L’Inde dispose d’une loi qui autorise le gouvernement à bloquer l’accès à des sites "anti-nationaux." A l’issue des attentats présumés islamistes de Bombay le 11 juillet (182 morts), le gouvernement a fait usage de cette loi contre 17 sites, maintenant interdits.
Des sites islamistes ? Non. Le point commun entre les sites proscrits, rapporte NRO, est qu’ils sont tous "très critiques vis-à-vis de l’Islam extrémiste" : un site d’entraide des victimes de l’attentats (désactivé); un "mouvement hindou de droite" (ça tombe bien, le parti hindou de droite – BJP – est le principal adversaire électoral du Parti du Congrès, au pouvoir); et plusieurs importants sites occidentaux "islamo-vigilants", tels que celui-ci. Cet autre site bloqué remarque que le site d’Al Manar, la télévision du Hezbollah, est hébergé… en Inde !
Poignez vilain, il vous oindra…