Suite aux mauvais résultats des législatives à Lyon, où 2 députés UMP ont perdu leur siège, la contestation monte contre l’ancien ministre des Transports, Dominique Perben, lequel a été élu député avec 56% des voix, alors que son prédécesseur UMP Christian Philip avait obtenu 8 points de plus en 2002.
Charles Millon, silencieux depuis qu’il avait été nommé voici 3 ans ambassadeur de France auprès de la FAO, a repris sa liberté de parole. En poste à Rome jusqu’au 31 août, il a déclaré sur l’antenne de Radios chrétiennes francophones qu’il
"accompagnerait à Lyon la construction d’une liste majorité présidentielle qui soit la grande liste de la droite lyonnaise [pour les municipales de 2008, NDMJ]".
Il s’en est pris ensuite à la méthode de Dominique Perben :
"Quand on fait un tel score, on se remet en cause, on se pose des questions et on se demande pourquoi l’électorat n’a pas suivi. Intéressons-nous d’abord à ce qu’on veut faire pour Lyon… On ne peut pas s’autoproclamer tête de liste, on ne se parachute pas maire de Lyon."