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Culture de mort : Avortement

L’avortement est devenu une vérité républicaine, un dogme absolu auquel il ne faut pas attenter

François Teutsch livre cette analyse sur l'avortement sur Boulevard Voltaire :

Image2"La douloureuse question de l’avortement reste un tabou français : y toucher expose l’imprudent à recevoir une volée de bois vert. En témoignent encore les pressions du gouvernement français sur Google pour faire référencer en tête du moteur de recherche le site officiel du ministère de la Santé (…). La raison de ces pressions ? L’existence d’un site d’information alternatif qui n’a pas l’heur de plaire aux ayatollahs de l’eugéniquement correct.

Celui-ci, www.ivg.net, se présente comme un centre d’écoute anonyme et gratuite. Son caractère original provient du fait qu’il refuse de présenter l’avortement comme une banale opération, et qu’il expose aux femmes les solutions d’aide existantes pour leur permettre de garder leur enfant. Sans jamais les culpabiliser, il leur rappelle sans détour une évidence oubliée : l’avortement est toujours un traumatisme, et il laisse des traces profondes dans l’esprit de celles qui y ont eu recours. La presse se fait, évidemment, le relais de cette information scandaleuse : ainsi, plusieurs articles publiés ces jours-ci titrent avec une subtilité remarquable : « IVG : les internautes se mobilisent contre un site “pro-life” » ; « IVG : le gouvernement lutte contre les sites anti-avortement » ; « Comment un site anti-IVG s’est fait mousser sur Google ». Suit une description apocalyptique de ce site décidément bien condamnable, illustrée d’exemples dont on doute de la véracité : c’est ainsi qu’une écoutante aurait affirmé à une femme que l’avortement favoriserait le cancer du sein…

Posons simplement quelques questions :

– La loi Veil n’a-t-elle pas affirmé le droit à la vie, et ne s’est-elle pas contentée de dépénaliser un acte sans en nier la gravité et l’usage en ultime recours, dans des cas graves de détresse ?
– La presse féministe – telle Marie Claire – n’a-t-elle pas publié, lors des 30 ans de la loi Veil, des témoignages de femmes exprimant leur souffrance, des années après un avortement ? Pourquoi, dès lors, refuser d’évoquer cette évidence ?
– Peut-on, dans notre France qui baigne dans « l’esprit Charlie » de liberté d’expression, considérer que l’avortement est un mal objectif, que certains considèrent comme un mal nécessaire, mais sans doute pas une avancée majeure de la civilisation.

Poser ces questions, c’est malheureusement y répondre. La réalité est que l’avortement est devenu une question de principe, une vérité républicaine, un dogme absolu auquel il ne faut pas attenter. Il n’est même pas question d’aborder la question sous un angle purement psychologique – ne parlons même pas des aspects moraux, philosophiques ou démographiques du sujet – sans être accusé de stigmatiser les femmes qui y ont eu recours. Il n’est pas question, justement, d’accabler les millions de femmes qui sont passées par cette épreuve. Simplement de rappeler que, pour l’immense majorité d’entre elles, cette suppression d’un enfant vivant en leur sein n’a jamais été vécue comme une banale opération. Respecter les femmes, c’est aussi cesser de leur imposer une « solution » aussi radicale à une grossesse non désirée ; combien d’enfants avortés seraient en vie aujourd’hui si, conformément à la volonté du législateur de 1975, des solutions alternatives et une information honnête et loyale avaient été dispensées à leur mère ?

Une fois encore, la hauteur de vue des gens qui nous dirigent laisse pantois."

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8 commentaires

  1. Convention internationale des droits de l’enfant (1989) article 6*:
    l Les États parties reconnaissent que tout enfant a un droit inhérent à la vie.
    2 Les États parties assurent dans toute la mesure possible la survie et le développement de l’enfant.
    Ah oui, mais j’oubliais, avant sa naissance, ce n’est pas un un enfant mais le “contenu du sac utérin”…
    *source:
    https://www.unicef.fr/sites/default/files/convention-des-droits-de-lenfant.pdf

  2. L’avortement est consubstantiel aux “valeurs républicaines” car le diable (Satan, le Mal) est consubstantiel à “la République [franc-maçonne] française”.
    Il y a une métaphysique dans cette affaire : l’avortement, c’est le sacrifice humain (ou le sang pur) qui doit être livré au Démon en échange de ses “bons offices”.

  3. Si on veut supprimer les nations, il faut encourager les “souchiens” à avorter, à attirer leurs enfants dans l’homosexualité, mais par contre, il faut faire entrer le plus d’immigrés possible. Ce plan date d’il y a plusieurs années et est en passe de réussir puisque les peuples continuent de voter pour ceux qui l’ont mis en place.

  4. Pantois ! N’avez-vous pas encore compris que la loi Veil-Giscard est un piège. Elle est faite pour proposer uniquement la mort, et rien d’autre. Il n’y a rien d’écrit comme alternative ! Puisqu’elle veut nous faire accepter de tuer par charité, rien ne sera plus dans le respect absolu de la Vie et de la Personne Humaine, dont la destinée est la Vie éternelle. De proche en proche, chaque vie un peu difficile devient pour la politique actuelle une charge indue. Il nous faut accepter de désigner les ennemis du Bien commun, ceux qui excluent l’avenir de l’enfant et tuent les gêneurs. Sinon, nous n’avons plus qu’à nous étonner, attendre leurs attaques et reculer.

  5. Pourquoi voulir ignorer des publications comme
    « Abortion breast cancer link explodes in Asia »
    By Joel Brind – posted Tuesday, 12 August 2014
    http://www.onlineopinion.com.au/view.asp?article=16582
    Je sais la polémique que l’on a suscité autour de tels articles, les critiques méthodologiques (infondées), les publications de réfutation, ..etc..
    mais pour qui veut s’informer honnêtement, elles ne peuvent être écartées d’un revers de main.
    Pour moi elles établissent des certitudes à cacher, que l’on ne veut pas voir, et surtout pas dire, précisément parce qu’elles pourraient inquiéter des candidates à l’avortement. Le ABC-link (Abortion-Breast-Cancer link) est réel, comme le montre de nombreux articles « peer‑review ».
    Il est clair que toutes les femmes ayant subi un avortement ne vont pas ipso facto développer un cancer du sein dont la survenue dépend de facteurs multiples, mais il est indiscutable qu’un avortement majore les risques (la probabilité) de survenue d’un cancer, majoration d’autant plus grande que l’avortement est à répétition.

  6. Il me semble que les motivations à promouvoir l’avortement sont idéologiques, bien sûr, mais vont bien au-delà. La culture hédoniste qui sous-tend l’idéologie abortive est liée à un consumérisme exacerbé, et la remettre en cause c’est prendre le risque de fragiliser tout notre modèle économique.

  7. L’idéologie abortive repose sur un principe faux, néo-malthusien, qui postule (arbitrairement et à tort) que les ressources étant limitées, le bien être et même la survie des populations passe obligatoirement par une réduction de celles-ci, ou au moins une croissance strictement limitée.
    Or il n’y a pas de croissance économique durable sans croissance de la population. L’accroissement de la population augmente le nombre de producteurs et donc le nombre de consommateurs.

  8. N’oublions jamais où se trouvent les racines de la république. Elles plongent dans le coeur d’un enfant martyr, massacré à la prison du temple : Louis XVII.
    Depuis sa naissance, la république a massacré les jeunes enfants, il suffit de voir ce qui s’est passé en Vendée en 1793.
    L’avortement, une des valeurs sûres de la république, n’est ni plus ni moins que le massacre des enfants à naître.
    Ce régime est répugnant et atroce, digne des idéologies nazies ou staliniennes.
    Ce régime est criminel.

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