voitures, Taubira ne serait plus au gouvernement.
katia lanneau
Le problème actuel réside dans le fait que tout est propice pour dresser les hommes les uns contre les autres !!
Les entreprises ferment les unes après les autres,le chômage ne cesse de grimper ,la précarité monte en flêche ,tout est fait pour qu’une guerre civile éclate.
Que font nos politiques ?
Ils sont dans les gradins et contemplent les jeux de cirque !!!
jo
Les taxis défendent leur steak avant que la nouvelle vache folle s’introduise pour de bon en France… Venant toujours par l’Ouest, évidemment !!
Cette société américaine basée dans un paradis fiscal qui impose en France le code américain, nous donne une idée de ce que sera la France sous traité transatlantique !!!! Quand il n’y aura plus d’impôts qui rentreront en France, là, les Français comprendront la douloureuse…
Et surtout ne pas oublier que depuis au moins 10 ans l’Europe a voté la fin des espèces… Ce qui est annonciateur d’une monnaie mondiale qui remplacera le dollar… et évidemment l’euro… (d’où le cinéma avec la Grèce…)
Ce n’est pas pour rien que nos comptes sont gérés par Bruxelles… grâce au SEPA… Et qu’on essaie de nous imposer des paiements par téléphone, puisque monéo n’a pas eu de succès…
claude
Les chauffeurs de Uber paient-ils le RSI et autres taxes annexes qui étouffent les professions indépendantes ?
Si Oui aucune raison de les empêcher de travailler.
Robert
il faut lire l’article sur bibliothèque de combat :
Scandale Uber : quand d’arrogants milliardaires déclarent la guerre aux chauffeurs de taxi
très édifiant et cela permet de prendre de la hauteur dans la compréhension du problème galvaudé comme d’habitude (pour mieux nous enfumer) par les journalopes (prêtres modernes du SSystème actuel)
schauble
Si vous regardez les informations, vous constaterez avec une grande surprise que les chauffeurs de taxi sont ethnodifférenciés.
Pas un seul français de souche.
Leur comportement, leur attitude, leur manière de parler évoque incontestablement l’outre méditerranée.
Mais surtout padamalgam.
Pierre
La question des taxis est une question générale.
C’est une profession réglementée ; les gouvernants ont trouvé que le transport de personnes méritait d’être organisé et surveillé. Il en est de même des notaires, des avoués etc…
Or, la grande mode de nos gouvernants est de mettre en pièce ces professions réglementées sous le prétexte – curieux pour des socialistes – de favoriser la concurrence. On ne favorise que la diminution de compétence et de sécurité (juridique ou physique).
Ce qui est en jeu me semble moins le comportement des taxis que de savoir si on veut maintenir des règles que notre société européenne avait conçues. Si on reproche quelque chose aux taxis, on doit pouvoir le réparer par de nouvelles règles ou de nouvelles contraintes ou de nouvelles libertés ; mais il n’y a pas de justification de casser le système général. C’est pourtant ce qui s’est fait pour les avoués – dans le silence le plus complet personne ne voulant plaindre ces professionnels qui ont moins souffert que leur personnel – c’est ce qu’on fait aux notaires et c’est ce qu’on fera aux taxis. On remplace la compétence et l’encadrement par le principe que tout peut être fait par tous sans apprentissage, sans contrôle etc…
Ce qui se pose est bien plus large qu’il n’apparaît.
La disparition d’une conception de l’organisation sociale à l’européenne, travaillée par des siècles de fondement juridique et philosophique, pour un chaos de liberté à l’américaine… On ne voit plus les jeunes crier US GO HOME !
San Juan
Radio Paris ment pire qu’un arracheur de dents et donc, si cette maquerelle nous présente les UberPop comme des salauds, cela veut certainement dire qu’ils ne le sont pas.
Jean Dupont
Il faut savoir que les chauffeurs UberPop doivent déclarer leurs revenus (d’autant plus que, payés par virement et non pas en espèces au black, il leur est impossible de les dissimuler !).
La case à cocher est très claire sur la déclaration d’impôts : la case “autres revenus”. Il y a une limite tolérée par l’administration fiscale d’environ 7500€ par an, c’est réservé aux revenus complémentaires.
Ces revenus sont ensuite taxés d’une part aux prélèvement sociaux (15,5% comme les CEL, PEL, etc. ou plus comme les loyers ?), puis à l’impôt sur le revenu classique.
Par contre les chauffeurs UberPop ne déduisent pas l’amortissement de leur voiture, les charges de carburant, d’assurance et d’entretien, etc que les taxis, comme entreprise libérale ou artisanale, ont la possibilité de faire !
Malalou
J’ai une voiture et le permis, je peux être taxi.
J’ai un tournevis, je peux me faire électricien alors non ? Mais sans payer les charges d’un électricien.
Vivement que le moindre licencié en droit puisse se faire avocat, notaire ou huissier aussi !