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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 19 août…

C’est arrivé un 19 août…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 19 août : saints du jour français ou en France.
    • St Donat : prêtre et ermite près de Sisteron  († VIE S.)

Au pays de Sisteron en Provence, au VIe siècle, saint Donat, prêtre, qui aurait mené pendant de longues années la vie d’anachorète.

  • Bx Guerric : abbé d’Igny (1080-1155)

À l’abbaye d’Igny au diocèse de Reims, en 1157, le bienheureux Guerric, abbé. En vrai disciple de saint Bernard, comme sa faiblesse physique l’empêchait de donner à ses frères l’exemple du travail, il les confirmait dans des entretiens spirituels pleins d’humilité et de charité.

  • St Louis : évêque de Toulouse († 1297)

Louis, évêque de Toulouse, petit-neveu de saint Louis, Roi de France, fils de Charles le Boiteux, roi de Naples et de Jérusalem, naît à Brignoles, en Provence.

Il parut, dès son enfance, n’avoir d’inclination que pour la vertu. Ses récréations même se rapportaient à Dieu ; il n’en choisissait que de sérieuses et ne s’y livrait que pour donner à son corps l’exercice nécessaire et conserver la vigueur de son esprit. Sa promenade ordinaire consistait à visiter les églises et les monastères. À l’âge de sept ans, il pratiquait déjà la pénitence, et souvent il couchait sur une natte étendue auprès de son lit. Il fut tout particulièrement remarquable par sa pureté angélique, qui ne se ressentit en rien de la mollesse des cours ni des séductions du monde.

Sa charité pour les pauvres était extraordinaire. Un jour qu’il sortait des cuisines du palais, son père, prévenu par des valets malveillants, lui demanda ce qu’il portait sous son manteau. Louis, tremblant, ouvre le manteau qui ne contenait qu’un bouquet de fleurs magnifiques, bien qu’on fût en hiver. À l’âge de quatorze ans, il fut envoyé comme otage, avec deux de ses frères, au roi d’Aragon, qui retenait son père prisonnier. Pendant ses sept ans de captivité, il répandit autour de lui le parfum de la patience, de la résignation, de la modestie la plus parfaite et fut l’ange consolateur de ses compagnons d’infortune. Une fois libre, Louis s’abandonna aux pieux excès de la charité qu’il avait tant aimée dès son enfance. Il chérissait surtout les lépreux, les recherchait, les embrassait tendrement, et baisait leurs horribles plaies.

Dans une maladie mortelle, il fit vœu d’embrasser la vie religieuse, s’il guérissait. Il guérit en effet, refusa les offres séduisantes d’un mariage royal, renonça même au trône de son père et s’enrôla sous la bannière du séraphique François d’Assise. À peine avait-il consommé son sacrifice, que Dieu l’appela à de plus hautes destinées ; à vingt-deux ans il fut nommé, par le Pape, évêque de Toulouse. Son amour pour les pauvres devint plus héroïque que jamais. Un jour qu’il sortait de consoler une pauvre malade fort misérable, ses serviteurs lui firent remarquer que son vêtement était couvert de vermine : « Ce sont là, dit-il en souriant, les perles des pauvres. »

Dieu voulut seulement montrer à la terre ce saint pontife. À son dernier soupir, une belle rose sortit de sa bouche, et un saint religieux vit les anges emporter son âme vers les Cieux.

  • Bx Hugues Green : prêtre et martyr († 1642)

À Dorcester en Angleterre, en 1642, le bienheureux Hugues Green, prêtre et martyr. Ordonné prêtre à Douai, il exerça son ministère dans sa patrie pendant trente ans, mais arrêté sous le roi Charles Ier, il fut condamné à mort comme prêtre, et eut le corps déchiré par le feu, cruellement et lentement.

  • St Jean-Eudes : prêtre et fondateur des : « Congrégation de Jésus et de Marie » (Eudistes)  « Institut Notre-Dame de Charité » († 1680)

Jean Eudes, né le 14 novembre 1601, dans le petit village normand de Ri, était l´aîné de six enfants ; l´historien Eudes de Mézerai était son frère. Son père, Isaac, qui avait été arrêté au seuil du sacerdoce par des devoirs impérieux, possédait une science religieuse au-dessus de la moyenne ; aussi en fit-il largement bénéficier ses enfants.

Aucun ne profita mieux de cette éducation que Jean. Il n´était encore qu´un enfant quand, un jour, ayant reçu un soufflet d´un de ses camarades, il se mit à genoux, et tendit l´autre joue, selon le conseil évangélique. À quatorze ans, il faisait le vœu de chasteté et montrait déjà cette ténacité de volonté qui sera sa note caractéristique. Au collège de Caen, sa dévotion envers Marie le poussa à se passer naïvement un anneau de fiançailles au doigt.

Ses études terminées, il se décida à entrer dans l´état ecclésiastique. Pour le faire avec plus de perfection, il se mit sous la direction du Père de Bérulle, entra à l´Oratoire et fut ordonné prêtre à Paris, le 24 décembre 1625.

Le nouveau prêtre inaugura son ministère en se dévouant au soulagement des populations de Normandie alors décimées par la peste. Il poussa si loin le dévouement envers les pestiférés qu´il ne se trouva personne à Caen pour oser lui prêter asile, et que pendant plusieurs semaines il en fut réduit à se loger hors de la ville, dans un grand tonneau.

Mais l´œuvre principale du Père Eudes fut l´œuvre des missions. Au sortir des guerres religieuses, en France, l´ignorance de la religion et le relâchement des mœurs étaient extrêmes. Pour y porter remède, le Père Eudes parcourut la Normandie, la Bourgogne, l´Île de France et maints autres lieux ; son éloquence populaire, servie par un bel organe, et accompagnée d´une sainteté authentique, exerça un ascendant considérable sur toutes les classes de la société. Depuis saint Vincent Ferrier on n´avait point vu de missionnaire qui exerçât une telle action sur les foules.

Dans le but de travailler au relèvement du Clergé, « le plus grand ennemi de l´Église », selon lui, le Père Eudes ouvrit à Caen un séminaire qui fut l´embryon d´une nouvelle famille religieuse, consacrée aux Cœurs de Jésus et de Marie, et appelée « Congrégation de Jésus et de Marie » (Eudistes). Le succès vint aussitôt : les diocèses de Normandie furent bientôt pourvus de prêtres instruits et vertueux. Le Père Eudes ajouta à la formation du clergé les missions dans les campagnes.

En même temps, il fondait à Caen un Institut pour assurer la persévérance des « Repenties ». Selon l´usage du temps, chaque maison était indépendante ; à la mort du Père Eudes, il y en avait quatre ; à la veille de la Révolution, il y en avait huit. En 1835, la supérieure du Refuge d´Angers, sainte Marie-Euphrasie Pelletier, femme « de taille à gouverner un royaume », obtint que les nouvelles maisons fondées par son monastère restassent sous la dépendance de la Maison-Mère et donna à sa Congrégation le nom de « Bon-Pasteur ». Cette branche a eu un grand succès, et possède des ramifications dans les cinq parties du monde.

Arrivé à un âge avancé, le saint fondateur déposa sa charge de Supérieur et mourut saintement le 19 août 1680.

Une des gloires du Père Eudes est d´avoir été le précurseur de la dévotion aux Cœurs de Jésus et de Marie. Quarante ans avant les apparitions de Paray-le-Monial, il faisait célébrer par ses prêtres l´Office solennel de ces très saints Cœurs et s´en faisait l´Apôtre dans ses missions. Aussi le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) appela le Père Eudes « Auteur du culte liturgique des SS. Cœurs de Jésus et de Marie ».

Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), en le béatifiant, le 25 avril 1909, a dit qu´il devait être regardé comme « Père, docteur et apôtre » de cette dévotion.

Jean-Eudes a été canonisé le 31 mai 1925 par Pie XI.

  • le 19 août 440 : décès du pape Sixte III.
  • le 19 août 1186 : le duc de Bretagne Geoffroy II Plantagenêt est blessé mortellement dans un tournoi à Paris.
  • le 19 août 1239 : la couronne d’épine arrive à Notre Dame.

Le Roi revêt une simple tunique et, pieds nus, aidé de son frère, porte la Sainte Couronne jusqu’à Notre-Dame de Paris. Il a fait construire un reliquaire à la mesure de ces reliques : la Sainte-Chapelle. Durant la révolution française, les reliques sont déposées à l’abbaye de Saint-Denis puis, à la Bibliothèque nationale. Avec le Concordat de 1801, la Sainte Couronne et quelques autres reliques sont remises en 1804 à l’archevêque de Paris qui les fait déposer au trésor de la Cathédrale, le 10 août 1806. Elles s’y trouvent conservées depuis lors, confiées aux chanoines du Chapitre chargés de leurs vénérations et placées sous la garde statutaire des Chevaliers du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Voir la chronique du 11 août.

  • le 19 août 1315 : Louis X épouse Clémence de Hongrie en secondes noces.
  • le 19 août 1458 : élection du pape Pie II.

Le 19 août 1458, Enea Silvio Piccolomini est élu pape, sous le nom de Pie II. Comme son prédécesseur Calixte III, il passe une grande partie de son pontificat à préparer la croisade contre les Turcs qui, sous le sultanat de Mehmed II, viennent de s’emparer de Constantinople. Pie II décède le 15 août 1464.

  • le 19 août 1488 : le Traité du Verger.

Le traité de Sablé dit « traité du Verger » est signé entre le Roi de France par Charles VIII, et le duc de Bretagne François II.L’élément principal stipule que l’héritière du duché, Anne, ne peut se marier sans l’accord du Roi de France.

Le duc de Bretagne, allié aux grands féodaux et à Louis II d’Orléans, le futur Louis XII, a perdu la « guerre folle suite à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier près de Rennes le 28 juillet (voir la chronique du jour), où l’armée bretonne est détruite.

Le duc de Bretagne, doit l’hommage lige au Roi de France et le duché perd son indépendance législative. Il doit donner quatre places fortes en garantie : Saint-Malo, Dinan, et surtout Fougères et Saint-Aubin-du-Cormier.

La tentative de mariage d’Anne de Bretagne avec Maximilien Ier du Saint-Empire en 1490 viole le traité. Le mariage est annulé ; la duchesse va épouser successivement deux Rois de France.

  • le 19 août 1591 : le prétendant au Trône en titre, le futur Roi Henri IV prend Noyon.
  • le 19 août 1627 : Henri de Talleyrand-Périgord, comte de Chalais est exécuté à Nantes.

A cause du projet de mariage de Gaston de France, frère du Roi, et Mademoiselle de Montpensier. Un complot est ourdi contre le cardinal de Richelieu et le Roi Louis XIII. Henri de Talleyrand-Périgord, comte de Chalais, maître de la garde-robe du Roi, en est un des acteurs. La conspiration s’appelle d’ailleurs « la conspiration de Chalais ». Celle-ci est rapidement découverte et les auteurs condamnés. Maréchal d’Ornano et ses frères, ainsi que César et Alexandre de Vendôme, demi-frères du roi et de Gaston, autres conjurés, meurent en prison.

  • le 19 août 1662 : décès de Blaise Pascal, mathématicien et philosophe français.

Blaise Pascal, célèbre mathématicien, inventeur, philosophe français, meurt le 19 août 1662 à Paris à l’âge de trente neuf ans. Né le 19 juin 1623 (voir la chronique du jour) à Clermont-Ferrand, Pascal montre rapidement des facultés pour l’étude des sciences. Il est l’un des créateurs des probabilités, et rédige la théorie de la cycloïde. A 19 ans, il invente la première machine à calculer, la Pascaline. Il est l’auteur d’œuvres philosophiques comme “Les Provinciales“, ou les“Pensées”, qu’il ne finit pas.

Voir les chroniques du 24 mars, du 19 juin et du 23 novembre.

  • le 19 août 1680 : décès de saint Jean Eudes.

Né le 14 novembre 1601, saint Jean Eudes, est un prêtre, pionnier de l’Ecole de la spiritualité française. Il est le fondateur de l’Ordre de Notre-Dame de Charité ; il crée en 1641, une société de prêtres dédiée à la formation des séminaristes, du clergé et aux prédications dans les paroisses : la Société des prêtres de Jésus et de Marie, aussi appelée « les Eudistes ». Il combat ardemment le mouvement du jansénisme et participe à la Contre-Réforme. Les Eudistes sont interdits à la révolution et reviennent en France en 1826.Il meurt à Caen en France. En 1925, il est canonisé par Pie XI.

Ses parents qui ne peuvent pas avoir d’enfants, accomplissent un vœu en allant en pèlerinage à la chapelle de Notre-Dame de la Recouvrance où ils consacrent leur futur enfant à Notre-Seigneur et à Notre-Dame.

A l’âge de douze ans, quand il fait vœu de chasteté et glisse un anneau au doigt d’une statue de la Vierge Immaculée pour qu’elle devienne son épouse. Se donnant tout à elle dans un amour exclusif, il l’implore qu’elle veuille bien en retour se donner toute à lui.

Il entre à l’Oratoire en 1623 et est ordonné prêtre en 1625 ; Pierre de Bérulle le remarque rapidement. Il est envoyé en « missions », et ses prêches touchent les cœurs et convertissent les Français. Il répand la prière commune matin et soir dans les familles, la récitation du chapelet, pousse à la communion fréquente. Et pour clore les missions, il invente les « feux de joie » !

« Sortez, sortez de ce sale et horrible torrent du monde, de ce torrent des épines qui vous entraîne dans le gouffre de la perdition ; et venez vous perdre saintement dans les douces eaux de ce fleuve de paix et ce torrent de délices. Hâtez-vous ! Qu’est-ce que vous attendez ? Ne savez-vous pas que c’est Jésus qui a fait le Cœur de Marie tel qu’il est, et qui a voulu en faire une fontaine de lumière, de consolation et de toutes sortes de grâces pour tous ceux qui y auront eu recours dans leurs nécessités ? Ne savez-vous pas que non seulement Jésus est résidant et demeurant continuellement dans le Cœur de Marie, mais qu’il est lui-même le Cœur de Marie, le Cœur de son Cœur et l’âme de son âme, et qu’ainsi venir au Cœur de Marie, c’est venir à Jésus ; honorer le Cœur de Marie, c’est honorer Jésus ; invoquer le Cœur de Marie, c’est invoquer Jésus ? »

À une religieuse de Montmartre, il écrit : « Le Divin Cœur de Jésus et de Marie est cette fournaise dont les feux et les flammes ne se repaissent que de cœurs. Oh ! qu’heureux sont les cœurs qui se perdent dans ces divines flammes. »

  • le 19 août 1829 : la statue de Louis XVI est inaugurée à Montpellier.

Elle reste deux ans en place, et est déboulonnée sous Louis-Philippe. Puis, elle disparaît durant près de 140 ans, avant d’être offerte en1967 par le maire, François Delmas, à Louisville, ancienne capitale de la Louisiane française, jumelée avec Montpellier !

  • le 19 Août 1917 : 4ème Apparition de Fatima.

18000 personnes assistent à l’événement le 17 août. Mais Lucie n’est pas là et l’Apparition prévue n’eut pas lieu. En effet l’administrateur du canton a enfermé Lucie et ses deux cousins prétextant qu’ils troublaient l’ordre public. Des phénomènes tels que lors des précédentes, coups de tonnerre, des éclairs, un halo de lumière blanc, ont lieu.

L’administrateur les relâche au bout de 2 jours. La sainte Vierge apparaît donc le dimanche 19 août aux enfants et leur demande de continuer à prier et en leur promettant qu’a sa dernière apparition elle accomplirait le Miracle de ” faire croire tout le monde “.

  • le 19 août 1942 : débarquement des franco-canadiens à Dieppe.

L’opération Jubilee ne s’explique pas, si ce n’est pour tester les défenses allemandes et préparer un débarquement de masse.

Les Allemands mitraillent et bombardent les plages sans répit et font 4000 morts, blessés ou prisonniers. L’opération est un véritable désastre.

  • le 19 août 1944 : les Allemands Renthe-Fink et Neubronn somment le chef de l’Etat Pétain d’accepter son transfert en zone nord.

Voir les chroniques des 17, 18 et 20 août.

  • le 19 août 1984 : naissance de la Transat Québec/Saint-Malo

La course naît à l’occasion du 450e anniversaire de l’arrivée de Jacques Cartier dans le golfe du Saint-Laurent. Elle accueille monocoques et multicoques et a lieu tous les quatre ans, en équipage et sans escale.

  • le 19 août 1997: début des JMJ à Paris

Elles ont lieu du 14 au 22 août dans toute la France. Le 21 août, cinq cent mille jeunes accueillent le Pape au champ de Mars le jeudi 21 août et 800 000 à la veillée du samedi soir à Longchamp, plus d’un million le dimanche 24.

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