Le gouvernement de centre droit du Premier ministre tchèque Mirek Topolanek a chuté mardi après un vote de défiance initié par l'opposition de gauche, en pleine présidence tournante de l'Union européenne. La motion de censure a recueilli les 101 voix nécessaires au sein d'une chambre basse de 200 sièges, quatre députés dissidents issus de la coalition ayant voté pour la chute.
M. Topolanek a indiqué qu'il envisageait de démissionner jeudi à son retour de Strasbourg, où il doit intervenir mercredi devant le Parlement européen et présenter un bilan du dernier Conseil européen.
La coalition formée par l'ODS, le parti de M. Topolanek, avec les chrétiens-démocrates (KDU-CSL) et les Verts ne reposait plus que sur un socle de 96 députés sur les 200 de la chambre basse.
Chafouin
Afin d’habituer la Tchéquie à la démocratie européenne on pourrait suggérer aux députés tchèques de voter une seconde fois mais en leur demandant poliment de changer leur choix…
Sancenay
Cela pourrait bien ressembler à une tentative de décrédibilisation de la courageuse et rafraîchissante présidence de l’UE par le Président Klaus, puisque le coup vient de la gauche tchèque bien en lien avec la majorité totalitaire du parlement européeen.
D’ailleurs l’orchestre rouge (ou Orange, c’est la même chose, mais c’est plus mode)titre déjà que l’UE se trouverait affaiblie de ce fait , ce qui est une ânerie (de plus) au regard du droit des institutions européennes.
Dans le même esprit, le très révolutionnaire historien Max Gallo, député européen, n’avait-il pas récemment averti “dans le poste” : “c’est ceux qui payent le plus qui doivent décider, si les autres ne sont pas d’accord, ils n’ont qu’à s’en aller”.
Un charitable baiser démocratique européen en quelque sorte et qui plus est tout ce qu’il y a de plus accadémique!
Ah les temps sont durs, mais les preux idéaux demeurent!