«Les chefs d’établissement sont pris à partie directement par les parents, qui surgissent de manière inopinée dans leurs bureaux». «(Il y a aussi) les Conseillers principaux d’éducation (CPE) face à qui les élèves et de plus en plus leurs parents contestent le bien-fondé des sanctions – certains même viennent en rendez-vous avec leurs avocats.»

Autre point soulevé par les sénateurs, l’islam radical, qui «est en train de se banaliser». Ils ont ainsi constaté la multiplication

«de l’usage par certains élèves de la menace proférée à un enseignant de lui “faire une Paty”». «J’ai vu un professeur à la fin de sa journée, (qui s’est réjoui de) “ne pas avoir subi de Paty” aujourd’hui». «Voilà la situation telle qu’elle existe. La montée des revendications identitaires et communautaires, et la manifestation de l’islam radical et de certaines nouvelles formes de spiritualité ne doit pas être ignorée».

Les deux sénateurs ont prôné 38 recommandations, qui sont des pansements sur une jambe de bois (enseignement de la laïcité, tenues, caméras, signature d’une charte…). Il serait peut-être temps de dénoncer l’islam et l’immigration.