Ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac mais surtout homme de droite et partisan de l’union des droites, Charles Millon apporte son soutien à Eric Zemmour et sera présent, à ses côtés, lors du premier meeting de campagne qui aura finalement lieu à Villepinte pour pouvoir accueillir les 20 000 personnes ayant d’ores et déjà réservé leur place (le Zénith est trop petit).
Charles Millon avait été élu en 1998 à la présidence de Rhône-Alpes grâce aux voix des élus du Front national, ce qui lui avait valu son exclusion de l’UDF et son bannissement politique.
Charles Millon s’était exprimé dans l’Express à propos de Zemmour mi-novembre :
Eric Zemmour répond à un besoin : celui de l’expression d’un certain nombre de jugements et d’analyses qui correspondent à la réalité. Quand il dit que la France doit rester une communauté nationale avec les mêmes idéaux et convictions, il a raison. Il est contre une société communautarisée, moi aussi. Je suis en phase avec le point central du discours d’Eric Zemmour.
Sur le plan économique et social, il a repris un discours de la responsabilité et d’autonomie de la personne. C’est le discours classique des conservateurs sociaux-libéraux. Mais ce discours était étouffé par un discours technocratique en France et en Europe (…)
Le pays est menacé de tensions intracommunautaires qui sont préoccupantes. On le voit dans un certain nombre de quartiers et de cités. Il faut une assimilation dans la communauté nationale de ceux qui viennent sur notre territoire. A défaut, la France va se morceler. Cela ne correspond pas à notre histoire (…)
Eric Zemmour est arrivé au moment où il fallait. Le monde politique français est en train de nourrir l’abstention, car il est tombé dans l’entre-soi. Quand les gens évoquent leurs problèmes, on les taxe immédiatement d’extrémisme. On l’a vu avec les gilets jaunes, qui ont été injuriés. Eric Zemmour affirme la réalité à sa manière, cela explique son succès. C’est la suite logique de ce qui s’est passé en 1998. […]
L’économie est passée au second rang. Le problème de la France n’est pas économique, il est de savoir qui on est. C’est quoi être Français ? Quel est le rôle de la France ? A force d’avoir oublié ces questions, on ne s’est intéressé qu’aux problèmes de ces techniques économiques. Il y a une envie de récit national, à droite comme à gauche d’ailleurs.
Pierre-Jean
En revanche Philippe de Villiers a refusé de participer. Incompréhensible.
VIVANT
Mais si c’est compréhensible. Jalousie de looser. C’est excellent pour Zemmour car la voix de de Villiers au microphone est détestable. De Villiers est condamné à rejoindre Zemmour.
sivolc
A-t-on proposé à P2V de participer? Si on ne lui a pas proposé il n’a pas pu refuser! A ma connaissance Philippe de Villiers a dit en substance: l’état de la France tellement grave que je parlerai “le moment venu”. C’est un peu sybillin mais l’homme est un poëte et un créateur artistique! -t
Pierre-Jean
Oui, je crois qu’on lui a bien demandé et qu’il a refusé.
Reine Tak
Charles Millon a le courage de ses convictions et s’affichera aux côtés de Zemmour à Villepinte. On ne peut en dire autant des autres amis de Zemmour qui se sont retirés sur la pointe des pieds craignant d’être éclaboussés par les débordements d’une certaine mafia journalistique aux ordres du gouvernement, par ceux d’une bande de nervis qui se disent antifas….Il en est des anciens amis de Zemmour comme de ceux qu’évoque le poète Ruteboeuf : Ce sont amis que vent emporte et il ventait devant ma porte (aussi) les emporta.
Chouan85
Et comme tous “bons amis”, ils reviendront, si Zemmour est élus, comme des chiens qui viennent lécher la gamelle, mais les chiens sont dignes eux.
VIVANT
Zemmour connaît la réalité du monde politique. Il n’y a pas d’amis en politique. D’ailleurs l’expression suivante est employée quand on se méfie de quelqu’un : ‘C’est un ami politique’.
sivolc
Bravo Charles Millon!