Au Chili, le Conseil constitutionnel a adopté, mercredi 20 septembre, un article qui « protège la vie de toute personne à naître », ainsi qu’un autre consacrant la liberté de conscience.
Chargée de rédiger une nouvelle loi fondamentale, l’assemblée plénière du Conseil constitutionnel discutait les articles et les amendements relatifs au chapitre II concernant les « libertés et droits fondamentaux, garanties et devoirs constitutionnels ».
Le Conseil constitutionnel a approuvé à une large majorité l’article 16.1 du chapitre protégeant la vie de ceux qui ne sont pas encore nés, et interdisant la peine de mort. Parmi les 50 constituants, 33 ont voté pour. L’amendement qui affirmait que « chaque être humain est une personne » a en revanche été rejeté le vendredi précédent.
Si la future Constitution est approuvée, elle pourrait remettre en cause l’avortement, autorisé depuis 2017 en cas de risque vital pour la femme, de malformation du fœtus et de viol. La fourniture de la pilule du lendemain pourrait elle aussi être remise en cause.
Le Conseil a en outre consacré l’objection de conscience « individuelle et institutionnelle » en lui donnant un statut constitutionnel. L’article a été approuvé par 31 voix pour et 19 contre.
Le projet sera déposé le 7 octobre. La nouvelle Constitution devra ensuite être soumise à référendum le 17 décembre.
Source : Gènéthique
lavergne21
C’est un résultat encourageant, dont la France pourrait-devrait s’inspirer.
Quant à savoir si l’embryon-foetus est une personne, ce n’est pas évident : c’est une personne humaine en puissance ( “potentielle”, d’après le CCNE), mais sans doute pas en actes , pour reprendre la célèbre distinction d’Aristote. Je préfère parler d'”être humain”, car concernant son corps, il est déjà humain : la génétique le prouve.
lavergne21
ceci dit , le droit peut, et même devrait, le considerer “COMME” une personne. En matière d’héritage, c’est deja le cas. Maheureusement, en matière d’accident de la route (voir lr cas Palmade), ce n’est pas le cas.