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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 11 mai…

C’est arrivé un 11 mai…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 11 mai : saints du jour français ou en France.
    • St Gautier, prêtre dans le Limousin († 1070)

Au monastère de Lesterp dans le Limousin, en 1070, saint Gautier, prêtre. Formé dès l’enfance au service de Dieu, abbé de chanoines réguliers, il brilla par sa douceur envers ses frères et sa charité envers les pauvres.

  • St Mamert, évêque de Vienne en Gaule († v. 475)

À Vienne en Gaule, vers 475, saint Mamert, évêque, qui établit dans cette ville trois jours de supplications publiques avec jeûne, avant la fête de l’Ascension du Seigneur, pour demander l’aide de Dieu et l’éloignement des calamités.

  • St Gengoul, martyr († VIII siècle)

À Varennes au pays de Langres, au VIIIe siècle, saint Gengoul.

  • St Mayeul, quatrième abbé de Cluny († 994)

À Souvigny-en-Bourbonnais, l’an 994, le trépas de saint Mayeul, abbé de Cluny. Ferme dans la foi, résolu en espérance, riche en charité pour Dieu et son prochain, il rénova un grand nombre de monastères en France et en Italie.

  • Bx Vincent L’Hénoret, prêtre OMI et martyr (1921-1961)

(*Pont l’Abbé, France, 12 mars 1921 – † Ban Ban / Muang Kham, Laos, 11 mai 1961)

Vincent L’Hénoret est né le 12 mars 1921 à Pont l’Abbé, dans le diocèse de Quimper en Bretagne (France). Il fait ses études secondaires, puis son noviciat, chez les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée à Pontmain. Pour les études de philosophie et de théologie, il est à La Brosse-Montceaux (Seine-et-Marne), où il vit le drame du 24 juillet 1944 : l’exécution sommaire par les nazis de cinq Oblats.

Ordonné prêtre le 7 juillet 1946, il se fait photographier devant le monument aux Oblats fusillés, où est gravée dans la pierre la phrase de Jésus : « Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Conformément à son souhait, il est envoyé à la Mission oblate du Laos, ruinée par la guerre. Dans le secteur de Paksane, il est un pasteur attentif, qui sait se faire aimer de ses chrétiens de troisième génération. En 1957, il est envoyé semer l’Évangile dans les montagnes de Xieng Khouang. À Ban Ban, son apostolat est surtout auprès des réfugiés thaï-deng, qui avaient fui la persécution des Houa Phanh ; apostolat ingrat, où il doit lutter contre le découragement. Le, 11 mai 1961, jour de l’Ascension, au petit matin, il circule à bicyclette pour assurer l’Eucharistie. Un poste de la guérilla communiste contrôle son laissez-passer, qui est en règle, puis l’abat d’une rafale dans le dos. Dans leur idéologie, la présence d’un missionnaire n’était pas tolérable.

Vincent L’Hénoret fait partie des 17 martyrs béatifiés, en un seul groupe, à Vientiane, capitale du Laos, le 11 décembre 2016. Cette célébration a été présidée par le cardinal philippin Orlando Quevedo, oblat de Marie Immaculée (OMI) et archevêque de Cotabato, envoyé au Laos comme représentant personnel du pape François .

  • le 11 mai 1258 : traité de Corbeil.

Ce traité fixe la frontière du royaume de France au sud des Corbières, avec le royaume d’Aragon. Le Roi de France renonce à ses prétentions sur la Catalogne et le roi d’Aragon renonce de son côté à certaines de ses prétentions dans le Languedoc (sauf Montpellier).

  • le 11 mai 1573 : Henri, duc d’Anjou, est élu roi de Pologne sous le nom d’Henri Ier.

La noblesse polonaise, depuis la mort de Sigismond II sans descendance, recherche un souverain. Le duc d’Anjou est élu, sous le nom d’Henryk Walezy (Henri de Valois), lors de la Confédération de Varsovie. Le futur Henri III de France ne règne que jusqu’au 12 mai 1574, car le décès de son frère Charles IX entraîne son retour en France. Il est sacré à Reims le 13 février 1575. (cf. la chronique du jour)

  • le 11 mai 1689 : bataille de la baie de Bantry.

Première victoire franco-jacobite sur la flotte anglaise, elle a lieu lors de la tentative de contre-révolution menée par Louis XIV et Jacques II d’Angleterre dans le cadre de la guerre de la ligue d’Augsbourg. Les 24 navires français de l’amiral Châteaurenault battent 19 navires anglais. Cette victoire permet aux troupes franco-jacobites de débarquer en Irlande, où elles seront finalement battues par les Anglais.

  • le 11 mai 1708 : décès de Jules Hardouin-Mansart, architecte français.

Né le 16 avril 1646 à Paris, Jules Hardouin-Mansart, comte de Sagonne, est un architecte français qui dessine le château de Clagny pour Madame de Montespan. En 1681, il devient architecte du Roi Louis XIV, puis surintendant des bâtiments du Roi en 1699. Il effectue d’importants travaux, en particulier aux châteaux de Versailles, ou de Marly et sur la place Vendôme. Il meurt le 11 mai 1708 à Marly-le-Roi.

  • le 11 mai 1745 : victoire française à la bataille de Fontenoy.

Cette bataille a lieu au cours de la guerre de succession d’Autriche. Les Français, commandés par Maurice de Saxe, remportent une brillante victoire sur les Anglais et les Hollandais à Fontenoy en Belgique. Le Royaume de France est alors allié à la Prusse de Frédéric II et à la Bavière face à l’Angleterre, l’Empire d’Autriche et la Hollande.

La puissante artillerie royale française brise deux attaques ennemies, Les Français n’ont eu que peu de pertes en comparaison des Anglo-Hollando-Hanovriens. Démoralisés, les Hollandais se replient avant de tenter des attaques sans grand entrain. La bataille est longtemps indécise ; charges de cavalerie et tirs d’artillerie causent de nombreuses pertes des deux côtés. Cependant, l’infanterie française, résistant à de terribles assauts va à son tour attaquer les rangs ennemis et les enfoncer.

Voyant ses premiers rangs se faire littéralement écraser, le duc de Cumberland sonne la retraite. Il avait dit avant la bataille : «Je marcherai sur Paris ou je mangerai mes bottes».

En récompense, le Roi nomme Maurice de Saxe maréchal général et lui offre le château de Chambord. S’agenouillant au pied de son Souverain, le Maréchal de Saxe déclare :

«Sire, j’ai assez vécu, je ne souhaitais vivre que pour voir Votre Majesté victorieuse», avant d’ajouter : «Vous voyez à quoi tiennent les batailles… ».

Et Louis XV de répondre : «Tout vient de Dieu et de Maurice de Saxe»

Les résultats de cette victoire sont annulés par le traité de paix d’Aix-la-Chapelle, signé le 8 octobre 1748 : Louis XV voulant traiter “non en marchand mais en Roi”, restituera ses conquêtes. Pourtant au commencement de cette guerre, Louis XV est allé à Cambrai recommander à Notre Dame de Grâce ses troupes au cours de l’hommage du Cœur d’Or que les souverains français font à Notre Dame de Boulogne. La réponse est éclatante.

A son fils, le Roi dit sur le champ de bataille :

« Voyez tout le sang que coûte un triomphe ! Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes ; la vraie gloire est de l’épargner. »

  • le 11 mai 1798 : coup d’État du 22 floréal de l’an VI.

Les cinq Directeurs qui exercent le pouvoir exécutif, cassent les élections des Assemblées. C’est le deuxième coup d’État du Directoire, après celui du coup d’État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797), dirigé contre les royalistes.

  • le 11 mai 1868: le régime de la presse est libéralisé.

C’est la fin de la censure et du tarif du timbre abaissé.

  • le 11 mai 1960 : lancement du Paquebot France à Saint-Nazaire.

Le paquebot est lancé et baptisé à Saint-Nazaire, au cours d’une cérémonie. Mme De Gaulle, marraine du navire, coupe le ruban qui retient la bouteille de champagne. À 16h15, le magnum de six litres se brise sur l’étrave. Le France se met en mouvement.

Il est pendant longtemps le plus grand paquebot du monde ; et est surnommé le « petit frère du « Normandie ».

Revendu d’abord à un homme d’affaires saoudien, en 1977, puis à un armateur norvégien en 1979, rebaptisé Norway, il assure des croisières en mer des Caraïbes. Revendu à un ferrailleur, il est rebaptisé Blue Lady en 2006 et son démantèlement prend fin en 2009 en Inde, sur le chantier d’Alang.

  • le 11 mai 1968 : Paris.

Le gouvernement est aux abois. Le premier ministre Pompidou se heurte à son ministre de l’éducation Peyrefitte qui exprime son désaccord à la réouverture de la Sorbonne et appuie la politique de fermeté de De Gaulle. A l’Elysée, ce dernier reçoit les ministres des armées, Messmer, de l’intérieur, Fouchet, de la justice, Joxe et le secrétaire général aux affaires africaines Foccart ( !) pour évoquer l’intervention de l’armée.

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