Que dirait-on si un autre pays était concerné :
Ferhat Mehenni vit en exil, depuis de longues années, en France, d’où il préside le Mouvement d’Autodétermination Kabyle (MAK). Il explique que le régime militaire algérien a érigé la haine de la Kabylie et des Kabyles comme ligne directrice de sa politique. En tout cas, il n’est pas rare en France de rencontrer des Kabyles qui affirment ne rien avoir à faire avec l’Algérie ou avec le régime algérien.
Annoncé depuis une semaine comme l’invité du journaliste Ivan Rioufol du dimanche 2 octobre sur CNEWS, Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), a vu son intervention, qui devait durer une vingtaine de minutes, déprogrammée quelques minutes à peine avant qu’il n’accède au plateau. Ivan Rioufol a été mis devant le fait accompli en même temps que Ferhat Mehenni.
« C’est l’Élysée… L’Algérie a dû intervenir» a dit Mehenni tandis que Ivan Rioufol a répondu que « (cette) explication est la bonne, il y a dû y avoir une pression d’Alger sur CNEWS » qui est la propriété du groupe Bolloré proche de l’Elysée.
En réalité, le président du MAK Ferhat Mehenni aurait été exclu de CNEWS sur ordre d’Emmanuel Macron. Selon Maghreb-intelligence, c’est Vincent Bolloré en personne qui a pris le téléphone sur injonction d’Emmanuel Macron pour annuler l’interview de Ferhat Mehenni. […]
philippe paternot
je croyais que cnews défendait la liberté d’opinion, comme c’est dit sur cette chaine!