Le député UMP de la huitième circonscription de l’Isère, Jacques Remiller, explique à Famille chrétienne le sens de l'appel signé par 59 députés, dénonçant la montée du sentiment christianophobe :
"Il n’y a aucune relation entre la parution de ce communiqué et les échéances électorales que notre pays va prochainement connaître. Je suis président du groupe d’études à vocation internationale sur le Saint-siège. Avec près de soixante autres députés, nous avons estimé que la religion catholique était malmenée dans le monde ainsi qu’en France et que nous devions attirer l’attention des Français sur ce problème. On ne compte plus les cimetières profanés, les statues vandalisées dans les églises, les chrétiens persécutés dans le monde à cause de leur foi ou les caricatures du Christ dans l’art ou la presse. Tout cela est inadmissible et passe inaperçu. Or, quand l’Islam ou le judaïsme sont moqués, la France s’en émeut. Quid du christianisme ? […]
Je crois que nous, chrétiens, avons trop laissé faire, trop laissé dire. C’est pourquoi nous avons décidé de réagir. Je me rends fréquemment à Rome. J’ai eu des échanges avec des membres de la Curie qui me font part de leur peine en constatant les attaques subies par l’Église qui est en France ; peine accentuée par l’absence de réaction des chrétiens. […]
Je n’ai pas vu ces pièces et je n’ai pas l’intention d’aller les voir. À partir du moment où celles-ci blessent une partie de mes concitoyens, je pense qu’elles n’auraient pas dû être subventionnées. À ceux qui opposent la liberté d’expression et de création, je réponds que rares sont les pièces qui envoient les gens dans la rue."