Christine BOUTIN , présidente du FRS, indique, à propos des débats sur la bioéthique :
"Je salue l’intention du Conseil d’Etat de fonder son avis sur «le droit à la vie et le respect de la dignité», mais pour le coup, je ne comprends pas son oxymore ou «obscure clarté» : comment peut-il d’un côté se prononcer contre la légalisation des mères porteuses au nom même de son opposition à la «marchandisation du corps humain» et de l’autre se déclarer favorable à la recherche sur l’embryon, qui représente le parangon de l’instrumentalisation et de l’objetisation de l’humain ?
J’espère sincèrement que les débats engagés au nom même de « la dignité humaine » dont se prévalent tous les intervenants au débat, n’aboutiront pas à une synthèse en contradiction avec ces louables intentions. Dans ce cas, il ne s’agirait pas d’un débat, mais d’une préparation des esprits à l’inacceptable.»
Sancenay
Pertinente remarque , mais il semble hélas que le conditionnel ne s’impose pas : il s’agit bien d’imposer aux esprit.
Ce qui justifie pleinement , si besoin était la mise ne garde de Sa Sainteté Jean-Paul II sur la dérive totalitaire des démocraties “modernes” (“Mémoire et Identité.”)
De la à taxer Madame Boutin de “collaboration” avec ce totalitarisme effectif , ce serait retomber dans les querelles absurdes de la dernière guerre…