Libération revient aujourd’hui sur la dépénalisation de l’avortement par la Cour constitutionnelle colombienne le mois dernier, et reprend la propagande des avorteurs :
Selon une enquête démographique, 300 000 Colombiennes recourent, chaque année, à un avortement clandestin.
Genethique.org répond :
Rappelons que les militants pro-avortements annonçaient de 800 000 à 2.5 millions d’avortements en France, chaque année, avant la légalisation de l’IVG en1975. Ces chiffres ont été corrigés plus tard par l’INED qui a annoncé finalement 50 à 60.000 avortements clandestins chaque année avant la légalisation.
Cet article de Libé est par ailleurs très révélateur de la volonté de lobbies internationaux pro-avortement de s’appuyer sur le droit international (comme évoqué ici) pour faire avancer la culture de mort, en contournant le suffrage universel :
En Colombie, la lutte pour un assouplissement de la législation n’était pas gagnée. Cinq propositions de loi de dépénalisation ont été balayées depuis 1979, et rien ne laissait présager une évolution des parlementaires. «Plusieurs congressistes m’ont avoué qu’ils y étaient favorables, mais qu’ils ne l’auraient pas voté, par peur de leurs électeurs», raconte Monica Roa, avocate de l’association Women’s Link Worldwide. […]
«Il valait mieux chercher à faire appliquer les traités internationaux et les réglementations existantes», insiste Monica Roa. Elle a donc préféré attaquer le texte qui pénalisait l’IVG devant les juges suprêmes, affirmant qu’il violait plusieurs droits élémentaires des femmes.