Après la Slovaquie, Chypre, qui sait bien ce que signifient les divisions ethnico-religieuses puisque depuis 1974, une ligne de démarcation sépare l'île en deux, fait valoir qu'avoir la même religion que le pays d'accueil facilite l'intégration :
"En France, Roanne et Belfort ont exprimé leur préférence pour l'accueil de réfugiés syriens chrétiens. Parce que les musulmans pourraient être "des terroristes déguisés" ou parce que les chrétiens seraient "les plus persécutés" de tous. A Chypre, le ministre de l'Intérieur préfère même qu'ils soient chrétiens orthodoxes, comme les 850 000 habitants de la partie européenne de l'île. "Nous avons déjà assuré que 260 personnes, voire un maximum de 300, pourraient être accueillies" sur l'île méditerranéenne, a déclaré à la radio Socrates Hasikos. "Nous préférerions qu'ils soient chrétiens orthodoxes", a-t-il dit, afin qu'ils puissent "s'intégrer plus facilement"."