Fabrice Sorlin se réjouit, même si cette affaire lui a valu bon nombre d'ennuis. Elle montre que la désinformation sert essentiellement à nuire, sans inquiéter outre mesure les journalistes :
"L’avis de classement sans suite, dans l’affaire dite des « Infiltrés » nous est parvenu par le biais de notre avocat. Il est signé des mains de la Vice-procureur de la République Madame Isabelle Gentil. Ce petit bout de papier, que nous n’avons jamais douté d’obtenir a l’immense avantage de nous réhabiliter publiquement (puisque les médias, eux, ne le feront pas). Il met donc un terme juridique à 4 années de soucis. Mais ce n’est pas ce passé qui nous intéresse aujourd’hui mais bien l’avenir que nous trace cet avis de classement : adieu faux, flash, torchons et autres cuvées diffamatoires des journalistes ; Rendez-vous est donné dès aujourd’hui devant la XVII° chambre, à tous ces bons vieux pigistes et chroniqueurs qui par souci de ne jamais écrire ce qui touche à la Vérité, ont si souvent déversé mensonges et calomnies à notre égard.
L’enquête, close il y a maintenant plus de trois ans, a su prouver les nombreux mensonges des journalistes, alors que pas un membre ou même un sympathisant de notre mouvement n’a été reconnu coupable de quelque délit que ce soit.
Nonobstant les mises en examen de l’agence CAPA, de Matthieu Maye -de son vrai nom Matthieu Beurier- et de France 2, pour montage et atteinte à la vie privée, l’affaire des « Infiltrés » est donc définitivement terminée. […]"