Le 16 octobre, le groupe d’études sur les chrétiens d’Orient de l’Assemblée nationale recevait Ehad Badawy, ambassadeur d’Egypte à Paris. Extrait de ses propos rapportés par Minute :
« J’ai été frappé par la position de la France durant la période des Frères musulmans. La France officielle disait que les Frères devaient rester alors que les églises étaient brûlées. » Et de s’interroger : « Quelles sont les valeurs de la France ? Qu’est-ce qui vous pousse à avoir une telle position ? C’est incompréhensible. C’est étonnant de constater
que certains membres des autorités françaises aient un tel faible pour les barbus » !« Je suis choqué par l’admiration qu’ont quelques uns dans l’administration française pour les islamistes ».
Qui était ministre des Affaires étrangères à l’époque ? Laurent Fabius.
philippe paternot
quand ils n’affichent pas une bienveillance des plus nauséabonde!
les politiques, les journalistes même des intellectuels juifs qui en sont restés à 1930, des hiérarques catholiques enfin :
« Il n’existe pas de terrorisme islamique » affirme le Pape François devant des étudiants Italiens. « Il ne faut pas diaboliser l’islam » affirme Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France. « Je ne diabolise pas l’UOIF » dit de son côté le père Christophe Roucou, directeur Service des Relations avec l’Islam.
« Il faut très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes », prévient Mgr Dagens, au sujet de l’entrée des djihadistes d’Al Nosra dans Maaloula (Syrie).
« Le salafisme promu par l’Arabie Saoudite n’est pas violent » rassure le frère dominicain Adrien Candiard, Prix des libraires religieux 2017.
A ces propos bienveillants commandés par la sauvegarde, à tout prix, du dialogue, s’ajoute un relativisme mal placé : « certains musulmans peuvent être excessifs, voire fanatiques, admet Mgr Vingt-Trois,comme des catholiques peuvent l’être » complète-t-il aussitôt. François, de retour des JMJ osa le parallèle suivant : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. »