“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
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le 12 janvier: saints du jour français ou en France.
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Ste Césarie, abbesse en Arles († v. 529)
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St Ferréol, évêque de Grenoble et martyr († v. 659)
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Bx Antoine Fournier, martyr († 1794)
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A Avrillé, près d’Angers, en 1794, le bienheureux Antoine Fournier, martyr, artisan, pendant la révolution “française”, est fusillé pour sa foi et sa fidélité à l’Eglise Catholique.
Bx Pierre François Jamet, prêtre à Caen († 1845)
À Caen en Normandie, en 1845, le bienheureux Pierre François Jamet, prêtre, qui mit tout son zèle à aider les religieuses Filles du Bon Sauveur, tant pendant la Révolution française qu’une fois la paix rendue à l’Église.
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le 11 janvier 49 avant Jésus Christ : Jules César franchit le Rubicon.
Jules César franchit le fleuve Rubicon avec sa XIII° légion. Ce fleuve constitue la séparation entre la Gaule cisalpine et l’Italie. Le Sénat Romain interdit à tout général en arme de franchir cette frontière sans son autorisation. César viole donc la loi romaine et commence une guerre civile.
En franchissant le fleuve, selon l’historien Suétone, il s’exclame : « Iacta esto alea », ou, selon l’opinion commune, « Alea jacta est »… “le sort en est jeté“. Désormais, plus rien ne peut l’arrêter. La guerre civile s’achève avec la prise de pouvoir de César qui devient dictateur à vie.
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le 12 janvier 1598 : le pape Clément VIII s’empare du duché de Ferrare.
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le 12 janvier 1628 : naissance de Charles Perrault, homme de lettres français.
Charles Perrault nait le 12 janvier 1628 à Paris, il est le dernier d’une fratrie de 7 enfants. Après de brillantes études littéraires au collège de Beauvais il obtient une licence de droit en 1651. Le métier d’avocat l’ennuyant, il entre au service de Colbert pour diriger la politique artistique et littéraire du Roi Louis XIV. En 1695, Perrault perd à la fois sa femme et son poste à l’Académie ; son protecteur, Colbert est mort. Il décide de se consacrer à l’éducation de ses enfants et écrit les Contes de ma mère l’Oye, (la “Mère l’Oye” désigne la nourrice qui raconte des histoires aux enfants), contes issus de la tradition orale, puis, “Peau d’Ane”, “La Belle au bois dormant”, “Le Petit Chaperon rouge“, “Le Chat botté“, “Cendrillon” ou encore “Le Petit Poucet”, « Barbe Bleue », « Les Fées », « Riquet à la houppe ».
Il fait paraître son recueil sous le nom de son fils aîné, Pierre Darmancour, alors âgé de 19 ans, afin d’aider à la carrière débutante de celui-ci comme secrétaire de Mademoiselle. Il est considéré comme l’un des grands auteurs du XVIIe siècle.
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le 12 janvier 1673 : Racine est élu à l’Académie française.
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le 12 janvier 1791 : Cambacérès se porte acquéreur du domaine de St-Drézéry.
Cette propriété du chapitre de la cathédrale de Montpellier est vendue comme bien national par la municipalité (Cambacérès, vice-président du conseil municipal doit se servir d’un prête-nom).
Ce franc maçon notoire, aurait-il été mû par de vils sentiments matérialistes et non par l’amour du genre humain, dans sa lutte contre le Trône et l’Autel ?
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le 12 janvier 1803 : déclaration de Bonaparte à Fouché.
“On croit à Paris que je vais me faire empereur. Je n’en ferai rien. Voilà 3 ans qu’il s’est fait assez de grandes choses sous le titre de consul. Il faut le garder. Je ne crois pas qu’il faille un nouveau nom pour un nouvel empire.”.
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le 12 janvier 1846 : naissance de Louis Billot, cardinal français, jésuite.
Suite à la condamnation de l’Action Française de Charles Maurras, par le pape Pie XI, en 1926, le Cardinal, convoqué à Rome en septembre 1927, pour s’expliquer au sujet de ses très fortes critiques vis-à-vis de Rome, dépose sur le bureau du pape tous ses insignes de cardinal. Ce dernier n’accepte officiellement sa démission que le 21 octobre suivant.
C’est en tant que simple prêtre qu’il mourra à 85 ans, huit ans avant que Pie XII ne lève la condamnation de l’Action Française.
- le 12 janvier 1871 : l’armée de la Loire perd la bataille d’Auvours.
Alors que Paris est encerclé, Gambetta s’est échappé pour lever des troupes. Soixante à quatre-vingt mille mobilisés bretons, formant l’armée de Bretagne, sont rassemblés dans le camp de Conlie, près du Mans. Mal vêtus, sans aucun approvisionnement, tant alimentaire que militaire, installés dans la boue et des conditions lamentables, ils deviennent bientôt la proie de maladies (fièvre typhoïde, variole…). Gambetta les considère comme des « Chouans potentiels ». Il donne l’ordre de ne pas les équiper ou alors avec 4 000 vieux fusils à percussion de modèles différents, parfois rouillés, et dont les plus modernes datent de la guerre de Sécession.
Gambetta ayant reçu de l’arsenal de Brest l’information qu’il disposait de 3200 chassepots, mais n’avait plus de fusil à percussion, donne aux Brestois, avec un humour particulièrement noir, l’autorisation de livrer des armes à Kératry, mais uniquement des fusils à percussion!
Les munitions manquent ou sont incompatibles. Et quand elles pourraient fonctionner, l’eau les a délavées. Le général de Kératry, un député républicain de la gauche de l’époque, scandalisé par les conditions imposées à ses troupes, par le Gouvernement de Défense Nationale, demande à être relevé de son commandement. Alors que cette armée ne devait être qu’une armée de réserve, le général Chanzy qui commande toute l’armée de la Loire, partageant la haine des « chouans » de Gambetta, les place à la pointe de la défense française. La veille Gambetta fait livrer aux soldats qui ont vécu deux mois dans un enfer digne d’un camp de concentration nazi, soit les 19 000 hommes restant, des fusils Springfield rouillés et des cartouches avariées. Dans certains cas, certaines de ces armes explosaient au moment du tir.
Bien que durement affectés par les combats, les Bretons sont obligés de reculer car c’est tout le dispositif de Chanzy qui vole en éclats sous les coups des Prussiens, dont l’effort décisif est porté sur les Breton. Chanzy les rend responsable de la défaite. Les soldats, épuisés par deux mois de privations, mal armés, presque pas préparés, sont taillés en pièces dans la nuit du 11 au 12 par la 20e division prussienne du général von Krautz-Koschlau.
Le général de Lalande, devant une commission d’enquête parlementaire, déclare plus tard :
« Je crois que nous avons été sacrifiés. Pourquoi? Je n’en sais rien. Mais j’affirme qu’on n’aurait pas dû nous envoyer là, parce que l’on devait savoir que nous n’étions pas armés pour faire face à des troupes régulières. »
Ces 80 000 hommes, armés entraînés et équipés auraient sans nul doute renversé le rapport de force et permit à la France de négocier dans des conditions autres, que celles qui eurent lieu à Versailles. Quand on voit que les troupes du général de Sonis armées de faux et de fourches se sont brillamment comportées à Loigny la bataille, cela ne fait aucun doute.
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le 12 janvier 1913 : les derniers omnibus à chevaux disparaissent de Paris au profit des autobus.
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le 12 janvier 2006 : l’agresseur de Jean-Paul II est libéré.
L’homme qui a essayé de tuer le pape Jean-Paul II en 1981 est maintenant libre. Après avoir été incarcéré pendant 25 ans, Ali Agça, sort de prison.
Jean Paul II avait rencontré Agça en prison et lui a pardonné.
Le 13 mai 1981, Ali Agça tire sur Jean Paul II sur la place Saint-Pierre, le blessant grièvement à l’abdomen et le touchant aussi à la main gauche et au bras droit. Deux ans plus tard, Jean-Paul II rencontre Ali Agça dans sa prison italienne et lui pardonne son geste.
La balle est enchâssée dans la couronne de la statue de Notre Dame qui est à Fatima, que Jean Paul II a remerciée pour sa protection miraculeuse. En effet, Ali Agça a reconnu qu’il lui était impossible de rater sa cible à une distance aussi courte avec l’entraînement qu’il avait reçu.