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Pays : International

Les chiffres ne mentent pas…mais les hommes politiques oui

Les chiffres ne mentent pas…mais les hommes politiques oui

Témoignage suisse publié sur Breizh-info :

Hier j’ai amené mon fils de 8 ans à son tournoi de basket à 55km de chez nous. En entrant dans la salle, un monsieur m’a demandé mon certificat covid. Je lui ai dit que je n’en avais pas. Il m’a répondu que je ne pouvais pas entrer. Pendant que je disais à mon fils d’attendre et de regarder s’il trouvait ses entraineurs ou ses coéquipiers, je sentais le regard suspicieux de celui qui m’avait refusé l’entrée. Cette sensation extrêmement humiliante de passer pour un dangereux pestiféré, je l’ai encore en travers de la gorge ce matin. Et tout se bouscule dans mon esprit…

Je repense au conseiller d’Etat valaisan, Mathias Reynard (qui habite mon village, que j’apprécie et avec lequel j’ai déjà discuté brièvement par le passé), qui déclarait il y a dix jours sur le plateau de l’émission Infrarouge, lors du débat sur la votation du 28 novembre (sur la modification de la loi Covid-19), que « 95% des hospitalisés sont des non-vaccinés ». Ce pourcentage choc, prononcé sur la principale chaîne de Suisse-Romande (RTS), rappelle ceux du gouvernement français cet été (« 8 français sur 10 hospitalisés sont des non-vaccinés »). « Les chiffres ne mentent pas » disait leur campagne. Et ils ont raison, les chiffres ne mentent pas…mais les hommes politiques oui. Dans le cas français ces chiffres ont été récemment corrigés et il ne s’agissait finalement que de 6 français sur 10. Dans le cas suisse, je n’ai pas encore trouvé de journaliste pour rectifier les propos tenus devant une grande audience. Alors que les chiffres sont consultables sur le site de l’OFSP (Office fédéral de la santé publique), et ils indiquent que sur les 7 derniers jours, la part des non-vaccinés dans les hospitalisations est de 54%. Bien loin des 95% annoncés et servant d’argument pour la votation décisive qui approche. Pour la petite histoire, et comme nous sommes dans les chiffres, les non-vaccinés représentent en Suisses ces 7 derniers jours 29% des décès (54% pour les vaccinés double-dose, 2% pour les vaccinés une dose et 15% de statut vaccinal inconnu). Alors bien entendu, plus la part des vaccinés dans la population augmente, plus il conviendrait d’aller au fond des choses et d’analyser les chiffres afin d’avoir une idée plus précise de l’efficacité du vaccin. Mais à travers ces deux exemples, je démontre simplement que des chiffres erronés (et on ne parle pas de quelques pourcents) peuvent être avancés par des personnes à qui l’ont est censés faire confiance.

Une partie des médias et des politiciens n’hésite plus à taxer de « complotiste » et d’ « anti-vaxx » quiconque s’interroge, soulève certains points ou s’étonne du traitement de l’information. Ainsi, le débat est immédiatement stoppé et la (les) personne(s) concernée(s) sont décrédibilisée(s). Si une partie de la population a perdu confiance dans les discours officiels ou dans les médias, ce n’est pas sans raison.

Au début de l’année 2020, alors que le pangolin était désigné comme le point de départ de ce virus en Chine, certains se sont demandé si l’origine n’était pas le laboratoire de Wuhan qui manipulait des coronavirus. « Complotistes » ! Et pourtant, deux ans après cette thèse n’est plus écartée – même par les voix officielles – et de nombreuses zones d’ombre demeurent.

En mars 2020, le ministre français de la santé, Olivier Véran, déclarait : « J’insiste, l’usage du masque en population générale n’est pas recommandé et n’est pas utile. Si vous n’êtes pas malade ou qu’un médecin ne vous le recommande, il ne faut pas en porter. ». Comment voulez-vous qu’ensuite la population puisse avoir confiance dans un ministre qui a rendu ce masque obligatoire ?

Restez chez vous…voire en France « vous ne pouvez sortir qu’une heure par jour avec une attestation ». Alors que le virus se propage beaucoup en milieu fermé au sein d’un foyer. Alors que le fait d’être en bonne santé, et donc notamment avoir une activité sportive, vous rend bien plus résistant aux virus.

Lorsqu’au journal télévisé de 19h30 de la RTS, Frédéric Beigbeder – invité – met en avant l’impact des confinements sur la santé mentale, le présentateur rétorque « alors quoi ? il ne fallait rien faire, comme en Amérique du Sud, avec les chiffres que l’on connait. ». Une fois encore, qui se renseigne un tant soit peu sait que des mesures, parfois très restrictives, ont été prises sur ce continent.

Hippocrate à la trappe

Pas un jour ne se passe sans chiffres sur le Covid-19. Quand les hospitalisations et les décès sont très bas, ce sont les cas qui sont mis en avant. Quand un pays comme la Suède décide de suivre une stratégie moins restrictive que ses voisins, on agite des taux à court terme, puis des mois après on ne vient pas (ou peu) analyser avec du recul l’épidémie dans ce pays. Quand l’Inde subit un pic au printemps, on a le droit à un déluge d’images parfois insoutenables et des discours apocalyptiques. L’accent est mis sur le fait que cela démontre que leur stratégie de prévenir/soigner avec un médicament (l’ivermectine) ne fonctionne pas. Quelques mois plus tard, personne là encore pour analyser leurs courbes à ce jour très « plates »  (cas/hospitalisations/décès). On vit dans l’instant, le court terme, on annonce le chiffre du jour le plus inquiétant, on cumule les chiffres et on ne remet plus les compteurs à zéro chaque année, on passe de pays en pays et forcément on trouve chaque jour de quoi maintenir sous pression et justifier des mesures restrictives.

Et si on parlait vaccin et traitement ? Dans cette pandémie, le serment d’Hippocrate est passé à la trappe. Les autorités de pays comme la France et la Suisse ont tout simplement interdit ou découragé tout traitement lié à ce virus. Un des plus brillants spécialiste des maladies infectieuses du monde a été traité de charlatan et accusé de promouvoir un traitement inefficace et dangereux. Là encore, en se renseignant, on est loin du tableau sombre dressé par les médias et les autorités. Dans le même temps, on nous a imposé un vaccin à ARN Messager, présenté comme efficace à 95% et sûr et surtout comme étant « la seule et unique solution pour vaincre le virus ». Aujourd’hui on se rend compte que ce vaccin est assez comparable à un traitement, dans le sens où il évite de moins en moins la transmission et où il protège plutôt bien (notamment à court terme) des formes graves pour les personnes à risque. Mais alors que les témoignages d’effets secondaires graves se multiplient, et où en discutant autour de soi on se rend compte qu’ils ne sont pas si rares et bénins, et qu’on serait en droit légitime de s’interroger sur son utilité pour les personnes n’ayant pas de facteurs de comorbidités, on est finalement en train d’assister à une pression accrue sur la vaccination (étendue aux enfants, 3ème dose pour tous à terme, etc.). Comment ne pas être sceptique quand on voit comment on a interdit aux médecins de traiter leurs patients (alors que ce sont eux les mieux placés pour savoir comment les soigner) et comment on déroule le tapis rouge à un vaccin ? Comment ne pas douter de l’intégrité des autorités quand on voit que quand c’est Pfizer qui lance un nouveau traitement (« pilule efficace à 89% contre les formes graves ») dont le coût est conséquent, il y a tout d’un coup beaucoup moins de voix qui s’élèvent que lorsqu’il s’agit de traitements existants depuis des dizaines d’années et qui coûtent nettement moins ?

Est-ce insensé de se dire que les enjeux financiers sont colossaux et que comme c’est le cas lors de l’attribution de grandes compétitions internationales (jeux olympiques, coupe du monde de football, etc.) la corruption ne peut pas être écartée, le risque de conflits d’intérêts existe tout comme l’intervention des lobbyistes ?

Est-ce déraisonnable de dire que certains hommes politiques exerçant de grandes responsabilités sont avant tout motivés par le pouvoir (plus que l’argent), et que cette pandémie a placé dans leurs mains un pouvoir gigantesque (sentiment tout-puissant de pouvoir « sauver le monde ») et qu’ils auront du mal à y renoncer ?

Se poser des questions, un crime ?

Est-il naïf de se demander, étant donné que le Covid-19 est dangereux pour les personnes présentant des facteurs de comorbidités (obésité, diabète, problèmes cardiaques, cancer, etc.), s’il n’aurait-il pas été, et ne serait-il pas plus utile et rationnel de concentrer tous les efforts sur cette catégorie de la population ? En mettant en avant les moyens de booster leur système immunitaire (vitamine D, activité sportive, bonne alimentation, etc.), en leur proposant un vaccin tout en leur expliquant les risques et les bénéfices pour eux, et en les traitant dès l’apparition de symptômes. Plutôt que de continuer dans cette stratégie de pays comme la France et la Suisse, à restreindre et tout miser sur le vaccin (observez les chiffres de Singapour, pays l’un des plus vaccinés au monde et qui vient de connaitre une « vague » comme on l’appelle) ?

Est-il anormal de s’interroger l’apparition ces derniers temps d’une surmortalité hors-covid, allant jusqu’à +30%, dans certains pays (Etats-Unis, Israël, Ecosse, etc.) ?

Est-il surprenant pour un citoyen de constater que des politiciens qui déclarent « il n’y a pas d’argent magique » à une infirmière française demandant plus de moyens pour l’hôpital, ou que « l’économie du pays sera mise en difficulté » au peuple suisse devant se prononcer sur une initiative sur les aides aux familles les moins aisées ; disent désormais « quoiqu’il en coûte » et prennent des mesures telles que les générations futures devront se serrer la ceinture en raison d’un endettement ayant explosé ? 

N’est-il pas temps d’arrêter de dresser les gens les uns contre les autres ? De repousser sans cesse les limites, en se demandant même s’il faut soigner les non-vaccinés atteints du Covid ? Alors que soit dit en passant, personne n’a jamais remis en cause la prise en charge des fumeurs en cas d’hospitalisation (7 millions de morts par an dans le monde lié au tabac).

Hier, alors que j’étais en parfaite santé, je n’ai pas été autorisé à voir mon fils marquer ses premiers paniers en tournoi. Alors qu’un parent vacciné, mais présentant des débuts de symptômes d’une maladie, aurait quant à lui pu voir son enfant jouer. Où est la logique ? Le « pass sanitaire », en plus d’être discriminatoire, n’a pas démontré de réelle efficacité si l’on observe les courbes des pays l’appliquant, des pays l’ayant stoppé et des pays n’y ayant jamais eu recours. Sans oublier que le fait d’avoir un test sérologique démontrant qu’on a eu le virus et que notre corps possède les anticorps, n’est même pas intégré au pass soi-disant « sanitaire ».

J’invite du fond du cœur chaque citoyen à s’informer, à faire le tri des informations, à observer les courbes des différents pays du globe, à relativiser certains chiffres en les comparant avec ceux des autres causes de mortalité, à réfléchir par soi-même, et à décider librement de chaque choix qu’il fera à l’avenir. Ne culpabilisez pas de vous poser des questions, comme on voudrait vous le faire croire, c’est votre droit et c’est même sain. 

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