Echecs cuisants en politique intérieure (dissolution et référendum) et extérieure, faiblesse de l’homme voué à l’oubli et déagrégation de l’image de la France : tels seront les points que l’on retiendra de l’ère Chirac.
Chacun retiendra le mensonge éhonté qui lui fait dire qu’il marchait dans les pas du Général De Gaulle, qui certes, a bradé l’Empire au totalitarisme rouge, mais avait su garder une certaine idée de la France.
La dernière frappe contre la France qui devrait avancer dans l’histoire courbée sous le poids de ses fautes est l’acte de repentance que Chirac a posé hier à Madagascar à propos des évènements de 1947. Certes, il ne faut pas nier l’histoire, mais celle-ci ne s’arrête pas à ce qu’il qualifie d’échecs et de honte!
Madagascar, avant son indépendance, était, grâce à la France, un des pays les plus riches de la région. La Grande Ile est maintenant à l’avant dernière place des pays les plus pauvres et navigue aujourd’hui entre corruption intérieure et convoitise extérieure… Il suffit de comparer.
Alors, oui, le Président a raison sur un point : "Poursuivons un travail de mémoire qui retrace les faits et puisse apaiser les coeurs". Qu’on arrête d’humilier les Français d’aujourd’hui en leur donnant honte de leurs ancêtres et de leurs actes.
Regardons l’oeuvre de la France dans sa globalité : condamnons les fautes commises et soyons fiers du reste.